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La demande croissante en connectivité, stockage et traitement de données en Afrique illustre l'accélération de la transformation numérique sur le continent. Pour répondre aux besoins des entreprises et des gouvernements, des investissements majeurs dans les infrastructures numériques sont en cours.

Open Access Data Centres (OADC), filiale du fournisseur d’infrastructure numérique WIOCC spécialisée dans les centres de données, a procédé le mercredi 14 août à la mise en service de sa première installation en RDC, en partenariat avec la société locale Texaf. OADC Texaf Digital - Kinshasa est un centre de données Tier 3 à accès ouvert neutre vis-à-vis des opérateurs. Il est équipé d’une capacité informatique de 2 MW et d’un espace blanc de 1 500 m2 pour plus de 550 racks.

« OADC Texaf Digital - Kinshasa est essentiel pour stimuler de nombreux secteurs de l’économie de la RDC, créer des écosystèmes numériques riches et dynamiques, et fournir aux réseaux de distribution de contenu et aux fournisseurs de contenu cloud l’accès à un emplacement de peering de qualité dans le pays », a déclaré Mohammed Bouhelal, directeur général d’OADC Texaf Digital.

C’est en juillet 2023 que WIOCC et Texaf ont signé un pacte d’actionnaires pour la construction d’un centre de données à Kinshasa. L’initiative cadre avec l’expansion de l’infrastructure numérique de WIOCC en Afrique. L’entreprise exploite déjà six centres de données de base à travers le continent et plus de 30 centres de données Edge (petites installations de périphérie) en Afrique du Sud. Elle revendique également 200 000 km de systèmes de fibre sous-marins et 75 000 km de fibre terrestre. En juin dernier, elle a obtenu un financement de 41 millions $ pour soutenir ses investissements.

Cette nouvelle installation vient renforcer l’infrastructure numérique du pays. Elle répondra aux besoins actuels et futurs des points d’échange Internet, des fournisseurs de contenu, des opérateurs de cloud, des transporteurs de données, des opérateurs de télécommunications et des fournisseurs d’accès Internet (FAI) en RDC. Elle intervient dans un contexte marqué par une forte demande en services numériques et en connectivité à haut débit de la part des particuliers, des entreprises et des administrations.

Isaac K. Kassouwi

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Posted On vendredi, 16 août 2024 12:49 Written by

Le secteur des télécommunications est florissant au Gabon, qui souhaite devenir un hub en matière de TIC. Dans ses objectifs, le pays est accompagné par des partenaires, dont le soutien est essentiel pour la réalisation de ses ambitions.

La Poste SA du Gabon, une entreprise publique qui a pour missions d'assurer entre autres le service universel du courrier, et la société équato-guinéenne Inverfin ont signé, mercredi 24 juillet, un protocole d’accord visant à étendre l'accès à Internet dans la zone des trois frontières, située au carrefour du Gabon, de la Guinée équatoriale et du Cameroun. Le partenariat est parrainé par le ministère de la Communication.

« La Poste SA, reconnue pour son expertise dans la couverture des zones blanches, mettra son savoir-faire au service d'Inverfin afin de connecter cette région stratégique, permettant ainsi de réduire la fracture numérique », a indiqué le ministère de la Communication.

La signature du partenariat est l’aboutissement de pourparlers entre les parties, qui ont débuté en mai dernier lors d’une visite d’Inverfin à Libreville. La société s’était alors proposée de financer 100 % des projets que La Poste SA souhaite concrétiser dans le domaine du numérique, le long de la zone des trois frontières. Ils avaient également exprimé un intérêt pour soutenir le Groupement d’intérêt économique (GIE) Poste Télédiffusion Services Universels, créé en février, dans la couverture en réseau télécoms des zones blanches sur l’ensemble du territoire national.

Le partenariat intervient alors que le Gabon multiplie les initiatives pour améliorer la connectivité dans le pays. Cette mission est notamment portée par le GIE Poste Télédiffusion Services Universels, qui s’engage à améliorer l’accès aux services téléphoniques et Internet dans les zones rurales à moindre coût. L’objectif est de réduire la fracture numérique en offrant une couverture réseau plus étendue.

La collaboration devrait ainsi permettre à la Poste gabonaise, dont le niveau de développement demeure faible selon l’indice intégré pour le développement postal (2IPD) 2023 de l’Union postale universelle, de se rapprocher de son objectif. Elle permettrait également aux 30 % de la population encore privée d’accès aux services audiovisuels, téléphoniques et Internet d’en bénéficier.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 29 juillet 2024 11:22 Written by

Présent dans sept pays africain depuis son lancement en 2015, Groupe Vivendi Africa continue son expansion sur le continent.

Le fournisseur de service Internet à haut débit par fibre optique Groupe Vivendi Africa (GVA) a officiellement lancé son réseau FTTH (fiber to the home) CanalBox en Ouganda le mercredi 10 juillet. Il s'agit du huitième marché africain de la société après le Gabon, le Congo, la Côte d'Ivoire, le Togo, le Rwanda, le Burkina Faso et la République démocratique du Congo (RDC). Kampala est la 13e ville du continent à bénéficier desdits services.

« Avec 50 milliards de shillings ougandais [13,5 millions $, Ndlr] investis jusqu'à présent, GVA a réussi à poser des câbles en fibre optique à travers Kampala, avec une infrastructure actuellement capable de connecter une zone totale couvrant 140 000 foyers à Kampala, avec l'objectif de développer notre réseau pour couvrir une zone capable de connecter jusqu'à 500 000 personnes en 4 ans », a déclaré Julius Kayoboke, directeur général de GVA Uganda.

L'avènement de CanalBox en Ouganda devrait contribuer à renforcer la concurrence sur un marché de l'Internet dominé par les opérateurs télécoms. Ce renforcement de la concurrence devrait aboutir à une amélioration de la qualité des services fournis aux consommateurs et à une réduction des coûts dans un contexte de transformation numérique accélérée marquée par une demande sans cesse croissante en connectivité à haut débit. Le pays compte 27,7 millions d'internautes pour un taux de pénétration de 61% selon les dernières données de la Commission ougandaise des communications (UCC).

« L'Internet a transformé les sociétés d'une manière sans précédent, façonnant la façon dont nous vivons, travaillons et interagissons les uns avec les autres par la communication, la diffusion de l'information, les transactions commerciales, l'éducation et l'amélioration des prestations de services », a déclaré Thomas Tayebwa, vice-président du Parlement ougandais, présent à la cérémonie de lancement.

Isaac K. Kassouwi

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Posted On lundi, 15 juillet 2024 10:41 Written by

Le gouvernement nigérian multiplie les initiatives pour généraliser l’accès aux services télécoms dans le pays. L’exécutif travaille avec le secteur privé et les partenaires internationaux pour déployer 95 000 km de fibre optique dans tout le pays.

La Nigerian Communications Commission (NCC) entend réduire à 20% le taux de Nigérians non connecté dans les zones rurales d’ici 2027, contre 61% actuellement. C’est ce qu’a révélé Aminu Maida (photo), vice-président exécutif du régulateur, lors de la 6e édition du Forum d'assistance à la mise en œuvre des politiques qui s’est tenu à Lagos le mercredi 10 juillet.

« Nous créerons un environnement favorable à l'innovation, assurerons des infrastructures solides, débloquerons les investissements dans les secteurs critiques et stimulerons la croissance économique », a déclaré M. Maida.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des actions engagées par le gouvernement nigérian pour généraliser l’accès des populations aux services de télécommunications. Il prévoit par exemple de déployer 95 000 km de fibre optique pour couvrir l’ensemble du territoire, en partenariat avec la Banque mondiale et l’Union européenne. L’exécutif explore également la solution satellitaire pour couvrir l’ensemble du pays, par le biais de l’opérateur national (NIGCOMSAT) ou des opérateurs privés (Starlink…).

Pour rappel, le Nigeria comptait 219,3 millions d'abonnés aux services de téléphonie mobile et 163,8 millions d’abonnés Internet au 31 mars, selon les statistiques officielles. Toutefois, les chiffres réels devraient être moins importants étant donné que certains Nigérians possèdent plusieurs cartes SIM qui sont comptées chacune comme un abonné. D’ailleurs, la Nigerian Communications Commission (NCC) avait révélé en 2022 que près de 35 millions de Nigérians n’avaient pas accès aux services télécoms.

Isaac K. Kassouwi

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La GSMA et l’Angleterre mobilisent 47,3 millions $ pour l'innovation TIC dans les pays pauvres dont ceux d’Afrique

Posted On vendredi, 12 juillet 2024 16:42 Written by

Selon la Broadband Commission, l'utilisation d'Internet a augmenté pour atteindre environ 67 % de la population mondiale en 2023, contre 54 % en 2019. La connectivité universelle n’est pas encore une réalité, mais les diverses organisations mettent en place des solutions à cette fin.

L’Association internationale des opérateurs de téléphonie mobile (GSMA) a annoncé le mercredi 10 juillet le lancement d’une coalition pour faciliter l’accès aux téléphones portables utilisant Internet. Baptisé GSMA Handset Affordability Coalition, son objectif est de permettre aux populations les plus pauvres du monde, environ 3 milliards de personnes, de maximiser leur potentiel dans l'économie numérique mondiale.

La nouvelle coalition est composée des principaux opérateurs mondiaux de téléphonie mobile, des fournisseurs, des acteurs de l'écosystème des téléphones portables, des organisations internationales et des institutions financières comme le groupe de la Banque mondiale ou encore l'Union internationale des télécommunications (UIT).

« Le mobile a aidé des milliards de personnes dans le monde à jouer un rôle actif dans notre monde de plus en plus numérique, mais le coût d'entrée peut encore être trop élevé pour de nombreuses personnes à faibles revenus. En élaborant des solutions créatives pour mettre l'Internet mobile à la portée de ceux qui en ont le plus besoin, nous sommes convaincus que nous pouvons faire de réels progrès pour combler le fossé de l'utilisation et aider des millions de personnes à maximiser leur potentiel en se connectant », a indiqué Mats Granryd, directeur général de la GSMA.

Selon la GSMA, environ 3 milliards de personnes, soit 38% de la population mondiale, vivent dans des zones couvertes par Internet mais ne l’utilisent pas pour diverses raisons. Le manque de compétences numériques et de contenu pertinent, les problèmes de sécurité en ligne, d'accès à Internet et d'accessibilité des téléphones mobiles utilisant Internet sont, entre autres, des raisons qui sous-tendent le déficit d’utilisation d’Internet.

Par ailleurs, il faut souligner que l'Union internationale des télécommunications justifie le retard du haut débit fixe en Afrique par la préférence des populations pour les téléphones mobiles. Elles jugent ce moyen plus flexible et moins cher. En effet, le prix de 2 gigabits sur le continent s’est établi à 4,5% du revenu national brut mensuel par habitant en 2023, loin des 14,8% du prix du haut débit fixe, selon le rapport « The State of Broadband 2024 : Leveraging AI for Universal Connectivity » publié en juin 2024 la Broadband Commission, un organisme spécial de l’UIT.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 11 juillet 2024 19:06 Written by

La transformation numérique suit son cours sur le continent. Elle nécessite l’amélioration de la couverture Internet et l’acquisition de compétences numériques par les populations.

Le ministère algérien de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire a signé un accord de partenariat avec la société publique Algérie Télécom. Dévoilée le jeudi 4 juillet, la collaboration vise à connecter toutes les écoles primaires de l’Algérie.

Plus précisément, l’opérateur historique fournira aux établissements scolaires concernés de la connectivité Internet à haut débit et des services de téléphonie fixe. Une priorité sera donnée aux écoles situées dans les communes à faibles revenus, apprend-on.

Cette initiative peut s’inscrire dans le cadre des efforts engagés par le gouvernement algérien pour développer la « société de l’information » à travers les infrastructures, les moyens de télécommunications et l’utilisation généralisée des TIC dans tous les secteurs de l’économie. En mai dernier, le président Abdelmadjid Tebboune a instruit la mise en œuvre de mesures visant à améliorer la qualité et la couverture des services Internet à travers le pays.

Ce partenariat devrait créer « un environnement éducatif plus performant à travers l’ensemble du territoire national ». L’initiative permettra notamment aux élèves et aux enseignants des écoles primaires d’Algérie d’accéder à des ressources éducatives en ligne, d’effectuer des recherches, d’apprendre et de communiquer plus efficacement. Les écoliers pourraient également être initiés à des compétences numériques dès le bas âge.

Isaac K. Kassouwi

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Posted On lundi, 08 juillet 2024 15:40 Written by

Proposant des débits plus importants et une latence réduite, la 5G continue de s’étendre sur le continent africain. La Tunisie rejoindra d’ici peu la liste des pays où cette technologie est disponible.

Le ministère tunisien des Technologies de la communication a annoncé le dimanche 30 juin le lancement d'un avis d’appel d’offres pour l’attribution de licences d’exploitation de la 5G. Les opérateurs télécoms intéressés par la fourniture commerciale de la technologie de cinquième génération en Tunisie devront déposer leurs dossiers auprès du ministère entre le 3 juillet et le 2 septembre.

Le lancement de l’avis d’appel d’offres fait suite à l’approbation de la feuille de route de lancement de la 5G par le gouvernement le 13 juin dernier. Selon cette feuille de route, chacun des opérateurs télécoms tunisiens aura droit à 5 MHz duplexés dans la bande 700 MHz, 100 MHz (TDD) dans la bande 3,5 GHz. Trois blocs de 20 MHz seront disponibles sur demande des opérateurs. D’autres bandes de fréquences 5G seront annoncées dans des phases ultérieures de déploiement. La licence aura une validité de 15 ans. Son coût n’a pas encore été dévoilé.

Selon le ministère, le déploiement de la 5G s’inscrit dans le cadre de « la stratégie de l’Etat tunisien relative à l’aménagement numérique du territoire national visant à développer l’infrastructure numérique, à généraliser la couverture très haut débit sur l’ensemble du territoire national ». Le gouvernement cherche également à accélérer la numérisation de l’administration, sécuriser le cyberespace national, garantir la souveraineté numérique et instaurer un climat de confiance numérique indispensable à la réalisation des projets de digitalisation.

La 5G devrait faciliter de nouvelles applications de la technologie mobile. Dans une consultation publique sur l’ultra haut débit réalisé par l’Instance nationale des télécommunications (INT) en 2021, le fournisseur de services Internet Conect Tunisie a indiqué que les performances de la technologie 5G pourraient soutenir le développement des cas d’usages suivants : l’IoT (Industrie 4.0, Agriculture 3.0, Smart Homes, Smart Cities…), le streaming de vidéo dans les véhicules automobiles, les échanges de données durant les grands évènements sportifs et culturels, les véhicules autoguidés et les jeux en ligne.

Isaac K. Kassouwi

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Posted On mardi, 02 juillet 2024 16:25 Written by

Le gouvernement congolais veut renforcer l’infrastructure télécoms nationale et connecter toute la population aux services télécoms. Une route de fibre optique de 620 km entre Kinshasa et Muanda a été inaugurée en mars 2023.

La société congolaise de fibre optique (SOCOF SA) a signé un accord de partenariat avec l’Agence de pilotage de coordination et de suivi des conventions de collaboration (APCSC) le mercredi 26 juin. La durée de cette collaboration est d'une année renouvelable. Elle porte sur le déploiement de la fibre optique le long des routes à travers la République démocratique du Congo (RDC).

« Avec l'accompagnement et l'autorisation du chef de l'Etat, nous avons pu convaincre les différentes entités appelées à déployer les infrastructures de transport à pouvoir associer à ces infrastructures l'autoroute de l'information. La charge a été donnée à la SOCOF d'être l'unité de gestion de projet dans les infrastructures des données qui seront déployées par l'APCSC. Et donc, toutes les infrastructures qui seront déployées dans le pays seront dotées en même temps de la fibre », a déclaré Freddy-David Lukaso, conseiller spécial du chef de l'Etat aux postes, télécommunications et NTIC.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des ambitions du gouvernement congolais de faire du numérique un levier d’intégration, de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social. Une route de fibre optique longue de 620 km entre Kinshasa et Muanda a été inaugurée en mars 2023 pour renforcer l’infrastructure TIC nationale. De plus, l’exécutif travaille sur l’opérationnalisation du fonds de service universel afin de connecter chaque Congolais « où qu’il se trouve » sur le territoire national.

Le projet devrait contribuer à améliorer l’accès des populations aux services de télécommunications et, par ricochet, aux services numériques publics ou privés. Selon les statistiques de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo (ARPTC), la RDC comptait 28,9 millions d'abonnés Internet mobile au 3e trimestre 2023 pour un taux de pénétration de 30,4 %. Le parc d’abonnés à la téléphonie mobile était de 56,1 millions.

Isaac K. Kassouwi

Posted On vendredi, 28 juin 2024 09:07 Written by

En juillet 2023, Sonatel est devenu le premier opérateur sénégalais à acquérir la licence 5G pour près de 57 millions $. En mars 2024, elle a annoncé le lancement de l’ultra haut débit commercial exclusivement pour les clients résidentiels et entreprises.

La société télécoms sénégalaise Sonatel (Orange) a annoncé le samedi 8 juin le lancement de ses offres mobiles 5G. L’opérateur promet à ses abonnés « des vitesses de téléchargement et streaming instantanées, ainsi qu’une réactivité accrue pour les applications en temps réel, telles que les jeux en ligne, la réalité virtuelle, la télémédecine, l’e-éducation et bien d’autres ».

Pour avoir accès au service, les abonnés de Sonatel devront s’équiper d’appareils compatibles avec la 5G et se retrouver dans les zones déjà couvertes. Le réseau 5G de Sonatel couvre actuellement les villes de Dakar, Thiès, Saint-Louis, Diourbel, Kaolack et Louga, avec 176 sites déployés. L’entreprise entend étendre la couverture du réseau mobile de dernière génération à toute la région de Dakar d’ici la fin de cette année 2024.

C’est en mars dernier que Sonatel a annoncé le lancement des services commerciaux 5G au Sénégal, presqu’en même temps que son concurrent Saga Africa Holding Limited (Free). Toutefois, les premières offres de l’opérateur historique se limitaient à la 5G fixe pour les clients résidentiels et entreprises. Le 21 mai, Sékou Dramé, directeur général de la société, a annoncé le lancement des offres mobiles 5G commerciales pour le 1er juin.

Le lancement de la 5G mobile de Sonatel devrait permettre de démocratiser le service sur un marché télécoms sénégalais dominé par les consommateurs mobiles. Cela devrait également permettre à la société de renforcer sa position de leader sur le marché, en particulier sur le segment de l’Internet. Elle revendique d’ailleurs le statut de « premier Opérateur 5G au Sénégal et à date le seul à proposer des services 5G ».

Selon les données de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), Sonatel détenait une part de 65,2% sur un marché de l’Internet fort de 19,8 millions d’abonnés au 31 décembre 2023. Sur le marché de la téléphonie mobile, l’opérateur comptait 12,6 millions d’abonnés, soit une part de marché de 56,4%.

Isaac K. Kassouwi

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Posted On mercredi, 12 juin 2024 15:22 Written by

En Afrique, l'inclusion financière est devenue un enjeu majeur pour de nombreux gouvernements et régulateurs financiers. Des initiatives sont mises en œuvre pour renforcer l'accès aux services financiers et les rendre accessibles à un plus grand nombre de personnes.

Le projet d'interopérabilité des moyens de paiement mobiles est désormais opérationnel en Algérie. Le commutateur mis en œuvre à cet effet, nommé « Switch mobile », a été lancé le lundi 3 juin à Alger. Grâce à cette innovation, les clients des banques actives en Algérie, ainsi que ceux d'Algérie Poste, pourront désormais effectuer des transactions interbancaires de paiement et des virements de compte à compte de manière instantanée en utilisant un code QR.

S’exprimant sur le bien-fondé de ces innovations, le ministre des Finances, Laaziz Fayed, a affirmé qu'elles « sont l'aboutissement d'un plan de travail et d'une stratégie minutieuse lancés par les autorités publiques, dans le cadre de l'application des dispositions de la loi monétaire et bancaire dans son volet inhérent au développement ».

Le lancement de ce service marque selon Laaziz Fayed une deuxième étape dans le processus de modernisation et de développement des modes de paiement, en garantissant un switch pour paiements et virements qui relie toutes les applications des banques et celles d'Algérie Poste au mobile. Il s’inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale de paiement électronique qui vise à renforcer l'inclusion financière en Algérie.

Selon le gouvernement, l’objectif est de consentir davantage d'efforts pour généraliser les services de paiement mobile et intensifier les actions de promotion de ces services. Le lancement de ce service devrait améliorer le e-paiement en Algérie, renforçant ainsi l'efficacité et la sécurité des transactions financières.

D'après les chiffres officiels, le nombre de transactions mobiles entre janvier et mars derniers a atteint plus de 13 millions, pour une valeur de plus de 9 milliards de dinars algériens (66,9 millions USD). Le nombre de cartes interbancaires et de cartes d'Algérie Poste a été estimé à plus de 17 millions au 31 mars, tandis que le nombre de guichets automatiques bancaires (GAB) est passé à plus de 3 868, enregistrant plus de 45,9 millions d'opérations pour un montant global de plus de 859 milliards de dinars algériens durant le premier trimestre.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 07 juin 2024 13:26 Written by
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