Initialement développée pour le marché tunisien en 2019, la solution a déjà réussi à s’exporter dans plusieurs pays à travers le continent. Conçue par trois jeunes tunisiens, elle continue de séduire de nombreux fermiers.
Grâce à Internet et au mobile, L’agritech Lifeye s’est lancée dans l’ambitieux projet de soutenir les fermiers d’Afrique dans le développement de leur cheptel bovin et l’amélioration de leur production laitière. Elle a créé à cet effet l’application MooMe pour résoudre les problèmes récurrents des élevages bovins en Tunisie, comme la mauvaise fertilité et la difficulté à détecter les maladies précoces.
MooMe, téléchargeable sur Playstore et Huawei AppGallery, offre à ses utilisateurs plusieurs services qui vont du suivi du vêlage et des chaleurs des vaches, à la surveillance des bêtes qui posent problème dans le troupeau. « Le plus important pour un éleveur est de savoir quand faire l’insémination artificielle. Ces données nous permettent de l’alerter à l’avance », a expliqué Ahmed Achballah, diplômé en sciences appliquées et co-fondateur de MooMe.
Pour Mohamed Kallel, l’autre co-fondateur de MooMe, « la grande précision qu’offre cette plateforme, dans l’identification du temps adéquat pour l’insémination des vaches qui ne dépasse généralement pas les 30 heures, évite à l’agriculteur le risque de manquer la possibilité d’inséminer ses vaches ». L’utilisateur de l’application a également la possibilité d’avoir en temps réel une vision globale sur le troupeau et de recevoir des alertes en cas d'activités anormales des vaches.
L’application est reliée à un collier connecté pour vache, muni d’un petit capteur qui analyse le niveau de rumination et les mouvements, notamment pour identifier des maladies comme la mammite ou la boiterie, mais aussi pour évaluer la période de fertilité de l’animal. Des boîtiers MooMe installés dans les étables collectent les données sur les animaux, les traduisent en algorithmes et tableurs qui sont renvoyées à Tunis au siège de la Start-up où se trouve la plateforme à laquelle les fermiers ont accès.
Développés en 2019, l’application gratuite et son collier connecté vendu à 200 dinars (62 euros) avec des formules par abonnement mensuel ont été testés dans les fermes du nord-ouest du pays. Aujourd’hui, Lifeye revendique 2500 vaches enregistrées dans sa base de données et plus de 1500 utilisateurs. Hormis la Tunisie, MooMe est déjà utilisé dans plusieurs pays que sont le Maroc, l’Algérie, l’Egypte, le Nigeria, le Rwanda, l’Ouganda, le Kenya ou encore le Zimbabwe et le Sénégal. Avec le financement obtenu l’année dernière du fonds d’amorçage Maxula Seed Fund de Maxula Gestion, la Start-up Lifeye travaille sur des améliorations de l’application.
Muriel Edjo
Le 1er janvier 2021, la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) est officiellement devenue opérationnelle. Fruit de la collaboration commerciale entre de nombreux pays du continent, elle a franchi une nouvelle étape vers sa consolidation avec l’introduction d’une solution de paiement dédiée.
Le système de paiement et de règlement panafricain (PAPSS) a officiellement été lancé en Afrique de l’Ouest jeudi 13 janvier, à Accra au Ghana. Testée au préalable avec succès en Gambie, au Ghana, en Guinée, au Libéria, au Nigeria et en Sierra Leone, la plateforme de paiement transfrontalier qui rassemble un réseau croissant de banques centrales, de banques commerciales, de prestataires de services de paiement et d’autres intermédiaires financiers a été développée par Afreximbank. Elle servira d’interface de règlement dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Le lancement commercial du PAPSS « marque une étape importante dans la connexion transparente des marchés africains. Cela donnera un nouvel élan aux entreprises pour qu'elles évoluent plus facilement à travers l'Afrique et devrait permettre au continent d'économiser plus de 5 milliards de dollars en coûts de transaction chaque année », a déclaré Mike Ogbalu III (photo), le directeur général de la plateforme financière.
Le PAPSS reliera les marchés africains les uns aux autres, permettant ainsi des paiements transfrontaliers instantanés dans les pays respectifs en monnaies africaines locales, qu’il s’agisse des achats, de transfert d’argent, de paiement de salaires, de négociation d’actions et parts ou d’effectuer des transactions commerciales de grande valeur. Finis les frais de transfert, de SWIFT et les frais bancaires. Finis les inquiétudes sur le taux de change.
De manière pratique, un client au Mali pourra acheter de la marchandise au Ghana auprès d’une petite et moyenne entreprise, régler la facture en Fcfa alors que son interlocuteur percevra des cédis. Lorsque l’acheteur malien émettra un ordre de paiement dans sa devise locale auprès de l’institution financière à laquelle il est affilié, celle-ci soumettra la transaction au PAPSS qui effectuera tous les contrôles de validation nécessaires. Après cette étape, l’ordre de paiement sera transmis à l’institution financière du vendeur qui recevra le paiement dans sa devise locale.
PAPSS travaille en collaboration avec les banques centrales africaines pour fournir un service de paiement et de règlement auquel les banques commerciales, les prestataires de services de paiement et les fintechs à travers le continent peuvent se connecter en tant que « Participants ».
Avec le PAPSS, les banques centrales pourront s'engager dans des règlements au jour le jour réduisant les avoirs en devises internationales. Les contrôles de conformité, juridiques et de sanctions seront effectués instantanément par le système qui a le potentiel de réduire les temps de transaction à quelques secondes, supprimant un obstacle à la croissance du commerce électronique intra-africain, des services et des produits.
Pour accéder au PAPSS, les banques et autres institutions financières doivent s’y enregistrer et remplir un certain nombre de critères. Sur la plateforme, l’on distingue les « Participants directs » que sont les banques ou autres institutions financières qui disposent d’un compte de règlement auprès de la banque centrale du pays dans lequel elles opèrent et se conforment à toutes les exigences en matière de compétences financières et réglementaires de cette banque centrale.
Il y a également les « Participants indirects » qui sont aussi des banques ou autres institutions financières, mais qui n’ont pas de compte de règlement auprès de la banque centrale du pays dans lequel ils opèrent. Ils peuvent toutefois conclure des accords de parrainage individuels avec des participants directs pour faciliter le règlement des instructions de paiement.
Adoni Conrad Quenum
La jeune pousse spécialisée dans le transport a essuyé plusieurs échecs avant son lancement effectif en octobre 2021. Elle s’est fixée comme ambition d’être présente dans 13 pays d’Afrique d’ici mars 2022. Elle veut franchir à cet effet la barre des 100 000 utilisateurs.
Depuis leur smartphone, les Tunisiens peuvent depuis quelques mois accéder à Split, l’application gratuite de covoiturage développée par la Start-up éponyme. Il suffit de la télécharger, d’ouvrir un compte, d’accéder au menu et de sélectionner le service désiré. Split met en relation des conducteurs avec des passagers, ou l’inverse. Elle permet aux deux catégories d’utilisateurs de publier des itinéraires qu’ils vont effectuer à une période précise et d’obtenir soit des passagers ou des conducteurs empruntant le même chemin.
Split est le fruit du travail de trois étudiants de l’Institut de Hautes études commerciales de Carthage (IHEC), motivés par la volonté de donner à leurs camarades une alternative fiable au secteur défectueux des transports publics en Tunisie. Une situation qui se caractérisait encore en 2020 par une offre de transport en commun insuffisante, un accroissement des embouteillages, un taux élevé de décès sur les routes, la mauvaise gestion des ressources et des opérations des transports publics.
Selon MobiliseYourCity, partenariat mondial pour la planification de la mobilité urbaine durable, lancé en 2015 lors de la COP21 à Paris, la Tunisie connaît une croissance démographique urbaine rapide, en particulier dans les villes de Tunis, Sousse et Sfax. Le taux d'urbanisation devrait continuer d'augmenter pour atteindre un taux d'environ 75 % d'ici 2030.
Ainsi la part des transports collectifs et publics est passée de 70 % dans les années 1970 à moins de 30 % aujourd'hui, dont environ la moitié sont des transports non réguliers, comme le taxi et le taxi collectif. Cette situation a conduit à une augmentation de l'utilisation et de la possession de voitures particulières. Néanmoins, la marche reste le principal mode de transport dans les villes tunisiennes puisque 36 % de la population active se rend au travail à pied.
Split capitalise sur cette proportion croissante de voitures particulières pour contribuer à résoudre le problème de transport dans le pays. C’est depuis 2019 qu’Ezzedine Cherif, Alaaeddine Jerad et Adam Abdelmoula, tous co-fondateurs de Split, travaillaient au lancement de l’application. « Au total nous avons eu six tentatives de lancement. Elles ont toutes été ratées, sauf la dernière. Il fallait que ces lancements échouent pour arriver à une version optimale de Split », explique Ezzedine Cherif, président-directeur général de la Start-up qui a subi de plein fouet les effets de la crise sanitaire alors qu’elle était en pleine levée de fonds.
Deux mois après le lancement de l’application, Ezzedine Cherif revendique déjà plus de 20 000 utilisateurs. Il indique que les personnes transportées ont vu la durée de leur déplacement passer de trois heures à une demi-heure. « Grâce à ce trajet réduit, les passagers ont la possibilité de dormir plus longtemps, en supprimant les correspondances », a-t-il ajouté. Il souligne que Split n’est pas une application qui va enrichir ses utilisateurs mais contribuera à une réduction des dépenses en carburant des conducteurs puisque plusieurs personnes partageront les frais.
Sur le court terme, Split vise 100 000 utilisateurs d’ici mars 2022. L’objectif est de s’internationaliser très rapidement, notamment en Afrique, en développant une présence dans 13 pays sur le continent. En décembre dernier, la Start-up était le transporteur officiel de la Tunis Fashion Week qui s’est tenue à l’hôtel Anatara de Tozeur. Le même mois, la Start-up a également signé une convention avec KFC Tunisia pour transporter ses salariés afin d’optimiser le budget alloué à cette charge par le restaurateur.
Ruben Tchounyabe
Les options traditionnelles d’épargne financière ne prennent pas toujours en compte les personnes aux revenus limités. Comme solution, la start-up kényane Koa propose une application dont l’objectif est de permettre aux utilisateurs d’économiser de l’argent et de réaliser leurs objectifs.
Koa, une start-up financière basée au Kenya, permet à ses utilisateurs de fixer des objectifs d'épargne personnels pour des dépenses particulières telles que les frais de scolarité, l'achat d'un nouveau téléphone, d'une voiture ou même l’organisation d’un mariage. L'application incite les utilisateurs en leur envoyant des rappels quotidiens, hebdomadaires ou mensuels. Koa leur permet également de suivre leurs progrès, et dispense des astuces pour mieux contrôler ses dépenses.
Les fondateurs, Delila Kidanu, Alexis Roman et ubunyo Nyavor, se sont entretenus avec des milliers de personnes au Kenya et ont découvert que 60 % des gens dépendaient de groupes d'épargne informels. Ils ont donc commencé à réfléchir à la manière de résoudre le problème.
« Nous avons passé beaucoup de temps au Ghana, au Nigeria et au Kenya. Delila et moi avons constaté la popularité des produits d'épargne numérique au Nigeria, comme PiggyVest et Cowrywise, et la façon dont ils répondaient à un réel besoin des clients (…) Nous avons senti qu'il y avait une lacune importante dans d'autres pays », a déclaré Roman sur TechCabal.
D’après eux, bien que le Kenya soit la troisième plus grande économie d'Afrique subsaharienne et le centre financier et commercial de l'Afrique de l'Est, le pays a un taux d'épargne de seulement 12%. De nombreux facteurs expliquent ce faible taux, notamment la lourdeur des options d'épargne et le manque d'éducation financière appropriée qui sensibiliserait à l'importance de l'épargne. Koa investit donc massivement dans un contenu éducatif qui sensibilise ses utilisateurs à l'importance de l'épargne.
Pour se démarquer de l’existant, start-up incite ses utilisateurs à investir leur argent afin de gagner plus. Pour ce faire, la start-up a noué un partenariat avec Britam, un gestionnaire d'actifs sur le marché kenyan. Les utilisateurs peuvent ainsi gagner jusqu'à 10 % d'intérêts sur leur argent par an, en fonction des conditions du marché. Ils gagnent également des intérêts quotidiennement, leur permettant de voir leur argent croître en temps réel.
La plateforme a déjà franchi le cap des 12 000 utilisateurs et a reçu des dépôts de 100 000 dollars depuis son lancement en 2020. Les fondateurs prévoient de s'étendre aux pays voisins comme la Tanzanie et l'Ouganda, dont ils ont aussi étudié les marchés.
Aïsha Moyouzame
Grâce à un système alimenté à l’énergie solaire, l'air entre dans la machine conçue par Kumulus, passe par différents filtres, puis l'humidité est extraite et transformée en eau potable. La start-up entend ainsi résoudre le problème de pénurie d’eau en Tunisie.
Kumulus, start-up évoluant dans le domaine de l’eau potable en Tunisie, construit des machines thermiques capables de produire plusieurs litres d’eau potable par jour, en n’utilisant comme ressources que de l’énergie solaire et l’humidité de l’air. Des algorithmes prédictifs utilisent les données collectées grâce à l’IoT pour informer sur la production d'eau et optimiser l'utilisation de l'énergie. Le système est équipé de filtres et de minéralisateurs.
Mohamed Ali Abid et Iheb Triki, les fondateurs, ont pour objectif de résoudre le problème de pénurie d'eau potable en Afrique et au Moyen-Orient.
« L'idée est de s'attaquer aux marchés où il n'y a pas de source fiable d'eau potable renouvelable, ou bien où la pénurie d'eau est telle qu'elle est devenue un fardeau pour la communauté locale », renseignent-ils.
Si la Tunisie connaît de fortes averses ces derniers jours, la pénurie d’eau est une réalité à laquelle doivent faire face les populations, en particulier celles aux revenus limités. Les solutions actuelles, notamment l’eau en bouteille, les citernes transportées ou encore les eaux souterraines non renouvelables, ne sont pas toujours accessibles pour les plus pauvres.
« Un litre d'eau minérale coûte environ 10$ cents en Tunisie et en Egypte et plus de 15$ cents au Maroc. La technologie Kumulus permettra de créer 25 litres d'eau par jour pour moins de 8 $ cents » assurent-ils.
Les machines à eau de Kumulus seront vendues ou fournies sur la base d'un abonnement avec des paiements effectués pour chaque litre d'eau produit. Différentes tailles seront proposées, mais la start-up commence avec une machine produisant 20 à 30 litres d'eau par jour. Autre particularité, aucune bouteille en plastique ne sera utilisée, et les populations éloignées ou celles hors réseau disposeront de leur propre source durable d'eau potable.
Le 9 novembre dernier, Kumulus a remporté le Grand prix international du POESAM organisé par Orange, d’une valeur de 15 000 euros. Elle occupe la deuxième place, le 1er prix attribué à la start-up OuiCare du Cameroun. Une reconnaissance qui permettra probablement aux fondateurs d’atteindre leurs objectifs de développement dans le pays.
Aïsha Moyouzame
Les journaux papiers sont souvent retrouvés dans les rues et décharges après usage. Au Botswana, la start-up Eco Reza fondée par Victoria Rankepe, en a fait un projet d’entreprise rentable en les recyclant en crayons.
Eco Zera, start-up de recyclage basée à Gaborone au Botswana, transforme des journaux usagés en crayons. Distribués sous la marque Aiko Creations, les crayons en papier et en graphite sont commercialisés auprès des grossistes et détaillants, des papeteries, des établissements scolaires ainsi que des librairies. Le processus de fabrication inclut une découpeuse, une enrôleuse, un séchoir, une affûteuse, une graineuse thermique ainsi qu’une machine permettant de fixer la gomme au crayon.
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Les journaux papier sont généralement jetés après usage. Victoria Rankepe, fondatrice d’Eco Zera, contribue à travers son projet, à réduire le gaspillage et la pollution. Son initiative créée également une économie verte, ainsi que de nouveaux emplois. Elle cible les jeunes en particulier, afin de les détourner de vices la toxicomanie et la criminalité.
Ce produit d’un nouveau genre permet, outre le fait de dessiner ou d’écrire, de contribuer à la préservation de l’environnent en favorisant le recyclage. Les crayons écologiques Aiko Creations sont actuellement vendus dans quatre librairies réputées qui sont accessibles aux populations locales. La start-up se donne aussi pour mission d’assurer une part de marché, notamment au Botswana et en Afrique du Sud, pour la fourniture de crayons écologiques.
L’offre d’Eco Zera a séduit de nombreux partenaires, parmi lesquels le journal local The Voice, qui approvisionne la start-up en matières premières. En juillet 2021, Eco Zera a été parmi les lauréats du prix international SEED, qui récompense les initiatives d’entrepreneuriat axé sur le développement durable dans les pays émergents.
Aïsha Moyouzame
Le traitement du langage naturel est ce processus qui permet, grâce à l’IA et à l’apprentissage automatique, aux machines de comprendre le langage humain. Avec la multitude de langues en Afrique, une start-up du continent y voit une opportunité d’affaires.
En Tunisie, la start-up iCompass, spécialisée dans le traitement du langage naturel, utilise l’Intelligence artificielle (IA) et l’apprentissage automatique pour aider les entreprises d’Afrique et du Moyen-Orient à communiquer avec leurs clients dans leur langue maternelle.
C’est grâce à sa dernière solution automatisée que la start-up tunisienne a brisé les barrières linguistiques et dialectales. Elle a eu recours aux technologies de l’apprentissage en profondeur et de l’apprentissage par renforcement, des méthodes de l’apprentissage automatique, pour développer des services de transcription vocale, de génération automatique de voix, d’agents conversationnels et de robots vocaux qui comprennent des langues et des dialectes des régions d’Afrique et du Moyen-Orient.
En effet, les avancées importantes dans la technologie ont permis d’apprendre plus aisément et plus rapidement des choses à la machine. Faire ainsi parler plusieurs langues à une machine est plus facile que d’apprendre à tout le monde à parler une seule langue, selon la directrice de la communication d’iCompass, Suzy Mahjoub.
« Le marché que nous avons examiné est le Moyen-Orient et l’Afrique, où nous avons réalisé que les entreprises communiquent avec leurs clients dans des langues telles que l’arabe moderne, le français ou l’anglais, mais pas dans leur langue maternelle ou leurs dialectes », a-t-elle ajouté.
Here's more about #dw_gmf start-up contest winner @iCompass_ , with its AI R&D Engineer Chaima Fourati. Looking forward to hearing much more from this exciting young company! 🎉👏 pic.twitter.com/ZwCP8jcRTr
— DW Global Media Forum (@DW_GMF) June 15, 2021
Pour rappel, l’IA et l’apprentissage automatique s’imposent de plus en plus comme des technologies indispensables pour le développement de nombreux secteurs. En Afrique du Sud, la start-up AURA l’utilise pour lutter contre le crime, alors que le tunisien AI Diagnosis Vision y a recours pour étudier la radiographie dentaire des patients.
Ces diverses utilisations mettent en exergue la transversalité des technologies du futur, et les opportunités qu’elles offrent aux entrepreneurs du continent.
Adoni Conrad Quenum