Il est un entrepreneur en série à l’origine de plusieurs solutions technologiques. A la tête d’un groupe d’entreprises au Nigeria, il développe le premier robot humanoïde d’Afrique s’imposant ainsi comme l’un des plus grands innovateurs du continent.
Chuks Ekwueme (photo) est un homme d’affaires nigérian et le président du groupe d’entreprises Uniccon Group of Companies, qu’il a fondé en 2020. Il nourrit l’ambition, à travers sa société, d’aider les entreprises et les personnes en Afrique à réaliser leur plein potentiel grâce à l’accès aux technologies les plus innovantes et les plus impactantes.
Uniccon Group, faîtière de filiales, s’est spécialisé dans les STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques), le développement de logiciels, le commerce électronique, l’approvisionnement de la chaîne de valeur des produits agricoles et la logistique d’exportation. La société est aussi experte en bijoux et conseil en affaires internationales et consultatives.
En octobre 2022, lors du GITEX qui s’est déroulé du 10 au 14 à Dubaï, le jeune entrepreneur a révélé le robot humanoïde développé par sa société, une première en Afrique. Appelé Omeife, le robot est capable de communiquer et peut parler plusieurs langues, dont l’igbo, le français, l’anglais, l’arabe et l’afrikaans. « Nous avons créé le 1er humanoïde africain de l’histoire. Il aura même une pigmentation noire ! Il a été entièrement conçu au Nigeria, dans le laboratoire Stem Focus. Nous l’avons terminé 2 jours avant l’ouverture du GITEX », annonçait-il avec fierté.
Notons que STEM Focus est l’une des filiales d’Uniccon Group. Il s’agit d’un centre de recherche, de développement et de déploiement STEM, d’intelligence artificielle et de robotique de nouvelle génération. Hormis ce laboratoire, Uniccon Group comprend également Chuksprime qui fournit des produits agricoles sains et certifiés biologiques.
Chucks a développé plusieurs autres solutions comme SmartMedicare, SmartWorks, SmartFree, Payfocuss et CloudFocus. En avril 2022, il a lancé une application de 40 millions de dollars pour lutter contre les cybercrimes. Le système appelé Lossless Security assure la protection, sécurité, détection des fraudes, sauvegarde, effort de récupération, alerte de porosité, restauration des ressources et de la productivité perdues en raison de temps d’arrêt, expérience utilisateur efficace sur le Web et les applications, et les correctifs cohérents.
Directeur de Coevis World, une société spécialisée dans la vente et la distribution de matériaux de construction à base de gypse au Nigeria, depuis 2009, Chucks a également travaillé comme directeur technique et consultant de Divine Reward Services, une société fournisseuse de produits chimiques de construction et de technologies de structure d’étanchéité, de 2014 à 2016. Il a remporté en octobre 2022 le prix de l’excellence en matière de technologie et de développement communautaire lors du Peace Achievers International Award.
Melchior Koba
Lire aussi :
Il a travaillé pour plusieurs entités dans les secteurs publics et privés en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. Il dirige actuellement l’une des entreprises de soins de santé numériques à la croissance la plus rapide de la région MEA.
Amir Barsoum (photo) est un entrepreneur égyptien. Il est cofondateur et président-directeur général de Vazeeta, une société de technologie de la santé qui permet l’accès à des soins de qualité. La start-up propose un éventail de produits diversifié allant d’une plateforme de prise de rendez-vous chez le médecin aux téléconsultations. Elle inclut aussi la commande et la livraison de médicaments en ligne et plusieurs autres solutions de soins de santé numérique.
L’entrepreneur est titulaire d’un bachelor en études pharmaceutiques obtenu en 2004 à l’université Aïn Shams, d’un master de l’université américaine du Caire en 2008 et d’un master en administration d’affaires de l’école de gestion MIT Sloan en 2020 aux Etats-Unis. Il a fondé Vazeeta en 2012 avec Ahmed Badr et compte plus de 10 millions de patients dans 80 villes aux Emirats arabes unis, en Arabie saoudite, en Egypte, en Jordanie, au Liban, au Nigeria et au Kenya.
En octobre 2022, il a réussi à lever un montant non divulgué de financement de croissance auprès de Gulf Capital et de VNV Global. La start-up va donc poursuivre son expansion vers de nouveaux produits et rechercher des acquisitions dans toute la région du Moyen-Orient et de l’Afrique (MEA).
« Il a fallu sept ans à notre marché de la santé pour acquérir la confiance de cinq millions de patients. En revanche, notre fournisseur numérique vertical, y compris la pharmacie en ligne et les cliniques gérées numériquement, a atteint la même note en moins de deux ans. Cette performance remarquable témoigne de l’effort et de l’engagement de notre talent, de nos partenaires médecins, cliniques, pharmacies et laboratoires, et certainement de nos actionnaires et investisseurs, sans qui cet exploit ne serait pas possible », a déclaré Barsoum après la collecte de fonds.
Membre officiel du conseil commercial de Forbes depuis octobre 2021, Amir Barsoum a démarré sa carrière professionnelle en tant que consultant en gestion chez McKinsey & Company en 2008. Il a ensuite travaillé pour AstraZeneca comme responsable du développement commercial et responsable stratégique de la zone MENA de 2010 à la création de Vazeeta.
Membre de l’Entrepreneurs' Organization (EO), il a été reconnu comme l’un des 40 leaders mondiaux de la santé de moins de 40 ans de Fortune en 2020. Sélectionné en tant qu’entrepreneur Endeavour en 2014, il a rejoint en 2016 le conseil d’administration d’Endeavour Egypt.
Melchior Koba
Lire aussi :
Entrepreneure en série, elle a développé des solutions technologiques innovantes dans les domaines de l’éducation, de la finance et de la mode. Elle a aussi travaillé pour de grandes entreprises et reçu plusieurs récompenses pour son impact sur le développement de la technologie en Afrique.
Honey Ogundeyi (photo) est la présidente-directrice générale d’Edukoya, une entreprise de technologie éducative. Titulaire d’un bachelor en politique publique, gouvernement et gestion obtenu en 2004 à l’université de Birmingham, la Nigériane a fondé l’entreprise edtech en 2021 avec pour objectif de construire la plus grande plateforme d’apprentissage en ligne au monde pour les Africains.
La plateforme Edukoya connecte les apprenants aux contenus de programmes numériques et aux enseignants à la demande pour une éducation en ligne en temps réel. « Nous construisons la plus grande plateforme d’apprentissage d’Afrique. Nous résolvons un vrai problème de manque d’accès à une éducation de qualité en Afrique », a déclaré Honey Ogundeyi en octobre 2022.
Edukoya qui est basé à Lagos et à Londres offre à ses utilisateurs, qui peuvent être du primaire ou du secondaire, des contenus de préparation aux examens et une aide aux devoirs. Il fournit une banque de questions avec un fonctionnement étape par étape ainsi que des systèmes de suivi des performances personnalisés.
« Ce modèle est unique en ce sens que nous atteignons les parents et les apprenants 100 % en ligne et que nous les soutenons non seulement pour les examens, mais aussi pour l’apprentissage quotidien, les devoirs, le soutien, etc. », explique Honey en 2021.
Avant Edukoya, Honey Ogundeyi a cofondé la banque numérique nigériane Kuda en 2018 et dirigé l’équipe de marketing de la société jusqu’en 2019. Elle a aussi fondé, en 2014, le détaillant de mode en ligne Fashpa.com. Cependant, son parcours professionnel a commencé en 2004 à UBA Group où elle était associée. En 2006, elle a travaillé pour la société de conseil en gestion basée en Belgique, McKinsey & Company, comme analyste sénior.
De 2009 à 2012, l’entrepreneure a travaillé à Ericsson successivement comme conseillère d’affaires séniore à Lagos, responsable de la gestion de la marque en Suède et responsable de la gestion de la marque pour la région Afrique subsaharienne. Responsable de l’industrie à Google au Nigeria de 2012 à la création de Fashpa, elle fut directrice pays du UK-Nigeria Tech Hub, un projet du département du numérique, de la culture, des Médias et des Sports de l’Angleterre (DCMS), dans son pays de 2019 à 2021.
Pour récompenser son travail, Honey Ogundeyi a été nommée au conseil de Facebook pour le Nigeria en 2018. Elle a été classée parmi les 10 meilleurs innovateurs en Afrique par le Forum économique mondial et les 10 jeunes Nigérians les plus influents de moins de 40 ans dans le domaine de la technologie en 2016. En 2014, le magazine Forbes l'inscrit sur sa liste des 10 meilleures femmes entrepreneures émergentes à surveiller en Afrique.
Melchior Koba
Lire aussi :
Au Nigeria, Afolabi Olamide facilite les paiements quotidiens Avec Touch and Pay
Il est un jeune entrepreneur expérimenté dans la construction d’écosystèmes de start-up. Il est le responsable d’un incubateur et dirige ainsi une vague d’entrepreneurs, qui désirent résoudre les problèmes de l’Ouganda grâce aux innovations numériques.
Richard Zulu (photo) est le fondateur et le responsable d’Outbox Uganda, un incubateur. Titulaire d’un bachelor en technologie de l’information obtenu en 2010 à l’université de Makerere, il a fondé l’incubateur en 2012 pour soutenir les entreprises dans leur développement.
Outbox est un centre d’innovation et un espace d’incubation, partenaire de Google for Entrepreneurs, qui aide les nouveaux et futurs entrepreneurs africains intéressés par l’utilisation de la technologie. Par le biais de l’incubateur, Richard Zulu offre aux entrepreneurs un espace de travail, de mentorat et de formation et aide à lever des fonds et à accéder aux marchés.
« Il s’agissait de travailler avec des entrepreneurs, de s’assurer qu’ils réussissent, de les guider tout au long du processus concernant les aspects juridiques, le marketing, l’image de marque, la construction des structures d’une entreprise et d’aller jusqu’à les aider à se lancer sur le marché », a déclaré Richard en 2018.
Il organise également, en collaboration avec ses partenaires, des challenges pour récompenser les meilleures solutions technologiques dans les domaines tels que l’éducation, les finances, l’agriculture, les médias et le divertissement. A travers le projet Primaa, Outbox construit également des stations de surveillance de l’environnement à faible coût pour améliorer la disponibilité des OpenData sur la qualité de l’air dans les centres urbains africains.
Ancien leader du groupe de développeurs Google de Kampala et boursier Acumen Afrique de l’Est 2014, Richard Zulu est aussi le directeur de Startup Grind, une communauté mondiale de start-up, à Kampala en Ouganda.
Il a commencé son parcours professionnel en 2010 à la direction du support TIC de l’université Makerere en tant qu’administrateur réseau jusqu’en 2012. Parallèlement, en 2011, il était co-organisateur du Garage48 Foundation, une série d’événements de type bootcamp et d’hackathons pour les start-up en phase de démarrage, et organisateur du Start-up Weekend Kampala 2012.
En 2014, IDEO.org, un studio de design, l’embauche comme community manager du projet Amplify, une série de 10 défis de conception axés sur la création de solutions innovantes aux problèmes de développement urgents. Agent de justice innovateur de Hiil en août 2016, il fut membre de l’Open Government à Code For Africa, un réseau africain de laboratoires qui utilise la technologie et l’OpenData pour construire des solutions numériques, de 2016 à 2017. En 2021, il était consultant en conception centrée sur l’humain du programme Playful Futures de Plan International.
Melchior Koba
Lire aussi :
Il est un jeune entrepreneur social et un leader riche de cinq années d’expérience dans la création d’entreprise, la gestion d’équipe et la stratégie de croissance. Grâce à ses compétences technologiques, il impacte la société en travaillant pour des secteurs tels que l’énergie et l’agriculture.
Elisha Caleb (photo) est un entrepreneur et un informaticien kényan. Diplômé de l’université KCA avec un bachelor en science de la technologie de l’information et programmation informatique en 2018, il est le président-directeur général d’AgroTech+, une société de technologie financière pour les exploitants agricoles.
Il a fondé l’entreprise en 2019 et propose des solutions financières afin de permettre aux petits exploitants ruraux en Afrique de gérer et de développer l’agriculture. AgroTech+ résout trois principaux problèmes. Ce sont l’accès au marché et au financement (formel ou informel), la disponibilité des informations et mises à jour sur le changement climatique, puis l’obtention des prêts sur actifs.
Ainsi, par le biais de sa plateforme numérique LendIt, la société met à la disposition des petits exploitants agricoles des services numériques comme les paiements par mobiles pour les produits commercialisés, un micro-crédit ou le financement d’intrants, l’assurance-récolte et le régime retraite pour le secteur informel. Elle a déjà enregistré 6 800 petits agriculteurs.
En mars, Elisha Caleb a gagné, pour AgroTech+, le troisième prix à l’Africa AgTech & Inclusive Insurance Challenge 2022 organisé par le Global Index Insurance Facility, un programme du groupe de la Banque mondiale. Il a ainsi obtenu un financement de 10 000 dollars.
Secrétaire général des TIC de l’Association des universités privées du Kenya (KUPSA) depuis 2018, le jeune entrepreneur est aussi l’ambassadeur du Kenya au festival international du développement de l’Afghanistan. Représentant national à l’International Peace Diplomacy Corps, Inc. (IPDCI), il en est le doyen pour l’Afrique.
Elisha Caleb est le représentant régional (Afrique) du Conseil de la jeunesse du Commonwealth. Depuis 2021, il est membre du groupe de coordination des politiques PCG du collège des jeunes. Depuis juin 2022, il est parmi les jeunes leaders au programme EDD Young Leaders conçu par l’Union européenne.
Certifié consultant agricole par le programme alimentaire mondial en 2020, Elisha Caleb a commencé sa carrière professionnelle en tant que recruteur au Kenya Website Experts, une société d’hébergement Web, en 2017. En 2018, il rejoint Alkhaleej Tours and Travel, une entreprise de voyage canadienne, toujours au poste de recruteur. En 2019, il est embauché par l’International Youth Society comme directeur pays.
Melchior Koba
Lire aussi :
Kenya: Patrick Mungai develops mobile educational games via mSwali
Il a occupé plusieurs postes de direction dans de grandes entreprises et institutions en Amérique, en Asie et en Afrique. Il a cofondé l’une des plus grandes communautés d’entrepreneurs au monde et a fait de son accélérateur, HSeven, l’un des plus importants au monde.
Amine Al-Hazzaz (photo) est un entrepreneur en série marocain. Il est le président-directeur général et le fondateur en 2016 de HSeven (H7), un accélérateur qui construit un écosystème qui augmente les chances des entrepreneurs à devenir grands et internationaux. C’est une plateforme africaine pour les start-up, les entreprises et les investisseurs.
Il est titulaire d’un bachelor en marketing et d’un master en commerce international obtenus respectivement en 1998 et 2000 à l’université de Sherbrooke du Québec au Canada. Il a participé au programme exécutif en direction générale de la Harvard Business School en 2010 et au programme exécutif de capital-risque de l’université de Stanford en 2016.
L’accélérateur HSeven accompagne les start-up de l’étape d’idée à la mise à l’échelle, investi jusqu’à 1,5 millions de dirham (136 000 USD) et accorde un financement allant de 1,5 millions à 15 millions de dirham. HSeven propose aux entrepreneurs trois principaux programmes.
Le premier, HSeven Rise-Up, est un programme d’idéation. Le deuxième, Re-start, est un programme d’incubation pour les entrepreneurs qui sont au début du démarrage de leur start-up. Le programme Disrupt quant à lui est un programme d’accélération pour les start-up qui fonctionne déjà et qui ont besoin d’impacter à l’échelle international. Il dure six mois.
« Il est temps pour les forces vives du Maroc et de l’Afrique de se concentrer sur de nouvelles solutions locales dans les secteurs d’avenir : SharedEconomy, MedTech, EdTech, AgriTech, GreenTech, FinTech inclusive, et GovTech. Ces 3 programmes s’inscrivent parfaitement dans cette dynamique. Ils sont destinés à jouer un rôle important pour relancer et réinventer l’économie de notre pays et du Continent », affirme Amine Al-Hazzaz en 2020.
Avant H7, Amine Al-Hazzaz a fondé en 2010 Actis Maroc et a cofondé en 2013 Endeavour Maroc, une communauté d’entrepreneurs à fort impact. Il a commencé sa carrière professionnelle en 1996 à l’AIESEC, une agence de recrutement québécoise, en tant que vice-président projets et partenariats.
Après un passage à COM-Systems Japon entre 2000 et 2001, il est embauché comme directeur marketing international de Reflex Systems, une start-up qui développe des solutions logicielles. Entre 2006 et 2008, il a enseigné le marketing et le management international respectivement à IIHEM ALUMNI et HEM Business School au Maroc.
Parallèlement, il continué son parcours dans les entreprises MOSAFYS comme directeur du développement commercial (2004 à 2007) et Meditelecom comme responsable marketing en 2007. Il a aussi été responsable stratégie et développement de Lafarge (Holcim), une entreprise qui fait du commerce de gros de matériaux de construction.
De 2012 à 2013, Amine a été vice-président exécutif, chargé de la stratégie et du développement, de Creative Society Group, une société de services et de conseil aux entreprises. De 2015 à 2016, il est le conseiller spécial, chargé de l’entrepreneuriat, de l’innovation et du capital-risque, du ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique du Maroc.
Melchior Koba
Lire aussi :
Après ses études en Angleterre où il obtient un doctorat, il revient dans son pays pour soutenir les start-up technologiques. Grâce à son parcours dans de grandes entreprises et institutions anglaises et américaines, il a fait de son accélérateur l’un des plus importants en Afrique de l’Est.
Né en 1986, Abdigani Diriye (photo) est un informaticien et un innovateur technologique somalien. Il est le directeur d’Innovate Ventures, premier et principal accélérateur de start-up et incubateur technologique au Somaliland et en Somalie, depuis 2014.
Abdigani Diriye a étudié au Royaume-Uni où il a obtenu un doctorat en informatique à l’UCL (University College London) en 2012. Il a cofondé Innovate Ventures dans le but de propulser et d’accélérer les start-up technologiques en Somalie et au Somaliland. L’accélérateur a déjà investi plus de 150 000 dollars dans plus de 54 start-up.
Titulaire d’un master exécutif en administration des affaires obtenu en 2021 à l’INSEAD, Abdigani Diriye est aussi l'un des cofondateurs en 2021 et le directeur de produit de Bloom. Ce dernier est une société de technologie financière qui veut améliorer la vie des consommateurs d’Afrique de l’Est. En 2011, il a cofondé et dirigé jusqu’en 2015 la Worldwide Somali Students & Professionals, un organisme professionnel pour les Somaliens.
De 2009 à 2012, Abdigani Diriye a effectué des stages de recherche dans des institutions telles que The Open University au Royaume-Uni, Microsoft et FX Palo Alto Laboratory aux Etats-Unis. Il a ensuite été embauché par Carnegie Mellon University comme chercheur post-doctorant.
En 2013, IBM nomme Abdigani Diriye chercheur et en 2016, il devient le directeur de recherche de la société. Avec son équipe, il développe une approche d’apprentissage automatique qui exploite de nouvelles sources de données pour évaluer les profils financiers et les cotes de crédit de centaines de millions d’Africains.
De 2019 à la création de Bloom en 2021, il est directeur de recherche à Amazon. Il a aidé au développement de nouveaux modèles qui permettent à Alexa, l'assistant virtuel d’Amazon, de parler plus naturellement avec les utilisateurs.
Dr Diriye a gagné plusieurs prix et distinctions. Il a, notamment, été classé parmi les 35 meilleurs innovateurs du monde de moins de 35 ans par MIT Technologies Review en 2017, les 30 meilleurs innovateurs africains par Quartz en 2018 et les 100 jeunes meilleurs leaders économiques en Afrique de 2020 par l’Institut Choiseul.
Heureux d’être cité par Choiseul, l’entrepreneur a déclaré : « je suis honoré d’être inclus parmi les PDG et autres chefs d’entreprise dans le classement publié par l’Institut Choiseul. Je suis également ravi qu’ils commencent à inclure des scientifiques sur la liste et reconnaissent le rôle de premier plan que la science devra jouer dans l’accélération du développement économique en Afrique ».
En 2017, Abdigani Diriye est devenu NEF (Next Einstein Forum) Fellow et TED Fellow. D’août 2018 à novembre 2019, il était membre du Global Future Council on Innovation Ecosystems du Forum Economique Mondial.
Melchior Koba
Lire aussi :
Tochukwu Clinton Chukwueke promeut l’innovation technologique au Nigeria
Il est un entrepreneur en série expérimenté dans l’industrie de la technologie financière. Avec pour but de faire abandonner l’argent physique au profit des paiements électroniques, il fonde Touch and Pay. Depuis sa création, l’entreprise a remporté plusieurs prix et distinctions.
Afolabi Olamide (photo) est un entrepreneur technologique nigérian. Il est le président-directeur général de Touch and Pay Technologies Limited, une société de technologie financière. Il a fondé l’entreprise en 2017, avec Michael Oluwole et Kabiru Yabo, avec la mission de numériser et de traiter les microtransactions en Afrique.
Titulaire d’un bachelor technologique en génie mécanique obtenu en 2013 à l’université de technologie Ladoke Akintola, Afolabi Olamide dispose depuis 2021 d’un certificat en science des données et apprentissage automatique du Massachusetts Institute of Technology. Il a aussi obtenu à l’EC-Council University un certificat d’études supérieures de professionnel de la sécurité de l’information.
Sa start-up a pour but de supprimer l’argent physique et promouvoir l’utilisation des paiements électroniques pour l’obtention de biens et services. Avec son application Cowry et sa carte Cowry hors ligne, l’entreprise facilite à ses utilisateurs les transactions financières quotidiennes comme le paiement des trajets de bus. Plus de 300 000 personnes ont déjà effectué ce type de paiement grâce à Touch and Pay.
En 2022, Afolabi Olamide a inscrit son entreprise à l’Ecobank Fintech Challenge, lancé le 25 août. La compétition a connu son épilogue ce 25 octobre au siège de la banque à Lomé et Touch and Pay est la start-up lauréate du premier prix. Il remporte ainsi un chèque de 50 000 dollars.
Plus tôt, en janvier 2022, Touch and Pay a rejoint le programme d’incubation W22 de l’accélérateur Y Combinator. S’exprimant sur l’inclusion de son entreprise au programme, Afolabi Olamide a déclaré que « Touch and Pay prévoit de numériser l’ensemble du marché informel à l’aide de cartes sans contact, ce qui pourrait être un moyen de parvenir à une véritable inclusion financière ».
Entrepreneur en série, Afolabi Olamide a cofondé LifeSaver, une entreprise de healthtech, en 2013 et Sanwotouch2pay Technology Services Ltd, une entreprise de technologie financière, en 2015. Sa carrière professionnelle a démarré en janvier 2012 à Global TechInnovations où il occupait le poste de programmeur principal. D’octobre à décembre de la même année, il a été directeur des nouvelles technologies de Gamsole, une entreprise productrice de jeux mobiles.
Melchior Koba
Lire aussi :
Au Nigeria, Kelvin Umechukwu aide les commerçants à développer leurs activités en ligne
Il a dédié toute sa carrière à l’innovation technologique et crée des solutions qui impactent à court et long terme la société. Son entreprise fintech a plusieurs fois été citée parmi les meilleures en Afrique.
Landry Ngoya (photo) est un informaticien et un entrepreneur originaire de la RD Congo. Titulaire de deux masters, l’un en informatique de l’université de Kinshasa en 2013 et l’autre en programmation informatique et applications spécifiques de l’école internationale chinoise, il est le président-directeur général et le fondateur de MaishaPay.
Fondé en 2018, MaishaPay est un porte-monnaie électronique qui s’appuie sur la technologie blockchain. Il permet de faire des transactions financières telles que le retrait, le dépôt, le paiement mobile, le transfert d’argent ainsi que l’ouverture de comptes courant et d'épargne. Il se présente, ainsi, comme une alternative de bancarisation et peut être utilisé sur n’importe quel type de téléphone, en ligne ou hors ligne. Le porte-monnaie cumule plus de 5 000 utilisateurs et connecte plus de 27 e-commerces.
« MaishaPay est une application mobile offrant une solution de services financiers via un téléphone. L’application est une véritable innovation, conçue spécialement pour rencontrer les besoins de plus d’un Africain. Le service peut être utilisé sur tout type de téléphone mobile et sur tous les réseaux télécoms, ce qui constitue une première en Afrique. Les clients peuvent utiliser le service pour effectuer des transactions financières, y compris des retraits d’argent. Des dépôts sur leurs comptes d’épargne, le transfert d’argent et les paiements dans des magasins, restaurants et autres établissements commerciaux », expliquait Landry en 2020.
Landry Ngoya est également le fondateur et le PDG de LinkCube Technologie. Depuis sa création en 2010, cette agence mobile s’est spécialisée dans la conception et le développement d’applications. C’est d’ailleurs elle qui a développé la plateforme actuelle de MaishaPay. En Chine, Landry a fondé en 2015 Maisha Corp, une entreprise de nouvelles technologies qui fabrique des objets connectés. Il a quitté le projet en 2017.
En 2022, Landry s'inscrit pour le compte de MaishaPay à l’Ecobank Fintech Challenge dans le but de gagner 50 000 dollars. Le challenge qui a connu son épilogue ce 28 octobre l’a vu arriver jusqu’à la phase finale. Son entreprise a été aussi sélectionnée parmi les 14 start-up qui plancheront en direct au concours AlphaExpo Pitch à l’AFTSCapeTown2022. Toujours en octobre 2022, il a participé au Challenge Fintech Generations à Paris où il a échangé sur l’innovation fintech en Afrique.
Melchior Koba
Lire aussi :
RD Congo : le tech entrepreneur en série Jean-Louis Mbaka forme aussi aux compétences numériques
Il a construit sa première entreprise pendant qu’il étudiait encore. Durant son parcours entrepreneurial et professionnel, il a obtenu plusieurs distinctions et prix. Son entreprise de commerce social a gagné la confiance de plusieurs investisseurs.
Kelvin Umechukwu (photo) est un entrepreneur technologique nigérian. Titulaire d’un bachelor en génie mécanique de l’université Obafemi Awolowo du Nigeria, il est le président directeur général et le fondateur, avec Adetunji Opayele, de Bumpa, une start-up de commerce social qui aide les commerçants à installer leur entreprise en ligne sans compétences en programmation informatique.
Par le biais de Bumpa, fondé en 2021, son équipe et lui ont développé une plateforme qui permet aux commerçants de créer une boutique électronique à l’aide d’un smartphone. Ladite plateforme aide également les commerçants à recevoir des paiements en ligne et hors ligne, à gérer les stocks et la comptabilité, à exécuter les commandes, à suivre les ventes, à demander des livreurs et à engager les clients.
En octobre 2022, Bumpa qui a déjà rallié plus de 50 000 petites et moyennes entreprises (PME) à sa cause, a réussi un tour de table de 4 millions de dollars. Ce financement l’aidera à élargir son offre de produits en développant Bumpa 2.0, une version plus avancée qui intégrera plus de solutions de commerce social pour les PME.
« L’objectif est de faire trois choses : se connecter, innover et évoluer. Pour nous, en tant que start-up, Bumpa 2.0 consiste à connecter tous les outils, canaux et lieux pertinents dont les PME ont besoin en un seul endroit : l’application Bumpa. Il s’agit aussi d’innover en proposant des moyens plus simples et automatisés d’effectuer toute transaction ou opération commerciale sur l’application. Il s’agit également de faire évoluer les entreprises de nos utilisateurs, notre position en tant qu’acteurs clés de l’industrie du commerce en Afrique, et de faire évoluer les capacités et la portée des employés et même de nous, les fondateurs », a déclaré Kelvin Umechukwu.
Partenaire du groupe de développeurs Google depuis 2018, le Nigérian a fondé, en 2017, Consonance, une entreprise sociale qui facilite les partenariats et la collaboration entre les innovateurs, les constructeurs et les entrepreneurs qui résolvent les problèmes locaux. Il est aussi fondateur de Cloudshot Technology Ltd en 2013. Il s'agit d'une organisation technologique qui avait pour mission de créer des moyens innovants pour résoudre les problèmes à l’aide de la technologie.
Après l’arrêt d’activité de Cloudshot Technology en 2017, Kelvin Umechukwu a travaillé pour HostCabal, une société d’hébergement Web premium, en tant que développeur d'affaires de janvier à juin 2018. Il a rejoint, en avril, TechQuest STEM Academy, une organisation d’enseignement à but non lucratif, au poste de community manager. L’organisation le nomme gestionnaire de programme en septembre 2018, et en février 2019, il devient responsable du développement commercial de la boîte.
En mars 2020, l’incubateur CcHub Nigeria l’embauche comme gestionnaire de programme. Il y a travaillé jusqu’au lancement de Bumpa en mai 2021. Conférencier au TechCrunch Disrupt 2022 qui s’est tenu en octobre, Kelvin Umechukwu a également remporté plusieurs prix et distinctions.
Pour Cloudshot Technology Ltd, il a reçu le prix du leadership en 2016 au Nigeria et le prix du partenariat du CodeFest Nigeria en 2018. Il a aussi gagné, avec TechQuest STEM Academy, l’IDOS Challenge 2019 émis par Stiftung Haus der Kleinen Forscher & Siemen Stiftung. En 2021, il a reçu, pour Bumpa, le prix de la solution de gestion d’entreprise la plus innovante à l’African Excellence Awards.
Melchior Koba
Lire aussi :
Au Nigeria, Judith Okonkwo promeut un usage pratique et utile de la réalité augmentée et virtuelle
Actif dans le monde des affaires à l’international depuis vingt ans, le cinquantenaire a développé plusieurs entreprises dans divers secteur d'activités. A travers la dernière, il souhaite avoir un plus grand impact social sur la population africaine.
Solofo Rafenombolatiana (photo) est un entrepreneur malgache. Ingénieur en télécommunications, issu de Télécom Bretagne en 1986, il est le président directeur-général de la start-up DizzitUp dont il est l’un des co-fondateurs, avec Cédric Nicolas, Jean-Michel Billaut, Kezar Fidaly et Lawrence Tetrel-Poupart.
Lancée en 2018 à Lomé au Togo, la start-up DizzitUp propose une place de marché internationale à travers laquelle les Africains, où qu’ils se trouvent, peuvent financer, vendre et acheter des produits et des services de première nécessité partout sur le continent. La société satisfait des besoins dans six secteurs que sont : l’énergie renouvelable, alimentation, santé, éducation, tech et services, services financiers.
L’énergie et les services financiers sont les secteurs sur lesquels Solofo Rafenombolatiana a bâti DizzitUp. Dans un entretien accordé à Paris Singularity en 2021, il explique que la société qui est opératrice d’une plateforme « Energy as service » de financement et de vente de produits et services autour de l’énergie renouvelable est née dans son esprit en 2017, après avoir constaté que trente ans après un petit village dans lequel il avait été enseignant n’avait toujours pas d’électricité.
Pour l’homme d’affaires d’une cinquantaine d’années, qui croit que « l’énergie et le système bancaire sont les deux freins au développement de l’Afrique », DizzitUp est également considéré comme une fintech, pour avoir su développer une infrastructure digitale décentralisée et sécurisée de transfert et de paiement instantanés à base de blockchain et de stablecoin, permettant de prendre des commandes et paiement partout dans le monde sans contraintes.
Diplômé en administration et gestion des affaires à l’ESSEC Business School, Solofo Rafenombolatiana a reçu les honneurs le 28 octobre à Lomé pour DizzitUp, qui été sélectionnée parmi les six finalistes de la cinquième édition de l’Ecobank Fintech Challenge qui a été remporté par Touch and Pay.
Cofondateur et producteur du Nosy Be Jazz Festival à Madagascar, Solofo Rafenombolatiana est un entrepreneur en série qui a fondé Mobiligence SA, une entreprise de création et de gestion de sociétés de développement mobiles, à Paris en 2000. Huit années plus tard, il a lancé Beezbox SAS, éditeur et opérateur parisien de services de réseaux sociaux pour les entreprises.
Fondateur et producteur de Sunny Live Music, une agence de production de concerts et festivals jazz, Solofo Rafenombolatiana a commencé sa carrière professionnelle en 1986 en tant qu’ingénieur support commercial de Wang France. Il est ensuite embauché à Hewlett-Packard comme responsable des ventes et du marketing en 1988.
C’est après un passage à Bull Information Systems entre 1997 et 2000 comme vice-président et directeur général du marché des télécommunications que le Malgache a fondé sa toute première entreprise. Il a continué à travailler en parallèle. De 2003 à 2004, il est vice-président et directeur Mobility Business Unit de Technicolor, ex Thomson. Entre 2011 et 2013, il occupe le poste de directeur marketing et média digital de l’Association française contre les myopathies (AFM-Téléthon).
Melchior Koba
Lire aussi :
A 18 ans, Herimanana Rasolonirina lance le premier réseau social malgache
Entrepreneur en série et investisseur providentiel, il désire contribuer au développement en Afrique en favorisant la santé des populations. Au cours des cinq dernières années, ses actions lui ont valu la confiance de plusieurs investisseurs.
Bryan Mezue (photo) est un entrepreneur et un investisseur nigérian. Il est cofondateur et président-directeur général de Lifestores Healthcare. La start-up s’est fixé comme objectif d’améliorer l’accès des populations aux médicaments de qualité et aux soins, ainsi que l’activité des pharmaciens en Afrique.
Sa solution PharmaIQ renferme deux services indispensables pour répondre efficacement à ces ambitions. Il y a la place de marché pharmaceutique B2B en ligne OGApharmacy qui permet aux hôpitaux et aux pharmacies de se procurer des produits authentiques à bas prix. Lifestores Healthcare y combine les besoins d'approvisionnement de centaines de prestataires de soins de santé et négocie avec les fabricants et les importateurs en leur nom.
La seconde solution est un prologiciel de gestion intégré spécifiquement pour les besoins des pharmaciens au Nigeria. Il gère les principaux aspects d'une pharmacie, notamment les ventes, les stocks et les achats, avec plusieurs fonctionnalités spécifiques aux pharmacies, comme les notifications de péremption.
Titulaire d’un bachelor en mathématiques option recherche, statistique et économie de l’université de Warwick au Royaume-Uni et d’un master en entrepreneuriat au Harvard Business School, Bryan Mezue a fondé Lifestores Healthcare en 2017 avec Andrew Garza qui en est le directeur des opérations.
Le 4 octobre dernier, Bryan Mezue annonçait la clôture d’un cycle de financement de 3 millions $ de série A dirigé par Health54 pour poursuivre la « démocratisation de l’accès à des soins de santé primaires de haute qualité et à prix raisonnable en Afrique subsaharienne, aux côtés de partenaires actuels ».
Cofondateur et membre du conseil d’administration de West Africa Vocational Education (WAVE) Academy en 2013, une société sociale qui œuvre pour un écosystème de l’éducation à l’emploi pour les jeunes Africains, Bryan Mezue a commencé son parcours professionnel en 2006, comme stagiaire d’été en banque d’investissement chez Barclays Capital.
En 2008, il rejoint la société de services et conseils Bain & Company, à Londres, au poste de consultant. Directeur des opérations et du développement des affaires de d.light Design, une entreprise spécialisée dans la fabrication de semi-conducteurs pour énergies renouvelables, à Lagos en 2011 ; il a rejoint le service des opérations, ventes et marketings de MyTime à San Francisco en 2012. Au cours de la même année, il a effectué un stage professionnel chez Actis comme associé en capital-investissement. En 2014, il devient le directeur général de Bain & Company à Lagos.
Fondateur en 2016 de Banyi Group, une société d’investissement et de conseil, Bryan Mezue figure parmi les premiers bénéficiaires de la première bourse pour le programme des dirigeants africains de la Fondation Obama en 2018.
Melchior Koba
Lire aussi :
La jeune femme voit dans les environnements artificiels une opportunité d’offrir de nouveaux services aux populations, dans divers domaines. Dans sa patrie, elle est l’une des pionnières dans ces nouvelles technologies informatiques.
La Nigériane Judith Okonkwo (photo) est la fondatrice d’Imisi 3D, un laboratoire de création de réalité étendue (XR) basé à Lagos au Nigeria. L’entrepreneure technologique, titulaire d'un master en psychologie des affaires de l’université de Westminster au Royaume-Uni, a lancé l’entreprise en 2016.
A travers Imisi 3D, Judith Okonkwo développe une communauté de créateurs africains en réalité augmentée et virtuelle (AR/VR), crée des solutions utilisant l’AR/VR et fourni des expériences éducatives et d’engagement. Derrière toutes ces activités, un seul objectif : faire de l’Afrique un continent de créateurs de solutions quotidiennes sur l’AR/VR et pas seulement de consommateurs.
En phase avec sa vision de promotion de l’AR/VR en Afrique, Judith Okonkwo s’est associée avec Meta et Black Rhino VR et a lancé l’appel à candidatures pour le metathon AR/VR d’Afrique subsaharienne et d’Afrique du Nord en Egypte et en Tunisie le 24 octobre dernier. A travers cet évènement, l’un des premiers du genre en Afrique, la jeune femme veut dénicher et accompagner des créateurs de solutions innovantes de réalité étendue, réalité augmentée et virtuelle en Afrique.
Au regard des grandes attentes placées sur le metathon qui se déroulera de mi-août à avril 2023, Judith Okonkwo, a expliqué « qu’il s’agit de notre événement le plus important et le plus ambitieux à ce jour, offrant un accès encore plus large à la réalité virtuelle ». Il se déclinera en une formation pré-hackathon AR/VR Africa, un hackathon et un bootcamp.
Chercheuse mondiale invitée à l’université de Harvard depuis août 2022, Judith Okonkwo dirige depuis 2017 l’AR/VR Africa, une communauté africaine de créateurs et passionnés de réalité augmentée, virtuelle et mixte qu’elle a fondée. Membre du Global Future Council pour la réalité virtuelle et augmentée au Forum économique mondial depuis 2016, elle est aussi cofondatrice de We Will Lead Africa, un réseau mondial qui crée des plateformes dans le but de partager et d’inspirer le leadership africain.
Directrice du forum européen sur la conception d’organisations depuis 2013, Judith Okonkwo est maître de conférences invité et chercheuse au Centre de psychologie des affaires de l’université de Westminster depuis 2005. Elle a fondé Oriki Leadership Coaching en 2008, et cofondé le cabinet international de facilitation et de conseil Tomorrow by Design en 2014.
Sa carrière professionnelle a commencé en 2000 à la 31e brigade d’artillerie du Nigeria en tant que chargée de recrutement. Recrutée au département de ressources humaines de United Bank for Africa (UBA) en 2001, elle rejoint Insights Learning and Development en 2007 comme psychologue d’entreprise. A Londres, elle travaille pour la British Airways de 2011 à 2016 comme consultante en intelligence organisationnelle. En parallèle, elle rejoint Andela, le réseau mondial de placement pour les développeurs de logiciel, en 2014 au titre de directrice du développement humain et professionnel.
Melchior Koba
Lire aussi :
Sa riche expérience professionnelle accumulée dans divers secteurs d’activités, aussi bien dans son pays qu’à l’international, lui a donné l’opportunité d’investir dans la technologie financière. Son ambition, fluidifier les paiements en Afrique.
Nader Abdelrazik (photo) est le président-directeur général de la société de technologie financière MoneyHash. D’origine égyptienne, il a fondé l’entreprise en 2020 avec Mustafa Eid et Anisha Sekar. Il a construit à travers elle une super interface de programmation d'application (API) qui lui permet de faciliter la collecte des paiements aux grandes organisations opérant dans la sous-région Moyen-Orient et Afrique (MEA).
Titulaire d’un bachelor en génie électrique de l’université Helwan du Caire obtenu en 2010 et d’un master en économie du développement et développement international de l’université de Berkeley en Californie obtenu en 2017, Nader Abdelrazik explique que « l’objectif principal de MoneyHash est de donner aux entreprises de la région la possibilité de mettre à niveau leur technologie, en particulier en ce qui concerne un élément aussi sensible : les paiements ».
« Nous visons à être le leader en matière de construction et de maintenance d’une infrastructure de paiement, et pour ce faire, notre impact doit être l’autonomisation et la croissance des entreprises qui nous utilisent », explique-t-il.
En février 2022, l’Egyptien a réussi à obtenir un financement de pré-amorçage de 3 millions $ grâce auquel il a pu tester la version bêta de son interface sur toute l’Afrique. Revendiquant déjà plus de 90 intégrations de méthodes de paiement dans la région MEA, MoneyHash a annoncé le jeudi 20 octobre l’ouverture de sa solution numérique à de nouveaux marchés dont le Nigeria, le Kenya ou encore l’Afrique du Sud.
Nader Abdelrazik, qui a de grandes ambitions pour MoneyHash, jouit d’une riche expérience professionnelle qu’il compte bien mettre à profit pour soutenir la croissance de l’entreprise dont il à la charge. Il a démarré sa carrière en 2008 comme stagiaire d’été au service de qualité au sein de l’entreprise de technologie pharmaceutique GlaxoSmithKline. Il a ensuite rejoint Siemens en tant que stagiaire au développement d’affaires en 2010. L’organisation à but non lucratif INJAZ Egypt lui offrira son premier vrai emploi en 2011 comme coordonnateur principal de l’entrepreneuriat.
Assistant de recherche à l’université du Nil entre 2012 et 2014, Nader Abdelrazik a été chef de projet pour la Meshka Co-Learning Space. En 2016, il a travaillé pour la Conservation International Suriname en tant que concepteur d’affaires. La même année, il a été consultant en expansion mondiale à Kiron Open Higher Education à Berlin. Il a enseigné à l’université de Berkeley en Californie jusqu’en 2017.
Consultant en diversité et inclusion de Microsoft, il devient ensuite responsable de l’innovation produit, de l’apprentissage et du développement de Think.iT en Tunisie. Elkrem Egypte lui ouvre ensuite ses portes comme responsable de la stratégie blockchain et solution d’entreprise IoT d’octobre 2018 à avril 2019. Il devient directeur exécutif par intérim du Global Fellow Network du réseau américain du Moyen-Orient pour le dialogue à Stanford (AMENDS) d’août à novembre 2019.
Il travaille ensuite pour la fintech Xpay comme directeur des affaires jusqu’en 2020. Le Kiron Open Higher Education le recrute comme consultant en conception d'affaires en août 2020. Il y restera jusqu’à la création de MoneyHash.
Melchior Koba
Lire aussi :
La Nigériane Ruth Iselema promeut la blockchain en Afrique avec Bitmama