Une grande partie de sa carrière professionnelle s’est bâtit dans le secteur du divertissement. Il a aussi accordé un grand intérêt à l’enseignement. Il y a près de deux ans, il a trouvé le moyen de combiner les deux domaines grâce au mobile.
Patrick Mungai (photo) est un expert-comptable et un entrepreneur kényan. Diplômé de l’université de Strathmore en Afrique du Sud, il est cofondateur et président-directeur général de mSwali. L’entreprise éditrice développe et promeut des jeux mobiles à travers lesquels elle dispense des connaissances à la population.
Egalement titulaire d’un bachelor en commerce de l’université de Nairobi et d’un master en administration des affaires option entrepreneuriat à la GIBS Business School en Afrique du Sud, Patrick Mungai a fondé mSwali en 2020. Le produit phare de la start-up est mSwali Quiz, basé sur la technologie USSD et une application numérique, dont les sujets sont axés sur les pays d’Afrique. Diverses récompenses sont d’ailleurs offertes aux meilleurs joueurs.
« Il existe très peu de jeux d’apprentissage mobiles axés sur la population adulte africaine et, à la place, nous avons actuellement une prolifération de centaines de plateformes de paris et de jeux d’argent à travers le continent. mSwali vise à contrer cela en attirant cette population, en adaptant ses jeux d’apprentissage au comportement des utilisateurs existants », déclarait Patrick Mungai en 2021.
En quête de nouveaux financements pour mener mSwali à sa prochaine étape de développement, Patrick Mungai a inscrit son entreprise au MEST Africa Challenge. Le 22 octobre 2022, elle figurait parmi les 10 demi-finalistes de la compétition au terme de laquelle les deux meilleures remporteront chacune la somme de 50 000 $.
Directeur de Dimension Business Institute, une entreprise d’enseignement, depuis 2013, Patrick Mungai a commencé sa carrière professionnelle en 2004 dans le cabinet comptable KPMG. Il y était associé en assurance et conseil. En 2006, il a rejoint l’équipe de conseil en informatique de la même entreprise au poste de gestionnaire.
En 2001, l’entrepreneur devient directeur exécutif de l’entreprise de marketing sud-africaine WSI-BIZ. MultiChoice Group l’embauche en 2014 au poste de responsable de DStv Digital Media pour l’Afrique de l’Ouest. Avec son équipe, il y développe et déploie des produits de divertissement numériques tels que DStv Now, Box Office et Explorer Decoder’s Catch Up. De 2017 à la création de son entreprise, il a travaillé pour Showmax, le service de télévision sur Internet, comme responsable de la croissance en Afrique de l’Est.
Melchior Koba
Lire aussi :
Il s’est intéressé au monde technologique très jeune. Autodidacte, il a acquis ses compétences de base en informatique sur Internet. Au fil des ans, il les a aiguisés pour se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat et de la formation.
Yahya Bouhlel (photo) est un informaticien et un entrepreneur tunisien d’une vingtaine d’années. Il a fondé la start-up GoMyCode avec son frère Amine Bouhlel en 2016. A travers l’Edtech, son ambition est d’autonomiser les Africains en leur fournissant les compétences numériques essentielles à leur bien-être social.
« Nous avons un modèle d’éducation mixte, nous enseignons dans douze langues locales et nous nous positionnons comme un leader régional », expliquait Yahya Bouhlel en janvier, lors de la levée réussie de 8 millions $ pour consolider ses activités dans les huit pays où GoMyCode est déjà présent. Il révélait également son objectif d’entrer dans douze nouveaux marchés d’ici 2024. Le jeune tech entrepreneur affirmait dans un entretien accordé à managers.tn en mai 2021 que son entreprise est valorisée entre 45 et 60 millions d’euros.
Passionné de nouvelles technologies et de jeux vidéo depuis son enfance, Yahya Bouhlel a commencé à développer des produits technologiques à l’âge de 13 ans, après avoir appris sur Internet. A 15 ans, en 2014, il s’envole pour les Etats-Unis pour un stage d’été après avoir été remarqué par Make School pour ses diverses réalisations, notamment des sites Web, applications, logiciels et algorithmes. Il y a amélioré diverses compétences, notamment le développement de jeux sur le système iOS. Il a d’ailleurs développé cette année-là le jeu Mandown qu’il a revendu à la plateforme de téléchargement Appstore.
Jusqu’à ses 19 ans, il effectué plusieurs voyages à la Silicon Valley et participe à de nombreux Hackathons. Ces opportunités lui permettent d’apprendre, de rencontrer également de nombreux développeurs et divers autres acteurs de l’écosystème technologique. L’idée derrière GoMyCode naît en 2015, après le boom des start-up dans la Silicon Valley. Le calme en Tunisie l’incite à mettre en place d’un boot camp d’été avec un programme de trois semaines au cours duquel des jeunes apprennent à concevoir des jeux vidéo. Au fil des ans, le projet prendra une forme plus claire. Aujourd’hui, sa start-up a formé plus de 10 000 développeurs, des enfants aux séniors.
Ancien bénéficiaire du programme d’incubation Y Combinator à l’université de Stanford de 2015 à 2016, Yahya Bouhlel a été chef de produit stagiaire au sein de l’entreprise suédoise de gestion d’abonnements pour les biens physiques, Upgraded en 2017.
En 2015, il obtient la mention honorable au Sommet de l’entrepreneuriat jeunesse qui a eu lieu au Delaware. Au Make School, il a aussi remporté la première place du sponsor Pebble AngelHacks Silicon Valley. Avec GoMyCode, il a gagné le premier prix de l’entreprise sociale émis par la Fondation BIAT pour Jeunesse et le MIT Enterprise Forum Pan Arab. En 2017, le World Economic Forum (WEF) a cité GoMyCode parmi les 100 start-up d’avenir au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA).
Melchior Koba
Lire aussi :
Il est actuellement à la tête de l’un des principaux centres d’incubation et d’accélération de start-up et d’initiatives technologiques du continent. Vingt ans plus tard, son ambition est toujours la même : contribuer au développement.
Bosun Tijani (photo) est un entrepreneur nigérian et un docteur en innovation et développement économique. Diplômé de l’université de Leicester en Angleterre en 2020, il est cofondateur et président-directeur général de Co-creation Hub Nigeria (CcHUB). Le laboratoire technologique et espace de pré-incubation et d’accélération de start-up est basé à Lagos.
« Dans tout ce que nous faisons, nous mettons fortement l’accent sur l’innovation et la mise en place d’un écosystème d’innovation qui permette à la connaissance d’être au cœur de la manière dont nous résolvons les problèmes. Nous nous définissons d’ailleurs comme un centre d’innovation sociale axé sur l’accélération de l’utilisation du capital social et de la technologie pour la prospérité économique », déclarait Bosun Tijani en 2021.
Egalement titulaire de plusieurs certifications, notamment celle de l’Ecole Kennedy de Harvard en innovation pour le développement économique, Bosun Tijani a cofondé CcHUB en 2010 avec Femi Longe. Depuis il a vu naître plusieurs initiatives à fort impact social. Il s’agit, entre autres, du Growth Capital qui offre depuis 2016 des fonds aux entrepreneurs nigérians ; du programme Make-IT Accelerator ; du Giving4Good Challenge qui explore la manière dont la technologie pourrait répondre aux contraintes de la philanthropie.
Bosun Tijani a réussi au fil des années à s’attirer la grâce de grands groupes technologiques qui soutiennent ses initiatives. C’est le cas de Google qui, aux côtés du ministère rwandais des TIC et de l’Innovation et de la Fondation Mojaloop, accompagne le programme d’incubation Fintech au Rwanda mené par iHub (branche de CcHUB en Afrique de l’Est) dont la seconde cohorte composée de six start-up a déjà été dévoilée.
Président du conseil de la banque LifeBank depuis février 2022, Bosun Tijani est le fondateur et le PDG de Truppr, une plateforme sociale de fitness et de bien-être. Il est aussi le chargé de recherche adjoint de l’institut nigérian de recherche médicale depuis 2018.
Bosun Tijani travaille depuis 1998. Il a démarré sa vie professionnelle à l’AIESEC, une entreprise de recrutement de jeunes talents, en tant que directeur national. Il est ensuite devenu responsable du développement commercial de DeliveryKing cinq ans plus tard. Il a rejoint, Hewlett Packard (HP) Company en 2004 comme responsable du déploiement de l’Africa-HP Global Micro-Enterprises Acceleration Program.
Conseiller en Internet et technologies des communications au Centre du commerce international entre 2005 et 2007, il a rejoint ensuite la société anglaise de services et conseil aux entreprises Pera en tant que responsable du réseau de recherche européen jusqu’en 2010, année au cours de laquelle il fonde CcHUB.
Considéré comme l’une des 100 personnalité les plus influentes d’Afrique par New African Magazine en 2021, cité par We are Tech comme l’une des 50 personnalités qui font la Tech en Afrique en 2022, Bosun Tijani a été honoré du prix de l’icône mondiale de l’excellence africaine.
Melchior Koba
Lire aussi :
Il n’est pas à sa première expérience en tant que tech entrepreneur. Il s’est déjà illustré dans l’e-commerce dans son pays. Avec BluePix, il veut cette fois susciter un élan de solidarité au sein de la jeunesse malgache.
Herimanana Rasolonirina (photo) est un jeune étudiant malgache de la NEOMA Business School de France. Après avoir rejoint le programme TEMA en management digital et innovation depuis 2021, il a créé BluePix en mars 2022. C’est le premier réseau social exclusivement destiné aux jeunes malgaches.
« L’idée de créer BluePix est venue en moi lorsque je suis arrivé en France, lorsque j’ai découvert à quel point Madagascar était complètement inconnu pour certain, mais aussi qu’on la relie souvent au dessin animé de DreamWorks “Madagascar” qui n’est pas du tout représentatif du pays (non, nous n’avons pas de pingouins ni de lions à Madagascar). Il est temps que Madagascar et sa jeunesse brillent à leur tour », expliquait le jeune fondateur en mars 2022 sur Planète Grandes Ecoles.
Conçu sur les mêmes principes que Facebook et la plupart des réseaux sociaux, BluePix n’approuvera pas toutefois des sujets comme la politique qui pousse à la discorde sur sa plateforme, indique Herimanana Rasolonirina. Désireux de mettre en avant la jeunesse malgache, le jeune entrepreneur a prévu un système de rémunération comme celui proposé par les autres réseaux pour les créateurs de contenus. Il nourrit aussi le projet d’importer le concept de « Bons Plans étudiants » dans son pays.
En octobre 2022, BluePix a lancé une interface de programmation d’application (API) qui permet d’utiliser le réseau social comme moyen de connexion rapide et inscription automatique. La start-up a également annoncé une nouvelle fonctionnalité qui permet de poster et postuler pour des offres de stage.
Pris de passion par l’entrepreneuriat et l’informatique depuis tout petit, Herimanana Rasolonirina dont le réseau social à déjà enregistré plus de 5 000 utilisateurs n’est pas à sa première start-up. Plus tôt à Madagascar, il avait créé HelloGames Madagascar, un site de services et de vente de produits de types jeux, logiciels, abonnement vidéo, etc. Il a dû quitter le projet pour poursuivre ses études en France.
Melchior Koba
Lire aussi :
Depuis 2011, l’entrepreneur en série et passionné de technologie s’est spécialisé dans le développement de solutions de santé numérique. Il a pu faire valoir son expérience à l’international lors de la crise de Covid-19.
Dennis Addo (photo) est un médecin et un entrepreneur ghanéen. Diplômé de l’université des sciences et technologies Kwame Nkrumah en 2006, il est connu pour être le président-directeur général de la start-up de healthtech Wala Digital Health.
Egalement diplômé en leadership en santé mondiale et santé publique internationale à l’université de Californie à Berkeley, en entrepreneuriat et innovation de la Massachusetts Institute of Technology et titulaire d’un master en administration publique de l’université de Harvard, Dennis Addo a fondé Wala Digital Health en 2019.
Son objectif est de faciliter l’approvisionnement des hôpitaux en produits sanguins pour les urgences médicales. La start-up fournit aux hôpitaux et aux banques de sang une plateforme numérique complète pour commander et recevoir du sang et des produits sanguins.
Pour Wala Digital Health, Dennis Addo s’est inscrit au MEST Africa Challenge 2022. Le 5 octobre, sa start-up a été retenue parmi les 36 qui prendront part aux sélections régionales. Les deux meilleures identifiées à l’issue de la compétition remporteront chacune une somme de 50 000 $.
Très engagé dans l’entrepreneuriat sanitaire, Dennis Addo est aussi le fondateur de Clarondoc, une plateforme de soins de santé en ligne en Afrique. Elle est née en 2018. Il est le président-directeur général de Claron Health International, un groupe de soins de santé gérés qu’il a fondé en 2011.
Actuellement membre de l’équipe de la National Health Insurance Authority du Ghana, sa carrière professionnelle a débuté en 2007 à la direction de la santé du ministère de la Défense en tant que médecin, consultant en santé publique et gestionnaire de projet.
En 2013, Dennis Addo est embauché comme médecin-chef pour la mission des Nations unies en Côte d’Ivoire. De mars à septembre 2020, à Cambridge, il a fait partie de l’équipe de mise en œuvre mondiale Covid Safe Paths, une solution open source initiée par la PathCheck Foundation et axée sur la confidentialité pour les citoyens et la santé publique dans le but de réduire la propagation de la Covid-19.
Melchior Koba
Lire aussi :
Le Rwandais Vivens Uwizeyimana se dresse contre le chômage avec UmuravaWork
L’entrepreneur en série a fait du Mali sa base. Il y a déjà déployé plusieurs de ses sociétés technologiques. Il couve l’ambition d’être une sorte d’Amazon pour le continent.
Boubacar Biro Baldé (photo) est un informaticien et un tech entrepreneur guinéen. Il est le président-directeur général de Sodishop, une plateforme d’achat et de vente en ligne qui se donne pour ambition de livrer tous les Africains à domicile sans se déplacer, quelle que soit leur position géographique.
Diplômé de l’université de Labé en Guinée où il a obtenu un master en méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises (MIAGE) en 2008, Baldé Boubacar Biro a fondé Sodishop au Mali en 2018. Il clamait en 2019 : « On vend tout, à tout le monde et partout ». Une manière claire d’indiquer à de potentiels clients sa capacité à leurs fournir une grande variété de produits.
Déjà présent au Sénégal et en Côte d’Ivoire, Sodishop dispose d’environ 3 000 Sodishopers et plus de 1 000 vendeurs actifs. Nourrissant l’ambition de s’étendre à tous les pays d’Afrique, Boubacar Biro Baldé est en quête de nouveaux financements. Il s’est inscrit au MEST Africa Challenge dont l’appel à candidature a été lancé le 5 août dernier.
Le 5 octobre, il a été retenu parmi les 36 startuppers autorisés à prendre part aux sélections régionales. Seuls deux tech entrepreneurs seront sélectionnés au terme de la compétition et remporteront chacun la somme de 50 000 $.
Boubacar Biro Baldé est aussi le principal manager de Sodifood, une plateforme de vente et de livraison de denrées alimentaires de première nécessité qu’il a fondé au Mali en 2020. La même année, il a fondé le projet iGandal, une plateforme d’e-learning dont il est le directeur. Il est depuis 2015, le PDG de Technologie House, une entreprise qui évolue dans la sécurité numérique, les infrastructures réseau et système, le développement de logiciels et de site web, l’électricité et l’électronique, entre autres.
Sa carrière professionnelle a démarré en 2009 à JIU HUA Technologie où il était responsable technique et du service après-vente. En 2010, il rejoint le fournisseur d’équipements et de services informatiques SOMATI en Guinée et fonde parallèlement le réseau social Africa60. En 2013, SOMATI l’envoie au Mali en tant que directeur de la société dans le pays. Il y travaille jusqu’au lancement de son entreprise Technologie House en 2015. Il poursuivra ensuite ses ambitions entrepreneuriales.
Cette année, Boubacar Biro Baldé et Sodishop ont été finalistes de l’African’s Business Heroes sponsorisé par la Jack Ma Foundation. Sodishop a aussi été désignée meilleure plateforme d’achat en ligne 2022 lors de l’African Excellence Awards organisé par MEA Markets magazine.
Melchior Koba
Lire aussi :
En Guinée, Mountaga Keïta promeut la numérisation à travers des bornes connectées tactiles
Informaticien de formation, il a développé plusieurs solutions technologiques dans plusieurs secteurs en Afrique. L’expérience acquise auprès de nombreuses entreprises au Nigeria et à l’international, lui vaut aujourd’hui un riche parcours entrepreneurial.
Onyeka Akumah (photo) est un tech entrepreneur nigérian engagé dans les secteurs des transports, de l’agriculture, de l’immobilier et des médias. Il est cofondateur et président-directeur général de Treepz, une start-up de mobilité partagée. Anciennement connue sous le nom de Plentywaka, la start-up est née du désir de rendre les déplacements plus confortables et sécurisés. L’idée est née après une expérience désagréable vécue par Onyeka Akumah dans un bus de transport public à Lagos.
Titulaire d’un bachelor en technologie d’information appliquée obtenu en 2006 à l’université Sikkim Manipal de Gangtok en Inde, Onyeka Akumah a fondé Treepz en 2019 avec Jonhy Enagwolor, Oluseyi Afolabi et John Shaibu. L’entreprise est déjà présente dans d’autres villes au Ghana et en Ouganda.
Pour 2022, Onyeka Akuma rêve d’expansion. Il expliquait à TechCrunch en novembre 2021 le plan de l’entreprise de s’étendre davantage en Afrique de l’Est et de l’Ouest. Le « plan est de s’étendre d’abord en Tanzanie et au Burundi. Ce sont des endroits auxquels nous prêterons attention », déclarait-t-il. « Nous sommes également très intéressés par l’Ethiopie […] Nous consoliderons nos positions sur l’Afrique de l’Est et l’Afrique de l’Ouest et commencerons à nous projeter sur l’Afrique subsaharienne », soutenait Onyeka Akumah.
Entrepreneur en série, Onyeka Akumah a cofondé la start-up de technologie agricole Farmcrowdy en 2016. Il en a été le PDG jusqu’en 2021 et le président du conseil jusqu’en mars 2022. En 2020, il a cofondé une plateforme de financement participatif, Crowdyvest qu’il a dirigée pendant un an avant de la vendre en 2021. En 2014, il avait également cofondé l’agrégateur d’actualité au Nigeria QwikGist.com qu’il a aussi revendu six mois plus tard.
Mentor auprès des entreprises d’investissement et incubateurs Founder Institute depuis 2019 et à Techstars depuis 2021, le Nigérian a démarré sa carrière professionnelle en 2006 chez CITzar Limited comme développeur web et UI. En 2007, il est embauché par Content Digital Solutions Ltd comme développeur de contenu numérique et en novembre il devient webmaster au British Council.
En 2010, le cabinet financier Deloitte le nomme coordinateur e-marketing de la société au Ghana, au Nigeria en Gambie et au Kenya. Il rejoint en décembre de la même année l’agence nigériane de voyage en ligne Wakanow.com en tant que responsable marketing en ligne. En 2012, la marketplace de commerce en ligne Jumia Nigeria le nomme directeur marketing et partenariats. L’année suivante il rejoint Guaranty Trust Bank en tant que chef marketing en ligne et mobile.
Consultant principal de l’entreprise numérique à service complet Anozim de 2011 à 2013, Onyeka Akumah est embauché en mars 2013 par Konga Online Shopping comme vice-président marketing. En 2015, il devient le directeur commercial de l’agence de voyages Travelbeta.com.
Onyeka Akumah a été plusieurs fois récompensé pour son travail. Il a été désigné personnalité du marketing numérique de l’année 2015 par les Nigeria Technology Awards. Il a figuré parmi les 100 jeunes de moins de 40 ans les plus influents d’Afrique de l’Ouest de la West African Youth Confederation, et dans le top 25 des jeunes fondateurs mondiaux de la Westerwelle Foundation en 2017.
Désigné entrepreneur technologique de l’année 2018 par les Nigeria Technology Awards, il a été sacré Entrepreneur de l’année 2019 lors des GAGE Awards 2020. Classé parmi les 100 personnalités les plus remarquables d’Afrique en 2019 par The African Report, Onyeka Akumah a été nommé personnalité africaine de l’année par l’African Business Magazine Awards en 2020. Il figure même dans le top 10 des PDG nigérians de moins de 40 ans publié par Vanguard Newspaper en 2020.
Melchior Koba
Lire aussi :
Avec ses amis, également investisseurs, il a contribué à l’accès au financement de nombreux tech entrepreneurs en Afrique et au Moyen-Orient. En six ans, il a beaucoup appris du secteur de l’investissement qui lui a valu un siège au sein de nombreuses start-up.
Ziad Mokhtar (photo) est un entrepreneur technologique et un investisseur égyptien. Avec son bachelor en informatique obtenu à l’université d’Alexandrie en Egypte en 2000 et son master en commerce de l’Ecole supérieure de commerce de l’université de Stanford aux Etats-Unis, promotion 2008, il est cofondateur et associé directeur de la société de capital-risque Algebra Ventures.
Fondée en 2016 avec Tarek Assaad et Karim Hussein, Algebra Ventures s’associe à des tech entrepreneurs audacieux et résilients dans le but de créer des entreprises à fort impact sur la vie des populations en Afrique et au Moyen-Orient. Les financements auxquels Ziad Mokhtar a donné son accord lors du premier fonds d’Algebra Ventures — des start-ups comme Elmenus, Trella, Eventtus, Orcas ou encore La Reina — lui valent aujourd’hui de siéger à leur conseil d’administration.
En septembre 2020, il a annoncé son retrait du cercle de décision d’Algebra Ventures, dont le deuxième fonds de capital-risque a finalisé le 4 octobre sa première clôture d’une valeur de 100 millions $. Bien qu’il demeure un associé général du premier fonds et continue à jouer un rôle dans les start-up dans lesquelles il a investi, il a voulu sortir du monde de l’investissement et renouer avec l’entrepreneuriat technologique qu’il aime.
« Certains pourraient penser qu’il est insensé de s’éloigner d’Algebra Ventures compte tenu de sa direction. J’ai parfois pensé cela moi-même. Mais aussi stupide que cela puisse être, j’espère que cela me mettra sur la voie d’un succès tout aussi significatif », déclarait Ziad Mokhtar qui a fondé expeditions.tech, une start-up technologique axée sur la création de produits innovants, en juillet 2021.
A sa sortie de l’université d’Alexandrie il y a près de douze ans, Ziad Mokhtar a d’abord travaillé comme ingénieur et développeur de logiciel chez Unilever jusqu’en 2003. En parallèle, il cofonde en Egypte la start-up eSpace, spécialisée dans les services et le conseil en informatique. Il en devient le président-directeur général jusqu’à 2006. En 2007, il effectue un stage en marketing produit chez Yahoo!.
L’année qui suit, il devient associé au sein de la société de conseil en gestion McKinsey & Company en Egypte. En 2017, alors qu’il pilote le premier fonds d’Agebra Ventures et siège au conseil d’administration d’une quinzaine de start-up, il est nommé partenaire d’Ideavelopers, un fonds de capital-risque et capital-investissement.
Melchior Koba
Lire aussi : L’Égyptienne Doaa Aref facilite l’accès aux pharmaciens et aux médicaments grâce à la solution numérique Chefaa
Depuis l’université, il entreprenait déjà dans le domaine technologique. A son actif, trois start-up fondées au cours de son parcours professionnel. Des expériences riches en enseignements pour le jeune homme qui poursuit son aventure tech.
Dare Odumade (photo) est un entrepreneur technologique et un innovateur nigérian. Titulaire d’un bachelor en géologie obtenu en 2013 à l’université d’Ibadan, il est le président-directeur général de Chekkit Technologies Corp. L’entreprise technologique s’est spécialisée dans la protection des consommateurs à travers la vérification de l’authenticité des produits achetés.
Cofondée avec Tosin Adelowo et Samuel Ukhueleigbe, la start-up lancée en 2018 propose une application mobile de suivi de la chaîne de production et de distribution de produits alimentaires et médicaux basée sur la blockchain et orientée stratégiquement vers les industries de grande consommation et pharmaceutiques. « Chekkit a développé une technologie d’identités uniques alimentées par la blockchain pour chaque produit afin que les fabricants d’origine, les directeurs marketing et les propriétaires de marques puissent enregistrer l’historique et retracer le parcours de leurs produits de la fabrication au client du dernier kilomètre », écrit Dare Odumade sur son compte LinkedIn.
A travers une application mobile, Chekkit Technologies Corp permet aux consommateurs d’authentifier des produits qu’ils achètent, en scannant le code QR unique que l’entreprise a développé au préalable pour ses clients et apposé sur leurs produits et marchandises. Via cette solution, les fabricants reçoivent également des informations sur l’historique d’achat de leurs produits, les plaintes sur la qualité que les consommateurs peuvent signaler.
Des données utiles pour l’ensemble de la chaîne de production et de distribution que les fabricants peuvent mettre à contribution pour identifier des cas de contrefaçons de leurs produits et y mettre fin assez tôt. En septembre 2022, Chekkit Technologies Corp a été retenue parmi trente start-up pour bénéficier du programme Investir dans l’innovation (i3) de la fondation Bill & Melinda Gates dont l’aboutissement se solde d’un chèque de 50 000 $.
Formé en entrepreneuriat à la Melwater Entrepreneurial School of Technologie en 2017, Dare Odumade a la fibre tech entrepreneuriale bien avant Chekkit Technologies Corp. En 2010 et 2015, il a respectivement fondé et cofondé le réseau social appelé StrictlyUI et la plateforme de streaming de musique nommée Sharebunk App, aujourd’hui fermés.
Dare Odumade a également travaillé pour diverses entreprises privées et aussi dans la fonction publique. De 2013 à fin 2014, il a été le directeur des opérations de l’entreprise énergétique Cannes Energy Nig. Ltd à Lagos, superviseur de chantier pour la société de bâtiments et travaux publics Geei Designs and Constructions Nig. De septembre 2014 à juillet 2015, il a occupé la fonction de géophysicien à l’Agence d’approvisionnement en eau et d’assainissement en milieu rural de l’Etat de Benue.
Plusieurs fois distingué, Dare Odumade a été désigné gourou de l’informatique en 2012 pour StrictlyUI. En 2019, il a reçu le prix de la solution numérique la plus innovante et la meilleure au Nigeria dans le secteur de la santé aux United Nations World Summit Awards pour Chekkit. Grâce à cette reconnaissance, il a pu signer des partenariats avec de grands noms de la tech tels que Cisco, Merck GmbH, Microsoft, Facebook.
Melchior Koba
Lire aussi : Le Nigérian Bruce Nsereko-Lule rejoint l’équipe des associés généraux de Seedstars Africa Ventures
Très tôt, il s’est lancé dans l’entrepreneuriat et a commencé à faire parler de lui au Kenya. Il dirige actuellement sa propre fintech qui a déjà bénéficié de plusieurs soutiens financiers de plusieurs investisseurs internationaux.
Geoffrey Mulei (photo) est le fondateur et le président-directeur général de Tanda, une fintech qui s’est donnée pour mission d’améliorer l’accès des populations africaines aux services financiers de base. Le Kényan l’a fondé en 2018.
À travers Tanda, Geoffrey Mulei déploie plusieurs produits, tous numériques. L’application Tanda Trader permet aux entreprises d’accepter des paiements, de vendre leurs produits numériques, de proposer du crédit. Tanda Pocket est un portefeuille virtuel avec des cartes numériques pour effectuer des achats, des paiements, contrôler ses finances et son budget. Tanda I/O est une interface de programmation d’application (API) sur laquelle des sociétés tierces peuvent faciliter le paiement en ligne de leur offres et services via la fintech.
Mardi 4 octobre 2022, Geoffrey Mulei a obtenu un nouveau financement de la part de HAVAIC et d’autres investisseurs dont DFS Lab pour accélérer le développement des produits de Tanda et étendre sa présence au Kenya et à de nouveaux marchés d’Afrique de l’Est tels que la Tanzanie ou l’Ouganda et le Rwanda au cours des 15 prochains mois.
« Nos nouveaux produits et notre distribution croissante ouvriront des opportunités à Tanda et à nos partenaires pour continuer à résoudre les défis pour la majorité des Africains exclus de l’écosystème formel des services financiers », soutenait Geoffrey Mulei lors de l’annonce du succès de l’opération de financement.
Tanda qui revendique déjà une collaboration commerciale avec 58 banques et coopératives d’épargne, quatre opérateurs télécoms, 12 000 marchands et agents qui ont servi plus de 300 000 clients uniques pour des millions de shillings de transactions souhaite étendre à 100 000 agents et commerçants son réseau au Kenya.
Avant Tanda, le finaliste du Prix Anzisha 2016 a cofondé et dirigé de 2015 à 2017 Inkisha, un fournisseur d’emballages écologiques pour la vente au détail et en gros. Actuellement conseiller en chaîne d’approvisionnement chez Think Delus Limited, une société de conseil en gestion de big data, Geoffrey Mulei a travaillé pour myLotto Kenya en 2017. Il y a construit le réseau d’agents de loterie.
Melchior Koba
Lire aussi : La Kényane Hilda Moraa facilite l’accès des PME au crédit de roulement en Afrique avec Pezesha
Elle fait partie des rares femmes du continent qui façonnent le marché financier de la cryptomonnaie. Elle cumule six années d’expérience et plusieurs investisseurs lui font déjà confiance.
Ruth Iselema (photo) est pharmacienne de formation, diplômée de la Central University d'Accra au Ghana. Intéressée par l’entrepreneuriat technologique, la Nigériane a fondé Bitmama Inc en 2016. La société financière dont elle est la présidente-directrice générale propose deux produits.
Le premier est une application éponyme, disponible pour Android et iOS, basée sur la blockchain et à travers laquelle les utilisateurs peuvent acheter et vendre du Bitcoin, de l’Ethereum, du Celo et plusieurs autres monnaies numériques. Le second produit se nomme Changera. C’est une application de transfert d’argent transfrontalier quelle que soit la devise.
« J'ai commencé à me renseigner sur la blockchain et les crypto-monnaies plus tôt en 2015, par l'intermédiaire d'un ami et de quelques groupes Telegram et WhatsApp que j'ai rejoints […] Il s'est avéré que je n'étais qu'une femme sur peut-être deux dans cet espace. Comme la plupart des conversations se déroulaient en ligne et que personne ne voyait le visage des autres, les gens ont supposé que j'étais une femme âgée. Ils ont donc commencé à m'appeler Bitmama — une combinaison de bitcoin et de mama — et le nom est resté », a-t-elle confié à Techpoint Africa.
Le projet Bitmama naît véritablement après une mésaventure personnelle. Ruth Iselema se fait arnaquer 250 000 nairas, soit près de 576 $ en voulant investir dans la vente d’actifs crypto. « Même si j’ai fait preuve de diligence raisonnable, je me suis quand même fait arnaquer. Alors j’ai décidé que cela devait cesser », déclare-t-elle, bien consciente que de nombreuses personnes intéressées par la cryptomonnaie se retrouvent dans la même situation qu’elle.
En septembre 2022, Ruth Iselema a obtenu un financement de 1,65 million $ pour développer ses activités sur des marchés autres que ceux du Nigeria, du Ghana et du Kenya. Une somme qui s’est ajoutée aux 350 000 $ qu’elle avait déjà obtenu en octobre 2021. Grâce à ce financement total de 2 millions $, elle déclarait construire « la société de blockchain la plus conviviale et la plus innovante d’Afrique ».
Ancienne bénéficiaire du programme d’accélération Green House Lab organisé par la Venture Garden Group en 2018, Ruth Iselema a été la directrice de l’entreprise technologique Venhub entre 2017 et 2018. Elle a été reconnue comme l’une des 20 meilleures personnalités qui façonnent l’espace blockchain de l’Afrique par des médias comme Crypto Asset Buyer.
Melchior Koba
Lire aussi : L’Égyptien Omar El-Barbary oriente diplômés et non-diplômés vers des formations appropriées avec OBM Education
Bien que la carrière professionnelle du jeune tech entrepreneur soit relativement courte, elle est cependant riche d’expérience. Ponctuée de plusieurs postes de développeur Web ou logiciel, elle continue de s’étoffer grâce à sa double casquette d’employé et de patron.
Dawit Nigusu (photo) est un informaticien éthiopien diplômé de l’université d’Addis-Abeba. Titulaire d’un bachelor en génie logiciel obtenu en 2018, il est le président-directeur général de la start-up Shemach qu’il a cofondée avec Yihunsew Getahun.
Fondée en 2020, la société opère une place de marché numérique éponyme, business to business (B2B), qui fait la joie des petits commerçants au détail en Éthiopie. Dessus, ils peuvent commander des produits de grande consommation à une grande variété de fournisseurs à travers le pays, payer directement en ligne, accéder même à de la marchandise à crédit et payer plus tard. Shemach revendique déjà plus de 2 700 détaillants enregistrés sur sa plateforme, qui s’approvisionnent auprès de onze fournisseurs de marques locales.
Grâce au succès rencontré par Shemach, dirigé par Dawit Nigusu, la start-up a été retenue en septembre 2022 par l’accélérateur The Baobab Network pour faire partie de sa dernière cohorte. Elle bénéficiera d’une formation intense de mise à niveau de ses capacités opérationnelles pour stimuler sa croissance et d’une somme de 50 000 $ dollars pour financer son développement.
Développeur Full Stack sénior chez l’éditeur et distributeur américain de livres pour enfants, Scholastic Corporation, depuis 2021, Dawit Nigusu a débuté sa vie professionnelle en 2017 comme stagiaire ingénieur logiciel chez iCog Labsn, une entreprise de recherche et développement sur l’intelligence artificielle et la robotique basée à Addis-Abeba.
En avril 2018, Dawit Nigusu rejoint l’université d’Addis-Abeba comme développeur logiciel junior. Il y travaillera sur plusieurs projets comme la conception et la création d’une plateforme de gestion de documents en ligne. En août de la même année, il s’en va chez L-IFT, une entreprise sociale spécialisée dans la transformation financière des personnes à faible revenu. Il y est React Developer jusqu’en janvier 2019. En parallèle, il est également développeur de logiciels au sein de l’entreprise technologique de mobilité ZayRide d’octobre 2018 à janvier 2019.
En juin 2019, il est recruté par l'Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Ethiopie comme ingénieur logiciel principal. Toujours employé chez L-IFT, il monte en grade et devient développeur Web full Stack sénior d’août 2019 à décembre 2020. Il se lance aussi dans l’entrepreneuriat technologique en fondant sa société d’e-commerce. Toujours membre du personnel de la FAO, il est nommé consultant en génie logiciel. Il occupera cette fonction d’août 2021 à janvier 2022 tout en se consacrant à Shemach.
Melchior Koba
Lire aussi : Habtamu Tadesse a tropicalisé la formule Uber en Éthiopie
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat numérique il y a huit ans, il s’est bâti une solide expérience professionnelle dans plusieurs domaines, notamment l’énergie, la santé, la banque. Les leçons apprises lui servent aujourd’hui à mieux agir pour le développement.
Martin Stimela (photo) est le président-directeur général de Brastorne Enterprises. Titulaire d’un master en gestion de projet de l’université Robert Gordon en Écosse et d’un diplôme de modélisation financière et d’affaires de l’université de Cap Town en Afrique du Sud, le Botswanais a cofondé l’entreprise en 2013 avec Naledi Magowe.
À travers trois solutions, la société favorise l’inclusion numérique des populations rurales, en grande majorité pauvre et incapable d’acquérir smartphone. Avec le service mobile USSD mAgri, les agriculteurs peuvent commercialiser leurs produits et services à travers le pays, accéder aux informations agricoles, aux marchés et aux financements à court terme.
Vuka USSD est un réseau social sur lequel les utilisateurs de téléphones bas de gamme et même de smartphones peuvent créer des profils, ajouter des amis, créer des groupes de discussion, envoyer des messages. Enfin, avec Mpotsa qui est une plateforme de questions/réponses, les utilisateurs peuvent s’informer sur presque tout et recevoir des alertes précieuses.
« Nous permettons littéralement aux personnes mal desservies de se connecter sans avoir besoin de plans de données. En clair, nous disposons d’une technologie qui vous permet d’utiliser soit des messages vocaux, soit une technologie appelée USSD, qui est principalement utilisée pour les transactions d’argent mobile en Afrique. Il s’agit littéralement de chaînes de texte. Mais en utilisant cette technologie, vous pouvez vous connecter à l’Internet, récupérer des données, les réduire et les ramener, ce qui est crucial pour les personnes qui n’y ont pas accès », expliquait Martin Stimela lors d’une interview accordée au Stanford Graduate School of Business en 2021.
Au Botswana, Brastorne Enterprises revendique déjà plus d'un million d'utilisateurs, avec 350 000 utilisateurs mensuels et plus de 40 % d'utilisateurs actifs sur des téléphones polyvalents sur le réseau Orange. En République démocratique du Congo, c’est plus de 800 000 utilisateurs qui sont annoncés depuis le lancement des activités en mai 2021.
Actuellement vice-président de la section Afrique austral du programme Stanford Seed de l’École supérieure de commerce de l’université de Stanford, Martin Stimela a démarré sa carrière professionnelle en 2004 en Angleterre au sein de la société britannique d’énergie E.ON. Il occupait alors la fonction d’analyste d’affaires. Il est ensuite recruté comme chef de projet transformation du groupe bancaire Lloyds Banking Group en 2008.
En 2009, il rejoint la société énergétique npower en tant que chef de projet. En 2011 il dépose ses valises aux États-Unis et est embauché au Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) en tant que directeur du service informatique. En 2012, Martin Stimela devient le chef de la technologie et des opérations de la Health Systems Strengthening Society. L’année suivante, en parallèle à sa fonction, il se lance dans l’entrepreneuriat tout en occupant aussi le poste de directeur général de l'entreprise spécialisée dans l’énergie solaire Cira Energy. Il quittera le domaine de l’énergie pour celui de la banque entre 2015 et 2017. Il devient alors directeur exécutif de la Botswana Savings Bank.
Boursier Alibaba eFounders en 2019, Martin Stimela a vu Brastorne Enterprises être retenue en septembre dernier comme l’une des 60 start-up éligibles au Google for Startups Black Founders Fund 2022.
Melchior Koba
Lire aussi : Sophia Alj et Ismael Belkhayat distingués par le réseau Endeavor pour le succès de Chari.ma
Il est aujourd’hui à la tête de trois entreprises innovantes qu’il cherche à positionner comme des références dans la formation innovante en technologie et la fabrication industrielle. Il a déjà été récompensé à plusieurs reprises pour son engagement au niveau local.
Tochukwu Clinton Chukwueke (photo) est un industriel nigérian et un expert en conception et fabrication assistée par ordinateur (CAO/FAO). Il est cofondateur et président-directeur général de Clintonel Technology, une société d’ingénierie spécialisée dans la recherche, le développement de produits technologiques et la fabrication.
Diplômé de l’université du Nigeria à Nsukka où il a obtenu un bachelor en génie électronique en 2010, Tochukwu Clinton Chukwueke fonde Clintonel Technology en 2014, avec pour objectifs de contribuer au développement technologique en Afrique et créer des produits locaux appréciés par des milliards de personnes à travers le monde. Conscient de l’importance du partage du savoir pour impacter durablement son environnement, il accorde beaucoup d’intérêt à la formation.
C’est ainsi qu’il crée Clintonel Innovation Center (CIC) en 2017. Le centre regroupe un laboratoire de fabrication, un incubateur d’entreprises et un centre d’incubation technologique. Il renforce les capacités d’innovation et de développement de produits des jeunes en leur offrant une formation, un mentorat et des équipements leur permettant de créer des produits locaux et de démarrer de nouvelles entreprises. Tochukwu Clinton Chukwueke revendique plus de 870 étudiants en ingénierie et plus de 1 000 élèves du secondaire déjà formés par son centre.
Tochukwu Clinton Chukwueke est également le fondateur du Clintonel Advanced Engineering Center (AEC), une société experte dans la fabrication de précision. Les produits qu’il conçoit et réalise sont essentiellement des outils et des équipements industriels. En juin 2022, Tochukwu Clinton Chukwueke a reçu pour AEC le prix national de l’entreprise la plus remarquable du pays dans la catégorie Micro, petites et moyennes entreprises.
En septembre 2022, le Nigérian a remporté avec CIC le prix d’excellence Autodesk Learning Partners pour son Nigerian Genius Engineering Competition, un évènement d’émulation de la jeunesse dont le point culminant a été en mai avec l’affrontement en finale des étudiants ingénieurs de quatre établissements supérieurs nigérians. « Ce prix d’excellence international est un grand honneur pour notre organisation. C’est une appréciation de tous ceux qui ont contribué au succès de la Nigerian Genius Engineering Competition 2022 », affirmait le PDG de Clintonel Technology.
En fin septembre, Clintonel Innovation Center du jeune entrepreneur industriel signait un partenariat avec Autodesk, le producteur mondial de logiciels d'ingénierie, notamment AutoCAD, Inventor, Fusion 360, afin de promouvoir la CAO et la FAO pour la production locale d’équipements industriels.
Par ailleurs fondateur en 2018 de la Hardware Nigeria Community (HNC), un réseau national d'inventeurs, de fabricants et d'entrepreneurs en matériel, Tochukwu Clinton Chukwueke a fait ses premiers pas dans le monde professionnel en 2012. Il travaille alors chez Brilliant Model Schools comme responsable des finances. Cette année-là, il est même nommé innovateur visionnaire nigérian par le ministère fédéral du Commerce et de l'Investissement.
Melchior Koba
Lire aussi : La Nigériane Biola Alabi a rejoint Cairo Angels Syndicate Fund comme associée chargée des investissements