La ville de Dakar au Sénégal accueillera du 15 au 17 novembre prochain la première édition de « This is Africa digital », un évènement dédié à la digitalisation de l’Afrique.
Selon les organisateurs, l’événement rassemblera les acteurs clés de l’industrie pour explorer les opportunités découlant de la numérisation du continent africain.
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La 14e édition de la Foire d'innovation technologique de l'Institut des télécommunications (FITITEL 2023) s'ouvre le jeudi 7 septembre à Luanda.
L'événement vise à présenter, aux visiteurs et aux entreprises TIC du pays, les compétences acquises par les étudiants de l'Institut des télécommunications, à travers la présentation du potentiel entrepreneurial des nouvelles start-up générées à partir des projets exposés.
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Le débat relatif à l’impact de l’intelligence artificielle sur le développement du continent a pris de l'ampleur depuis l’année dernière. Les opportunités et les menaces qu'elle représente sont dès lors passées au crible par divers experts nationaux et organisations.
Selon le programme des Nations unies pour le développement (PNUD), l’intelligence artificielle (IA) peut se révéler un formidable atout pour la paix et la sécurité internationales. L’organe onusien soutient cette position au regard du rythme rapide d’évolution des conflits et de la quantité importante de données produites que les êtres humains sont incapables de traiter efficacement pour des processus décisionnels efficaces.
Le PNUD croit que « l’intelligence artificielle peut nous aider à comprendre, voire anticiper, le déclenchement et l’évolution d’une crise ». Mais elle doit être associée à l’humain. En effet, l’organisme international est certain que l’IA Human-in-the-loop (HITL) — qui combine la puissance de l’apprentissage automatique avec l’intelligence humaine pour résoudre des problèmes complexes — peut aider à mieux analyser les données dans des circonstances radicalement changeantes.
En Afrique où les réseaux sociaux sont devenus des outils privilégiés d’expression, et où la désinformation et les discours haineux se développent, tout comme la communication des groupes extrémistes, l’IA servira à y relever la vigilance. Surtout sur des plateformes telles que « Facebook et Twitter qui n’ont pas voulu ou ont été incapables de remédier à ces vulnérabilités fondamentales », affirme le PNUD.
« Ces entreprises sont souvent incapables de prendre en compte les impacts multiplateformes de leurs politiques et des comportements de leurs utilisateurs. Ils ne disposent pas des ressources (et des incitations internes) nécessaires pour comprendre l’impact de la technologie dans un contexte non occidental et, jusqu’à présent, n’ont pas été disposés à partager les mesures nécessaires pour évaluer correctement les effets de leurs politiques et interventions », déplore l’organisme dans édition d’août 2023 de son « Development Futures Series ».
Après le début du conflit ukraino-russe le 24 février 2022, Twitter, YouTube, Facebook ont été activement utilisés pour rendre compte des événements en temps réel, ainsi que comme « armes » pour influencer et façonner les opinions en ligne. Cependant, ils se sont également révélés utiles pour étudier de nombreux aspects du conflit tels que les attaques contre des établissements de santé, les champs de mines et l’utilisation de systèmes d’armes interdits (par exemple les armes à sous-munitions).
Pour le PNUD, les systèmes d'intelligence artificielle peuvent être testés au sein de l'ONU, dans un petit nombre de bureaux de pays ou d'autres opérations sur le terrain pour répondre aux besoins de chaque contexte. L'objectif initial pourrait être d'élargir les efforts de prévention dans les endroits où les tensions augmentent ou d'identifier les campagnes de désinformation visant le personnel humanitaire.
Ces tests pourraient déboucher sur la création d’une plateforme mondiale de pointe pour partager des outils, des étiquettes, des modèles et des algorithmes d'intelligence artificielle.
Muriel Edjo
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La capitale angolaise Luanda accueillera du 11 au 13 octobre la troisième édition de l’Expo-Forum, qui portera cette année sur le marketing numérique, la publicité et les ventes en ligne.
Plus de 50 intervenants prendront la parole lors de ce forum de trois jours qui réunira Près de 30 agences de communication et plus de 500 participants qui échangeront leurs expériences sur les sujets les plus variés dans le domaine du marketing et des ventes en ligne.
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La capitale sénégalaise, Dakar, abritera le mardi 29 août, la deuxième édition du Sommet sur les politiques d’innovations technologiques dans le domaine de la santé publique en Afrique baptisé « Health Tech hub ».
Cette rencontre de haut niveau réunira des responsables gouvernementaux de plusieurs pays africains, des start-up et des investisseurs. Elle vise à aider les gouvernements et les start-up à collaborer sur des innovations basées sur les données et la technologie qui renforcent les systèmes de santé africains.
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L’association 10 000 codeurs organise, du 18 au 20 octobre, la première édition du Forum international des métiers du numérique. L’objectif est, entre autres, de faire découvrir plus de 65 métiers du numérique aux populations béninoises et d’éveiller la jeunesse à l’entrepreneuriat innovant. La Côte d’Ivoire, le Maroc, le Togo et le Cameroun ont été invités à cette messe du numérique.
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La demande en connectivité à haut débit croît dans plusieurs pays d’Afrique. Les gouvernements qui entrevoient dans le numérique de nombreuses opportunités s’attèlent aujourd’hui à la satisfaire pour garantir une future transformation économique et sociale efficace.
La société technologique chinoise Huawei a livré à LeoneCom – société nationale responsable de la gestion, de la maintenance et de la commercialisation de l’infrastructure nationale de fibre optique - le réseau national de fibre optique dont la mise en place lui avait été confiée.
Lors de la cérémonie, qui s’est tenue le jeudi 17 août, Salima Bah, la ministre sierra-léonaise des Communications, de la Technologie et de l'Innovation, a déclaré que la livraison de l’infrastructure télécoms à haut débit représente une étape décisive vers la fourniture à la population d'un accès transparent et pratique à Internet. Selon elle, cette évolution contribuera à autonomiser davantage les citoyens, à stimuler la croissance économique et à favoriser l’innovation dans divers secteurs.
La livraison du réseau national de fibre optique par LeoneCom est le fruit de la finalisation de la seconde phase de construction de l’infrastructure télécoms qui portait sur un tronçon de 690 km, confiée à Huawei en 2019. Au cours de cette phase, il avait été prévu l’installation de la fibre optique dans des régions non connectées. Cela offrirait aux opérateurs de réseaux mobiles et fournisseur de services Internet l’opportunité d'augmenter leurs capacités et de proposer des services 3G et 4G de qualité.
La Sierra Leone avait obtenu un prêt financier de 30 millions $ d’Exim Bank of China pour mener à bien cette seconde phase de réalisation du réseau national de fibre optique dont la finalité est de faire entrer la Sierra Leone dans l’économie numérique.
En 2019, le gouvernement sierra-léonais a lancé la Stratégie nationale d'innovation et de numérisation (NIDS) (2019-2029) dont l’objectif est, entre autres, d’accélérer le développement des services numériques, l’innovation numérique, l’appropriation de l'Intelligence artificielle (IA). La qualité de l’internet a été identifiée comme l’un des axes majeurs de cette transformation numérique profonde du pays.
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Congo Digital Week, une entité dont le but est de promouvoir la culture du numérique dans toutes les couches sociales du pays, annonce la tenue de la première édition du Salon international du numérique à Kinshasa (SINKIN) du 28 août au 1er septembre. Les débats porteront sur le thème : « 5 défis de la croissance de l’économie numérique en RDC ».
Plus de 4 000 visiteurs sont attendus.
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Dans le cadre du projet GMES & Africa, l’Observatoire du Sahara et du Sahel organise, en partenariat avec le programme Digital Earth Africa, un hackathon sur la télédétection et la cartographie des cultures en Afrique.
L’appel à candidatures prend fin le 5 septembre et l’événement se déroulera les 20, 21 et 22 septembre 2023.
Cliquez sur ce lien pour postuler.
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Le numérique, dont les nombreux avantages ont été mis en exergue pendant la Covid-19, a séduit de nombreux gouvernements africains. Certains en ont d’ailleurs fait un pilier de leur stratégie de développement.
A travers son ministère des TIC et de l’Orientation nationale, la République d’Ouganda a lancé un nouveau plan de transformation numérique, le jeudi 17 août. Il est réparti en sept axes principaux : infrastructure numérique et connectivité ; services numériques ; cybersécurité, protection des données et confidentialité ; compétences numériques ; innovation et entrepreneuriat ; expérimentation systématique et préservation de l'environnement national.
Selon Chris Baryomunsi, le ministre, « Le plan de transformation numérique représente une vision audacieuse de l'avenir de notre nation, qui n'est pas seulement motivée par la technologie, mais dans laquelle la technologie sert de catalyseur au développement durable, à la croissance économique et à l'amélioration des conditions de vie de tous les Ougandais ».
Le document – cadre qui a été développé avec l’expertise de plusieurs partenaires, notamment le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), contribuera pendant cinq ans (2023/2027) à l’éclosion d’un environnement administratif, économique et social favorable aussi bien pour les Ougandais que pour les investisseurs étrangers. Il survient en effet dans un contexte numérique national relativement faible.
Selon l'enquête nationale sur les technologies de l'information, réalisée en 2022 par le gouvernement, il ressort que seulement 5 % ministères, départements et agences gouvernementales disposent de cadres d’interopérabilité informatique internes. De plus, seulement 61% de gouvernements locaux avaient accès à Internet tandis que seulement 5,6 % de leur personnel utilisait régulièrement un ordinateur à des fins professionnelles.
Environ une entreprise sur deux (55%) avait accès à Internet, et seulement une entreprise sur trois possédait un site web professionnel. 94% de la population n’avait toujours pas accès à Internet à domicile. 74% de la population était détentrice d’un téléphone mobile. 49 % de la population avait un compte Mobile Money contre 10 % détentrice d’un compte bancaire personnel. Le taux de pénétration d’Internet à haut débit était de 55%. Actuellement, la contribution des TIC au produit intérieur brut (PIB) est estimée à 9 %.
Le nouveau plan de transformation numérique de l’Ouganda est une composante de la vision numérique 2040 lancée en avril 2013 avec pour slogan : « Une société ougandaise transformée d’un pays paysan à un pays moderne et prospère d’ici 30 ans ».
Muriel Edjo
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