Elle est une entrepreneure dotée de plus de sept ans d’expérience dans le digital. Elle a mis en place plusieurs entreprises, principalement axées sur l’éducation.

Hadjara Ahouantchede (photo) est une formatrice et une entrepreneure béninoise. Cofondatrice et présidente-directrice générale de Mara Academy, elle veut créer des emplois décents et durables pour les jeunes en Afrique.

Fondée en 2021, Mara Academy offre aux Africains les compétences nécessaires pour décrocher des emplois de qualité. L’académie propose divers programmes, dont le Youth Employment Accelerator (YEA) et le SHIFT. Le programme YEA, d’une durée de 52 semaines, s’adresse aux jeunes de 18 à 35 ans en quête de leur première opportunité professionnelle. Le programme SHIFT, qui dure six mois ou plus, est conçu pour les professionnels en reconversion.

Dans le cadre du programme YEA, Mara Academy forme ses étudiants en marketing digital, gestion des réseaux sociaux et design UX/UI. Pour le programme SHIFT, l’académie enseigne également la sécurité informatique et prépare ses étudiants à obtenir des certifications reconnues en gestion de projet digital.

« Nous sommes très axés sur les métiers d’avenir et toutes nos formations ont pour objectif principal d’aider les jeunes à trouver de l’emploi. Nous formons nos étudiants pour qu’ils aient les compétences et aptitudes nécessaires pour trouver un bon emploi », déclare Hadjara Ahouantchede en 2022. 

En tant que formatrice, Hadjara Ahouantchede intervient au Centre d’employabilité francophone (CEF) de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et à l’African Design School, à Ecole229. Elle est également ambassadrice de Future Females, un mouvement inspirant et soutenant les femmes entrepreneurs.

Avant Mara Academy, Hadjara Ahouantchede a cofondé en 2016 Mentorat Club, une communauté de mentors pour booster les entreprises africaines. L’année suivante, elle a cofondé Sewema, une plateforme éducative.  

Diplômée de l’école supérieure de gestion, d’informatique et de sciences (ESGIS) où elle a obtenu en 2016 un master en architecture logicielle, elle a commencé sa carrière professionnelle en 2015 à Cdiscussion où elle était assistante ingénieur informatique. En 2016, elle a travaillé comme développeuse web à TEKXL.

En 2017, Hadjara Ahouantchede a rejoint l’entreprise informatique RINTIO en tant que consultante en développement de logiciels. Elle est une ancienne consultante de l’entreprise de soutien aux entrepreneurs TechnoServe et de l’agence belge de développement Enabel.

En 2019, l’entrepreneure a reçu le prix Femme Digitale 229, décerné par le ministère du Numérique et de la Digitalisation du Bénin.

Melchior Koba

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Le ministre camerounais de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, a inauguré le lundi 13 mai à l’Université de Yaoundé 2 Soa un centre de développement numérique. Le centre, d’une capacité de 40 étudiants, est doté d’une salle de classe intelligente. Il est équipé de technologies de pointe pour la numérisation et la production de cours multimédias, d’enseignement à distance.

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Le Maroc est pleinement engagé dans la transformation numérique, dont les ressources humaines représentent le socle. Cette vision stratégique comprend des initiatives visant à moderniser les programmes éducatifs en intégrant les compétences numériques dès le plus jeune âge.

L'Université Moulay Ismaïl de Meknès au Maroc a conclu le mercredi 8 mai une convention de partenariat avec Cisco Network Academy, un programme éducatif mondial en ligne de l'entreprise américaine Cisco Systems.

Cette collaboration, établie lors de la visite d'une délégation de Cisco Network Academy au Maroc, vise à renforcer les compétences numériques des étudiants et des enseignants dans des domaines tels que les réseaux informatiques, l'intelligence artificielle, l'infrastructure programmable et la cybersécurité.

L’initiative s'inscrit dans le cadre du Plan national d'accélération de la transformation de l'écosystème de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation à l'horizon 2030, connu sous le nom de « Pacte Esri 2030 ». Elle vise à permettre aux étudiants d'acquérir des compétences personnelles, transversales et numériques adaptées aux besoins du marché du travail, conformément aux directives royales, compte tenu de l'essor numérique mondial.

Le partenariat fait suite à une convention tripartite établie en décembre dernier entre le ministère chargé de l'Enseignement supérieur, le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration, et Cisco.

En outre, ce nouveau partenariat vise à renforcer l'offre de formation et de certification proposée par les « Centres code 212 » au sein des universités nationales, qui offrent aux étudiants et enseignants un accès gratuit et illimité aux programmes de formation des partenaires, ainsi qu'un soutien à la préparation des certifications professionnelles.

En investissant dans la formation des jeunes et le renforcement des capacités numériques, le Maroc vise à mobiliser un nombre suffisant de diplômés spécialisés dans des domaines innovants, afin d'accélérer la transformation numérique et de répondre aux attentes des investisseurs nationaux et internationaux.

Samira Njoya

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Dans le but de stimuler l’innovation technologique sur le continent, diverses initiatives sont mises en œuvre. Timbuktoo est l’une d’entre elles, lancée en janvier dernier lors du forum économique mondial à Davos, en Suisse.

Les autorités béninoises, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement, ont inauguré le vendredi 3 mai University Innovation Pod (UniPod) Bénin, un pôle universitaire d’innovation sur le campus d’Abomey-Calavi. L’objectif est d’aider les jeunes à exprimer leur créativité et leurs talents en donnant vie à des projets d’innovation.

« UniPod Bénin arrive à point nommé et se présente indiscutablement comme un véritable levier de développement pour notre institution universitaire. Il se dresse comme un pôle dont la contribution sera déterminante dans la réalisation de notre légitime ambition de nous maintenir à la pointe de l'innovation technologique au Bénin et en Afrique », a indiqué Félicien Avléssi, recteur de l’université d’Abomey-Calavi.

Le complexe est composé d’un espace de coworking, d’un laboratoire de conception équipé d’ordinateurs avec des logiciels professionnels spécifiques et d’imprimantes 3D pour faciliter les travaux de design industriels, électroniques, d’un makerspace qui rassemble plusieurs ateliers de fabrication disposant d’équipements appropriés et d’un bureau de transfert de technologie qui permettra de protéger l’innovation et de la mettre sur le marché ou de la rapprocher de l’industrie et du secteur privé. 

La réalisation de ce projet s’inscrit dans le cadre de l’initiative Timbuktoo dont l’objectif est de mobiliser et d’investir 1 milliard $ de capital catalyseur et commercial pour combler les lacunes critiques et soutenir l’écosystème des start-up sur le continent. Dans un contexte où les start-up africaines attirent de moins en moins de capitaux, la mise en place de telles initiatives facilitera l’émergence d’innovations technologiques sur le continent.

Outre le Bénin, quinze autres pays accueilleront des UniPod. Il s’agit du Mali, du Soudan du Sud, du Malawi, du Rwanda, de l’Ouganda, de la Mauritanie, de la Sierra Leone, du Togo, du Liberia, du Lesotho, de la Guinée, de la Zambie, de la Gambie, du Burkina Faso et du Gabon.

Adoni Conrad Quenum

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Les candidatures de l’édition 2024 du programme de bourses de l’Ecole ouest-africaine de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest sur la gouvernance de l’Internet sont ouvertes jusqu’au 15 mai. Le but est de présenter aux participants la gouvernance de l’Internet dans une perspective mondiale et ouest-africaine. Le programme se déroulera en ligne du 20 mai au 20 juin 2024, suivi d'une session en présentiel à Dakar, au Sénégal, du 7 au 10 juillet 2024. Cliquez sur ce lien pour en apprendre davantage.

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Elle est une conseillère en transformation numérique, une formatrice et coach en compétences numériques. Son objectif est d’aider les entreprises en Afrique à s’informer et développer leurs activités.

Jemila Abdulai (photo) est une blogueuse et une entrepreneure ghanéenne. Derrière la création de Circumspecte, une plateforme numérique et un cabinet de conseil, elle offre une multitude d’informations, d’expériences inspirantes et de services axés sur la créativité.

Fondée en 2007, Circumspecte est plus qu’une simple entreprise de conseil en développement. C’est un véritable moteur de transformation numérique et de développement de compétences, tant au Ghana qu’au-delà.

Au sein de Circumspecte, Jemila Abdulai exerce non seulement en tant que fondatrice, mais également en tant que consultante en transformation numérique et formatrice en compétences numériques. Son objectif est d’inspirer des actions créatives et significatives à travers le continent africain.

Depuis sa création, Circumspecte a formé plus de 1 000 Africains aux compétences numériques et fournit également des services de communication. En outre, l’entreprise organise et couvre des événements numériques, contribuant ainsi à dynamiser le paysage numérique au Ghana et en Afrique.

Mais Jemila Abdulai ne se contente pas de diriger Circumspecte. Elle occupe aussi le poste de responsable du secteur numérique et du commerce électronique à la Stanbic Bank Ghana. Dans ce rôle, elle travaille à impliquer les parties prenantes tout au long de la chaîne de valeur des plateformes numériques, garantissant ainsi une fonctionnalité optimale pour les clients, qu'ils soient consommateurs ou fortunés.

La Ghanéenne est titulaire d’un bachelor en économie obtenu en 2008 à l’université Paul Valéry de Montpellier en France. Il détient aussi un master en économie et affaires internationales obtenu en 2013 à la Johns Hopkins School of Advanced International Studies (SAIS) de Washington, DC.

Sa carrière professionnelle a commencé en 2009 dans le média Devex où elle était une correspondante pour le développement international. En 2010, elle est nommée coordonnatrice de programme régional de l’African Women’s Millennium Initiative. En 2011, elle a travaillé comme conseillère partenaire adjointe d’Esoko, une entreprise technologique éditrice de solutions basées sur la téléphonie mobile et le web.

En 2012, elle est embauchée par l’African Center for Economic Transformation (ACET) comme consultante en communication. En 2013, elle rejoint la World Faiths Development Dialogue, une structure qui encourage le dialogue entre les organisations du monde, en tant que consultante en recherche. Entre 2013 et 2015, elle a travaillé comme assistante aux opérations et à la communication du projet AfCoP de la Banque africaine de développement.

Son influence et son dévouement ont été reconnus à maintes reprises. En 2018, elle a été nommée par Avance Media parmi les 50 jeunes Ghanéens les plus influents, et en 2020, elle a reçu le prestigieux prix d'excellence du président pour les médias numériques au Ghana. En 2021, elle a été désignée championne des compétences numériques par la Coalition for Digital Equality.

Melchior Koba

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Il veut permettre aux Africains d’acquérir des compétences dans les domaines qu’ils veulent. Sa mission est de révolutionner l’apprentissage des connaissances pratiques en Afrique.

Dahou Meziane (photo), informaticien et entrepreneur algérien, est le fondateur et PDG de BrainerX, une start-up lancée en 2023. Son objectif est de fournir aux Africains les moyens d’enrichir leurs connaissances et d’exceller dans les domaines qui les passionnent.

A travers son application mobile, BrainerX offre une variété de cours pratiques, couvrant des sujets tels que la cybersécurité, la programmation, la science des données, le commerce électronique, le design graphique, l’UI/UX, la robotique et l’intelligence artificielle. En outre, l’entreprise propose des formations en marketing numérique et en entrepreneuriat.

BrainerX va au-delà de la simple offre de cours en organisant des événements tels que des hackathons, des ateliers et des sessions de réseautage. Ces initiatives visent à favoriser la collaboration entre les entrepreneurs et les professionnels. De plus, des compétitions sont organisées pour permettre aux membres de la communauté de se surpasser, de rivaliser avec leurs pairs et d’être récompensés pour leurs réalisations.

En plus de son engagement avec BrainerX, Dahou Meziane est également le fondateur et le directeur général d’Oktobit, une boutique en ligne spécialisée dans la vente d’ordinateurs portables et d’accessoires informatiques. Oktobit propose une gamme de produits adaptés à différents profils de clients, qu’il s’agisse d’étudiants, de programmeurs, de graphistes ou de joueurs.

Diplômé de l’Ecole nationale supérieure d’informatique (ESI) d’Algérie, où il a obtenu un master en informatique en 2022, Dahou Meziane a débuté sa carrière professionnelle en 2013 en tant que développeur d’applications mobiles au centre de formation Cible Vision. En septembre 2020, il rejoint la Société algérienne d’assurance (SAA) en tant que développeur mobile stagiaire, avant de travailler comme ingénieur Android chez SoBiapi en 2022.

Melchior Koba

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Après une licence en biologie à l’université de Korhogo en 2014 et un certificat d’entrepreneuriat au sein du Founder Institute 2016, ce jeune Ivoirien se lance à l’assaut du monde l'entrepreneuriat numérique. Il opte pour les technologies de l’éducation.

Etudesk LMS est une plateforme edtech développée par une jeune pousse ivoirienne. Elle offre aux utilisateurs la possibilité de concevoir des formations en ligne directement depuis son interface web. Fondée en 2016 par Lamine Barro, cette start-up, établie à Abidjan, se positionne sur le marché de l'éducation numérique.

La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut passer par le navigateur pour créer son compte puis une page où les formations seront accessibles. L’utilisateur a le choix entre une formation asynchrone, c’est-à-dire un enseignement individuel où les participants n’ont pas d’interactions, ou une cohorte où il y a un groupe de participants qui peuvent interagir. La formation peut être uniquement en ligne ou du blended learning, mode d'apprentissage mixte qui combine le présentiel et l'enseignement à distance.

Après avoir effectué ces choix, il pourra mettre les documents et les vidéos sur la page et créer les différents modules de formation. Après cette étape, l’utilisateur pourra partager les liens de ses formations via divers canaux notamment les réseaux sociaux.

Etudesk embarque plusieurs fonctionnalités pour faciliter la gestion des cours en ligne. Entre autres, l’edtech permet d’évaluer les compétences des apprenants grâce à des activités pratiques et des quiz avec notation automatique au choix, de programmer les sessions de visioconférence directement via la plateforme ou encore d’échanger à tout moment avec votre classe via les forums de discussions groupées.

L’edtech propose plusieurs forfaits dont un plan gratuit. Quant aux autres forfaits, ils sont respectivement facturés à 69 $, 169 $ et 299 $ par mois. Des réductions sont effectuées si l’utilisateur opte pour les plans annuels. Outre le gratuit qui est toujours inchangé, l’edtech fait payer 10 mois sur 12 aux utilisateurs qui optent pour le plan annuel.

Adoni Conrad Quenum

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Le Maroc est le quatrième pays africain a bénéficié du programme de formation aux compétences numériques de l’Alliance mondiale de l’alphabétisation de l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, après la Côte d’Ivoire, l’Egypte et le Nigeria.

Les autorités marocaines, en partenariat avec l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et l'entreprise chinoise de technologie Huawei, ont lancé le mardi 23 avril un programme visant à améliorer les compétences numériques des enseignants, en l’occurrence les éducateurs en alphabétisation. L’objectif est de renforcer, d’ici 2025, les compétences numériques de 10 000 éducateurs en alphabétisation. L’annonce a été faite via un communiqué de presse publié le lundi 30 avril.

« L'alphabétisation est le fondement de l'apprentissage tout au long de la vie et un moteur du développement durable et participatif. A la lumière de la transformation numérique, il est essentiel que l'enseignement de l'alphabétisation tire parti de tout le potentiel de la technologie. Nous sommes fiers de soutenir le royaume du Maroc en tant que membre de l'Alliance mondiale pour l'alphabétisation de l'UNESCO en améliorant les compétences numériques de 10 000 alphabétiseurs d'ici 2025 », a déclaré Isabell Kempf, directrice de l'Institut de l'UNESCO pour l'apprentissage tout au long de la vie (UIL).

Le programme s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de numérisation de l'éducation, elle-même un pan de la stratégie Maroc Digital 2030, qui vise à faire du royaume chérifien un leader régional en matière d'éducation numérique. En novembre 2023, le gouvernement marocain s’est associé avec la société américaine Oracle pour développer les compétences numériques dans l’enseignement supérieur, permettant ainsi aux professeurs et aux étudiants d’accéder à des formations, des ressources d'apprentissage ou encore à des logiciels spécialisés.

In fine, la mise en œuvre de cette initiative permettra d’améliorer la qualité d’enseignement au Maroc, de mieux préparer les élèves à l'ère numérique et de réduire la fracture numérique dans le royaume.

Adoni Conrad Quenum

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Le Guinée a engagé la numérisation des services publics. Cette initiative, dont l’objectif est de permettre aux pays de tirer profit de l’économie numérique, doit mettre à contribution les travailleurs de ce secteur.

Le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah (photo), a lancé le mercredi 24 avril deux plateformes numériques dédiées à l’efficacité de l’administration. Ces plateformes, nommées « e-Learning » et « e-conseil », visent à moderniser les processus administratifs en offrant des outils de formation et de gestion innovants.

La plateforme « e-Learning » a été développée en collaboration avec l'Agence nationale du service universel des télécommunications et du numérique. Elle propose des cours en ligne accessibles avec ou sans connexion Internet, permettant aux fonctionnaires d'accroître leurs compétences dans divers domaines et de se familiariser avec l’outil informatique. A la fin de la formation, les participants peuvent obtenir un certificat vérifiable attestant de leur réussite.

Quant à la plateforme « e-conseil », elle est destinée à être utilisée par les différents départements administratifs pour automatiser la transmission de leurs activités. Elle permettra aux membres du Gouvernement de collaborer à distance, contribuant ainsi à la préparation des conseils interministériels et des réunions du cabinet ce qui représente un gain de temps considérable. La sécurité de cette plateforme est garantie par des solutions extrêmement sécurisées conformes aux normes internationales, avec les données hébergées à l'Autorité de régulation des postes et Télécommunications (ARPT).

Le déploiement de ces deux plateformes s'inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement guinéen visant à numériser et à moderniser son administration. Ces solutions numériques devraient permettre aux fonctionnaires d'acquérir les compétences minimales en TIC nécessaires pour s'adapter à la transformation numérique en cours dans le pays. Leur mise en oeuvre intervient quelques jours après un atelier au cours duquel le Premier ministre avait sonné la mobilisation générale pour accélérer la numérisation de l'administration publique en Guinée.

Samira Njoya

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