Le secteur technologique africain est en plein boom. Il attire de nombreux investisseurs, ce qui le dynamise et permet aux Africains de disposer de diverses solutions pour mener à bien leurs projets.
Nawali est une plateforme immobilière développée par une start-up sénégalaise éponyme. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les Africains de la diaspora, d’acheter des biens immobiliers sur la terre de leurs ancêtres. La start-up, basée à Dakar et à Cergy, a été fondée en 2018 par Aita Magassa.
La jeune pousse dispose d’une place de marché où il est possible de visiter divers biens dans différents pays. Outre le Sénégal, elle est présente en Mauritanie, en Gambie, au Mali et en Côte d’Ivoire. Ce qui permet aux membres de la diaspora de ces pays, de prétendre à des biens immobiliers. Que ce soit des terrains ou des maisons clés en main, Nawali s’engage à aider ses clients à atteindre leurs objectifs.
Pour réserver un bien, il faut fournir ses informations personnelles. Nawali pourra ainsi prendre contact pour entamer les négociations. Il faut souligner que toutes les informations relatives aux biens immobiliers sont disponibles sur le site Internet. Par ailleurs, la start-up a développé plusieurs moyens de paiement pour ses biens. Alors que certains paieront comptant, d’autres peuvent se rabattre sur la tontine Nawali. Il faudra cotiser un montant donné, sur une certaine durée, pour solder le prix du bien choisi.
Nawali propose également aux clients des constructions en briques de terre crue. Ces constructions sont plus respectueuses de l’environnement, ce qui a amené la start-up à se lancer dans un projet de construction d’une cité écologique au sud du Sénégal.
« Notre projet va également permettre de créer de l’emploi sur place en recrutant massivement de la main-d’œuvre qualifiée. Cette cité écologique est parfaitement adaptée aux besoins de l’Afrique, et devra permettre à de nombreuses personnes issues de la diaspora de se réapproprier leurs terres d’origine en accédant à la propriété », indique Aïta Magassa.
La start-up a déjà lancé un tour de table d’un montant de 460 000 euros, en juillet 2022, pour soutenir ce projet.
Adoni Conrad Quenum
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Le commerce électronique connaît un boom sur le continent depuis la crise de la Covid-19. Cette façon de faire les affaires s'avère efficace, notamment avec des plateformes particulièrement bien réalisées.
Kamioun est une plateforme numérique de commerce électronique développée par une jeune pousse tunisienne du même nom. Elle permet à ses utilisateurs, en l’occurrence des petits commerçants, de commander des stocks, de faire leur inventaire ou encore de gérer leurs affaires. La start-up, basée à Tunis, a été fondée par Abdou Ghariani et Fares Belghith (photo). Depuis sa fondation, elle a entre autres touché en 2021 plus de 400 000 $ pour soutenir sa croissance.
C’est grâce à son application mobile, uniquement disponible sur Android, que les commerçants peuvent aisément effectuer leurs achats. Pour des raisons de sécurité, il faudrait au préalable disposer d’un compte pour effectuer diverses transactions sur la place de marché. Kamioun a signé des partenariats avec plusieurs marques comme Jadida, Bic ou encore Coca-Cola et elle dispose sur sa plateforme de plus de 650 produits.
Tous les petits détaillants y trouvent leur compte et les prix sont plutôt compétitifs pour leur permettre de faire de bonnes marges. Kamioun propose ainsi une alternative à leurs grossistes habituels et révolutionne par la même occasion la chaîne d’approvisionnement des commerces de proximité. Sur Play Store, l’application a été téléchargée plus d’un millier de fois.
En 2022, la jeune pousse tunisienne a remporté le troisième prix lors de la phase internationale du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient. Elle empoche un chèque d’un montant de 10 000 euros. Kamioun prévoit d’investir les marchés d’Afrique du Nord et ce montant pourra contribuer à son expansion.
Adoni Conrad Quenum
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Le transport de marchandises est un secteur attractif pour les tech entrepreneurs. Ils s’y investissent dans le but d’aider les commerçants à recevoir leurs marchandises dans des délais raisonnables et aux meilleurs prix.
Chargel est une plateforme numérique développée par une start-up sénégalaise de même nom. Elle permet aux chauffeurs routiers de rouler moins de kilomètres à vide et aux expéditeurs de trouver rapidement des chauffeurs routiers disponibles. La start-up, basée à Dakar, a été fondée par Moustapha Ndoye et Alioune Ndoye. Elle a déjà levé 750 000 $ plus tôt dans l’année pour soutenir sa croissance.
La start-up met donc en relation, à travers ses plateformes, les expéditeurs et les transporteurs. « Nous offrons également des services à valeurs ajoutés tels que la mise à disposition de traceurs GPS, l’assistance pour l’achat de carburant à des tarifs réduits, l’assistance dans les réparations en cas de pannes afin que vous puissiez vous focaliser sur votre cœur de métier et acheminer les expéditions à bon port », indique la plateforme.
Quant aux expéditeurs, ils peuvent utiliser ce réseau de transporteurs en faisant confiance à Chargel. Ils ont la possibilité de réserver instantanément ou à l'avance, de suivre en temps réel leurs marchandises et d’obtenir une preuve électronique de livraison.
Chargel, dont l’ambition est de devenir la plus grande plateforme digitale de logistique de l’Afrique francophone, espère un tour de table d’amorçage avant la fin de l’année pour passer un cap dans le secteur. Il faut souligner que Raja Kaul, fondateur et associé directeur de Logos Ventures, un des investisseurs de Chargel, se dit « convaincu que Moustapha et Alioune sont bien placés pour faire de Chargel une place de marché logistique de premier plan au Sénégal, et éventuellement dans toute l'Afrique de l'Ouest ».
Adoni Conrad Quenum
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En Afrique, les réseaux sociaux, en l’occurrence les applications de messagerie instantanée, connaissent un succès fulgurant. Les tech entrepreneurs locaux ont décidé de se mettre sur ce segment.
OnDjoss est une plateforme numérique développée par une start-up camerounaise du même nom. Elle permet à ses utilisateurs de discuter par des messages instantanés et des appels audios et vidéos. La start-up, basée à Douala, a été fondée par Valère Tchapda en 2020.
« Ondjoss est une messagerie instantanée faite par les Africains pour le monde. Il est question de doter l'Afrique d'une application de messagerie performante à laquelle les Africains adhèrent et qui pourrait plus tard rivaliser les autres applications déjà connues dans le monde. On compte conquérir l'Afrique d'abord, ensuite le monde », a affirmé Valère Tchapda.
L’application mobile est uniquement disponible sur Android. Selon certains utilisateurs, elle est une copie de l’application WhatsApp mais Valère Tchapda défend son joyau. « Par exemple, dans un groupe chez nous, les gens n'ont pas accès à votre numéro de téléphone, ce qui n'est pas le cas ailleurs. Sur "OnDjoss" on peut juste voir votre pseudonyme. C'est dans cet esprit que nous avons créé l'application », indique-t-il. Et il poursuit : « il est possible d'envoyer des fichiers assez lourds de plusieurs giga-octets que ce soit des vidéos ou des audios. On a des fonctionnalités comme la sauvegarde des messages lorsque vous égarez votre téléphone ». En 2022, elle a décidé d’intégrer une nouvelle fonction nommée « Kongossa ».
Hello Les Djosseurs ☺️
— OnDjoss Messenger (@OnDjoss) June 28, 2022
Vous avez envie de discuter deux places incognito ?
La fonctionnalité Kongossa désormais disponible sur OnDjoss est faite pour vous.
Rendez-vous sur le Play Store et télécharge la mise à jour si c'est pas encore fait 👇🏽https://t.co/CxE8fobLp6#ondjoss pic.twitter.com/gkBOIksPOp
L’inscription requiert un numéro de téléphone actif et un pseudonyme. Après, il faudra que vos contacts utilisent également cette application de messagerie instantanée pour que vous puissiez échanger. Le scandale des données personnelles qui a touché les applications de la firme américaine Meta, notamment WhatsApp, a impacté à la hausse le nombre d’utilisateurs d’OnDjoss. Le réseau social camerounais revendique plus de 125 000 utilisateurs. Les statistiques du marché virtuel des applications Android affichent plus de 100 000 téléchargements, ce qui corrobore les données dévoilées par la jeune pousse.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de favoriser le transport des marchandises sur le continent, un tech entrepreneur ghanéen a mis au point une solution technologique. Elle s’est frayée un chemin sur la scène africaine et internationale.
Swiftly est une solution numérique développée par une start-up ghanéenne du même nom. Elle permet à ses utilisateurs, en l’occurrence les transitaires et les commerçants, de comparer les devis de son réseau de transitaires, de recevoir des conseils d'experts en matière de douane et de réglementation, ou encore d’expédier des marchandises dans divers pays d’Afrique et du monde. La start-up, basée à Accra, a été fondée en 2016 par Edem Dotse.
Depuis leur plateforme web, l’utilisateur crée une commande ce qui consiste à remplir un formulaire avec tous les détails de l’envoi. Le processus lancé, vous pourrez examiner les différents devis envoyés par le réseau de transitaires de la start-up.
Éventuellement, si vous approuvez un devis, vous réalisez le paiement en ligne et vous patientez le temps d’être livré. L'envoi par voie aérienne prendra entre 3 et 5 jours ouvrables ; par bateau, l’attente sera entre 30 et 40 jours ; par la route, elle sera de 1 à 2 jours, et si c’est un coursier normal, il faudra attendre moins de trois heures de temps.
La création d’un compte est nécessaire avant d’effectuer tout ce processus. Ceci requiert de fournir des informations personnelles telles que le nom, le prénom, l’adresse e-mail, le numéro de téléphone, le nom de votre compagnie puis de créer un mot de passe. Avec leurs comptes, les expéditeurs peuvent même s’entendre pour louer un conteneur pour se partager les frais.
« C'est du gaspillage lorsque quelqu'un doit expédier un conteneur à moitié plein par mer, un colis à moitié plein par avion ou louer un service de livraison sans utiliser pleinement l'espace. Nous visons à résoudre ce problème en reliant les expéditeurs les uns aux autres pour qu'ils partagent leur espace supplémentaire. D'autres souhaitent également pouvoir trouver quelqu'un avec qui collaborer pour charger une cargaison ; nous sommes la plateforme de correspondance pour ces personnes », a indiqué Edem Dotse.
Swiftly revendique des tarifs jusqu’à 30% inférieurs à la concurrence. La start-up est passée de 100 kilogrammes d’expédition sur une année à 500 tonnes mensuelles. Edem Dotse explique que la jeune pousse « transporte déjà des marchandises du monde entier entre des pays comme le Ghana, l'Afrique du Sud, le Burkina Faso, le Kenya, le Rwanda, le Nigeria et le Royaume-Uni, les Etats-Unis, le Canada, l'Australie et la Chine. Nous voulons maintenant avoir une présence physique en Afrique occidentale française et en Afrique de l'Est ». Au-delà de cette croissance, elle veut également introduire son modèle aux Etats-Unis, en Chine et en Europe pour passer un cap dans le secteur.
Adoni Conrad Quenum
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La révolution technologique en cours a affecté tous les secteurs économiques du continent, dont l’informel. Les tech entrepreneurs africains ont décidé de penser à des solutions numériques pour résoudre certains problèmes des acteurs de ce secteur.
Sabi est une plateforme de commerce en ligne business-to-business (B2B) développée par une jeune pousse nigériane du même nom. Elle permet à ses utilisateurs, en l’occurrence les commerçants du secteur informel, d’effectuer des transactions commerciales. La start-up a été fondée en 2020 par Anu Adasolum et Ademola Adesina. Elle a levé 6 millions $ en 2021 pour entre autres soutenir sa croissance.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Il faut donc créer un compte en renseignant des informations telles que le nom, le prénom, l’e-mail, puis créer un mot de passe. Après cette étape, l’utilisateur peut accéder aux nombreux marchands de la place de marché et effectuer aisément ses affaires. Sabi intègre une fonctionnalité qui permet de faire livrer tous ses achats à l’adresse de notre choix.
En ce qui concerne votre entreprise, il est possible de suivre l’évolution des ventes. La start-up propose d’ailleurs de vous fournir des rapports de performances pour qu’en tant qu’entreprise présente sur la plateforme, vous puissiez avoir un œil sur vos affaires. Elle propose même des prêts pour se relancer en cas de problèmes majeurs. « Sabi s'assure que les commerçants ont la possibilité de se développer et d'augmenter leurs revenus grâce à des services tels que des prêts et l'accès aux meilleurs prix des produits sur le marché », indique la plateforme.
Sabi enregistre déjà plus de 10 000 agents à travers l’Afrique, plus de 200 000 marchands et plus de 2 milliards $ de vente. Sur Play Store, le marché électronique des applications Android, l’application Sabi a été téléchargée plus de 10 000 fois. La start-up, également présente au Kenya, espère d’ici quelques années, s’étendre à d’autres pays du continent.
Adoni Conrad Quenum
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L’entrepreneur en série a fait du Mali sa base. Il y a déjà déployé plusieurs de ses sociétés technologiques. Il couve l’ambition d’être une sorte d’Amazon pour le continent.
Boubacar Biro Baldé (photo) est un informaticien et un tech entrepreneur guinéen. Il est le président-directeur général de Sodishop, une plateforme d’achat et de vente en ligne qui se donne pour ambition de livrer tous les Africains à domicile sans se déplacer, quelle que soit leur position géographique.
Diplômé de l’université de Labé en Guinée où il a obtenu un master en méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises (MIAGE) en 2008, Baldé Boubacar Biro a fondé Sodishop au Mali en 2018. Il clamait en 2019 : « On vend tout, à tout le monde et partout ». Une manière claire d’indiquer à de potentiels clients sa capacité à leurs fournir une grande variété de produits.
Déjà présent au Sénégal et en Côte d’Ivoire, Sodishop dispose d’environ 3 000 Sodishopers et plus de 1 000 vendeurs actifs. Nourrissant l’ambition de s’étendre à tous les pays d’Afrique, Boubacar Biro Baldé est en quête de nouveaux financements. Il s’est inscrit au MEST Africa Challenge dont l’appel à candidature a été lancé le 5 août dernier.
Le 5 octobre, il a été retenu parmi les 36 startuppers autorisés à prendre part aux sélections régionales. Seuls deux tech entrepreneurs seront sélectionnés au terme de la compétition et remporteront chacun la somme de 50 000 $.
Boubacar Biro Baldé est aussi le principal manager de Sodifood, une plateforme de vente et de livraison de denrées alimentaires de première nécessité qu’il a fondé au Mali en 2020. La même année, il a fondé le projet iGandal, une plateforme d’e-learning dont il est le directeur. Il est depuis 2015, le PDG de Technologie House, une entreprise qui évolue dans la sécurité numérique, les infrastructures réseau et système, le développement de logiciels et de site web, l’électricité et l’électronique, entre autres.
Sa carrière professionnelle a démarré en 2009 à JIU HUA Technologie où il était responsable technique et du service après-vente. En 2010, il rejoint le fournisseur d’équipements et de services informatiques SOMATI en Guinée et fonde parallèlement le réseau social Africa60. En 2013, SOMATI l’envoie au Mali en tant que directeur de la société dans le pays. Il y travaille jusqu’au lancement de son entreprise Technologie House en 2015. Il poursuivra ensuite ses ambitions entrepreneuriales.
Cette année, Boubacar Biro Baldé et Sodishop ont été finalistes de l’African’s Business Heroes sponsorisé par la Jack Ma Foundation. Sodishop a aussi été désignée meilleure plateforme d’achat en ligne 2022 lors de l’African Excellence Awards organisé par MEA Markets magazine.
Melchior Koba
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Dans le but de permettre aux touristes de vivre des aventures authentiques, des tech entrepreneurs ougandais ont mis en place une solution numérique sur mesure.
Pieme est une solution numérique développée par une start-up ougandaise du même nom. Elle permet à ses utilisateurs, en l’occurrence les citoyens ougandais, de transformer leur maison en restaurant à temps partiel, en maison d’hôtes ou en un lieu d’événements. La start-up a été fondée en 2018 par Joshua Muhindo et John Kainja. L’objectif de la start-up est d’aider les touristes à vivre l’expérience des repas faits maison et à rencontrer les autochtones pour mieux vivre leur aventure.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et iOS. Pour accéder aux diverses fonctionnalités, une inscription s’impose. Il faudra fournir les informations comme le nom, le prénom, l’adresse mail, le numéro de téléphone puis créer un mot de passe. Après cette étape, il est possible d’accéder aux messageries pour discuter avec les propriétaires des maisons, recevoir des notifications si éventuellement la situation évolue au niveau d’un bien.
L’application comptabilise déjà plus de 10 000 téléchargements sur Android. Joshua Muhindo explique que la start-up « a été confrontée au coût élevé de la nourriture et de l'hébergement dans les restaurants et hôtels urbains ». Ces prix peuvent justifier l’intérêt grandissant du public pour Pieme. Déjà, plus de 2 000 personnes proposent des logements et des repas aux hôtes via la plateforme. Ce qui a amené la jeune pousse à revoir ses objectifs à la hausse. Elle espère atteindre plus de 20 000 réservations pour le dernier trimestre de l’année.
Déjà présente au Nigeria et au Kenya, la jeune pousse espère s’étendre en Egypte et en Ethiopie l’an prochain. De plus, Joshua Muhindo déclare que Pieme « est également intéressé par les Emirats arabes unis en raison du nombre de touristes et de la fonction sociale de l'application qui permet aux gens de rencontrer les habitants et les communautés locales autour d'un repas ».
Adoni Conrad Quenum
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Fondée plus tôt dans l’année, la start-up a su séduire des investisseurs de premier plan pour mettre en route son projet. Elle propose une solution révolutionnaire dans le secteur de l’immobilier.
Partment est une solution numérique développée par une jeune pousse égyptienne du même nom. Elle permet à ses utilisateurs d’acheter des résidences secondaires ou une partie de ces résidences à des prix intéressants. La start-up, fondée par Nadim Nagui, Ahmed el Raggal et Chinmaya Das en 2022, a réussi un tour de table d’un montant de 1,5 million $ pour améliorer l’infrastructure de sa plateforme et déployer son produit minimum viable (MVP).
L’objectif de ce déploiement est de recueillir assez de retours utilisateurs pour valider le projet et le produit avant de commencer un développement long et coûteux. « Partment est un nouveau concept en Egypte et nous pensons qu'il va changer la façon dont les gens achètent et utilisent les biens immobiliers sur le marché local et international », a affirmé Nadim Nagui.
Depuis la plateforme, l’utilisateur peut explorer la liste des maisons situées pour la plupart dans des destinations de vacances. Il peut investir dans l’achat d’une des nombreuses maisons. En fonction de la valeur de la maison choisie et du montant investi, l’utilisateur deviendra propriétaire ou copropriétaire. C’est également à hauteur du capital investi qu’il obtiendra un quota transparent et équitable de jours de haute/moyenne/basse saison pour utiliser la maison. Il est également libre de vendre ses « actions » si éventuellement la maison ne lui convenait plus. Autrement dit, Partment « combine un investissement immobilier transparent, accessible et pratique avec la copropriété d'une propriété de vacances ».
La plateforme de la start-up est accessible, mais pour l'utiliser, une inscription s’impose. L’utilisateur renseignera les informations telles que le nom, le prénom, le numéro de téléphone ou encore l’adresse e-mail, puis il créera un mot de passe. Son compte créé, il pourra accéder aux divers biens.
Avec son récent tour de table, la start-up espère conquérir rapidement le pays des pharaons et s’étendre dans la région. « Outre le soutien financier et les conseils d'experts, la confiance qu'ils accordent à notre modèle économique nous aidera à atteindre nos objectifs à court et à long terme et à faire passer notre activité à la vitesse supérieure en Egypte et dans toute la région », a indiqué Nadim Nagui.
Adoni Conrad Quenum
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Grâce aux diverses compétitions organisées sur le continent, les tech entrepreneurs se subliment pour proposer des solutions numériques intéressantes. L’étape sénégalaise du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient n’a pas dérogé à la règle.
Doom Yaye est une plateforme numérique développée par une jeune pousse sénégalaise du même nom. Elle permet aux femmes enceintes et aux nouvelles mères de s’informer sur la santé maternelle. La plateforme dispose également d’une boutique en ligne où il est possible de faire des courses pour bébé et pour la nouvelle mère. La start-up, basée à Dakar, a été fondée par Awa Diop.
La solution dispose d’une plateforme web sur laquelle on retrouve tout ce qui se rapporte à la femme enceinte et à la mère. Divers articles de blog sont accessibles sans inscription préalable sur la plateforme. Ces articles traitent de divers sujets et mettent en relief les situations variées que peuvent affronter une femme enceinte, du premier trimestre à la confession de sa valise de maternité. Outre cette période, beaucoup d’informations sont accessibles sur l’enfant et la vie de mère du premier jour jusqu’aux huit ans de l’enfant.
La plateforme dispose d’un commerce en ligne où il est possible d’acheter vêtements, chaussures, livres, jouets, etc. Des articles pour bébé et tout ce dont on a besoin pour concocter une valise de maternité sont disponibles sur la plateforme. En dehors de l’achat, Doom Yaye propose la location de divers objets de puériculture et de loisirs pour enfant tels qu’un trotteur, une baignoire, de la vaisselle ou encore une chaise haute. La durée de location est de 48 heures à 6 mois. La start-up souligne que tous les articles loués sont désinfectés.
Pour effectuer des achats ou des locations, la possession d’un compte s’impose. Il faudra fournir diverses informations et créer un mot de passe pour entériner l’inscription. En 2022, Doom Yaye remporte le prix de la douzième édition du Prix Orange de l’entrepreneur social au Sénégal. La start-up empoche un chèque d’un montant de 5 millions FCFA (7 405 USD) et valide son billet pour participer à la phase finale regroupant 17 pays d’Afrique et du Moyen-Orient.
Adoni Conrad Quenum
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