Il a fait des études en informatique aux Etats-Unis. Après avoir travaillé dans quelques entreprises en Amérique, il revient en Tanzanie afin de construire une infrastructure financière pour les chaînes d’approvisionnement africaines. Il est soutenu par plusieurs investisseurs.
Iain Usiri (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de la start-up Ramani. Originaire de la Tanzanie, il est titulaire d’un bachelor en informatique obtenu en 2016 à l’université de Stanford. Avec Ramani, il fournit des logiciels de gestion de stocks, d’approvisionnement et de point de vente à des centres de micro-distribution (MDC) pour faciliter la gestion des stocks et les opérations.
Fondée en 2019 par Kibet Martin et les frères Calvin et Iain Usiri, Ramani est une entreprise technologique qui opère dans la chaîne d’approvisionnement des biens de consommation. De façon pratique, la start-up, avec son logiciel de gestion d’approvisionnement, collecte les données de ladite chaîne pour améliorer la visibilité des ventes et permettre aux revendeurs d’accéder aux services financiers.
« La chaîne d’approvisionnement des biens de consommation emballés [CPG] est l’une des plus importantes d’Afrique, mais elle est largement mal desservie par les prestataires de services financiers actuels. C’est pourquoi nous construisons des services financiers sur mesure pour la chaîne d’approvisionnement », a déclaré Iain Usiri à TechCrunch en novembre 2022.
Récemment, l’entreprise a obtenu une licence de financement de la Banque de Tanzanie et a lancé un produit de financement des stocks sur 30 jours. Elle prévoit également de lancer d’autres produits, notamment une ligne de crédit renouvelable de deux semaines qui donnera aux distributeurs la possibilité d’emprunter jusqu’à 500 dollars sans intérêt.
En novembre 2022, la start-up tanzanienne, soutenue par Y Combinator en 2020, a levé 32 millions de dollars en série A pour numériser les chaînes d’approvisionnement CPG et accorder des prêts aux revendeurs. Le cycle a été dirigé par Flexcap Ventures et l’entrepreneur en série Jared Schreiber.
Avant Ramani, Iain Usiri a cofondé en 2015 la société de production audiovisuelle Verbatm Corporation en Californie, aux Etats-Unis. Il a dirigé l’entreprise jusqu’en 2016. Sa carrière professionnelle a commencé en 2014 en tant qu’analyste stagiaire dans le cabinet Deloitte en Tanzanie.
Etudiant tuteur pour le programme SLE (éducation libérale structurée) à l’université de Stanford en 2014, Iain Usiri a été membre du projet Garage de l’entreprise de capital-risque Pear VC l’année suivante en Californie. De 2017 à la création de Ramani, il était le chef produit de l’entreprise américaine de cloud computing Salesforce.
Melchior Koba
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Après ses études en mécatronique et robotique au Royaume-Uni, il revient dans son pays, le Mali, afin de vulgariser ses secteurs encore peu connus de la population locale. Il construit son entreprise qui grandit au jour le jour depuis sa création.
Abdoulaye Diakité (photo) est un ingénieur malien en mécatronique, robotique et automatique diplômé de l’université de Kingston au Royaume-Uni en 2014. Egalement titulaire d’un bachelor en informatique obtenu à l’université de l’Est de Londres en 2012, il est le fondateur et le président-directeur général de Diakité Robotics Ltd.
Fondée en 2014, Diakité Robotics propose une prestation autour de la mécatronique en offrant à ses clients des solutions d’innovation et de développement. Hormis les systèmes mécatroniques, la société intervient dans d’autres domaines tels que les systèmes électromécaniques, les systèmes de sécurité intelligente et de sécurisation physique, la métrologie et le prototypage rapide, les systèmes domotiques et la sculpture de buste.
« "Diakité Robotics" est une société de mécatronique. La mécatronique est définie comme la combinaison synergique et systémique de la mécanique, de l’électronique, de l’automatique et de l’informatique en temps réel. "Diakité Robotics" a été créée en 2014 dans le but de vulgariser la mécatronique au Mali, mais aussi dans toute la sous-région », a déclaré Abdoulaye Diakité dans une interview accordée à maliweb.net en 2020.
Pendant la période de la Covid, la société a développé une solution dénommée Sania Blon. Cette dernière est un tunnel de désinfection individuel. Equipée d’un système d’émission d’un produit de décontamination bactéricide et virucide, elle permet de désinfecter les passants sans nuire à leur santé, leurs vêtements et objets personnels. Elle était destinée aux banques, aux entreprises, aux hôpitaux, aux industries et aux structures gouvernementales qui accueillent quotidiennement un grand nombre de personnes.
Très ambitieux, Abdoulaye Diakité, à travers sa société, projette de créer un prototype de sous-marin destiné à soutenir la brigade maritime opérant dans les eaux du fleuve Niger. Il conçoit aussi une trottinette électrique autonome et des prothèses bioniques de main et de tibia réalisées par impression 3D.
Le parcours professionnel d’Abdoulaye Diakité a démarré en 2008 à Voice Communication SA où il était ingénieur du support technique. En 2014, en Grèce, il a présenté et publié, lors de la troisième Conférence mondiale sur l'enseignement de la technologie et de l'ingénierie (WCTEE), un article d’ingénieur intitulé « Enseignement des systèmes basés sur le bus CAN à l’aide du prototypage rapide électronique ». En mars 2022, il a remporté le prix de la meilleure marque de jeune entrepreneur lors de la première édition de la semaine des marques au Mali.
Melchior Koba
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C’est pendant ses stages dans le cadre de ses études qu’elle a eu l’idée d’entreprendre. Accompagnée de ses camarades de classe, elle a mis sur pied un système pour réduire les pertes post-récolte des petits agriculteurs dans son pays. Avec sa start-up, elle a reçu plusieurs prix et distinctions.
Sara Benlafqih (photo) est une ingénieure marocaine en management industriel diplômée de l’EMINES School of Industrial management de l’université Mohammed VI Polytechnique en 2019. Elle est la présidente-directrice générale et une cofondatrice de la start-up agroalimentaire axée sur la technologie et l’impact BMTA&C.
Fondée en 2019, la start-up de Sara Benlafqih est une société qui vise à développer de nouvelles technologies pour répondre aux problèmes et défis auxquels est confrontée l’Afrique, comme l’accès à l’énergie et la sécurité alimentaire. Elle a inventé une unité de stockage pour aider les agriculteurs à prolonger la durée de conservation de leurs récoltes de 2 à 20 jours. L’unité de stockage est une technologie de refroidissement solaire qui réduit les pertes de récolte des petits exploitants et agriculteurs les plus isolés au Maroc et dans la sous-région.
Sara Benlafqih a eu l’idée de créer l’unité de stockage à froid lorsqu’elle a découvert que les agriculteurs perdaient en moyenne un tiers de leur récolte chaque année à cause du défaut d’accès au stockage. Aujourd’hui, l’unité de stockage peut stocker jusqu’à six tonnes de fruits et légumes sans faire usage de fluide de refroidissement capable d’impacter négativement l’environnement.
« En donnant accès à une énergie propre, fiable et abordable, notre technologie favorise la sécurité alimentaire, lutte contre le changement climatique et améliore les moyens de subsistance des agriculteurs », a déclaré la PDG de BMTA&C à Forbes en 2022.
Sara Benlafqih a démarré sa carrière professionnelle en 2017 en tant que stagiaire col bleu à l’OCP SA, une entreprise d’exploitation minière au Maroc. Conférencière au Dean’s Forum 2017 de MINES ParisTech, elle fut, en avril 2018, stagiaire ingénieur de l’entreprise minière Groupe Managem.
Conférencière aux Journées de l’Economie en 2018, elle fut également stagiaire du groupe portugais d’entreprises publiques exploitant des systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement des eaux usées Aguas de Portugal (AdP) de juin à août 2018. Avec deux de ses camarades de classe, elle y a développé un système d’aide à la décision pour l’efficacité énergétique dans les stations de pompage de la station d’épuration d'Alcântara.
Nominée aux Aviram Awards – Tech for Humanity lancés par la Fondation de la famille Aviram et Forbes pour récompenser les start-up les plus impactantes du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord en 2022, la start-up de Sara Benlafqih a participé au programme d’accélération de quatre mois, MassChallenge Suisse 2022. En 2021, elle était à la troisième place du concours d’innovation EDF Pulse Africa 2021 et a été lauréate du Grand Prix du Global Food Challenge.
Melchior Koba
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Après des études en technologie de l'information puis en banque et finances, elle a travaillé avec plusieurs entrepreneurs durant son parcours professionnel. En plus d’être conseillère auprès d'entreprises, elle dirige un incubateur de start-up technologiques.
Zeinebou Abdeljelil (photo) est une entrepreneure technologique mauritanienne et une consultante en finance et gestion. Elle est titulaire de deux masters, l’un en service d’appui bancaire et financier obtenu à l’IFID de Tunisie et l’autre en commerce et informatique obtenu à l’ISG de Tunisie. Elle a également suivi un programme de six semaines sur l’entrepreneuriat au Mendoza College of Business de l’université de Notre Dame aux Etats-Unis.
Fervente croyante du fort potentiel de l’innovation et des technologies numériques en tant que moteur d’une croissance durable et inclusive pour l’Afrique, Zeinebou Abdeljelil fonde en 2014, avec Mariem Kane, l’incubateur Hadina RIMTIC, dont elle est la présidente depuis 2018. Il s’agit du premier incubateur axé sur les technologies de l’information et de la communication en Mauritanie.
L’incubateur, qui organise des concours de pitch de start-up comme le MauriApp Challenge ou le Marathon de l’entrepreneur, a déjà soutenu plus de 100 projets dans les domaines du numérique, de la production d’aliments pour le bétail, du compost naturel et des équipements d’énergie solaire.
« Il est nécessaire de renforcer les capacités des entrepreneurs en Mauritanie, que ce soit dans l’idéation de leurs projets, dans la gestion financière et quotidienne de leurs start-up, ou dans le renforcement de leur résilience aux chocs », a-t-elle déclaré en 2022.
Zeinebou Abdeljelil est également l’une des cofondatrices et la présidente-directrice générale d’IKLAAA Consulting. Il s’agit d’une agence de conseil née en 2015 pour renforcer les capacités des entreprises en conseil stratégique, en organisation, en communication et en nouvelles technologies.
Boursière Mandela Washington et membre de plusieurs réseaux de jeunes leaders, sa carrière professionnelle a commencé en 2010 à BAMIS Bank où elle était responsable des relations entreprises. En 2016, le PNUD l’embauche en tant que consultante en renforcement des capacités des petits et moyens producteurs en Mauritanie.
Après trois mois passés au PNUD, elle rejoint l’organisation à but non lucratif de lutte contre les inégalités, Oxfam Intermón, en tant que consultante en microfinance dans son pays de mars à juin 2016. En 2017, elle fut consultante en développement de l’entrepreneuriat des jeunes de la World Bank Group et consultante en TIC pour la paix du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). En 2018, elle travaille à Caritas Mauritanie en tant que consultante en développement de l’entrepreneuriat des jeunes.
Melchior Koba
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Elle construit et gère une entreprise business 2 business (B2B) basée sur l’intelligence artificielle et capable de comprendre les sentiments de consommations des Africains. Son entreprise est lauréate de plusieurs challenges et compétitions en Afrique australe.
Nomsa Makgabenyana (photo) est une analyste de données botswanaise certifiée en 2018 par l’université du Cap. Titulaire d’un bachelor en relations internationales, histoire économique et administration des politiques publiques obtenu en 2014 à l’université du Cap, elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de Seipone.ai, une solution de technologie adaptée au marketing (martech).
Fondé en 2021, Seipone AI a été lancé pour permettre aux entreprises et particuliers de gérer la réputation de leurs marques, d’identifier les mentions en ligne et d’acquérir des renseignements sur les consommateurs. La solution utilise l’intelligence artificielle qui, à partir des données qu’elle collecte, est capable de comprendre les sentiments de consommations des Africains, quelles que soient leur langue et l’évolution des styles linguistiques.
« Grâce à la puissance de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage automatique appliqué, Seipone.ai exploite soigneusement les données historiques et en temps réel pour aider les marques et les entreprises à comprendre les sentiments des consommateurs pour une prise de décision éclairée, quels que soient leur langue et leur style linguistique, qui changent constamment », a déclaré Nomsa Makgabenyana lors du lancement de Seipone.ai.
Cependant, Seipone.ai est une solution d’IA développée par l’entreprise Seriti Insights fondée en 2019 par Nomsa Makgabenyana, PDG, et Kagiso Mpa qui en est le directeur technique. Seriti Insights, basée au Botswana, est réputée pour sa capacité à créer des solutions d’IA de classe mondiale en se concentrant sur l’environnement du client et les spécifications commerciales.
Après un stage de trois mois au centre de divertissement et de commerce du Botswana en 2015, Nomsa Makgabenyana fut la responsable du sommet du leadership du Pan African Youth Dialogue entre septembre 2016 et juillet 2017. Avant la fondation de Seriti Insights, elle fut rédactrice d’affaires et leader d’opinion de The Weekend Post, première publication du samedi du Botswana, de 2017 à 2018.
Au regard de ses travaux dans le domaine de l’intelligence artificielle, elle a été invitée à intervenir au forum sous régional sur l’intelligence artificielle en Afrique australe (SARFAI) qui s’est déroulé du 7 au 9 septembre 2022. En 2020, pour Seriti Insights, elle a gagné 30 000 dollars après avoir participé au Japan NINJA Competition organisée par l’Agence japonaise de coopération internationale. La start-up a également été une finaliste régionale des Startup Awards d’Afrique australe en 2019.
Melchior Koba
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Passionné de technologie, il a acquis plusieurs années d’expérience dans le développement de logiciels en travaillant pour des entreprises en Afrique et au Royaume-Uni. Avec Deimos, il aide les entreprises à migrer leurs données vers le cloud.
Né et ayant grandi en Afrique du Sud, Andrew Mori (photo) est un entrepreneur diplômé de l’université de Stellenbosch où il a obtenu un master en physique en 2009. En 2018, il a cofondé la start-up de développement et d’opérations de sécurité native du cloud, Deimos, basée au Cap et dont il est le président-directeur général.
Andrew Mori a fondé la start-up dans le but d’aider les entreprises à améliorer les services qu’ils proposent à leurs clients. Se concentrant sur les fondamentaux de l’ingénierie, que ce soit les opérations de développement et de sécurité, de la stratégie de transformation native du cloud ou de l’ingénierie et de l’architecture logicielles, Deimos aide les entreprises à éviter les erreurs de décisions, généralement coûteuses. Ainsi, il leur permet de bénéficier de systèmes évolutifs, performants et fiables.
« Notre société s’attache à aider les entreprises à prendre des décisions intelligentes, en particulier du point de vue du cloud. Il est impératif de noter que la migration vers le cloud, si elle n’est pas effectuée correctement, peut être une expérience très coûteuse, difficile et démoralisante. Ayant donc une vaste expérience avant de démarrer Deimos, je peux aider les entreprises à atténuer les risques. Deimos aide les entreprises qui cherchent à moderniser leurs systèmes logiciels », explique le PDG Andrew Mori en novembre 2022 dans un épisode de la chronique My Life in Tech de TechCabal.
Andrew Mori est titulaire d’un certificat d’études supérieures en astrophysique, astronomie et sciences spatiales obtenu en 2006 au programme national d’astrophysique et de sciences spatiales. A l’université de Stellenbosch, il a aussi obtenu un bachelor en physique et informatique en 2005. Sa start-up, présente aussi au Nigeria et au Kenya, est le plus grand partenaire Google Cloud en Afrique. Elle est également certifiée et expérimentée sur Amazon Web Services et Azure.
En 2007, il a commencé à travailler en tant que chercheur junior au National Laser Centre du Conseil de la recherche scientifique et industrielle (CSIR) de l’Afrique du Sud. Au Royaume-Uni, il fut maître de conférences au Blake Hall College en 2010. Il a ensuite été embauché par Radical Company au poste d’ingénieur logiciel de 2010 à 2011.
En 2012, il a rejoint InventCommerce où il a été successivement ingénieur logiciel principal à Londres et responsable assurance technique en Afrique du Sud. En 2014, Konga Online Shopping le nomme responsable ingénierie logicielle. En 2015, il devient directeur associé de l’ingénierie avant d’être promu directeur de la technologie en 2016 de la société de commerce électronique. Il occupe ce poste jusqu’à la création de sa start-up.
Melchior Koba
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Après des études en ingénierie, elle a travaillé pour des médias en Egypte et dans la zone de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Cependant, c’est dans l’industrie alimentaire qu’elle choisit d'entreprendre. Elle a désormais la confiance d'investisseurs qui ont choisi d’investir dans sa start-up.
Originaire d’Egypte, Dalia Abou Omar (photo) est la présidente-directrice générale et une cofondatrice de la start-up Brotinni. Cette dernière, qui revendique être la première entreprise africaine de solutions de technologie alimentaire et de boucherie, propose une plateforme pour commander de la viande et de la volaille fraîches, coupées à la main.
Fondée en 2020, la start-up Brotinni offre à sa clientèle des produits surgelés et prêts à la cuisson, et met à leur disposition sa propre flotte de chauffeurs pour la livraison des articles commandés. Afin de servir ses clients à travers Le Caire, l’entreprise a récemment ouvert son premier entrepôt. Actuellement, elle travaille à la production de sacs scellés qui auront la capacité de prolonger la durée de conservation de la viande fraîche jusqu’à 45 jours.
Au début du mois de novembre 2022, Dalia Abou Omar a clôturé, pour sa start-up, un cycle de financement de 600 000 dollars mené par Innlife. Contente d’avoir obtenu ce financement qui lui sera d’une grande aide, l’entrepreneure a déclaré : « nous sommes ravis de recevoir notre tout premier cycle de financement, qui nous permettra d’étendre nos opérations, d’investir massivement dans le marketing pour accroître la sensibilisation, ainsi que d’élargir la taille de notre flotte pour répondre aux attentes des clients en matière de vitesse et de précision ».
Titulaire d’une licence en ingénierie obtenue en 2000 à l’université Misr des sciences et de la technologie en Egypte, Dalia Abou Omar a aussi fondé, en 2018, l’entreprise DAO. Son parcours professionnel a commencé à Dubai TV en 2004 en tant que présentatrice de télévision. Elle a occupé le même poste à l’Al Hayat TV Network entre 2009 et 2013 et à On TV entre 2014 et 2015.
Entre 2008 et 2014, elle a également été présentatrice de la radio égyptienne Nugoom FM. En 2012, Dalia Abou Omar a rejoint le média Filmhouse en tant que directrice générale. En 2016, c’est le média Tanweer Group de Dubaï qui la nomme directrice de la production et du marketing. En 2019, le réseau d’annonces intelligentes Adzily l’embauche au poste de directrice marketing.
Melchior Koba
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Il est un créateur d’entreprise qui en est à sa deuxième société. Sa start-up Orda propose une plateforme de technologie alimentaire conçue pour résoudre les problèmes auxquels sont souvent confrontés les petits restaurants indépendants. Plusieurs investisseurs lui ont accordé leur confiance.
Guy Futi (photo) est un entrepreneur nigérian. Candidat au doctorat en études mondiales et régionales de l’université d’Oxford, il est un cofondateur et le président-directeur général d’Orda, une entreprise technologique qui vient en aide aux chefs et aux propriétaires d’entreprises alimentaires en proposant une solution de digitalisation de leurs activités.
Lancé en 2020, Orda met à la disposition des chefs et propriétaires d’entreprises alimentaires un logiciel de restaurant basé sur le cloud. La plateforme permet de traiter les commandes, d’accepter les paiements, de se connecter aux prestataires logistiques et d’interagir avec les clients, entre autres. Grâce à sa nature omnicanal, le logiciel permet d’accepter facilement les commandes de plusieurs plateformes et canaux, que ce soit Facebook Messenger, Instagram, Glovo ou WhatsApp, à partir d’une seule interface.
En novembre 2022, le fournisseur de services de restauration a réussi un tour de table de 3,4 millions de dollars. Le cycle dirigé conjointement par FinTech Collective et Quona Capital a été soutenu par LoftyInc Capital, Enza Capital, Norrsken, Outside VC et Far Out Ventures qui ont investi. Les fonds obtenus permettront à la plateforme d’étendre son offre digitale aux petits restaurants indépendants qui sont toujours gérés manuellement.
Dans une interview accordée à TechCrunch à cette occasion, Guy Futi a déclaré : « nous adoptons une approche intéressante des logiciels et aidons les propriétaires de restaurants à s’installer. Notre logiciel numérise le processus de ceux qui écrivent les choses à la main et les aide à comprendre leur gestion des stocks et les rendements des recettes ».
Titulaire d’un master de l’université Harvard en Angleterre et d’une licence de l’université Concordia au Canada, Guy Futi a également fondé, en 2008, l’entreprise de boissons Maji Water. Après avoir quitté la société en 2014, il a été embauché à Generation Enterprise au poste de directeur des opérations. De 2018 à 2020, il a travaillé à Jumia Group, successivement, aux postes de directeur général au Nigeria et de directeur des projets spéciaux aux Emirats arabes unis.
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Elle est une analyste d’affaires, une conseillère en entreprise et une experte en gestion de projet. En travaillant avec des start-up technologiques dans divers domaines, elle a acquis plus de 10 ans d’expériences au Nigeria en particulier et en Afrique en général.
D’origine nigériane, Damilola Teidi-Ayoola (photo) est, depuis septembre 2022, la responsable de la plateforme et des réseaux de Ventures Platform. Elle dirige une équipe axée sur la fourniture efficace d’un soutien post-investissement basé sur l’expertise, la création…
A l’occasion de sa nomination à Ventures Platform, Damilola Teidi-Ayoola a déclaré être « ravie de rejoindre l’équipe et de développer différents éléments de la pratique de la plateforme et des réseaux. L’objectif est de créer des initiatives de soutien évolutives et d’exploiter la valeur de nos réseaux collectifs pour fournir une valeur catalytique à nos fondateurs ».
Ventures Platform est l’un des principaux fonds de démarrage en Afrique investissant du pré-amorçage à la série A. Le fonds a déjà investi dans plus de 60 entreprises évoluant dans les domaines de la santé, des services financiers et de l’assurance, de l’agriculture, de l’éducation, du big data et de l’infrastructure Internet. Ventures Platform investit aussi sur les accélérateurs de talent et les jeux d’infrastructure numérique.
Avant de rejoindre l’équipe de Ventures Platform, elle a travaillé à Co-Creation Hub (CcHub) au poste de responsable d’incubation de 2018 à 2019 et au poste de directrice de l’accompagnement des start-up de 2019 à 2022.
Diplômée de l’université de Southampton d’un master en stratégie et innovation obtenu en 2014 et de l’université de la méditerranée orientale où elle a eu un bachelor en technologie de l’information en 2011, elle a commencé sa carrière professionnelle en 2011 en tant que développeuse de logiciels de Socketworks. En 2013, à Londres, elle rejoint l’entreprise technologique Kinetik solutions Ltd au poste d’analyste de marché.
Après un stage de trois mois au bureau de gestion des programmes (iSolutions) de l’université de Southampton en 2014, elle a intégré pour une première fois l’équipe de CcHub dans laquelle elle était analyste d’affaires des entreprises en pré-incubation. De 2015 à 2017, elle a été la présidente-directrice générale de la plateforme nigériane de covoiturage en ligne GoMyWay Afrique.
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Le Nigérian Jordan Ajibola connecte les entreprises à des fournisseurs de services d’expédition
Les entreprises commerciales ont souvent des difficultés à expédier des marchandises à leurs clients. C’est pour résoudre ce problème que l’entrepreneur a développé une plateforme d’expédition qui permet de livrer les clients des entreprises en toute transparence.
Jordan Ajibola (photo) est un entrepreneur nigérian titulaire d’un diplôme d’études supérieures en design, entrepreneuriat et technologie obtenu en 2021 à l’université nigériane de technologie et de gestion (NUTM). Egalement diplômé de l’université Covenant d’un bachelor en génie électrique et électronique depuis 2018, il est l'un des cofondateurs et le président-directeur général de Shipbubble.
Anciennement appelé GetDelivery, Shipbubble est un logiciel d’expédition cloud pour les petites et moyennes entreprises africaines fondé en 2021. Il aide les entreprises de commerce électronique à offrir à leurs clients davantage d’options de livraisons à des prix réduits en les connectant aux principaux partenaires d’expédition de colis et marchandises.
En novembre 2022, l’accélérateur Startup Wise Guys a sélectionné l’entreprise Shipbubble pour participer à son programme d’accélérateur SaaS numérique business to business (B2B) africain. La start-up aura accès à 65 000 euros de financement et à un mentorat intensif de cinq mois. Les entreprises sélectionnées pourront même bénéficier d’un investissement supplémentaire pouvant atteindre 250 000 euros après le programme.
Avant Shipbubble, Jordan Ajibola avait déjà cofondé la start-up de technologie financière AssurePay en 2018. Cette dernière est une plateforme en ligne pour sécuriser les paiements lors des achats de produits ou services auprès des fournisseurs en ligne ou sur les réseaux sociaux.
La carrière professionnelle de Jordan Ajibola a commencé en 2016 à Ecobank Nigeria où il était développeur logiciel junior. En 2017, il a rejoint la société d’énergie Total, en tant que stagiaire en opérations de terrain. En août 2018, c’est Amazon qui l’embauche comme associé d’exécution.
Etudiant d’échange au CIEE Council sur les échanges éducatifs internationaux, un programme d’administration de l’éducation qui s’est tenu à Portland aux Etats-Unis entre juin et octobre 2018, l’entrepreneur a aussi travaillé pour la fintech QuCoon Limited où il a géré les produits First Bank et Rokel Commercial Bank entre décembre 2018 et octobre 2021. Il y a été analyste commercial en conseil et chef de produit. En parallèle, il était analyste en stratégie pour la banque entièrement numérique du Nigeria Rubies Bank entre 2019 et 2021.
Melchior Koba
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Il a fait des études en technologie en France et a travaillé dans des cabinets de conseil de renommée mondiale. Désormais entrepreneur, il fonde sa propre société de conseil et développe une solution technologique pour mieux gérer les pharmacies.
Ouassim Bernossi (photo) est un entrepreneur et un consultant en stratégie d’origine marocaine. Titulaire d’un double diplôme d’ingénieur, l’un en informatique et économie obtenu en 2001 à l’école polytechnique de l’Île-de-France et l’autre en réseaux, économie et gestion obtenu à Télécom Paris en 2003, il est le président-directeur général de la start-up Distripha.
Distripha, fondée par Ouassim Bernossi en 2018, est une solution de planification avancée pour la distribution pharmaceutique. Il utilise l’intelligence artificielle pour optimiser la gestion des commandes et des stocks des firmes pharmaceutiques sans changer le logiciel de gestion qu’elles utilisent déjà. C’est un assistant intelligent qui facilite le travail afin de permettre au pharmacien de se concentrer sur le cœur de son métier.
La solution a été sélectionnée, en octobre 2022, parmi les futurs bénéficiaires du programme d’incubation (212 Founders) de CDG Invest, une filiale d’investissement du groupe public marocain CDG qui est en charge de l’épargne à long terme du pays.
La start-up Distripha est un produit d’Obo Conseil, un cabinet créé en 2007 par Ouassim Bernossi et qui accompagne ses clients dans leur recherche de performance et de croissance. Le cabinet utilise des techniques d’analyse et d’étude spécifiques à chaque client, et son expertise touche les secteurs tels que l’automobile, l’industrie, le textile, la promotion immobilière, le BTP, le transport et la logistique. Il réalise des études pour des organismes institutionnels et touche aussi les problèmes liés aux systèmes d’information.
Après un passage en 2002, en tant qu’analyste stagiaire, à Cap Gemini Ernst & Young, il a travaillé de 2003 à 2007 comme consultant d’Oliver Wyman, une entreprise de conseil en management basée à New York aux USA. De 2007 à 2015, il est devenu le propriétaire de La Carrière Blanche SA et a exploité des carrières de calcaire dans la région de Tanger au Maroc.
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Il est un entrepreneur passionné par la technologie et un stratège de la vie et des affaires. Il développe des solutions digitales dans tous les secteurs, que ce soit l’éducation, l’agriculture ou la communication, afin d’impacter fortement son continent et le monde.
Geophrey Tenganamba (photo) est un entrepreneur tanzanien. Diplômé de l’université de Dar es Salaam d’un master en administration des affaires obtenu en 2015, il est l'un des cofondateurs et le président-directeur général d’AdBox, une plateforme de marketing numérique et de gestion des relations avec la clientèle pour les petites et moyennes entreprises (PME).
La plateforme, fondée en 2021, permet aux PME, entrepreneurs, entreprises, agences de publicité et influenceurs de communiquer, commercialiser, vendre et soutenir leur public en ligne. A partir d’elle, il est possible de planifier des publications sur l’ensemble des réseaux sociaux et d’automatiser les réponses aux commentaires laissés par les clients.
AdBox est un produit de la société éditrice de logiciels et d'applications UjuziNet Africa, née en 2020. La société a développé plusieurs solutions numériques, dont Mazao Hub. Cette dernière est une plateforme agricole conçue pour gérer les agriculteurs, les activités agricoles et contrôler les opérations agricoles complexes.
On peut citer également la plateforme d’apprentissage numérique UjuZinet et la plateforme d’entreprise intelligente EMA. Elle simplifie et automatise les processus commerciaux dans les secteurs de la logistique, de la construction, de la fabrication, du développement et de l’expédition, entre autres. Toutes ces plateformes ont leurs utilisateurs en Afrique du Sud, au Zimbabwe, en Zambie, au Congo, au Kenya, en Ouganda et, bien évidemment, en Tanzanie.
« Notre objectif est l’Afrique, et nous savons tous que l’Afrique regorge de PME. Les PME en Afrique et au-delà constituent le segment qui connaît la croissance la plus rapide dans l’espace des plateformes ERP basées sur le cloud. Ils recherchent tous des solutions abordables, personnalisables, flexibles, faciles à utiliser, bénéficiant d’un soutien étroit et adapté à leur environnement commercial », a déclaré Geophrey Tenganamba.
Directeur des opérations de la société de développement de logiciels et d’applications AkiliCodes Africa Limited, depuis 2019, l’entrepreneur a également fondé en 2016 Fursa 101 Africa, une plateforme de marchandises, de commerce et de logistique pour les agriculteurs. En 2018, Fursa 101 Africa Ltd a été nommée parmi les 10 meilleures start-up en Tanzanie aux Seedstars World et sélectionnée parmi les meilleures idées d’entreprises par la fondation Tony Elumelu.
Il a aussi cofondé, en 2016, Global Corporate Performance Limited, une société de conseil en entreprise et de stratégie de marque. Il est le fondateur d’autres entreprises comme Perfect Path Innovators en 2011, The African Comfort Tours en 2012 et Treasure House Real Estate en 2013.
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Il est un conseiller en investissement doté d’une expérience de plus de 20 ans. Il est l’un des initiateurs et organisateurs d’un prestigieux sommet africain axé sur la fintech et il a reçu plusieurs récompenses pour son impact en Afrique et dans son pays.
Zekarias Amsalu (photo) est un investisseur éthiopien, un expert-comptable agréé ACCA et un personnage actif de la technologie financière en Afrique. Diplômé de l’université d’Oxford Brookes d’un master en finance obtenu en 2010, il est l’un des cofondateurs et coorganisateurs de l’Africa Fintech Summit.
Fondé en 2018, l’Africa Fintech Summit est défini comme une initiative de création d’écosystèmes, avec des ateliers, des démonstrations, des concours de présentation, des visites d’écosystèmes, des livres blancs, des récompenses et d’autres opportunités de collaboration avec les investisseurs et les entreprises qui construisent l’avenir de la fintech africaine. Il se déroule deux fois par an, une fois à Washington, D.C., et l’autre fois dans un pays africain sélectionné.
« L’Africa Fintech Summit est un événement qui accueille des leaders, des investisseurs, des régulateurs, des groupes de réflexion, des dirigeants d’entreprise, des banques, des agences gouvernementales et d’autres architectes de l’écosystème afin de favoriser la collaboration, de mobiliser des capitaux et d’explorer des stratégies visant à élargir la portée de la prestation de services financiers en Afrique. Chaque année, en avril, une édition de l’AFTS se tient en marge des réunions de printemps de la Banque mondiale à Washington, D.C., tandis qu’une autre se tient dans un pays africain sélectionné », a déclaré Zekarias Amsalu en avril 2022.
Cette année, c’est l’Afrique du Sud (Cape Town) qui a abrité l’Africa Fintech Summit les 3 et 4 novembre. Le sommet a été animé par 60 conférenciers, dont Zekarias Amsalu, et a accueilli plus de 500 participants de plus de 40 pays.
Zekarias Amsalu est aussi le fondateur et le directeur général d’IBEX Frontier LLC, une société de conseil qui se concentre sur les marchés émergents avec une préférence pour les opportunités de L’Ethiopie. Il a participé à la cohorte 2019 du programme NextGen d’Invest Africa. En 2002, il a fondé Future Proof Accountancy, une société de conseil qui fournit ces services aux entreprises et entrepreneurs éthiopiens. Il a dirigé l’entreprise jusqu’en 2004.
Sa carrière professionnelle a commencé en 1997 à la Dashen Bank S.C d’Addis-Abeba où il était comptable du siège social. En 1998, il a été embauché par Shell au poste de trésorier et responsable de crédit de l’East African Hub.
A partir de 2003, au Royaume-Uni, il est devenu comptable financier de Prudential Financial, une société de services financiers. Il a ensuite travaillé pour la Westminster Electrical en tant que responsable financier entre 2006 et 2017. Parallèlement, Zekarias Amsalu a été comptable en gestion de la Godrej Consumer Products Ltd de 2007 à 2008. De 2016 à 2017, il a également travaillé pour Asoko Insight où il était le directeur des opérations en Ethiopie.
Membre du conseil consultatif de l’Afrinet Capital, une entreprise de capital risque, il a été primé à plusieurs reprises. En 2018, Zekarias Amsalu a, entre autres, été nommé comme étant l’une des 100 personnes les plus influentes d’ascendance africaine de moins de 40 ans dans le domaine des affaires et de l’entrepreneuriat. Il a été reconnu Invest Connector par Forbes et fut récompensé par l'Outstanding Trade Avocate Award pour l’Ethiopie lors du Sommet sur le commerce et l’investissement en Afrique.
Melchior Koba
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Après des études en finance, il a travaillé pour des entreprises d’investissements et pour des banques en France et en Afrique. Cependant, en tant qu’entrepreneur, il a décidé de dynamiser le secteur éducatif en Afrique. Ses collaborateurs et lui ont la confiance des investisseurs.
Hamza Faiz (photo) est un expert en finance et un entrepreneur marocain. Avec Mustapha Faiz et Ali Faouzi, il a fondé la marketplace de professeurs particuliers Smartprof, dont il est le président-directeur général. Sa mission est de trouver, à chaque étudiant, le professeur qu’il lui faut.
Née en 2020, la start-up, basée à Casablanca au Maroc, met en relation des élèves d’âge scolaire avec des enseignants de haut niveau pour des séances de tutorat individuelles et groupées. L’objectif de Smartprof est de devenir la principale plateforme edtech à guichet unique pour les cours particuliers en Afrique du Nord et de l’Ouest, un marché qui vaut des milliards de dollars.
« Nous avons lancé Smartprof après avoir constaté que le système éducatif privé était défaillant au Maroc. Nous étions convaincus que chaque élève a besoin d’une sorte d’assistance privée pour surmonter les défis rencontrés dans les écoles. Le marché des cours particuliers est très fragmenté, trouver un tuteur est un cauchemar. De plus, il n’y a aucune visibilité sur les prix, il y avait donc un réel besoin pour un produit technologique qui crée une excellente expérience de tutorat », a déclaré Hamza Faiz en septembre 2022.
En novembre 2022, la start-up a levé un montant de 110 000 dollars en pré-amorçage. Ce financement, obtenu de Plug and Play, UM6P Ventures et quelques investisseurs providentiels, aidera Smartprof à s’étendre davantage au Maroc et en Afrique de l’Ouest. Il servira aussi à embaucher d’autres développeurs pour améliorer la qualité du produit.
Toutefois, plus tôt en juillet, la start-up avait déjà reçu un financement de 50 000 dollars après avoir obtenu son diplôme à la troisième cohorte du Startgate de l’université Mohamed VI Polytechnique et du concours de démarrage Plug and Play Maroc.
Titulaire d’un bachelor en sciences humaines obtenu en 2014 à Sciences Po en France, il dispose aussi d’un diplôme en finance et stratégie obtenu en 2017 dans la même université. Il est également diplômé, en 2014, de l’université de Warwick d’un bachelor en finance et en gestion.
Assistant ingénieur au centre ISIS de l’université de Georgetown en 2012, il a travaillé en tant qu’assistant-réalisateur de la National Human Development Initiative en 2013 au Maroc. A Paris, en France, il était manager, chercheur de marché et conseiller stratégique de Cœur de Couleur de 2013 à 2014. Après un stage d’été à Casablanca Stock Exchange il est embauché par Canal + comme contrôleur financier en 2015.
En 2016, il devient stagiaire analyste de la Societe Generale Corporate and Investment Banking à Paris. Il fait un stage en tant qu’associé en investissement à AFIG FUNDS à Dakar en 2017. En 2018, il rejoint BNP Paribas au poste d’analyste de fusions et acquisitions. En mai 2019 Deliveroo l’embauche pour être un associé en stratégie des opérations. En octobre 2019, l’entreprise de livraison d’aliments le nomme gestionnaire des performances de base. Il y travaille jusqu’en octobre 2021.
Melchior Koba
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