A cause des investissements limités, de nombreuses start-up du continent se retrouvent en difficulté de gestion. Cette solution égyptienne est une alternative intéressante pour les jeunes pousses du commerce électronique.

Milezmore est une plateforme numérique mise en place par une start-up égyptienne éponyme. Elle fournit un éventail de solutions d’exécution et de livraison évolutives et rentables. La start-up, fondée en 2021 par Ahmed El Attar et Mohamed Abdulaziz, a réussi son premier tour de table de pré-amorçage d’un montant de 5 millions $ en février 2022, pour soutenir sa croissance et améliorer sa technologie.

Selon Ahmed El Attar, directeur général et cofondateur de la jeune pousse, « ce dont j'ai été témoin au cours des quatre dernières années, c'est que la chaîne d'approvisionnement traditionnelle n'a pas été conçue pour résoudre les problèmes d'aujourd'hui, et je crois que Milezmore a été conçu pour cela. En un an, nous avons pu bâtir une équipe solide et passionnée qui a fait avancer l'entreprise et a obtenu des résultats formidables ».

La solution, qui ne dispose pas d‘application mobile, est ainsi utilisée comme un SaaS, un logiciel en tant que service, c’est-à-dire un simple abonnement est nécessaire et l’accès se fait directement par une connexion Internet. Les données ne sont pas hébergées par l’entreprise, mais sur un serveur dans un centre de données. La technologie de Milezmore est basée sur le cloud computing qui permet de mieux gérer la chaîne logistique, d’optimiser les performances et les bénéfices de la start-up.

La solution Milezmore intègre des services de réception d’inventaire, d’entreposage et de stockage, d’exécution de commandes, de livraison au dernier kilomètre, de gestion de retour et de collecte d’argent. Les petites entreprises peuvent donc envisager une externalisation vers Milezmore pour effectuer des économies et ne pas prendre trop de risques financiers. La solution s’inscrit au cœur des entreprises notamment dans le secteur du commerce électronique.

La start-up dispose d’une zone d’entreposage d’une superficie de plus de 20 000 m², d’une quinzaine de centres de livraison. Avec plus d’un million de colis livrés, elle revendique un taux de réussite de ses opérations de 94 %.

Adoni Conrad Quenum

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79 % du commerce de détail a été réalisé en ligne au Ghana durant la période de confinement qui s’est étalée de fin mars au 20 avril 2020. Mais la croissance suscitée par les nouvelles habitudes de consommation des populations dans ce secteur est menacée.

La Commission ghanéenne de régulation des services postaux et de messagerie (PCSRC), une agence sous tutelle du ministère des Communications et de la Numérisation, a annoncé le mercredi 27 avril l’identification numérique imminente et gratuite des opérateurs d’e-commerce. L’objectif est de les doter d’un profil sécurisé qui contribuera à éradiquer la fraude et l’abus des consommateurs dans ce segment en plein essor dans le pays.

Selon Hamdaratu Zakaria (photo), secrétaire exécutive du PCSRC, un portail électronique gratuit a déjà été développé pour mettre à disposition du public des informations sur tous les opérateurs d’e-commerce et entreprises de logistique, y compris les services de messagerie, en règle avec la PCSRC. Ces informations pourront aider à mieux choisir sur quelles plateformes effectuer ses achats et quels prestataires retenir pour se faire livrer.

La mesure réglementaire annoncée par la PCSRC (qui enregistre depuis plusieurs mois des plaintes de consommateurs sur des cas d’escroquerie et de fraudes perpétrées par de supposées plateformes de commerce en ligne) est intervenue après une enquête de The Fourth Estate sur l’ampleur du phénomène dans le pays. Selon ce site de journalisme d'investigation à but non lucratif, d'intérêt public et de responsabilisation de la Fondation des médias pour l'Afrique de l'Ouest (MFWA), des escrocs falsifient des documents d’entreprises dûment enregistrées, détournent plusieurs millions de marchandises, à cause de l’incapacité des consommateurs à vérifier l’authenticité de leurs interlocuteurs.

Alors que la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) et la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) libéralisent davantage les échanges commerciaux par Internet, la PCSRC  estime qu’une identification des opérateurs d’e-commerce et de services de logistique contribuera à assainir un marché en croissance rapide. Selon des estimations prudentes de l’Association d'e-commerce du Ghana, la valeur du marché du commerce électronique passera de 481 millions $ en 2021 à 674 millions $ en 2025, avec plus de 11 millions d'utilisateurs.

Afin d’éviter que des consommateurs étrangers se fassent également escroquer par de supposées plateformes d’e-commerce et entreprises de logistiques basées au Ghana, la PCSRC a souligné que sa plateforme d’identification est intégrée au système de la Zlecaf. Hamdaratu Zakaria a indiqué que l’agence travaillera à l’avenir avec d'autres organisations au Ghana et à l’étranger pour éradiquer les fraudeurs numériques, quel que soit l'endroit où ils opèrent. 

Ruben Tchounyabe

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Il a déjà à son actif plusieurs années d’expérience entrepreneuriales forgées à travers plusieurs projets menés au Kenya. Il a obtenu plusieurs reconnaissances nationales et internationales qui lui assurent aussi la confiance d’investisseurs.

Tesh Mbaabu (photo) est un entrepreneur kényan. Titulaire d’une licence scientifique en informatique de l’université de Nairobi en 2015, il est co-fondateur en 2018 de MarketForce avec Mesongo Sebuti. La plateforme numérique business to business, dont il est le président-directeur général, favorise la distribution au détail de biens de consommation et de services financiers numériques en Afrique. 

Il l’a amélioré en 2020 en y intégrant l’application RejaReja qui permet de commander et payer, d’accepter des paiements pour les factures de services publics et d’accéder à des crédits par voie électronique.

En février 2O22, Tesh Mbaabu a réussi à mobiliser 40 millions $ pour étendre la couverture de MarketForce –  déjà présente en Ouganda, en Tanzanie, au Rwanda, au Nigeria et au Kenya – à de nouveaux marchés d’Afrique de l’Est et de l’Ouest.

Entrepreneur en série, le jeune homme a démarré son parcours professionnel en 2011 comme directeur créatif au sein de Tesh Technologies Ltd, entreprise de conception graphique et d'impression, en parallèle à ses études universitaires. En 2013, il co-fonde Mesozi Group, un fournisseur de solutions commerciales et technologiques intégrées. En 2016, il co-fonde Cloud9xp.com, un marché en ligne et un service de réservation d'expériences de loisirs. En 2019, il rejoint HotelOnline, une société de technologie de voyage, offrant une suite d'outils numériques pour le commerce électronique, le marketing en ligne et l'automatisation des opérations à l'industrie hôtelière en Afrique subsaharienne, comme conseiller au conseil d'administration.

Son expérience dans l’entrepreneuriat numérique a ouvert à Tesh Mbaabu plusieurs reconnaissances. Depuis avril, il est conférencier à l’université de Stanford en Californie dans le cadre du programme MS&E 272: Entrepreneurship without Borders. Le 21 avril, il a reçu un prix d’excellence en investissement Fintech au cours du sommet Africa Fintech à Washington DC. Depuis janvier 2021, il est mentor au sein de l’accélérateur de croissance pour entrepreneur JASIRI. Il fut également mentor du programme d’accélération Traction Camp de l’iHub Nairobi, un environnement collaboratif et productif pour jeunes esprits brillant, en 2018.

Melchior Koba

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Avec la pandémie de covid-19, de nombreuses start-up africaines ont adapté leur business plan pour survivre. Cela a été une transformation forcée, mais bénéfique pour certaines jeunes pousses.

Gozem est une super application développée par une start-up éponyme basée au Togo et à Singapour. Elle intègre des services de transport à la demande, de livraison, de commerce électronique et de services financiers. La start-up, fondée en 2018 par Emeka Ajene, Gregory Costamagna et Raphael Dana, a réussi plusieurs tours de table d’un montant total de 11,7 millions $ pour soutenir sa croissance et s’étendre dans plusieurs pays d’Afrique francophone, en l’occurrence au Bénin, au Gabon et au Cameroun.

« L'endroit où nous opérons sur le continent est en quelque sorte ce que certains pourraient appeler des marchés africains de second rang. C'est vraiment une voie large où il y a moins de concurrence. Bien que nous opérions dans quatre pays, nous souhaitons être intégrés dans toute la région au cours de l'année prochaine », a déclaré Emeka Ajene.

L’application, disponible sur iOS et sur Android, dispose de diverses fonctionnalités qui permettent aux utilisateurs d'accéder à aux divers services en un seul clic. Entre autres, l’utilisateur peut commander un véhicule de son choix avec chauffeur, un taxi-moto, un tricycle, de la nourriture depuis plusieurs restaurants ou encore faire faire des courses, acheter des produits d’épicerie. Néanmoins, il faut s’inscrire en fournissant certaines informations avant de profiter des fonctionnalités qu’offre Gozem.

La solution intègre un portefeuille rechargeable via Mobile Money et tous les achats et les courses peuvent se payer directement sur la plateforme. « Ce que nous essayons d'offrir, c'est une solution de portefeuille intégrée qui est incluse dans une suite de différents services », affirme Gregory Costamagna. Outre cette option, les paiements en espèces, via mobile money ou encore par carte de crédit sont également disponibles.

En décembre 2021, la start-up togolaise revendiquait plus de 250 employés, près de 800 000 utilisateurs enregistrés et plus de 5 millions de voyages effectués sur tous ses marchés. Elle espère s’étendre dans d’autres pays francophones notamment en République démocratique du Congo, au Sénégal et en Côte d'Ivoire.

Adoni Conrad Quenum

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En quatre ans, il a su positionner sa start-up qui démontre un grand potentiel de croissance dans plusieurs marchés africains. Ses ambitions ne sont pas encore totalement assouvies.

Le Béninois Hermann Aguessy (photo) pilote depuis janvier 2022 le lancement de FedaPay au Niger. Il est le président-directeur général de la start-up éponyme qui porte cet agrégateur de moyens de paiement qui rencontre du succès. Déjà présente dans plusieurs pays d’Afrique, notamment au Bénin, au Togo, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, la solution affiche encore une belle marge de progression et vise l’inclusion financière du continent.

Titulaire d’un certificat en gestion des services informatiques obtenu en 2013 à ITIL Foundation et d’un certificat du programme Fintech de l’université d’Oxford en 2018, Hermann Aguessy a fondé FedaPay il y a cinq ans avec Boris Koumondji. Son ambition a toujours été d’offrir aux consommateurs un seul outil pratique à travers lequel régler achats, factures, etc.

Avec le financement obtenu au début de l’année 2022 de Benin Business Angel Network (BBAN), Hermann Aguessy pense déjà au développement de FedaPay dans d’autres pays d’Afrique francophone, notamment le Burkina Faso et le Cameroun. Il explique que les utilisateurs peuvent « déjà accepter des paiements par carte Visa, Mastercard et Mobile Money grâce à FedaPay. La plateforme peut être utile pour tous ceux qui font du e-commerce et qui acceptent des paiements via Internet ou une application web et mobile ».

En 2012, au terme de son master en informatique à l’université d’Abomey-Calavi au Bénin, Hermann Aguessy a commencé sa carrière professionnelle comme responsable informatique au siège de l’Organisation internationale de la Francophonie au Sénégal. Un an après, il co-fonde le laboratoire technologique BLOLAB comme analyste programmeur. En 2014, il retourne au Bénin où il occupe le poste de chef du service informatique de l’école polytechnique d’Abomey-Calavi. En 2015, il fonde Nautilus Technology, une société d’ingénierie informatique. En 2016, en parallèle à ses activités d’entrepreneur, il occupe la fonction d’associé gérant chez DUCIEL Sarl, une société d’investissement, d’import-export, de négoce international, jusqu’en 2018.

Le succès rencontré par FedaPay a valu à Hermann Aguessy plusieurs reconnaissances du gouvernement. En mai 2021, il a reçu un financement de 23 400 000 FCFA (38 000 $) du Fonds d’appui à l’entrepreneuriat numérique. La start-up qui est déjà partenaire technique de l’Agence nationale d’identification des personnes (ANIP) a aussi été mise à contribution pour la collecte en ligne des frais des tests Covid-19.

Melchior Koba

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Au cours des dix dernières années, le royaume chérifien a investi dans la transformation numérique de ses différents secteurs d'activité. Avec l’expérience et l’expertise de nouveaux partenaires, il prévoit de combler les lacunes qui demeurent.

L’Organisation de la coopération numérique (DCO) basée à Riyad en Arabie saoudite a annoncé, mardi 26 avril, l'adhésion du Maroc. L’ambassadeur du royaume en Arabie saoudite, Mustapha Mansouri (photo), a signé l’acte constitutif de l’organisation multilatérale, faisant du pays son 9e membre aux côtés du Bahreïn, Koweït, Nigeria, Sultanat d’Oman, Pakistan, Jordanie, Rwanda et Arabie saoudite.

Dima Al-Yahya, la secrétaire générale de l’Organisation, a indiqué que le Maroc a réalisé des progrès remarquables dans l’élaboration de son agenda numérique et offre aujourd’hui à ses citoyens l’opportunité de prospérer sous l’égide de l’économie numérique. Elle a souligné que la DCO aidera le Maroc à accélérer sa transformation numérique, gage d’une plus grande inclusion des populations.

L’adhésion du Maroc à la DCO s’inscrit dans le cadre de la volonté du pays de répondre aux nouveaux défis socioéconomiques, contribuer à l’amélioration du climat des affaires et élargir les initiatives en matière d’autonomisation des femmes, des jeunes et des entrepreneurs.

La Banque mondiale indique que la numérisation de l’économie des pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) pourrait augmenter le produit intérieur brut (PIB) par habitant de plus de 40 %, les recettes du secteur manufacturier, par unité de facteur de production, pourraient augmenter de 37 %, l’emploi dans ce secteur pourrait augmenter de 7 % et le nombre de touristes étrangers pourrait croître de 70 %, créant ainsi des emplois dans le secteur hôtelier.

La Banque mondiale indique qu’avec la numérisation, les taux de chômage de longue durée pourraient tomber à des niveaux négligeables et le taux d’activité des femmes pourrait doubler pour atteindre plus de 40 %. 

Ruben Tchounyabe

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De plus en plus, les solutions numériques africaines se transforment en portail qui concentre un ensemble de services qui prennent la forme de mini-applications.

Kwik est une solution numérique lancée en 2019 par une start-up franco-nigériane. Elle permet aux utilisateurs d’effectuer des achats et des ventes en ligne, de payer en ligne et de se faire livrer dans des délais raisonnables. La start-up éponyme, fondée en 2018 par Olivier Decrock, Romain Poirot Lellig et Yinka Olayanju, a réussi plusieurs tours de table d’un montant total de 4,2 millions $ pour s’étendre dans d’autres villes du pays.

Selon Romain Poirot Lellig, cofondateurs et président-directeur général de la jeune pousse, « l’objectif est que Kwik devienne le premier choix d’application pour les fournisseurs sociaux africains et les marchands traditionnels qui passent au numérique. L’intégration transparente des outils de livraison, de paiement et de commerce électronique dans une seule application mobile facile à utiliser est une proposition accrocheuse ».

L’application, disponible sur iOS et sur Android, intègre plusieurs fonctionnalités qui permettent aux détenteurs de boutiques en ligne de gérer facilement leurs affaires. Plus de 100 000 commerçants, offrant divers produits, utilisent la solution pour les besoins logistiques, commerciaux et financiers de leurs entreprises.

En ce qui concerne le service de livraison, Kwik propose des motos, des vans ou encore des camions en fonction de la quantité de marchandises à livrer. Elle perçoit 20 % sur chacune des livraisons, et les livreurs utilisant les motos de la firme peuvent transporter jusqu’à 25 kilos de marchandises. Si la quantité est comprise entre 1,5 et 2 tonnes, les vans seront de service et au-delà les camions sont disponibles. Avec cette flotte, les livraisons au dernier kilomètre sont plus faciles, plus rapides et moins chères, selon la jeune pousse.

Pour avoir accès aux divers services de Kwik, il est impératif de s’inscrire sur l’application en renseignant certaines informations personnelles. La start-up prévoit de lancer un service de prêt d’ici la fin de l’année et de multiplier par 8 le nombre de commerçants sur sa plateforme, qui passeront de 100 000 à 800 000 commerçants.

Adoni Conrad Quenum

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Les solutions numériques émergent dans les pays africains dans le but de faire connaître aux touristes et de faire profiter aux populations locales les richesses du continent dans divers secteurs d’activité.

Elemenus est une solution lancée en 2018 par une start-up égyptienne pour faire découvrir les spécialités locales et les restaurants qui les proposent. La start-up, fondée en 2011 par Amir Allam, a réussi plusieurs tours de table, entre février 2012 et février 2022, d’un montant total de 19,5 millions $ pour soutenir son extension sur le marché local. Elle a pu attirer des investisseurs comme la licorne égyptienne Fawry, Careem ou encore le new-yorkais Luxor Capital Group.

Selon Amir Allam (photo, au centre), président-directeur général et fondateur de la jeune pousse, « attirer de nouveaux investissements de Fawry, Luxor Capital et Marakez — suite à l'approbation du vétéran de l'industrie, David Buttress, plus tôt cette année — valide la stratégie unique d'Elmenus ».

L’application, disponible sur Play Store, App Store et App Gallery (le marché d’applications du chinois Huawei), permet à l’utilisateur de commander ses plats plus facilement, plus rapidement et sans appels téléphoniques. Il peut également savoir où se trouve sa commande tout au long du processus de livraison. Plus de 6 000 restaurants et des menus scannés sont disponibles pour faciliter l'expérience utilisateur.

L’application intègre également un mini réseau social où de nombreuses photos de plats commandés depuis Elmenus sont partagées par des internautes, avec la possibilité de « yum » qui correspond à « j’aime ». La communauté de gourmets de la plateforme est dynamique et en pleine croissance, réunie par leur passion de partager leurs expériences culinaires à travers des photos et des critiques.

En ce qui concerne le paiement, il peut se faire en espèces à la livraison ou par carte de crédit. Néanmoins, il faut s’inscrire en renseignant son nom, son mail et un mot de passe sécurisé pour profiter de tous les services qu’offre Elmenus.

Adoni Conrad Quenum

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Le commerce informel occupe une place de choix dans l’économie africaine. Les solutions numériques émergent pour offrir aux acteurs du secteur des alternatives intéressantes pour développer leurs activités.

Wasoko est une solution numérique mise en place en 2016 par une start-up kényane dans le but de permettre aux commerçants de s'approvisionner en marchandises auprès de fournisseurs par SMS ou via une application mobile, pour une livraison le jour même grâce à son réseau de chauffeurs. La start-up, fondée en 2013 par Daniel Yu, David Jaress, Josh Raine, propose une alternative intéressante aux acteurs du commerce informel qui peuvent non seulement bénéficier du service de livraison de l’application, mais aussi du service de paiement différé (BNPL). La start-up a d’ailleurs réussi un tour de table de série B d’un montant de 125 millions $ pour soutenir sa croissance en Afrique.

« Tout marché que nous étudions présente une énorme demande pour nos services. Nous voyons une opportunité de tirer parti de notre modèle pour qu'il soit vraiment efficace à travers l'Afrique et nous espérons pouvoir tirer parti de notre expérience déjà intégrée à notre feuille de route pour lancer et développer avec succès nos services actuellement dans six pays à travers le continent », a affirmé Daniel Yu, cofondateur et président-directeur général de Wasoko. La start-up est déjà présente sur six marchés africains en l’occurrence le Kenya, la Tanzanie, le Rwanda, l’Ouganda, la Côte d’Ivoire et le Sénégal.

Outre le SMS, les commerçants peuvent accéder à la solution en téléchargeant l’application sur Play Store. Le paiement de la commande de marchandises peut être effectué à crédit ou cash en fonction des moyens à disposition. La fonction crédit, achetez maintenant, payez plus tard, est une façon de contribuer au fonds de roulement des commerçants, notamment ceux de l’informel, pour qu’ils commandent davantage chez les fournisseurs de la plateforme.

Selon la start-up, plus de 2,5 millions de commandes ont été livrées à plus de 50 000 clients détaillants actifs depuis son lancement en 2016. Ses revenus ont augmenté de plus de 500 % au cours de l'année 2021 et de 1 000 % depuis 2019. La start-up veut soutenir son expansion en Afrique de l’Ouest et en Afrique australe afin de permettre aux acteurs du secteur informel (très développé et laissé pour compte sur le continent) de profiter de solutions numériques africaines.

Avec son dernier tour de table, Wasoko, qui signifie littéralement « les gens du marché » et autrefois connu sous le nom Sokowatch, a une valeur de 625 millions $ et aspire à devenir une licorne du continent. D’ailleurs, la jeune pousse partage les mêmes investisseurs que la licorne Flutterwave, et selon son président-directeur général, c’était stratégique.

Adoni Conrad Quenum

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Fruit d’un processus démarré en 2021, le choix du code-barres ouvre la voie à une maximisation des recettes publiques. C’est l’un des 52 projets du Programme de transformation numérique du pays à l'horizon 2023. 

Le gouvernement de la RDC a élaboré une stratégie nationale pour la traçabilité des produits et échanges commerciaux par la technologie du code-barres. Un atelier organisé par le ministère du Numérique, du 18 au 20 avril derniers à Kinshasa, a permis de la valider.

Selon le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, cette stratégie est l’engagement du gouvernement à « construire un Etat fort, prospère et uni. Cela passe par la maîtrise de sa production locale, les statistiques liées à toutes les importations et exportations, la lutte contre la contrefaçon ».

L’adoption de la stratégie fait suite à l’obtention par la RDC de son préfixe international 605 pour la codification et la traçabilité des produits. Lors de la 34e réunion du Conseil des ministres, le 24 décembre 2021, le ministre du Numérique, Désiré-Cashmir Kolongele Eberande, avait porté l'acquisition de cette ressource à la connaissance du gouvernement.

« Avec le 605 comme préfixe de tous les produits made in RDC, nous aurons souverainement choisi d'intégrer le grand réseau mondial reconnu dans la production des code-barres. Nous avons permis à notre pays de retrouver sa place de choix dans les statistiques mondiales des exportations, en vue de créer un environnement propice dans l'économie numérique », a estimé Jean-Michel Sama Lukonde.

Pour lui, la réussite de la stratégie adoptée entraînera plusieurs impacts majeurs, notamment la conformité aux normes internationales sur la sécurité et la traçabilité des produits, la compétitivité des produits made in RDC sur le marché national, régional et international.

Ruben Tchounyabe

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