Le secteur minier joue un rôle important dans l’économie sud-africaine. Il est donc important d’y apporter des solutions nouvelles en vue de sa numérisation et la simplification des méthodes de travail.
Ericsson, une entreprise suédoise de télécommunications, a annoncé, le jeudi 2 mars, la signature d’un accord avec le spécialiste mondial de logiciels de simulation Comsol pour la fourniture de la solution « Ericsson Private 5G » au sein de l'industrie minière en Afrique du Sud.
Grâce à la solution de connectivité haut de gamme d'Ericsson et à l'expertise de Comsol en matière d'exploitation minière et d'intégration de systèmes, la nouvelle collaboration permettra à l'industrie minière de bénéficier d'une connectivité autonome 4G/LTE et 5G robuste, et aidera les clients de Comsol à optimiser et simplifier les opérations commerciales par la création, la collecte et l'analyse de données.
« Nous sommes ravis de proposer à Comsol notre solution de réseau privé pré-packagée et pré-intégrée, Ericsson Private 5G. Grâce à sa connectivité fiable, rapide et sécurisée, les clients de Comsol disposeront d'une plateforme leur permettant de mettre en œuvre des solutions intelligentes innovantes pour une meilleure efficacité opérationnelle et une plus grande sécurité », s’est réjoui Todd Ashton (photo, à gauche), vice-président et responsable de l'Afrique du Sud et de l'Est chez Ericsson Moyen-Orient et Afrique.
Ainsi, l'accord donne à Comsol le droit de revendre la solution de réseau sans fil à haut débit Ericsson Private 5G. Il permettra à Comsol de développer son activité d'entreprise au sein du secteur minier local qui est l’un des principaux domaines d'investissement en Afrique du Sud.
Le pays est le premier producteur mondial de chrome et de platine. Les dernières données de Statistics South Africa (Stats SA) sur la production minière révèlent que la production totale a augmenté de 11,2 % en 2021 par rapport à 2020. Comsol utilisera donc la solution Private 5G pour expérimenter et tester divers cas d'utilisation pour l'exploitation minière et d'autres secteurs, notamment la réalité augmentée, les véhicules autonomes et l'accès sans fil fixe.
Samira Njoya
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La transformation numérique a pris un coup d’accélérateur à travers le monde en 2020. A travers leurs différents marchés, les opérateurs télécoms repensent leurs approches commerciales afin de mieux répondre aux nouveaux besoins des consommateurs.
Le groupe télécoms français Orange a dévoilé son nouveau plan stratégique horizon 2025 le jeudi 16 février. Baptisé « Lead the future », pour « diriger le future » en français, il axe les futures actions de l’entreprise autour de quatre points majeurs qui se regroupent sous une seule vision : l’excellence opérationnelle dont la finalité est un accroissement de la rentabilité financière.
Orange prévoit d’améliorer sa qualité de service en innovant davantage dans les offres pour perfectionner l’expérience client ; investir dans des infrastructures réseaux plus robustes et innovantes afin d’offrir un accès aux services télécoms de qualité au plus grand nombre ; renforcer sa présence dans le segment Entreprise et la cybersécurité en particulier ; maintenir la croissance en Afrique et au Moyen-Orient.
En Afrique particulièrement, Orange a prévu de maintenir le déploiement des réseaux fixe et mobile (4G et 5G) afin d’accompagner la solide croissance de ses résultats et de soutenir le développement économique et social du continent.
Le groupe accélérera la transformation d’Orange Money pour pivoter vers un modèle de plateforme digitale qui offrira des services, au-delà du transfert et du paiement. Le service sera proposé à tous les consommateurs, qu’ils soient clients d’Orange ou non, dans l’ensemble des pays où le groupe est présent. Fin 2022, la société a déclaré une augmentation de sa base clients de plus de 29 millions d’utilisateurs actifs et une valeur des transactions de plus de 100 milliards d’euros sur l’année.
Les actions de la société télécoms se poursuivront aussi dans le renforcement de son ancrage local et sa position d’opérateur multi-services à travers le déploiement de ses « Orange Digital Centers ». Le groupe investira aussi dans la formation de ses employés en facilitant leur évolution vers de nouveaux métiers de la data, du cloud, de la cybersécurité ou de l’IA.
Dans l’ensemble de ses marchés, Orange fait également de la responsabilité sociale et environnementale une priorité. Avec une politique ambitieuse, l’entreprise s’engage à lutter contre le réchauffement climatique via son programme de réduction des émissions de CO2 pour diminuer de plus de 30 % ses émissions de carbone en 2025 et de 45 % de plus d’ici 2030.
Muriel Edjo
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Dans le cadre de son projet de transformation numérique, le Cap-Vert multiplie les partenariats avec d’autres pays. Après le Sénégal et leur projet commun d’interconnexion par fibre optique sous-marine, l’archipel vient de s’allier au Portugal pour favoriser l’innovation technologique dans le pays.
L’institut capverdienne de promotion et d'appui aux entreprises « Cabo Verde Digital » et Startup Madeira, un incubateur d’entreprises basé à Madère au Portugal, ont signé le mercredi 15 février un accord de coopération visant à stimuler l’entrepreneuriat et à unir les deux archipels en matière de numérisation.
Soulignant l’importance de cette signature, Pedro Lopes, secrétaire d'Etat à l'Economie numérique du Cap-Vert, a déclaré qu’il permettra de « responsabiliser les jeunes entrepreneurs qui sont dans le domaine de la technologie, créer plus d'espaces de partage et développer des projets communs ».
Il convient de mentionner que l’accord de coopération intervient alors que le Cap-Vert est en plein chantier dans le secteur du numérique. Le pays s’apprête à accueillir son parc technologique d'une valeur de 40 millions €, qui viendra selon le gouvernement dynamiser le secteur des TIC en positionnant le Cap-Vert comme un centre international de services et comme une porte d’accès à l’Afrique pour les grandes compagnies technologiques internationales.
Même son de cloche pour l’île de Madère qui est elle aussi engagée dans la recherche et l'innovation. C’est dans cette optique que gouvernement de la région a lancé en 1997 la Startup Madeira pour offrir un véritable soutien aux promoteurs de projets et œuvrer pour la création et la modernisation d'entreprises dans tous les secteurs économiques.
Ainsi avec leur expérience commune, le Cap-Vert et Madère envisagent à travers cet accord d'identifier les futures synergies d'action et renforcer les écosystèmes d'entrepreneuriat dans les deux régions, ainsi que de favoriser la croissance des entreprises innovantes et numériques dans divers domaines.
Samira Njoya
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Orange Madagascar multiplie les investissements dans les infrastructures en milieu rural pour apporter les services mobiles à la moitié non connectée de la population malgache. La société a signé en janvier un accord avec NuRan Wireless pour construire 500 nouveaux sites télécoms sur dix ans.
La société de télécommunications Orange Madagascar a signé un accord avec le constructeur de tours télécoms Africa Mobile Networks (AMN) pour étendre davantage la couverture de son réseau dans les zones rurales du pays. Les deux partenaires entendent déployer au moins 500 stations de base sous le modèle Network-as-a-Service (NaaS) au cours des dix prochaines années.
Les sites qui seront construits dans le cadre de ce projet supporteront la 2G et la 3G. Le déploiement des sites a déjà commencé, et certains devraient être opérationnels avant la fin de 2023, apprend-on.
Ce partenariat intervient environ un mois après qu’Orange Madagascar a signé un accord similaire avec la société canadienne NuRAN Wireless pour déployer 500 sites télécoms sur la côte est de Madagascar. Ces investissements s’inscrivent dans le cadre de l’objectif de la société de s’imposer comme principal fournisseur de services numériques dans le pays.
L’investissement dans les zones rurales devrait permettre d’accélérer la réalisation de l’ambition d’Orange Madagascar, car ces zones concentrent un fort taux de personnes non connectées, donc de potentiels abonnés télécoms. Le projet devrait permettre à l’opérateur télécoms de toucher plus d’un million de nouveaux abonnés. Selon l’Autorité de régulation des technologies de communication (ARTEC), seulement 46,38 % de la population malgache a accès aux services mobiles.
Le projet permettra également de soutenir l’ambition d’AMN de contribuer à étendre le réseau mobile dans les zones rurales d’Afrique subsaharienne avec le déploiement de 10 000 tours à l’horizon 2025. La société a obtenu en novembre dernier un financement de 20 millions $ de Finnfund et BlueOrchard Finance à cet effet.
Isaac K. Kassouwi
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Après l’ouverture du 13e centre digital en Guinée en décembre, Orange se met à nouveau au service des jeunes en mettant sur pied un nouvel écosystème numérique entièrement dédié au développement des compétences numériques et à l’innovation.
L'opérateur de téléphonie Orange et la Coopération Allemande (GIZ) ont inauguré le vendredi 10 février à Freetown, en Sierra Leone, le 14e « Orange Digital Center » (ODC) d’Afrique et du Moyen-Orient.
Etabli sur une superficie de 500m², l’Orange Digital Center (ODC) de la Sierra Leone réunit comme les autres, quatre programmes stratégiques du groupe que sont : une école du code, un atelier de fabrication numérique (FabLab Solidaire) de la Fondation Orange, un accélérateur de start-up (Orange Fab), et Orange Ventures Afrique et Moyen Orient — le fonds d'investissement du groupe télécoms qui investit dans les start-up les plus prometteuses de l’Orange Digital Center.
Selon Brelotte Ba, directeur général adjoint d’Orange Afrique et Moyen-Orient, « le lancement de notre 14e Orange Digital Center aujourd'hui à Freetown, en Sierra Leone, fait partie d'un réseau de 32 Orange Digital Centers qui seront déployés non seulement en Afrique et au Moyen-Orient, mais aussi en Europe d'ici 2023. L'objectif est de démocratiser l'accès au numérique pour les jeunes — avec ou sans qualification. Nous voulons qu'ils participent à la transformation numérique de leur pays en les encourageant à devenir des entrepreneurs, à créer du contenu local et à développer ainsi l'économie numérique de la Sierra Leone ».
Le centre digital d’Orange arrive à point nommé en Sierra Leone. Le pays a récemment entamé la mise en œuvre de son projet national de transformation numérique grâce à une subvention de 50 millions $ obtenue auprès de la Banque mondiale. L’initiative pratique d’Orange vient appuyer celle du gouvernement qui milite pour la création d’emploi, le développement de compétences et le développement de nouvelles opportunités grâce au numérique.
Le centre, déjà opérationnel dans le pays, formera gratuitement les étudiants et déploiera des Orange Digital Center Clubs dans certaines universités, étendra la portée de l’ODC aux régions afin d’offrir au plus grand nombre l’accès aux nouvelles technologies et les aider à les utiliser pleinement.
Pour Jens Kraus-Massé, ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne en République de Sierra Leone, l’objectif est « de donner à chaque femme, chaque fille, chaque homme et chaque garçon, quel que soit son milieu, les moyens de tirer parti des possibilités offertes par le digital, d'obtenir de meilleurs emplois et, à terme, de vivre mieux pour eux et leurs familles ».
Samira Njoya
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Les réseaux télécoms ont subi d’énormes perturbations au cours de l’année 2022 au Cameroun. Pour la nouvelle année, les opérateurs de téléphonie misent gros pour développer davantage leurs services afin de satisfaire totalement la clientèle.
Orange, l’une des sociétés leaders des télécommunications au Cameroun, va investir 150 milliards FCFA (252 millions $) sur les 5 prochaines années pour sécuriser, étendre et moderniser son infrastructure réseau. Les responsables de l’opérateur de téléphonie l’ont annoncé le mardi 31 janvier, lors d’une rencontre de concertation avec les responsables de l’Agence de régulation des télécommunications (ART) à Yaoundé.
Soulignant l’intérêt de cette rencontre, Patrick Benon, le directeur général de l’entreprise au Cameroun, a déclaré qu’elle visait à présenter les actions d’Orange pour améliorer l’expérience client de façon générale. « Nous avons profité de cette rencontre pour présenter à l’ART notre plan d’investissement pour 2023, plan qui permettra d’assurer une meilleure qualité de service, une meilleure couverture réseau dans certaines localités où Orange Cameroun n’est pas présente, et aussi développer plus d’applications innovantes », a-t-il déclaré.
Ainsi, sur les 150 milliards FCFA annoncés, 30 milliards seront utilisés entre autres pour numériser l’ensemble des processus de services, notamment les plateformes de service. L’objectif est d’assurer la flexibilité et la simplicité d’accès et d’usages des offres, services et applications mis à leur disposition. Mais également de faciliter des parcours de service après-vente permettant d’offrir une expérience service client améliorée.
Quand à l’amélioration de la qualité de service, « Orange Cameroun a pris des engagements fermes avec l’ART, pour faire en sorte que la qualité réseau soit meilleure en 2023 », confie Patrick Benon.
Il convient de signaler que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la concertation engagée par le régulateur en vue de lever les blocages et freins au développement du secteur des télécommunications, et globalement de l’économie numérique au Cameroun. Elle fait suite au séminaire sur la qualité de service tenu en décembre 2022 à Yaoundé, sous l’égide du ministère des Postes et Télécommunications.
Samira Njoya
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Actuellement, présent dans 15 comtés du Kenya, Mawingu envisage grâce à ce nouveau financement ajouter 10 comtés supplémentaires à son réseau. L'objectif global est de connecter 250 000 Kényans au cours des cinq prochaines années.
Mawingu, le fournisseur de services Internet basé au Kenya a annoncé le mercredi 1er février, la clôture de son investissement de série B d’un montant de 9 millions de dollars. 6 millions de dollars ont été levés auprès d'InfraCo Africa par l'intermédiaire de sa branche d'investissement. L'E3 Capital et la Dutch Entrepreneurial Development Bank FMO ont apporté chacun 1,5 million de dollars.
« L'objectif de Mawingu n'est pas simplement de déposer un câble Internet au domicile de quelqu'un. Nous cherchons à aider nos clients à accéder à de nouvelles opportunités en matière de travail, d'éducation, de divertissement et de connexions sociales grâce à la puissance de l'Internet », a déclaré Farouk Ramji, le directeur général de Mawingu.
Depuis 2012, Mawingu fournit des services Internet (ISP) au Kenya, y compris dans les marchés ruraux et périurbains du pays. A ce jour, l’entreprise revendique plus de 7 500 utilisateurs actifs et plus de 300 000 clients hotspot desservis au Kenya.
Mawingu nourrit l’ambition d'apporter l'accès à Internet à 100 millions d’Africains. Selon Claire Jarratt, directrice des investissements d'InfraCo Africa, Mawingu contribue au développement économique du continent en fournissant l'Internet aux populations. « En tant que premier investissement dans les télécoms, Mawingu nous a séduits car ses services sont conçus pour fournir un accès Internet abordable adapté aux besoins des clients ruraux mal desservis », a-t-elle déclaré
Samira Njoya
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Le projet qui est à présent dans la phase de finalisation favorisera le développement de la position de Hub TIC du Sénégal, en Afrique de l'Ouest, et accélérera le développement de l'économie numérique et de l'économie innovante dans la région.
Le projet d’interconnexion par fibre optique sous-marine du Sénégal au Cap-Vert baptisé Senegal Horn of Africa Regional Express (SHARE) sera bientôt achevé. C’est l’une des déclarations faites à la presse, vendredi 20 janvier, par Cheikh Bakhoum (photo), le directeur général de la société Sénégal numérique SA (SENUM SA).
« Nous sommes à près de 95 % en matière de réalisations des opérations de déploiement du câble sous-marin SHARE entre le Sénégal et le Cap-vert, deux pays situés en Afrique de l’Ouest », a déclaré Cheikh Bakhoum ; avant d’ajouter que « ce câble permettra d’avoir une meilleure connexion à Internet jusqu’à 16 térabits à l’avenir pour le Sénégal et 100 gigabits seront disponibles, dès que le câble sera opérationnel pour l’administration et pour les opérateurs de manière générale qui auront besoin d’une grande capacité d’Internet ».
Déployé sur une longueur d’environ 720 kilomètres, le câble Share aura des points d’atterrissement à Dakar et à Praia, la capitale et la plus grande ville du Cap-Vert, sur l'île de Santiago. L’infrastructure de connectivité à haut débit réalisée par Huawei Marine Networks (HMN), sera le premier lien direct entre le continent africain et les îles du Cap-Vert, situées à environ 570 kilomètres au large des côtes africaines, dans l'océan Atlantique.
Financé par le gouvernement du Sénégal, le système de câble sous-marin SHARE servira à introduire une route de bande passante internationale modernisée vers l’Afrique de l’Ouest. Selon le directeur général de Sénégal numérique SA, SHARE pourrait être inauguré dans les prochains mois compte tenu de l'accélération des travaux.
Samira NJOYA
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Cette nouvelle initiative cadre avec les objectifs du gouvernement ivoirien qui ambitionne de faire du pays un hub énergétique dans la sous-région, à l’horizon 2030, avec un mix énergétique de 42 % d’énergies renouvelables.
Orange, l’un des leaders des télécommunications en Côte d'Ivoire, et Butec, un groupe d'ingénierie basé à Dubaï et opérant principalement dans les pays du Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), ont annoncé le mardi 17 janvier la mise en service de la solarisation du Groupement Orange Services (GOS).
Le communiqué rendu public par la maison de téléphonie renseigne que cette solarisation permettra de réduire l’empreinte environnementale du data center Center d’Orange en Côte d'Ivoire, minimiser la part de l’électricité commerciale d’origine non renouvelable et éviter d’avoir recours à des groupes électrogènes consommant du fuel (énergie fossile émettant du CO2).
Soulignant l’importance de cette innovation, Brelotte Ba, directeur général adjoint d’Orange Middle East and Africa, a déclaré que « cette centrale solaire et l’utilisation de l’énergie achetée à la Compagnie Ivoirienne d’Electricité permet d’atteindre un taux d’énergie renouvelable de 48% sur le GOS, en ligne avec les ambitions du Groupe Orange. Nous comptons aller encore plus loin avec la solarisation du data center d'Assabou à Yamoussoukro, qui assurera une couverture de plus de 46% de la consommation du datacenter en journée ».
La centrale utile a plus d’un titre est composée de 781 modules solaires photovoltaïques de dernière génération et fournit au data center une alimentation électrique d’origine renouvelable estimée à 527MWh/an. Son architecture est conçue pour fonctionner 7 jours sur 7 en mode autoconsommation, c’est à dire par l'utilisation directe de l’énergie solaire produite au fil du soleil (en journée) par le data center, ce qui permet de couvrir aujourd’hui 50% de la consommation diurne (7h-18h) du data center.
A en croire Armand Seya, directeur général Afrique de l’Ouest de Butec Energies & Services, le projet est d'une importance capitale aussi bien pour le groupe Orange que pour Butec « puisqu’en ligne avec ses ambitions de développement des métiers de services à l’énergie en Afrique, plus précisément dans les énergies renouvelables ».
Samira Njoya
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Maroc : Orange rejoint le câble sous-marin de fibre optique « Medusa »
Le Maroc ambitionne de devenir un hub digital et technologique de référence au niveau Africain. Avec le soutien d’Orange, le pays bénéficiera dans les prochaines années des réseaux d'accès modernes et des avantages socio-économiques qui contribueront à renforcer sa position régionale.
La société française de télécommunications Orange vient de faire un grand pas en ce qui concerne la connectivité numérique transméditerranéenne. La filiale du groupe français au Maroc a conclu un accord avec Medusa Submarine Cable System afin d'offrir une solution d’interconnexion sécurisée entre l’Europe et le Maroc.
Dans le communiqué publié le lundi 16 janvier par l’opérateur de téléphonie, Hendrik Kasteel (photo, à droite), DG d’Orange Maroc, explique que cette interconnexion renforcera l’attractivité du Maroc comme porte d’accès numérique vers l’Afrique, tout en confirmant la souveraineté numérique du royaume.
« Avec ce projet, Orange Maroc contribuera à la production du premier câble sous-marin à relier les principaux pays de la Méditerranée en partenariat avec Médusa. Concrètement, le système reliera les deux rives et disposera 16 points d’atterrissage dans des pays, dont le Maroc. Dans le cadre de sa démarche d’innovation ouverte, Orange Maroc partagera cette nouvelle infrastructure avec les opérateurs désirant l’utiliser », informe le communiqué.
Le système de câble comportera aussi des segments qui proposeront jusqu’à 24 paires de fibre, et une capacité de 20 Tbps par paire de fibre. Long de 8 760 kilomètres, Medusa sera le premier et le plus long câble sous-marin à relier cinq pays de la Méditerranée (Chypre, Espagne, France, Italie et Portugal) à quatre pays du voisinage sud de l'Union européenne (Maroc, Algérie, Tunisie et Egypte) pour un coût total de 342 millions d'euros. Le système sera partiellement opérationnel en Europe d'ici la fin de 2024 et dans la région de la Méditerranée orientale au cours du premier semestre de 2025.
Orange Maroc prévoit également d’intégrer très bientôt le premier backbone africain en fibre optique baptisé Djoliba, issu de la mise en commun de plus de 20 000 km d’infrastructures terrestres et sous-marines du groupe Orange en Afrique de l’Ouest, pour un lien sécurisé de bout-en-bout entre 8 pays de la région.
Samira Njoya
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Charles Kouame, le directeur de Djoliba au sein d’Orange Afrique et Moyen Orient, est en charge du déploiement de l’infrastructure télécoms à haut débit qui interconnectera les différents pays d’Afrique de l’Ouest et plus. Il aborde avec We Are Tech les avancées enregistrées et les perspectives autour de ce projet en cours depuis les deux dernières années.
En 2020, Orange annonçait Djoliba, son réseau de fibre optique d'Afrique de l'ouest. A quel niveau se situe la réalisation de ce projet ?
Depuis l’annonce, nous avons pu connecter six pays que sont la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali, le Ghana et le Nigeria. Deux autres pays sont en cours de connexion. Il s’agit du Liberia et de la Guinée. A l’instar du fleuve Djoliba qui arrose une bonne partie de l’Afrique de l’Ouest, nous avons voulu une infrastructure de fibre optique qui interconnecte la plupart des pays de cette sous-région. Ce projet a été initié face au besoin croissant en connectivité à haut débit en Afrique.
Au lancement de Djoliba en 2020, le groupe Orange a investi un peu plus de huit millions d’euros. En 2022, le réseau qui était déjà congestionné du fait de sa grande sollicitation a été mis à niveau. Pour augmenter sa capacité, Orange a émis un investissement supplémentaire dans le projet Djoliba.
Djoliba contribue fortement au développement de la connectivité au Mali, au Burkina Faso, et en Guinée Bissau. L’infrastructure a permis à plusieurs entreprises, notamment celles du secteur bancaire de la sous-région de s’interconnecter plus aisément avec leur siège à Dakar ou Abidjan.
La capacité du système est infinie. Il suffit d’y ajouter des équipements appropriés et nécessaires pour l’augmenter. A date, la capacité équipée est de 300 gigabits. 200 gigabits ont été ajoutés cette année aux 100 gigabits initiaux.
Pourquoi avoir engagé un projet d'une telle envergure juste orienté vers l'Afrique de l'Ouest ?
La région qui abrite le plus grand nombre de filiale d’Orange est l’Afrique de l’Ouest. Elle a donc été désignée pour abriter la phase 1 du projet qui englobe huit pays. Pour la phase 2 nous accueillerons des pays d’Afrique centrale à l’instar du Cameroun, de la République démocratique du Congo. Nous intégrerons aussi d’autres pays comme le Maroc, le Niger, la Mauritanie, le Togo, le Bénin, la Sierra Leone. Bien plus tard, vers 2025, nous envisageons même d’étendre notre réseau de fibre optique à l’Afrique du Sud, au Botswana, au Kenya. L’objectif pour Orange est de connecter les grandes capitales où nous enregistrons un flux important de trafic Internet, même si elles ne font pas partie du réseau Orange. A travers les points de présence du groupe Orange dans tous les continents, le réseau Djoliba qui y est interconnecté permet à nos clients d’accéder à la terre entière.
Quels seront spécifiquement les usages de cette infrastructure ?
L’objectif d’Orange est de vulgariser la connectivité à haut débit en réalisant de gros investissements qui permettent d’offrir un service Internet de qualité au meilleur prix. Djoliba a par exemple permis en moins d’un an à la filiale malienne de proposer des offres d’abondance. Djoliba permet également de satisfaire les besoins des clients Opérateurs, fournisseur d’accès à Internet, et des entreprises.
Avec la crise sanitaire, nous avons tous constaté que le télétravail s’est développé. Nous avons certaines habitudes de vie qui ont été quasiment changées. Il y a des outils pour travailler à distance dont ont besoin les entreprises pour améliorer leur efficacité opérationnelle, et la bande passante de qualité est indispensable pour y accéder.
Dans les domaines bancaire, minier, télécoms…, de nombreuses entreprises ont pris de la capacité sur Djoliba pour mieux collaborer avec leur siège, pour mieux accéder à tout ce qui est système d’information. Djoliba joue également un rôle au niveau des autres entreprises de téléphonie mobile. Ce réseau panafricain a été conçu pour contribuer à l’inclusion numérique en Afrique.
Avec l’avènement de Djoliba, la connectivité à haut débit à des tarifs accessibles a soutenu le développement du segment de la création de contenu Internet dans plusieurs pays. Les influenceurs peuvent désormais donner plus de visibilité à leurs activités. Djoliba a également été une belle opportunité pour les start-up numériques qui proposent des services en ligne via des sites Internet ou des applications. Avec un prix d’accès à Internet inaccessible et une faible capacité Internet, il est difficile de consommer en ligne.
Quelle est la plus-value de ce système comparé aux autres dans lesquels Orange est engagé, notamment le 2Africa ?
Djoliba est un réseau bâti à partir des câbles de fibre optique terrestres et sous-marins. Quand il sera en service, 2Africa sera intégré dans Djoliba. Les axes sous-marins actuels de Djoliba comptent le câble Africa Coast to Europe (ACE), South Africa Transit 3 (SAT3) ou encore le West Africa Cable System (WACS). Nous avons des parcours terrestres sécurisés par des parcours sous-marins. Nous attendons l’arrivée du câble 2Africa pour l’intégrer dans Djoliba et offrir un réseau résilient à nos clients. Djoliba permettra aussi d’offrir un prolongement terrestre sécurisé des capacités de 2Africa.
La Banque mondiale estime que plusieurs centaines de millions d'Africains vivent encore à plus de 50 km d'un réseau de fibre optique. Comment Orange compte améliorer l'accès (offre et coût) des populations au très haut débit dont le besoin augmente ?
Orange à travers ses filiales investit énormément dans le développement du réseau de fibre optique dans les pays où il opère. C’est le cas par exemple au Mali, au Burkina Faso ou encore en Guinée. Ce sont des territoires quasiment vierges et l’investissement y est de ce fait lourd. Dans les grandes villes de ces différents pays, Orange investit massivement parce que c’est une orientation forte décidée au niveau de la direction d’Orange Middle East & Africa. Le but est d’amener la fibre optique au plus près des populations, dans nos familles. Les différentes filiales d’Orange Middle East & Africa déploient leurs infrastructures de fibre optique et Djoliba viendra leur permettre d’accéder à des capacités Internet plus importantes grâce à sa connexion à divers systèmes de câbles sous-marins dont il transporte le trafic international. Quand 2Africa atterrira à Dakar et Abidjan, le Burkina Faso et le Mali passeront par Djoliba pour accéder à sa capacité. C’est un transport sécurisé.
Que prévoit Orange pour satisfaire à la demande croissante en connectivité à haut débit en zones rurales
Orange a pour ambition de vulgariser le haut débit sur la zone Afrique et Moyen Orient. Cette ambition est soutenue par de gros investissements dans les réseaux domestiques de fibre optique panafricains et sous-marins. Malgré les investissements réalisés, certaines zones rurales n’ont pas accès au haut débit. Pour satisfaire à la demande de tous nos clients dans les zones rurales, nos Etats pourraient aussi déployer des réseaux de fibres optiques dans les zones reculées à travers les fonds du service universel.
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La demande en connectivité à haut débit continue de s’accélérer en Afrique. Les autorités sud-africaines veulent fournir davantage de capacités aux fournisseurs de services Internet pour mieux répondre à cette demande.
L’Autorité indépendante des communications d’Afrique du Sud (ICASA) souhaite mettre à disposition des fréquences radio supplémentaires pour la fourniture de connectivité Internet à haut débit via Wi-Fi. Le régulateur a fait cette proposition dans un projet de modification de la réglementation actuelle sur les fréquences radio qu’il a récemment publié afin de recueillir les commentaires des parties prenantes du secteur.
L’ICASA explique que sa décision de mettre à jour la réglementation se justifie « par le besoin de maintenir les dispositions de la réglementation à jour avec les technologies existantes et émergentes visant à révolutionner le secteur des communications électroniques ». Elle propose donc l’affectation de la partie inférieure de la bande de 6 GHz (5925 MHz à 6425 MHz), ainsi que la bande 122 GHz à 246 GHz pour les applications non spécifiques à courte portée.
Cette décision de l’ICASA fait suite à la pression exercée depuis quelques mois par les fournisseurs de services Internet d’Afrique du Sud pour libérer davantage de fréquences sur la bande de 6 GHz. Selon l’Association des fournisseurs d’accès sans fil d’Afrique du Sud (WAPA), cette bande de fréquences devrait permettre de déployer la Wi-Fi 6E, la dernière technologie en matière de Wi-Fi. Cela devrait rapporter jusqu’à 57,76 milliards USD à la nation arc-en-ciel sur les dix prochaines années.
Selon l’ICASA, la libération de fréquences supplémentaires dans la bande de 6 GHz « donnera un coup de pouce indispensable à la disponibilité et à l’adoption du Wi-Fi, et devrait permettre des communications de données plus rapides entre les appareils connectés à l’infrastructure sans fil, réduire la latence et améliorer l’efficacité et le débit des données ».
Isaac K. Kassouwi
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L’économie du Zimbabwe est en grande partie axée sur l’exploitation des ressources naturelles. Alors que la quatrième révolution industrielle se prépare, Harare veut faire du numérique le socle du développement du pays à l’horizon 2030.
Le gouvernement zimbabwéen a approuvé le mardi 20 décembre le programme national du haut débit pour la période 2023-2030. Ledit programme vise notamment à accélérer la pénétration du haut débit au Zimbabwe et à réduire le coût d'accès à 2 % du revenu mensuel moyen par habitant contre 10,1 % actuellement.
A travers le programme, il est prévu un certain nombre de projets clés qui seront financés par le gouvernement et les investisseurs privés. De plus, un comité du haut débit sera créé pour fournir une évaluation périodique des progrès, faciliter la coordination et la collaboration ainsi que mettre en évidence les domaines d’ajustement du programme.
Ce plan s’inscrit dans le cadre de la vision stratégique du gouvernement d’Emmerson Mnangagwa de faire du Zimbabwe une société à revenu supérieur d’ici 2030. L’exécutif veut donc favoriser l’accès et l’adoption des services à haut débit au niveau des agences gouvernementales, des entreprises, des ménages et des particuliers, afin de transformer la trajectoire de croissance du Zimbabwe, qui est en grande partie déterminée par l’exploitation des ressources naturelles, en une croissance axée sur l’innovation.
Monica Mutsvangwa, ministre de l’Information, de la Publicité et de la Radiodiffusion, a déclaré : « l’importance du haut débit et ses avantages transformateurs sont notamment les suivants : renforcement de la compétitivité mondiale, création d’emplois, augmentation de la productivité, amélioration de la sécurité nationale et amélioration des performances dans l’éducation, l’agriculture, la santé et la gouvernance. Tous ces éléments sont des conditions préalables à la réalisation des objectifs de développement durable ».
Isaac K. Kassouwi
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La main-d'œuvre numérique espérée par l’Afrique pour développer le continent dans les prochaines années fait encore défaut. Pour soutenir les actions des gouvernements, le groupe Orange s’implique dans la formation et l’accompagnement des jeunes porteurs de projets numériques à travers l’Afrique.
L’opérateur de téléphonie mobile Orange a officiellement inauguré son Digital Center ce mercredi 7 décembre à Conakry. L’infrastructure technologique dont la mise en œuvre est le fruit d’un accompagnement de la GIZ, l’agence allemande de coopération pour le développement, permet aux jeunes diplômés et non diplômés de se former au numérique, d’être incubés, accélérés gratuitement, afin de gagner en indépendance professionnelle.
Ousmane Boly Traoré, directeur général d’Orange Guinée, a expliqué que ce nouveau centre digital permettra aux jeunes d’être « non seulement compétitifs sur le marché de l’emploi, mais qu’ils puissent également trouver les ressources nécessaires pour se former aux nouvelles technologies, entreprendre et à leur tour créer de l’emploi ».
Etabli sur une superficie de 600 m2, l’Orange Digital Center (ODC) de la Guinée réunit comme les autres, quatre programmes stratégiques du groupe que sont : une Ecole du Code, un atelier de fabrication numérique FabLab Solidaire, un accélérateur de start-up Orange Fab, ainsi qu’Orange Ventures Middle East and Africa, le fonds d'investissement du groupe télécoms.
L’ensemble de ces programmes sont gratuits et ouverts à tous. Ils vont de la formation des jeunes au numérique, dont 90% de pratique, à l’accompagnement pour les porteurs de projets, en passant par l’accélération de start-up et l’investissement dans ces dernières.
Depuis quelques années, le gouvernement guinéen œuvre au développement des compétences numériques au sein de la population. En septembre dernier, le ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Alpha Bacar Barry, a dévoilé le projet du gouvernement de transformer l’Ecole des postes et télécommunications en Ecole nationale du numérique. L’initiative pratique d’Orange vient enrichir cette action volontaire des autorités publiques d’offrir dès maintenant aux jeunes un cadre de formation aux compétences numériques et de préparer la future main-d'œuvre qualifiée qui permettra au pays de tirer le maximum de profit de l’économie numérique.
C'est le 13e Orange Digital Center d’Afrique et du Moyen-Orient, après la Tunisie, le Sénégal, l’Ethiopie, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, l’Egypte, la Jordanie, Madagascar, le Maroc, le Liberia et le Botswana. Il s’inscrit pleinement dans la démarche d’Orange en faveur de l'inclusion numérique et vise selon Frank Lütje, chargé d’affaires de l’ambassade de la République fédérale d'Allemagne en République de Guinée, à « renforcer l’accès des jeunes au marché du travail ainsi qu’à l'entrepreneuriat afin qu’ils puissent contribuer pleinement à un meilleur futur pour leurs générations et la Guinée dans son ensemble. »
Samira Njoya
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