Le Kenya multiplie les actions pour s’imposer comme le hub technologique de références en Afrique de l’Est. Pour cela, il s’associe à divers partenaires techniques stratégiques.

Le Centre de transformation numérique de l'agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ) au Kenya a lancé le mardi 28 novembre, lors de la Semaine de l'innovation au Kenya, le Green and Digital Innovation Hub Kenya (gDIH). A cette occasion, un protocole d’accord a été signé entre les représentants de la GIZ et un consortium dirigé par le Centre africain d'études technologiques (ACTS), qui sera chargé d’exploiter le gDIH.

L’objectif est de permettre aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME) d'accéder aux ressources en matière de technologie et d'innovation pour faciliter leur transition numérique et améliorer leur participation à l’économie numérique du pays tout en ayant une éthique verte.</p

« A mesure que l'économie numérique évolue et que la concurrence s'intensifie, le centre constitue une plateforme distinctive pour les MPME afin d'uniformiser les règles du jeu et d'assurer un accès équitable aux possibilités d'innovation numérique pour toutes les MPME du Kenya, quelle que soit leur situation géographique », a indiqué Bernd Lakemeier, directeur des programmes du pôle de développement économique durable de la GIZ au Kenya.

Les activités du hub se concentreront sur les secteurs de l'agriculture, des technologies de l'information et de la communication et de l'énergie, où seront associées des technologies de pointe comme l’intelligence artificielle, l’Internet des objets, la cybersécurité/sécurité informatique, le cloud computing ou encore les villes intelligentes. Les promoteurs veulent en faire un pôle technologique majeur du pays, ce qui permettra d’améliorer le paysage technologique kényan déjà qualitatif à l’échelle du continent.

S’exprimant sur le lancement du gDIH, Tom Ogada, chef d'équipe du consortium ACTS, a déclaré : « l'intégration d'une éthique verte dans les avancées technologiques a des implications substantielles pour le développement durable et la croissance économique du Kenya. En favorisant les collaborations avec diverses parties prenantes et organisations, nous nous engageons à étendre l'influence du Hub au-delà de Nairobi pour englober les 47 comtés, en facilitant les liens avec l'expertise, les marchés et l'accès au capital au-delà des frontières de notre pays ».

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi :

Le Kenya et les Etats-Unis collaboreront dans la lutte contre la cybercriminalité et la promotion d'infrastructures TIC

Published in Tech

Digify Africa, un fournisseur sud-africain de formations dans le secteur du numérique, a lancé la semaine dernière, en collaboration avec Meta, la firme américaine propriétaire du réseau social Facebook, son programme Digify Pro à Nairobi, au Kenya. L'objectif est de stimuler la culture numérique chez les jeunes dans le pays.

Lire aussi :

Le Kenya et les Etats-Unis collaboreront dans la lutte contre la cybercriminalité et la promotion d'infrastructures TIC

Published in Breves_Simple

Anatole Collinet Makosso, Premier ministre du Congo, a présidé le vendredi 24 novembre la cérémonie de lancement de l’enrôlement biométrique à la Caisse d’assurance maladie universelle (CAMU) à Brazzaville, la capitale de la République du Congo. Le but est de moderniser le système de gestion des assurés sociaux et de garantir une prestation de services rapide, fiable et sécurisée.

Lire aussi:

RD Congo : le gouvernement a inauguré le data center visant la modernisation du ministère des Finances

Published in Breves_Simple

Sur un continent africain où se développe un attrait croissant pour divers services numériques à valeur ajoutée, la stratégie commerciale de plusieurs acteurs télécoms s’adapte. Conformément à sa vision « Lead the Future », Orange multiplie les innovations pour répondre aux nouveaux besoins des populations.

 Orange Moyen-Orient et Afrique (OMEA) annonce le lancement de sa super application d’offres et de services, Max it, ce vendredi 24 novembre. Elle est disponible dans sa première version dans cinq pays d’Afrique que sont le Cameroun, Sénégal, Mali, Burkina Faso et Botswana. Elle fera l’objet d’un déploiement par vague, accompagné de mises à jour fonctionnelles, dans les douze autres pays de la zone Moyen-Orient Afrique.

Selon Christel Heydemann, la directrice générale d’Orange, « Max it reflète parfaitement l’esprit d’innovation d’Orange en Afrique et au Moyen-Orient. En regroupant l’ensemble de nos services et ceux de nombreux partenaires, cette application renforce par ailleurs notre positionnement d’opérateur multiservices ainsi que notre volonté d’offrir le meilleur du numérique à tous nos clients ».

A travers une interface unique sur smartphone, la solution numérique regroupe trois offres de services essentiels. Elle permet aux clients Orange de gérer leurs lignes mobile ou fixe ; d’accéder à tous les services de transfert d’argent local et international, de paiements marchands, de virements bancaires, de crédit et d’épargne ; d’accéder à divers contenus digitaux (jeux en ligne, musique, TV, vidéos, actualités, etc.) via une place de marché ouverte à tous. Elle permet même d’acheter des tickets de concert, transport, etc.

Max it est accessible par tous indépendamment de l’opérateur, avec Orange Money comme socle de paiement tout en acceptant d’autres solutions pour le règlement des achats via la super-app. Disponible dans différentes langues et intégrant des spécificités locales pour davantage d’inclusion, Max it permettra le développement de nouveaux usages tout en répondant à différents besoins de la vie quotidienne de ses utilisateurs.

En Afrique sub-saharienne, le mobile est le moyen par excellence d’accès au monde numérique. Le taux d’adoption du smartphone est de 51 %. Il devrait atteindre 87 % en 2030. Orange veut capitaliser sur ce potentiel pour toucher davantage de personnes avec ses services via son application au cours des sept prochaines années.

Orange s’est fixé comme objectif d’enregistrer près de 45 millions d’utilisateurs actifs de Max it d’ici 2025. Actuellement, la société revendique 32 millions d’utilisateurs mensuels d’Orange Money.

Lire aussi :

Orange et Spotify initient un partenariat qui promeut la musique et les artistes africains

Orange, MTN, Airtel Africa, Vodacom, Ethio Telecom et Axian s’engagent ensemble pour l’inclusion numérique en Afrique

Published in Télécom

La transformation numérique est aujourd’hui source de croissance dans divers secteurs de l’économie. Les Nations unies souhaitent par-dessus tout qu’elle contribue à l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD).

Lors du Forum sur le développement durable 2023 qu’elle a organisé le 21 novembre à Dongguan en Chine sous le thème « Prospérer ensemble avec la technologie : réaliser le développement durable », Huawei a lancé une bourse avec l’Union internationale des télécommunications (UIT). Elle cible les jeunes de 18 à 28 ans à travers le monde, porteurs de projets numériques à fort impact sur le développement communautaire.

Baptisée « Programme UIT de Generation Connect Young Leadership en partenariat avec Huawei », la bourse sera ouverte aux candidatures au début de l’année prochaine et durera trois ans. Les 30 jeunes retenus seront accompagnés dans la réalisation de leurs projets. C’est l’expression de la confiance ferme de l’entreprise technologique chinoise dans l’effet catalyseur des talents numériques dans l'innovation technologique future.

Jeff Wang, le président du département des affaires publiques et des communications de Huawei, a expliqué que « le soutien que les participants recevront comprend des contributions financières à leurs projets, un mentorat assuré par des experts de l’UIT et de Huawei, ainsi que des opportunités de participer à des événements conjoints ».

La bourse lancée par Huawei et l’UIT est une nouvelle page qui s’ouvre dans le cadre de la collaboration que les deux parties ont initiée l’année dernière à travers le Partner2Connect Digital Coalition (P2C). Il s’agit d’un programme qui promeut la connectivité et la transformation numérique dans le monde, en donnant la priorité aux communautés isolées des pays et régions dépourvus d'accès numérique. Huawei y a adhéré en se fixant comme objectif d’apporter la connectivité à environ 120 millions de personnes vivant dans ces régions, dans plus de 80 pays, d'ici 2025. La société indique avoir déjà atteint 90 millions de personnes.

« Le numérique est un levier essentiel pour accélérer la réalisation des objectifs de développement durable (ODD). Nous encourageons les jeunes à repousser les limites de l'écosystème numérique mondial en pleine expansion et à apporter des contributions innovantes à celui-ci », a affirmé le Dr Cosmas Luckyson Zavazava, directeur du Bureau de développement des télécommunications de l'UIT.

Lire aussi :

Le haut débit fixe reste quasi-inexistant en Afrique malgré 25 câbles sous-marins et 1,2 million de km de fibre terrestre

La Commission économique de l’ONU pour l’Afrique s’allie à Transsion pour la transformation numérique du continent

Le Kenya signe avec Huawei un protocole d’accord pour accélérer sa transformation numérique

La Somalie signe un mémorandum d’entente avec l’UIT pour développer les TIC

Published in Tech

Avec la Covid-19, le changement d’habitudes de consommation des populations a touché divers secteurs. Les industries créatives ont dû muer elles aussi, pour demeurer compétitives. De nouvelles opportunités de revenus se sont renforcées.

Orange Middle East & Africa et Spotify ont annoncé, lundi 20 novembre, un partenariat autour de la promotion de musique, notamment africaine. Cette collaboration, qui permet aux abonnés Orange de bénéficier gratuitement d’une écoute musicale sur la plateforme suédoise de streaming en souscrivant à une offre mobile de l’opérateur télécoms, est déjà effective en République démocratique du Congo, à Madagascar et au Mali. Les prochains abonnés Orange à bénéficier de ce partenariat sont ceux de la Guinée. A terme, ce seront les 18 marchés d’Afrique et du Moyen-Orient que la société télécoms.

« En tant qu’opérateur multiservices du continent, nous souhaitons faciliter l’accès de nos clients à la riche culture musicale de l’Afrique afin de promouvoir les talents locaux. Le déploiement de ce service dans les pays où nous sommes présents donnera à toutes les communautés accès à une expérience musicale incomparable et contribuera ainsi à l’accélération de l’inclusion numérique sur le continent », a déclaré Brelotte Ba (photo, à droite), le directeur général adjoint d’Orange Middle East and Africa.

Pour Jocelyne Muhutu-Remy (photo, à gauche), la directrice générale de Spotify en Afrique subsaharienne, cette collaboration répond à un besoin. « Nous sommes conscients que le coût des données continue d’être un obstacle pour les personnes qui souhaitent écouter de la musique en streaming, c’est pourquoi nous travaillons activement avec Spotify SSA sur des partenariats comme celui-ci », a-t-elle affirmé.

La Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI) indique que le streaming est actuellement le segment qui rapporte le plus de revenus à l’industrie musicale mondiale. Dans son « Global Music Report 2023 », elle révèle que sa croissance qui s’est accélérée dès 2017 représentait déjà 67 % du revenu de l’industrie mondiale de la musique en 2022. Soit 17,5 milliards $ sur 26,2 milliards $. Le streaming contribue également à plus de visibilité pour les artistes sur la scène internationale.

L'Afrique subsaharienne est la région où la croissance des revenus de la musique enregistrée a été la plus rapide en 2022, soit +34,7 %. Cette croissance a été stimulée par une forte augmentation des revenus en Afrique du Sud, le plus grand marché de la région (+31,4 %). La zone Moyen-Orient et Afrique du Nord a affiché le troisième taux de croissance de revenu le plus élevé au monde en 2022. Soit +23,8%, avec 95,5% porté par le streaming.

Muriel Edjo

Lire aussi :

POESAM international 2023 : les lauréats sont Adinkra Jeunesse, Egrobots, Smart WTI, Bionic Soul et Services for aged

Published in Tech

Accra, la capitale du Ghana va accueillir du 29 au 30 novembre la première édition de la Conférence mondiale sur le renforcement des capacités cybernétiques (GC3B).

La GC3B organisée sous le thème « La cyber-résilience pour le développement » ambitionne de bâtir un pont entre politiques et dirigeants de l’industrie de la cybersécurité. Le but est de contribuer à l’avancement du renforcement des cyber-capacités à l’échelle mondiale. Plus de 800 experts en cybersécurité y sont attendus.

Lire aussi :

Somalie : le Conseil des ministres approuve un projet de loi portant sur la cybersécurité

Published in Breves_Simple

Dans un souci de commodité, d’efficacité et de rapidité, la finance mondiale s’est numérisée. Un choix qui a eu un impact bénéfique sur plusieurs secteurs dont le commerce. En Afrique, les professionnels de la finance ont également entamé la mutation. Mais des défis persistent.

Sous le thème « Fintech et commerce : façonner le commerce africain », la cinquième édition du Next Fintech Forum se tiendra à Abidjan, en Côte d’Ivoire, les 16 et 17 novembre. Organisé au Radisson Blu par l’Africa Fintech Forum, l’évènement de deux jours réunira plusieurs experts, entrepreneurs et passionnés de la finance électronique, du commerce, du financement, de la logistique et de bien d’autres secteurs connexes.

Ils discuteront de l’impact de la fintech sur le commerce africain. Ils partageront leurs connaissances, leurs idées et leurs expériences dans l'utilisation des technologies financières pour stimuler la croissance des entreprises, améliorer l'expérience client et renforcer la compétitivité du commerce africain à l'échelle mondiale.

S’exprimant sur les objectifs du Next Fintech Forum, Alex Sea, le président - directeur général d’Africa Fintech Forum, affirme que « les dernières années ont vu l’émergence de nouveaux modèles d’affaires, de technologies révolutionnaires et des expériences client qui dynamisent les secteurs financiers internationaux. La Fintech, un terme faisant référence à l’utilisation de la technologie pour offrir des solutions financières innovantes, est en plein essor ».

« Un secteur attractif et dynamique qui a besoin d’être développé et structuré, particulièrement en Afrique francophone. Conscients du gap qui existe entre un secteur dynamique en pleine croissance et des structures locales non outillées, qui par conséquent ne peuvent pas profiter pleinement du potentiel qu’offre la fintech, nous voulons inverser la donne », soutient-il.

Au cours des cinq dernières années, la fintech est le secteur qui a le plus suscité l’intérêt des entreprises de capital-risque et des investisseurs providentiel en Afrique. Sur les 6,5 milliards $ mobilisés par les start-up africaines en 2022, en croissance de 8% par rapport à 2021 selon Partech Africa, le secteur de la fintech a mobilisé à lui seul 1,9 milliard $ (29,23% de l’ensemble des fonds).  Mais les fintech n’ont pas véritablement gagné en crédibilité ou fait évoluer suffisamment leurs services pour répondre aux nouveaux besoins des marchés africains.

Dans son rapport « Les limites à l’expansion des fintechs africaines », Idriss Linge, journaliste économique et rédacteur en chef de l’Agence Ecofin, explique que les fintech doivent relever un certain nombre de défi pour espérer prospérer davantage sur le continent : aller au-delà du transfert d’argent, du paiement ou encore du petit crédit.

Avec la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) qui a officiellement démarré ses activités en janvier 2021, de nombreuses opportunités commerciales et financières naissent sur le continent. Des opportunités auxquelles les fintechs pourraient répondre avec efficacité à travers des solutions innovantes qui stimuleront la croissance des entreprises, renforceront la compétitivité du commerce africain à l’échelle mondiale.

Lire aussi :

MoneyGram annonce le lancement, dès 2024, d'un portefeuille crypto permettant la conversion en monnaie fiduciaire

La licorne nigériane Flutterwave lance Swap, une plateforme numérique pour l'échange de devises

Nigeria : la licorne Interswitch intègre Google Pay à sa passerelle de paiement

Published in Tech

L’Africa Business Club, en partenariat avec la Harvard Business School, a annoncé l’ouverture des candidatures pour le concours New Venture. Les lauréats recevront des chèques d’un montant de 30 000 $ pour le premier, 15 000 $ pour le deuxième et 10 000 $ pour le troisième. Le concours est, entre autres, ouvert aux entrepreneurs africains axés sur le continent et aux start-up en phase de démarrage. La date butoir pour postuler est le mercredi 15 novembre. Cliquez sur ce lien pour plus d’informations.

Lire aussi :

Damu-Sasa, une solution kényane de gestion des services de don de sang

Published in Breves_Simple

Les comités du Prix Galien USA, une distinction créée en hommage au père de la médecine et de la pharmacologie modernes, ont dévoilé le jeudi 26 octobre, lors du Forum Prix Galien USA et du 17e gala annuel des Prix Galien Awards à New York,  les lauréats dans diverses catégories. Dans la catégorie du meilleur incubateur et accélérateur, c’est l’incubateur kényan Villgro Africa, spécialisé dans l’accompagnement des jeunes pousses opérant dans le secteur de la santé, qui remporte la distinction suprême.

Lire aussi :

Villgro Africa, le catalyseur kényan de l’innovation en santé en Afrique

Published in Breves_Simple
Page 10 sur 22

Please publish modules in offcanvas position.