L’idée de la création de cette healthtech est venue à l’une des cofondatrices quand il n’y avait personne pour prendre soin de sa grand-mère, victime de brûlures corporelles et hospitalisée, pendant que ses parents souffraient dans le même temps de maladies chroniques.
Mbombo Home Care est une solution d’e-santé développée par une jeune pousse camerounaise. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les personnes âgées et les personnes dépendantes, d’avoir recours à des services de soins de santé à domicile. La healthtech, basée à Douala, a été fondée en septembre 2019 par Peguy Nanfack et Laurence Mengue ; 90% du personnel de Mbombo Home Care est composée de femmes.
« Mbombo Home Care accompagne chaque jour des personnes âgées et des personnes dépendantes au Cameroun. Nous avons une approche personnalisée de l’aide à domicile et choisissons les meilleures options correspondant au mieux à vos attentes », indique la plateforme.
Elle ne dispose pas encore d’une application mobile, c’est donc via sa plateforme web qu’il faut impérativement passer pour accéder aux divers services. Depuis un smartphone et un ordinateur, il faudrait se rendre sur l’adresse web via un navigateur pour avoir accès au site de Mbombo Home Care. En cliquant sur le bouton « prendre rendez-vous », le potentiel patient (ou son proche qui veut recourir aux services pour lui) est dirigé directement vers un compte WhatsApp. C’est donc via ce réseau social que les premiers contacts sont effectués.
Entre autres, elle propose des consultations gériatriques et généralistes, des services de soins infirmiers et d’auxiliaires de vie, de la kinésithérapie ou encore des services de garde-malade. En fonction de ses besoins, l’utilisateur recourt à l’un ou l’autre des services. La healthtech propose également des services de location et de vente de fauteuils roulants, de matelas anti-escarres, de cannes, de déambulateurs ou encore de béquilles.
En 2021, l’équipe de Mbombo Home Care était composée d’une vingtaine de personnes. On y retrouve entre autres des médecins, des aide-soignants ou encore des infirmiers répartis dans les villes de Douala et de Yaoundé. Bien que la Covid-19 ait eu un impact sur sa progression, la jeune pousse camerounaise poursuit sa croissance.
Adoni Conrad Quenum
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Il est un entrepreneur à succès et un investisseur propriétaire d’une société holding d’investissement axée sur la technologie en Afrique. Son entreprise CarePoint, œuvrant dans le secteur de la santé, est une référence sur le continent.
Sangu Delle (photo) est un entrepreneur, un investisseur et un auteur ghanéen. Il est le fondateur et le président-directeur général de CarePoint, une entreprise de soins de santé à la pointe de la technologie (avec plus de 65 établissements de santé) qui opère en Egypte, au Nigeria, au Kenya et au Ghana.
Ancien étudiant de Harvard, il y a obtenu un master en administration des affaires et un doctorat en droit. Il est également diplômé de l’université d’Oxford, où il a obtenu un master en droit international relatif aux droits de l’homme, et de l’université de Birmingham où il a obtenu un doctorat en anthropologie économique et études africaines.
Anciennement connue sous le nom d’Africa Health Holdings Ltd, CarePoint exploite six marques que sont Seha Healthcare, Lily Hospitals, CarePoint, Meridian Health Group, Rabito Clinic et My Care Mobile à travers les pays où elle est implantée. Avec plus de 1 500 patients traités, plus de 10 000 patients touchés par télémédecine et plus de 5 000 chirurgies et procédures essentielles réalisées, l’entreprise emploie 1 993 personnes et se place comme une référence en Afrique.
Sangu Delle est également le fondateur et le président exécutif de Golden Palm Investments, une société panafricaine de capital-risque dont l’objectif est de soutenir les plus grands entrepreneurs africains qui exploitent les technologies numériques pour résoudre certains grands problèmes auxquels le continent africain est confronté.
Cofondateur et président de l’association Cleanacwa qui œuvre pour l’approvisionnement en eau potable des zones ghanéennes les moins développées, le boursier Eisenhower est un membre d’YPO, une communauté mondiale de dirigeants. Il est également le directeur de mPharma.
Boursier TED et membre du Council on Foreign Relations, Sangu Delle a été élu jeune personne de l’année par Future Awards Africa en 2014. En 2015, il est parmi les 30 entrepreneurs africains les plus prometteurs selon le magazine Forbes. En 2019, New African Magazine l’a cité parmi les 100 Africains les influents.
Jeune leader mondial du Forum économique mondial en 2021, il est l’auteur de « Making Futures : Young Entrepreneurs in a Dynamic Africa » et a présenté des conférences TED sur la santé mentale, l’égalité des sexes et la macro-finance africaine.
Melchior Koba
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Les Africains recourent de plus en plus aux soins de santé par les healthtech. Les tech entrepreneurs proposent des solutions efficaces qui ne nécessitent pas de se déplacer sauf si c’est indispensable.
HeliumDoc est une solution healthtech développée par la start-up nigériane Helium Health. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des prestataires de soins de santé à proximité de leur situation géographique en cas de problèmes de santé. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2016 par Adegoke Olubusi, Nicholas Moore, Dimeji Sofowora et Tito Ovia. Elle a levé environ 12,2 millions $ pour entre autres soutenir sa croissance.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. L’utilisateur devra créer un compte et découvrir les diverses spécialités médicales disponibles sur les supports web et mobile de la healthtech. Que ce soit pour un problème cardiologique, dermatologique ou encore ophtalmologiste, HeliumDoc dispose de professionnels dans la plupart des spécialités. Il faudra juste sélectionner un médecin en fonction de vos moyens financiers et de vos maux (ou passer par un médecin généraliste qui vous reorientera, si besoin est) et prendre un rendez-vous sur l’application mobile ou sur la plateforme web.
HeliumDoc est capable de vous rappeler le jour et l’heure d’un rendez-vous médical et de faciliter la gestion d’une maladie chronique. Les consultations peuvent se faire en présentiel, par appel vidéo ou audio ou même par SMS. La solution numérise en effet le dossier médical des patients et les met à jour en fonction de l’issue des rendez-vous pris via la plateforme. Les résultats des diverses analyses sont intégrés et les médecins y ont accès pour faciliter l’établissement du diagnostic et la prescription d’éventuels traitements.
Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a été téléchargée plus d’un millier de fois. La start-up est présente dans plusieurs pays d’Afrique et du Moyen-Orient et propose, outre HeliumDoc, d’autres solutions de technologies de la santé. HeliumDoc est par ailleurs, en plus du Nigeria, présente au Qatar et aux Emirats arabes unis.
Adoni Conrad Quenum
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Il a plus de 40 ans d’expérience en matière de technologie, de direction d’entreprise et de capital-risque et capital-investissement. Sa société, LifeQ, est le principal fournisseur de données biométriques et d’informations sur la santé provenant de dispositifs portables en Afrique du Sud.
Laurence Olivier (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de LifeQ, une entreprise technologique basée en Afrique du Sud qui se concentre sur les technologies de santé portables. Il a étudié l’ingénierie électronique à l’université de Pretoria, en Afrique du Sud, où il a obtenu son bachelor en 1980.
Il est également titulaire d’un bachelor en finance avancée et marketing stratégique et d’un diplôme en métrologie des données obtenus respectivement en 1984 et 1986 à l’université d’Afrique du Sud.
En 2014, Olivier a fondé LifeQ avec Franco du Preez et Riaan Conradie, pour aider les gens à mieux comprendre leur santé et leur bien-être. Grâce à ses capteurs, elle permet, d’une part, à des dispositifs portables de fournir des flux d’informations sur la santé de qualité commerciale et presque clinique et, d’autre part, de générer des solutions de santé et de bien-être pour les consommateurs, les entreprises et les applications cliniques.
« LifeQ offre une vision du corps 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, en générant des informations exploitables sur la santé à partir de dispositifs portables personnels et en aidant à dépister les maladies et à en découvrir les causes profondes », a déclaré Laurence Olivier en février 2023.
La pertinence des solutions de LifeQ n’ont pas manqué d’interpeller plusieurs grandes marques comme Tag Heuer, Louis Vuitton, Hublot, Montblanc, Fossil Group, Samsung, Suunto, Xiaomi et Motorola qui ont fait confiance à l’entreprise pour signer des partenariats.
A l’occasion de la Health Information Management Systems Society (HIMSS) qui s’est déroulée du 17 au 21 avril 2023 à Chicago, l’entrepreneur a lancé la première phase de sa plateforme de soins virtuels, personnalisés, préventifs et en temps réels. Dans le même mois, l’entreprise a été sélectionnée parmi les 40 start-up africaines qui participeront à la première édition du programme Africa Unicorns.
Partenaire à 4Di Capital et à Veritas Venture Partners, des entreprises de capital-risque, Laurence Olivier siège actuellement aux conseils d’administration de Transatlantic Venture Management, de Global Nutrition & Health et de l’université de Pretoria, entre autres. Entre 2006 et 2009, il a également siégé aux conseils d’administration d’Atlanta Venture Forum et de la fédération juive du Grand Atlanta.
Melchior Koba
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La start-up de technologie médicale sud-africaine Quro Medical a obtenu, le mardi 9 mai, de la part de la société d’investissement Mineworkers Investment Company (MIC), un financement de 1,3 million de dollars.
Cette levée de fonds permettra à la start-up, qui veut construire la plus grande salle d'hôpital virtuel en Afrique, de développer davantage sa solution d’hospitalisation à domicile.
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Il fonde KondjiGbale afin d’aider les médecins dans leur tâche qui est de sauver des vies. L’importance de sa start-up a été reconnue au Togo et à l’international et il a remporté plusieurs concours et représenté son pays dans plusieurs forums et sommets.
Le Togolais Yvon Koudam (photo) est un tech-entrepreneur titulaire d’un brevet de technicien supérieur (BTS) en programmation informatique obtenu en 2014 à l’institut polytechnique Defitech. Il cofonde en 2019 la start-up KondjiGbale, dont il est le président-directeur général, dans le but de faciliter l’accès aux soins de santé.
KondjiGbale est une start-up qui conçoit des solutions de technologie médicale afin de simplifier la gestion et le suivi quotidien de la santé des personnes. A travers sa plateforme, les patients ont accès à leur dossier médical qui peut être consulté par leur médecin, peuvent bénéficier d’un service de téléconsultation tous les jours de 6h à minuit et commander des médicaments en envoyant leur ordonnance.
La plateforme offre aussi la possibilité de trouver les pharmacies de garde et de programmer les moments de prise de médicament afin de recevoir des alertes aux heures indiquées. Ses services sont accessibles via une application mobile, une application web, un canal USSD, un centre d’appel en langues locales et un système de notification par SMS.
KondjiGbale est en partenariat avec trois centres de santé et plus de 34 professionnels de la santé. Elle a enregistré à ce jour plus de 5 165 patients et plus de 500 rendez-vous. En mars 2023, Yvon Koudam représente son pays au forum international de leadership des jeunes de Brazzaville (BILYF). Il a partagé son savoir et son expérience sur le panel : « Développement durable et économie numérique ».
Entre 2016 et 2022, l’entrepreneur a travaillé en tant qu’analyste programmeur dans la start-up Clin Sarl U au Togo. Il y a participé à la conception, la programmation et le développement d’applications pour des clients et entreprises telles que TMoney et AgriStore. Délégué de la semaine de l’innovation des jeunes au Togo, il a participé, en tant que speaker, au sommet Emerging Valley en décembre 2021.
Il a remporté pour son entreprise plusieurs concours, notamment le Pitch Your Startup Idea organisé par Enginnova et l’ambassade de France au Togo et le Togo Innovation Challenge du ministère du Développement à la base en 2019. Finaliste au concours Hacking Covid-19 Africa initié par HEC Paris en 2020, il a également fait partie des 10 finalistes du concours RFI App Challenge 5e édition en 2021.
Melchior Koba
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D’une grande utilité pendant la pandémie de la Covid-19, les healthtech prolifèrent sur le continent. Elles résolvent des problèmes d’accès aux soins de santé et de plus en plus de tech entrepreneurs se tournent vers ce secteur en pleine croissance en Afrique.
Estshara est une solution numérique développée par une jeune pousse égyptienne. Grâce à sa plateforme web et son application mobile, elle permet aux utilisateurs d’accéder à des services de santé en ligne. Basée au Caire, la start-up a été fondée en 2018 par Amin El-Hemaily et Ahmed Mahmoud. Depuis son lancement, elle a réussi à lever environ 500 000 $ pour développer ses offres et soutenir sa croissance.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android, et la création d’un compte, après téléchargement de l’application, est indispensable pour avoir accès aux divers services. En fonction de ses symptômes, l’utilisateur peut se tourner vers un généraliste ou un spécialiste pour obtenir des conseils avisés par rapport à son état de santé. Il pourra joindre des photos des résultats de divers tests pour faciliter la tâche au médecin. La discussion se fait par message écrit ou par audio.
Estshara propose divers forfaits pour faciliter l’accès aux soins de santé pour les particuliers. Alors qu’il faut débourser environ 50 livres égyptiennes (1,62 $) pour une consultation, la healthtech propose un forfait mensuel à 100 livres égyptiennes ; il faut dépenser jusqu’à 1 000 livres égyptiennes pour un forfait annuel. Pour les petites entreprises et les start-up, elle propose une alternative à la souscription d’une police d’assurance pour les employés.
En 2021, Estshara a revendiqué plus de 200 000 consultations. La version Android de son application mobile a été téléchargée plus de 10 000 fois. Elle rêve de devenir une référence en Egypte et dans la région Moyen-Orient Afrique du Nord où elle veut commencer son expansion.
« L'investissement nous aidera à faire évoluer notre organisation avec des talents exceptionnels et des ressources améliorées, ainsi qu'à accroître encore notre portée marketing et commerciale pour soutenir notre stratégie de mise sur le marché ciblé et atteindre nos objectifs d'expansion », a affirmé Amin El-Hemaily en 2021 après la réussite d’un cycle de financement.
Adoni Conrad Quenum
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Investing in Innovation Africa, une initiative panafricaine de soutien aux jeunes start-up du secteur de la santé sur le continent, a annoncé le mardi 25 avril l’ouverture des candidatures pour la deuxième cohorte du programme d’accélération « Investir dans l'innovation » (i3).
Les healthtech africaines qui répondent aux défis de la chaîne d'approvisionnement grâce à des solutions basées sur l’utilisation des données sont invitées à postuler jusqu’au 26 juin à travers le lien : https://innovationsinafrica.com/fr/application/
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Lancée en Guinée sous le nom d’Evatis, son fondateur a préféré continuer le projet dans son pays, Djibouti. Après quelques années, la plateforme facilite déjà l’accès aux soins de santé aux populations djiboutiennes.
Medyc est une solution d’e-santé développée par une start-up djiboutienne. Elle permet aux patients d’accéder à des soins de santé par visioconférence grâce aux outils tels que Zoom et Google Meet intégrés directement sur la plateforme.
Outre le service aux particuliers, elle offre également des services spécifiques comme le conseil ou encore la numérisation des documents de santé aux entreprises et aux institutions. La healthtech a été fondée en 2019 par Moubarik Mahamoud et elle a réussi un tour de table d’un montant de 107 000 euros pour soutenir sa croissance.
La solution ne dispose pas encore d’une application mobile. C’est donc depuis sa plateforme web que les utilisateurs peuvent accéder aux services qu’elle offre. Il suffit de cliquer sur le bouton « prendre RDV » dans le coin supérieur droit et de suivre le processus, de la sélection du service à la date et heure du rendez-vous avec le médecin. La création d’un compte, si vous êtes un nouveau patient, est obligatoire pour valider le processus. La téléconsultation, les soins à domicile et la livraison de médicaments et de dispositifs médicaux au domicile du patient sont les services que propose la healthtech aux particuliers.
En ce qui concerne les institutions et les entreprises, Medyc offre des services de conseil pour les accompagner dans la conception et la mise en œuvre de plateformes de santé numériques, élabore des programmes de bien-être personnalisés pour leurs employés, assure la numérisation des registres papier existants et la formation des équipes à l'utilisation de ces outils. Medyc permet aux clients d’hôtel de bénéficier de consultations médicales, de soins et de livraison de médicaments durant leur séjour en cas d’état de santé défaillant.
Selon Moubarik Mahamoud, environ une trentaine de patients utilisent actuellement les services de Medyc et elle recueille leurs avis pour améliorer ses offres puisqu’elle est toujours en phase de pré-amorçage. Aussi, elle mène des actions pour permettre aux populations d’accéder encore plus facilement à leurs services sans des contraintes liées à la connexion Internet. « La pénétration d'Internet s'est nettement améliorée grâce aux efforts sur les prix. Nous discutons avec notre opérateur télécoms pour rendre la plateforme OpenData, avec notre centre d'incubation, le CLE, qui mène les négociations », confie Moubarik Mahamoud à We Are Tech Africa.
Medyc a des vues sur les marchés éthiopien et somalien. La proximité des deux pays guide ces choix mais son fondateur ajoute aussi que la demande pour des services de santé de qualité est croissante dans la sous-région, et la présence d'infrastructures de télécommunications en constante amélioration sous-tendent également le choix de ces marchés.
Adoni Conrad Quenum
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Au cours des cinq dernières années, le soutien financier apporté aux jeunes pousses technologiques africaines a augmenté. La confiance suscitée par les innovateurs locaux ne cesse de se renforcer et d’attirer des investisseurs conscients des opportunités de l’économie numérique sur le continent.
Selon la plateforme Africa : The Big Deal, Lauch Africa est l’un des investisseurs les plus actifs dans le financement des start-up en Afrique. Depuis le lancement de ses activités à la mi-2020, ce fonds panafricain de capital risque a dépensé plus de 31 millions $ dans 133 opérations, à raison de plus d'une opération par semaine en moyenne. La majorité des opérations financières se sont situées entre 100 000 et 300 000 USD, avec un chèque médian de 250 000 USD.
22 pays sont jusqu’ici au cœur de l’activité de Launch Africa. Les start-up de quatre pays en particulier Nigeria, Afrique du Sud, Kenya et Egypte ont à elles seules confisqué 21 millions USD déjà investis par Launch Africa à travers 89 accords de financement.
Cinq autres marchés ont attiré plus d'un million de dollars : le Ghana, le Sénégal et la Côte d'Ivoire en Afrique de l'Ouest ; la Tanzanie et la Tunisie. L'équipe d'investissement est également sortie des sentiers battus en identifiant des investissements dans des pays souvent négligés tels que le Togo, le Soudan ou l'Angola.
La fintech est le secteur dans lequel Launch Africa a le plus investi avec 42 transactions (32 %) évaluées à 11 millions $ (36 % des 31 millions $) sur 13 marchés au total. Le Nigeria a représenté 13 transactions fintech.
Les autres secteurs dans lesquels Launch Africa a également beaucoup investi sont les places de marché, la logistique, le big data et les healthtech qui ont attiré chacun un total financier variant de 3 à 4 millions $ pour 15 à 20 transactions. Les transactions dans les places de marché, la logistique et le big data ont été réalisées sur près de 10 marchés par secteur. Par contre, le soutien aux healthtech a porté sur 5 marchés, avec 7 transactions en Afrique du Sud.
Muriel Edjo
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