L’entreprise technologique chinoise explore de nouvelles niches dont le potentiel commence à se révéler en Afrique, portée par la transformation numérique qui se renforce dans plusieurs marchés.
L’Egypte abritera une nouvelle zone cloud public de Huawei en Afrique. Ce sera la seconde du continent, après celle d'Afrique du Sud. L’entreprise technologique chinoise travaille sur ce projet depuis l’année dernière et devrait le voir aboutir d’ici la fin de l'année prochaine. Lors d’une rencontre avec la presse le mardi 27 février à Barcelone, l’information a été dévoilée par Jeremy Lin, le vice-président exécutif de la région Huawei Northern Africa qui englobe vingt-huit pays.
A ses côtés durant cet échange, Adnane Ben Halima, le vice-président chargé des relations publiques pour la région Huawei Northern Africa, a apporté quelques précisions supplémentaires. Plusieurs facteurs justifient le choix de l’Egypte pour accueillir cette nouvelle zone cloud. « Il y a la taille du marché égyptien qui représente déjà une opportunité pour Huawei. C’est également un pays où l’usage des services cloud se développe rapidement, encouragé par la vision de transformation numérique du gouvernement », a expliqué Adnane Ben Halima. Il y a aussi la position stratégique de l’Egypte comme carrefour de plusieurs infrastructures terrestres et sous-marines de connectivité à haut débit. Géographiquement, le pays offre également une possibilité d'ouverture sur l’Afrique de l’Ouest, centrale et de l’Est.
« Chez Huawei nous sommes fournisseurs de cloud sur deux aspects. Nous fournissons de l'infrastructure pour les clients qui veulent acheter des solutions. Mais nous sommes aussi fournisseurs de cloud public. Cela veut dire que nous avons la même offre qu’Amazon, Microsoft Azure, etc. Nous avons des cloud en Chine, en Irlande, en Europe de l’Est, etc. Nous choisissons des pays dans lesquels nous avons de l’infrastructure qui est connectée à la région qui va y accéder afin que l’usage se fasse de manière pérenne », a poursuivi Adnane Ben Halima.
La taille du marché global du cloud computing qui était de 405,3 milliards $ en 2022 devrait atteindre 1 465,8 milliards $ en 2028 avec un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 23,9 %, selon un rapport de la société d'études de marché et de conseil The Insights Partners. Cette croissance sera alimentée par la demande croissante de solutions numériques avancées et par l'adoption de technologies telles que l'intelligence artificielle (IA), la 5G, l'Internet des objets (IoT) et l'informatique en périphérie. Les régions d'Asie-Pacifique, d'Amérique du Nord et d'Europe sont actuellement les principales contributrices à cette croissance, mais l'Afrique, avec son adoption croissante des technologies numériques et son soutien gouvernemental accru, est également sur une trajectoire ascendante.
La nouvelle zone cloud de Huawei en Egypte viendra s’ajouter aux 85 autres zones que compte déjà l’entreprise, réparties sur trente régions. Elle lui permettra de répondre de manière locale aux besoins croissants des marchés africains en offre cloud à prix abordables.
Muriel Edjo
Lire aussi:
Le phénomène de désinformation n’est pas nouveau. Mais son ampleur a changé avec les nouvelles technologies. La propagation est plus rapide, les personnes touchées plus nombreuses, les effets plus importants.
Dans ses perspectives mondiales de cybersécurité 2024, le World Economic Forum (WEF) estime que l’Intelligence artificielle (IA) va marquer un tournant dans le paysage de la cybercriminalité. En effet, au-delà des attaques sur les systèmes informatiques, la manipulation de l’information constituera l’un des grands défis du monde connecté.
Bien que les attaques sur les infrastructures critiques représentent toujours un risque majeur de sécurité, elles peuvent toutefois être maîtrisées. Or, les bouleversements sociaux et politiques qui peuvent découler de la manipulation profonde de l’information par les nouvelles technologies sont de nature à nuire à la stabilité économique de divers secteurs d’activité, pays, régions du monde sur une plus longue durée.
L’inquiétude, la peur, le repli identitaire, la crise de confiance publique etc. sont autant de situations que les deepfakes peuvent créer, entretenir et accentuer à travers la planète pour en faire des armes contre les gouvernements et entre les pays. A travers cette nouvelle approche, c’est le cœur et l’esprit de personnes qui constituent les systèmes politiques, économiques et sociaux qui sont piratés. Dans une note de septembre 2023, le département américain de la Défense qualifiait les deepfakes de menaces contre la sécurité nationale.
Talents recherchés
Dans un contexte mondial de pénurie de compétences en cybersécurité – 4,7 millions de personnes travaillaient dans le domaine de la cybersécurité à l'échelle internationale en 2022, mais le déficit mondial s’élève à 3,4 millions selon l’organisation à but non lucratif International Information Systems Security Certification Consortium (ISC2) – l’émergence rapide de l’IA et son incidence sur la réalité accentue la pression sur le besoin en professionnels de cyberdéfense.
L'entreprise américaine de conseil et de recherche en technologies de l'information et de la communication Gartner prédisait en 2023 que le nombre de cyberattaques et d'attaques d’ingénierie sociale contre les personnes augmentera d’ici 2025 à cause de ce manque criard de talents. Elle affirmait que les humains seront de plus en plus considérés comme le point d’exploitation le plus vulnérable.
Alors que l’IA réinvente tout en intensifiant les menaces cybercriminelles, elle ouvre également un champ d’opportunités nouvelles pour des millions de jeunes sur tous les continents. En Afrique en particulier, où l’écosystème des start-up est actuellement dominé par l’offre de services dans les secteurs de la finance, du commerce, de la santé, de l’éducation, de l’énergie, etc., une nouvelle génération de cyber talents capables d’identifier et d’authentifier les vrai-faux pourrait voir le jour.
Les Etats peuvent contribuer à leur éclosion en réfléchissant dès à présent à diverses stratégies qui les préparent à cette nouvelle technologie et à ses opportunités, mais aussi aux menaces. Dans son indice de préparation à l’IA 2023, le cabinet de conseil en technologies de l'information et de la communication Oxford Insights indique que seuls trois pays d’Afrique ont déjà adopté une stratégie relative à l’IA. Il s’agit du Rwanda, du Sénégal et du Bénin. L’Ethiopie et le Nigeria y travaillent déjà.
Muriel Edjo
Lire aussi:
Le Mobile World Congress 2024 s’est ouvert à Barcelone avec l’intelligence artificielle en vedette
Lomé, la capitale du Togo, accueillera les 21 et 22 mai prochains le Forum sur la transformation digitale en Afrique (FITD AFRICA 2024). Cet événement vise à soutenir le numérique sur le continent. Cette édition, les discussions porteront sur des secteurs clés tels que l'energytech, l'intelligence artificielle, la blockchain, la cybersécurité, la réalité virtuelle et l'e-santé, reflétant ainsi les diverses facettes de la transformation numérique.
Lire aussi:
La 4e édition du Cyber Africa Forum (CAF) se tiendra les 15 et 16 avril à Abidjan
Les 15 et 16 avril prochains, la Côte d'Ivoire accueillera la 4e édition du Cyber Africa Forum (CAF). Placée sous le thème « Risques cybernétiques et IA : quelles stratégies de défense face aux nouvelles menaces numériques ? », cette édition entend susciter des réflexions stratégiques sur la manière dont l’IA peut renforcer la cybersécurité, tout en identifiant les défis qu’elle présente.
Nous sommes ravis de vous informer que la 4e édition du #CAF, prévue les 15 et 16 avril prochains, sera encore plus exceptionnelle grâce à notre collaboration avec KAYDAN GROUPE - Digital !
— Cyber Africa Forum (@CAF_forum) March 5, 2024
📲 Choisissez dès maintenant votre pass sur : https://t.co/N9u3e8bP84 pic.twitter.com/47n9oMrMpP
Lire aussi:
La CEA signe un accord avec Google pour accélérer la transformation numérique en Afrique
Il y a sept mois, la société télécoms a acquis la licence pour le super haut débit à près de 57 millions $. Son objectif est de révolutionner les usages sur le marché télécoms local et demeurer l’opérateur leader.
Au Sénégal, Sonatel (Orange) a introduit des offres commerciales de connectivité 5G fixe pour les clients résidentiels et entreprises à partir de ce mercredi 6 mars. Dans un communiqué publié le mardi 5 mars, la société de téléphonie mobile a indiqué qu’elle ajoutera bientôt des offres d’Internet mobile pour le très haut débit.
Sonatel, 1er opérateur à lancer la 5G d’Orange au Sénégalhttps://t.co/qT9zqnoRoI #Orange5G
— Groupe Sonatel (@GroupeSonatel) March 6, 2024
Avec la 5G, Sonatel promet à ses clients « des vitesses de téléchargement et de streaming instantanées, ainsi qu’une réactivité accrue pour les applications en temps réel, telles que les jeux en ligne, la réalité virtuelle, la télémédecine, l’e-éducation et bien d’autres ». La société les invite d’ailleurs à venir découvrir « les possibilités infinies » de la technologie dans un laboratoire dédié situé au niveau de l’Orange Digital Center (ODC) de Dakar.
Le lancement de la 5G commerciale par Sonatel intervient environ sept mois après que la société a acquis la première licence d’exploitation de l’ultra haut débit au Sénégal auprès de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) pour 34,5 milliards de francs CFA (57 millions $). L’entreprise télécoms se préparait pour déployer la technologie depuis 2020. Elle a confirmé sa capacité à y arriver en décembre 2021 à travers un deuxième test réussi. En juillet 2022, elle a lancé son laboratoire 5G.
Sur le segment la 5G, Sonatel devance ses principaux concurrents Expresso Sénégal et Saga Africa Holding Limited (Free). Ce dernier a acquis sa licence d’exploitation en décembre 2023 pour 13,5 milliards FCFA.
Cette avance devrait notamment permettre à Sonatel d’augmenter ses revenus et de renforcer sa position de leader sur le marché télécoms sénégalais. Selon les données de l’ARTP, Orange comptait 12,5 millions d’abonnés à la téléphonie mobile au troisième trimestre 2023 pour une part de marché de 56,47 %. Expresso et Free contrôlaient respectivement 16,8 % et 23,89 % du parc national d’abonnés à la téléphonie mobile. Sur le segment de l’Internet, Orange détenait une part de marché de 66,52 %.
Isaac K. Kassouwi
Lire aussi:
Cette nouvelle session vient enrichir davantage la disponibilité du continent africain en une main-d’œuvre qualifiée dans le segment du divertissement cinématographique, en plein essor.
Le jeudi 29 février 2024, s’est tenue le lancement officiel de la 2e cohorte du programme de formation « Afro VFX » dans les locaux de l’Orange Digital Center (ODC), sis dans la commune du plateau à Abidjan.
Initié par EM&MB en partenariat avec l'ODC et l'Ambassade du Canada, le programme AFRO VFX se distingue par ses trois piliers fondamentaux à savoir la formation de jeunes talents, la production d'œuvres cinématographiques de qualité et le soutien au développement de l'industrie en Afrique. Pour cette deuxième cohorte, trente jeunes auront l'opportunité de se former intensivement aux bases des effets spéciaux (VFX) pendant quatre mois, avec pour objectif de dynamiser les industries créatives du secteur audiovisuel dans la région. A la fin de cette formation, les jeunes effectueront des stages pratiques en entreprises locales et dans le réseau de studios partenaires d’Afro VFX.
En Afrique de l’Ouest, près de 3 400 films sortent des studios de production chaque année, tirés principalement de l’industrie cinématographique nigériane, faisant de cette région la plus productive en matière de production audiovisuelle sur le continent, selon Statista. Pour Eric M’Boua et Dedy Bilamba, cofondateurs d'EM&MB, Afro VFX se positionne comme « un partenaire clé de l’écosystème VFX en Afrique francophone ».
Pour rappel, trois apprenants issus de la première cohorte ont été lauréats du concours « Sony Talent League by THU 2022 », grâce à une série d’animation 3D intitulée « Djossi Heroes », qui met en lumière des travailleurs informels indépendants, dotés de super pouvoirs.
Depuis plusieurs années, Orange Digital Center s'investit dans le soutien à de jeunes Ivoiriens, en leur fournissant une assistance technique pour développer leurs compétences et donner vie à leurs projets. C’est dans cette optique que Habib Bamba, directeur de la transformation du digital et des médias, a déclaré que « le programme Afro VFX est l’illustration parfaite de l’engagement d’Orage Digital Center dans les industries créatives et culturelles, afin de faire du numérique une opportunité pour tous, et ainsi de contribuer au développement de l’industrie cinématographique ».
Lire aussi:
Orange s’associe à Microsoft pour soutenir la transformation numérique des PME africaines
Pendant trois jours, les différents acteurs de la communauté mondiale des télécoms et de la tech vont une fois encore penser un monde toujours plus intelligent et connecté, en partageant leurs visions et leurs innovations.
Pour cette nouvelle édition, le salon international du mobile de Barcelone, en Espagne, fait une fois de plus foule. Près de 96 000 visiteurs et participants se sont inscrits pour prendre part à l'événement qui s’est ouvert le lundi 26 février, selon Mats Granryd, le directeur général de l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA), qui héberge cette rencontre de réflexion, d’exposition de savoir-faire, de promotion de la coopération. L’année dernière, ils étaient près de 90 000.
Le Mobile World Congress 2024 (MWC 2024) dont l’ouverture officielle a été effectuée par le roi Felipe VI met une fois encore l’accent sur la connectivité, mais également sur tous les segments connexes liés à cette connectivité. « A mesure que la connectivité nous rassemble, la technologie ouvre des possibilités — la connectivité entraînant une fusion de la technologie et des objectifs dans tous les secteurs, ouvrant la voie à de nouvelles possibilités. Cette semaine est consacrée à l'exploration du potentiel de l'avenir pour les entreprises et la société », a déclaré Mats Granryd.
L’Intelligence artificielle est le segment qui focalise le plus d’attention, lors de cette édition. Son adoption par le grand public a pris de l’ampleur depuis l’apparition de l’IA générative avec ChatGPT d’OpenAI en novembre 2022. Aujourd’hui, la communauté tech et les gouvernements réfléchissent aux diverses applications pratiques de l’IA générative, aux enjeux économiques liés, à une réglementation qui définit un usage éthique, et bien d’autres préoccupations sécuritaires.
Les voitures connectées et celles électriques, le cloud, la 5G et même la 6G, la transformation des opérateurs télécoms sont également quelques-unes des grandes thématiques abordées lors de ce nouveau salon.
Le MWC 2024, c’est aussi l'occasion de découvrir les derniers gadgets à la mode : smartphones bracelets, montres connectées, ordinateurs portables, tablettes, etc. Comme il est déjà de coutume, de grands acteurs de l’industrie du haut débit, à l’instar d’Orange, Vodafone, Telefonica, China Mobile sont présents. A leurs côtés, des entreprises de renom du secteur de la technologie comme Huawei, Samsung, Microsoft, Intel, Amazon, Infobip, Microsoft, Nokia.
L’écosystème start-up est également bien représenté avec un espace dédié aux tech entrepreneurs. Une délégation africaine y est présente, représentée par des sociétés comme le ghanéen Farmerline, le béninois FedaPay ou encore le sénégalais LAfricaMobile.
Ce rassemblement du monde des télécoms et de la tech, qui s’achève le 29 février, promet de multiples signatures de partenariat, aussi bien pour le développement de la connectivité que la transformation numérique dans le monde entre les acteurs du secteur privé, ceux du secteur public, et du public-privé.
Muriel Edjo
Lire aussi:
Partech clôt son deuxième fonds africain dédié aux start-up du continent à 280 millions d’euros
Présent dans 18 pays d’Afrique et du Moyen-Orient, le groupe Orange, à travers divers programmes, est investi dans l’accélération de la transformation numérique. Pour cela, il met en place des compétitions technologiques pour accompagner les projets porteurs.
OptiGuide, une start-up jordanienne opérant dans les technologies de la santé, a remporté le mardi 20 février la première édition du grand prix international Orange Summer Challenge (OSC) 2023. La compétition opposait les lauréats nationaux du concours Orange Summer Challenge de onze pays d’Afrique et du Moyen-Orient. La cérémonie de remise du trophée international a été organisée par Orange Middle East and Africa (OMEA) à Casablanca au Maroc.
👏🏼Congrats à OptiGuide #OrangeDigitalCenter Jordan,grand gagnant Prix International de l’#OSC2023 en Afrique Moyen-Orient!Ce bracelet intelligent d’assistance pour les malvoyants,alliant IoT et IA,est une véritable innovation🌍 Bravo aux 11projets finalistes et aux 256… pic.twitter.com/95iyBeL2yk
— Asma Ennaifer (@AsmaEnnaifer) February 21, 2024
L’équipe d’OptiGuide, composée de six jeunes talents, s’est illustrée devant ses concurrents en proposant un bracelet intelligent d’assistance pour malvoyant. Couplé à une application mobile basée sur l’intelligence artificielle, il améliore leur sécurité en identifiant les obstacles et les dangers potentiels en temps réel.
Orange Summer Challenge est un concours organisé par les Orange Digital Centers sous forme d’un stage de trois mois où les jeunes talents proposent des projets technologiques dans divers secteurs, sous un thème. L’édition de cette année a porté sur « l'intelligence artificielle et l'Internet des objets : un duo gagnant pour affronter les enjeux de demain ! ». Lors de cette édition 2023, 253 jeunes ont pris part au concours pour un total de 46 projets technologiques innovants proposés dans les secteurs de l’environnement, la santé, l'éducation ou encore l'agriculture.
Les Orange Digital Centers qui abritent le programme OSC sont des infrastructures d’accès gratuit. Ils donnent à toux ceux qui souhaitent se familiariser avec le monde du numérique l’opportunité de développer leurs compétences ou de se faire accompagner dans un parcours professionnel.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi:
Côte d’Ivoire : la fondation Orange inaugure sa 22e Maison digitale
Glass House PR, une agence de relations publiques panafricaine, a récemment annoncé la tenue de la 3e édition du Sommet sur le financement numérique de l'Afrique. L'événement, qui se tient traditionnellement au Kenya, sera délocalisé à Johannesburg, en Afrique du Sud, du mercredi 20 au samedi 23 novembre.
Cette année, les invités discuteront de sujets tels que la transformation numérique, l'intelligence artificielle, le changement climatique, la cybersécurité, l'inclusion financière, et bien plus encore.
Join us, #virtually or #inperson, between the dates of the 20th and 23rd of November, as the globe’s greatest #financial minds deliberate on the #futureoffinance
— Africa Digital Finance Summit (@adfs_summit) February 21, 2024
Together, we’ll forge the #PathToANewAfrican
To secure your attendance, register here: https://t.co/kUDld5wkZm pic.twitter.com/IKANTGIYwr
Lire aussi:
African Leadership Experience (ALX) is now accepting applications for its 2024 cohort, targeting young Africans aged 18-34 interested in tech skills. The program offers online courses in in-demand fields like AI Essentials, software engineering, data analytics, CRM, and AWS Cloud Computing.
ALX, which has trained over 100,000 students since 2021, aims to reach 750,000 by year-end. It partners with organizations like Mastercard Foundation to offer tuition-free access to programs typically costing between $7,500 and $39,750 in Africa, and $14,500 to $79,500 in Europe and North America. Applications are open until February 27.
Hikmatu Bilali