La ministre guinéenne des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Rose Pola Pricemou, a supervisé, le samedi 28 septembre, la pose de la première pierre d’un Hub numérique à Fria. Ce projet, dont les travaux débuteront en janvier 2025, ambitionne de doter la ville d'infrastructures numériques modernes, incluant un accès à l'internet haut débit, des formations spécialisées, ainsi que des espaces dédiés à l'innovation.

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Le numérique joue un rôle crucial dans l'économie et la société japonaises. Grâce à ses avancées significatives dans ce domaine, le Japon est désormais en mesure de partager son expertise et ses réussites avec d'autres pays.

La Mauritanie et le Japon souhaitent renforcer leur collaboration dans le domaine de la transformation numérique. Un accord de coopération a été établi entre les deux pays à l’issue d’une rencontre entre le ministre mauritanien de la Transformation numérique, Ahmed Salem Ould Bede (photo, à droite), et l’ambassadeur du Japon en Mauritanie, Uchida Tatsukuni, en présence des responsables du ministère et des représentants de la société japonaise Toppan, spécialisée dans les services publics numériques.

« L'objectif de cette coopération est de stimuler les investissements japonais dans le secteur numérique en Mauritanie, notamment dans la numérisation des services publics et de la simplification des démarches administratives. Cela contribuera à améliorer la qualité des services offerts aux citoyens et à les rendre plus accessibles », a précisé le ministère du numérique dans un communiqué officiel.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’Agenda de transformation numérique 2022-2025 de la Mauritanie, où la modernisation de l’administration publique joue un rôle clé. Il intervient alors que le gouvernement intensifie ses efforts pour développer son infrastructure numérique et rendre les services publics plus efficaces à travers des partenariats. Cette année, le pays a également annoncé des collaborations avec le sultanat d’Oman et le Maroc.

Ce partenariat devrait ouvrir la voie aux entreprises japonaises pour investir dans les infrastructures numériques et les services technologiques en Mauritanie. De plus, la Mauritanie pourra bénéficier de l'expertise japonaise en matière d’e-gouvernance, un domaine dans lequel elle accuse un certain retard. Selon le dernier rapport des Nations unies sur l'administration en ligne, la Mauritanie se classe 165e sur 195 pays, avec un indice de développement de 0,3491, ce qui est en dessous de la moyenne africaine qui est de 0,4247.

Samira Njoya

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Malgré l'instabilité économique, le marché des téléphones mobiles en Afrique est en pleine expansion. Ce marché est dominé par des marques étrangères qui se partagent des parts inégales.

Le fabricant chinois de téléphones mobiles Transsion, propriétaire des marques Tecno, Itel et Infinix, continue de dominer le marché africain des téléphones portables. Au premier trimestre 2024, Transsion a expédié 9,5 millions d'unités sur le continent, selon un rapport publié en juin par le cabinet d’études de marché Canalys.

Avec une part de marché de 52 %, cette domination est largement attribuée à la stratégie de Transsion, qui cible principalement les modèles d'entrée de gamme, répondant ainsi aux besoins changeants des consommateurs africains. Les marques de l'entreprise, Tecno, Infinix et Itel, se sont concentrées sur les téléphones à très bas prix, généralement vendus à moins de 100 dollars, capturant ainsi le segment des consommateurs à faible revenu.

Pour le premier trimestre 2023, Transsion occupait cette position de leader avec 7 millions d'unités expédiées, enregistrant ainsi une progression de 36 % sur un an. La société est suivie par Samsung, qui a écoulé 3,8 millions d'unités, mais a vu ses expéditions diminuer de 14 % sur la même période. En troisième position, Xiaomi enregistre une croissance remarquable de 115 %, augmentant sa part de marché de 6 % à 11 % au premier trimestre 2024 avec 1,9 million d’unités. Les marques Realme, Oppo et d'autres acteurs se partagent le reste du marché.

6 ia un potentiel de 30 milliards de valeur ajoutee pour lafrique subsaharienne M

Le marché africain des smartphones a globalement enregistré une croissance robuste au premier trimestre 2024, avec une augmentation de 24 % en glissement annuel, atteignant 18,2 millions d'unités expédiées contre 14,7 millions l'année précédente. Les prévisions tablent sur une croissance modérée de 4 % d’ici la fin de 2024.

« D’ici 2025, la pénétration de la 4G devrait atteindre près de 75 % des expéditions, soutenue par diverses initiatives des gouvernements régionaux et des opérateurs télécoms. Actuellement, l'Afrique affiche le taux de pénétration des téléphones mobiles le plus élevé au monde, avec 46 %. Cependant, le passage progressif aux smartphones devrait continuer d’alimenter cette croissance », a expliqué Manish Pravinkumar, consultant principal chez Canalys à Dubaï.

Samira Njoya

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Pour réussir sa transition numérique, le Maroc doit disposer d'une main-d'œuvre hautement qualifiée. Pour relever ce défi, le pays collabore stratégiquement avec divers partenaires, tant gouvernementaux que privés.

Le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration a annoncé le mercredi 25 septembre la signature de trois conventions de partenariat à Rabat, en marge du lancement de la stratégie nationale « Maroc Digital 2030 ». Ces accords, conclus avec des secteurs ministériels, des établissements publics et des acteurs privés, visent à concrétiser les ambitions du Maroc dans le domaine numérique.

La première convention, un contrat-programme pour la période 2024-2030, se concentre sur le développement de l’externalisation des services (outsourcing). Ce partenariat a été signé par plusieurs acteurs, dont le ministère délégué chargé du Budget, la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), l’Agence Spéciale Tanger Méditerranée, l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations, ainsi que la Fédération marocaine de l'externalisation des services et la Fédération des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring. L’objectif est de renforcer la migration des services et de positionner le Maroc comme un leader régional dans ce secteur stratégique.

La deuxième convention, financée par le ministère chargé du Numérique, a été signée en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, ainsi que le Centre national de la recherche scientifique et technique. Ce partenariat porte sur le lancement d’un programme de bourses pour les doctorants-moniteurs à l’horizon 2026. Ce programme prévoit l’octroi de 550 bourses d’une valeur de 7 000 dirhams (environ 722 $) par mois pendant trois ans, afin de soutenir la recherche et d’encourager l’innovation dans le secteur des technologies numériques.

Le troisième partenariat, financé par le ministère de la Transition numérique, a été conclu avec le ministère de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences. Il vise à encourager la recherche dans les technologies avancées et la numérisation, tout en formant une nouvelle génération de formateurs spécialisés dans le numérique. Cet accord permettra de renforcer les compétences nationales dans ces domaines essentiels pour l'avenir du pays.

Ces trois conventions s’inscrivent dans le cadre de la stratégie « Maroc Digital 2030 », qui met l'accent sur le développement des talents et de l’innovation. La stratégie fixe des objectifs ambitieux : la création de 240 000 emplois directs dans le secteur numérique et une contribution de 100 milliards de dirhams au PIB d’ici 2030, témoignant ainsi de l’engagement du Maroc à devenir un acteur incontournable dans le domaine du numérique.

Samira Njoya

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Le Maroc aspire à bâtir une société de l'information en intégrant de manière significative les TIC dans tous les secteurs de l'économie d’ici 2030. Pour concrétiser cette vision, une feuille de route stratégique a été élaborée, avec des objectifs précis et des actions concrètes à déployer.

Le mercredi 25 septembre, le Maroc a officiellement dévoilé sa stratégie nationale « Digital Maroc 2030 », une feuille de route ambitieuse visant à transformer le royaume en hub numérique régional et international d’ici 2030. Cette stratégie repose sur deux axes principaux et des objectifs clés pour accélérer le développement économique et social à travers le numérique, tout en renforçant la compétitivité du pays sur la scène mondiale.

Formation et création d’emplois dans le secteur numérique

Un objectif majeur de cette stratégie est la création massive d'emplois dans le secteur numérique. Pour soutenir cette initiative, le gouvernement a prévu un investissement de 11 milliards de dirhams (1,14 milliard de dollars) entre 2024 et 2026. Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a précisé que le Maroc ambitionne de former 100 000 jeunes par an dans les métiers du numérique, un bond considérable comparé aux 14 000 formés en 2022. L’objectif est de créer 240 000 emplois dans le secteur numérique d’ici 2030, répondant ainsi aux besoins croissants de compétences.

La numérisation des services publics grâce à l'IA

La numérisation des services publics constitue un autre pilier essentiel de cette stratégie. Le Maroc vise à améliorer son classement mondial dans l’indice des services en ligne des Nations unies, avec l’ambition de passer de la 90e à la 50e place d’ici 2030. Le pays a déjà pris des mesures concrètes en numérisant 600 services publics, dont 300 pour les citoyens, 200 pour les entreprises et 100 pour les administrations. Parallèlement, l'exploitation de l'intelligence artificielle (IA) sera cruciale pour optimiser ces services. Il est prévu l'intégration des solutions basées sur l'IA pour automatiser des processus administratifs, mais aussi pour analyser des données pour anticiper les besoins des usagers et améliorer la qualité des services.

Dynamisation de l’économie numérique et promotion des exportations

La stratégie « Digital Maroc 2030 » met également l’accent sur le développement de l’économie numérique. L’un des objectifs principaux est d’accroître les revenus d’exportation numérique, qui devraient passer de 17,9 milliards de dirhams en 2023 à 40 milliards d’ici 2030. Pour atteindre ces résultats, le Maroc prévoit l’expansion de l’outsourcing, la création de 3 000 start-up d’ici 2030 (dont 1 000 d’ici 2026), ainsi que la réalisation de levées de fonds à hauteur de 7 milliards de dirhams. Le pays ambitionne également de faire émerger une à deux licornes dans cet écosystème, ce qui renforcerait considérablement son attractivité dans le domaine de la technologie et de l’innovation.

Renforcement des infrastructures numériques : 5G et fibre optique

Le développement des infrastructures numériques est un autre axe central de la stratégie. Le Maroc prévoit une couverture nationale en 5G atteignant 70% ainsi que la connexion de 5,6 millions de foyers à la fibre optique. De plus, l'amélioration du réseau Internet dans 1 800 localités rurales fait partie des priorités afin de garantir une transition numérique inclusive et de réduire la fracture numérique entre les zones urbaines et rurales. Le gouvernement compte également créer un cloud souverain, une infrastructure cruciale pour renforcer l’indépendance technologique du pays et garantir la sécurisation des données nationales.

Partenariats stratégiques et développement de l’offshoring

La mise en œuvre de « Digital Maroc 2030 » a été lancée avec la signature de plusieurs accords de partenariat entre le ministère de la Transition numérique, des établissements publics et des acteurs privés. Parmi ces partenariats figure un contrat-programme pour le développement de l’offshoring, un secteur dans lequel le Maroc souhaite se positionner en tant que leader. D’autres partenariats visent à renforcer l’offre de formation professionnelle dans les métiers du numérique et à attirer davantage d’investissements dans les technologies de l’information. Dans les prochaines années, le pays veut multiplier des partenariats stratégiques dans divers domaines numériques.

La stratégie « Digital Maroc 2030 » représente un véritable tournant pour le pays, qui se donne les moyens de devenir un hub digital incontournable en Afrique et dans le monde. En combinant les efforts en matière de formation, d'infrastructures, de partenariats stratégiques et de développement de l’économie numérique, le Maroc pourrait bien réussir à atteindre ses ambitions.

Samira Njoya

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La transformation numérique amorcée en Afrique vise, entre autres, à doter les populations de compétences numériques essentielles pour s'adapter aux exigences du monde moderne. Il est crucial que cette modernisation soit inclusive, permettant à tous de bénéficier des opportunités du numérique.

Le gouvernement britannique a annoncé un financement de 390 millions de shillings (3,02 millions $) pour améliorer l'accès numérique au Kenya. Cette information a été dévoilée le lundi 23 septembre par le haut-commissaire britannique adjoint au Kenya, Ed Barnett (photo, à gauche), lors du lancement d'un projet numérique agricole dans le comté de Busia. Ce financement est destiné à renforcer l'accès au numérique dans les comtés de Busia et de Mandera, en particulier pour les populations marginalisées.

« Mettre les jeunes, les femmes et les personnes handicapées au cœur du développement est transformateur. Le Royaume-Uni s’est engagé à collaborer avec le Kenya pour garantir à ces groupes vulnérables l'amélioration de leurs compétences numériques et l'accès à des services essentiels comme l'administration électronique, des emplois sécurisés et une participation active à l'économie numérique », a déclaré Ed Barnett.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre du projet « Renforcer les communautés numériques », qui vise à promouvoir l'inclusion numérique des groupes marginalisés dans ces régions. L’objectif est d’atteindre plus de 190 000 personnes, dont 10 000 jeunes, tout en contribuant à l'ambition du Kenya de former 20 millions de citoyens aux compétences numériques d'ici 2027.

Le projet en collaboration entre le Haut-Commissariat britannique et le Kenya Information Communication and Technology Action Network (KICTANet) mettra particulièrement l'accent sur l'employabilité numérique. Il s’agira d’identifier des jeunes femmes et des jeunes à fort potentiel, et de les former aux compétences nécessaires à l'emploi, au mentorat, à la gestion financière et à l’entrepreneuriat.

Ce soutien financier britannique facilitera également les efforts de numérisation en cours dans les comtés de Busia et de Mandera, notamment à travers des campagnes de sensibilisation communautaire sur la cybersécurité, l’hygiène numérique et les avantages de l'inclusion numérique. Par ailleurs, le projet contribuera à la production de recherches, de notes d'orientation et d'autres documents stratégiques destinés à améliorer les politiques publiques en matière de TIC.

Samira Njoya

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La transformation numérique en cours au Sénégal exige des financements conséquents pour se concrétiser. Il devient donc essentiel de rechercher des partenaires stratégiques afin de soutenir et d'accélérer le déploiement des projets en cours.

La Fondation Gates et le Sénégal souhaitent renforcer leur collaboration dans le domaine du numérique. Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye (photo, à gauche), s'est entretenu à cet effet, le lundi 23 septembre, avec son fondateur Bill Gates (photo, à droite) en marge de la 79e Assemblée générale des Nations unies tenue à New York aux Etats-Unis.

Selon un communiqué de la présidence sénégalaise, la rencontre a permis de discuter de plusieurs axes de coopération stratégique, notamment l'optimisation de l'agriculture grâce à l'intelligence artificielle, l'amélioration des infrastructures d'assainissement via des solutions numériques, ainsi que l'intégration des technologies pour moderniser d'autres secteurs économiques essentiels.

La rencontre s'inscrit dans les ambitions du nouveau gouvernement de faire du Sénégal un hub digital en Afrique, accélérant ainsi sa transformation numérique. Le programme présenté par le président inclut des partenariats internationaux pour accompagner la numérisation des secteurs essentiels du pays avec l'objectif d'accroître la contribution du numérique au PIB, la portant à plus de 10 % d'ici les prochaines années.

Si les discussions aboutissent, la Fondation Gates pourrait jouer un rôle clé dans cette transformation, notamment en facilitant l'intégration de l'intelligence artificielle pour augmenter la productivité agricole et améliorer l'accès aux services essentiels. Elle devrait également permettre de renforcer les capacités technologiques du pays, en offrant un soutien technique et financier pour accélérer la modernisation des infrastructures et des secteurs prioritaires.

Active en Afrique depuis sa création en 2000, la Fondation Gates est l'une des plus grandes organisations philanthropiques mondiales. Elle a déjà soutenu plusieurs projets sur le continent, allant de la lutte contre les maladies infectieuses à l'accès aux technologies de l'information et de la communication (TIC) pour les populations les plus vulnérables.

Samira Njoya

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Pour réussir sa transition numérique, le Maroc doit s'appuyer sur une main-d'œuvre qualifiée dans les métiers du numérique. En formant des talents adaptés aux besoins du marché, le royaume vise à aligner les compétences de ses diplômés sur les exigences croissantes de l'économie numérique.

Le ministère marocain de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration et la Fondation de recherche, de développement et d’innovation en sciences et ingénierie (FRDISI) ont signé une convention de partenariat le vendredi 20 septembre à Rabat. L'initiative a pour but de soutenir la recherche et le développement dans le domaine de la transformation numérique.

« L'accord assurera le suivi de 18 projets de thèse de doctorat dans les domaines liés au numérique, avec une allocation mensuelle de 7000 dirhams (environ 722 dollars), en plus d'un accompagnement et d'un encadrement pendant trois ans », a précisé le ministère dans un communiqué.

Le nouvel accord s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement marocain pour valoriser les compétences et les talents des jeunes dans les secteurs de la numérisation et des nouvelles technologies. Elle fait également partie intégrante de la nouvelle stratégie numérique nationale baptisée « Maroc Digital 2030 » qui sera lancée dans les prochains jours.

Ladite stratégie vise à former 45 000 talents dans le numérique chaque année, à convertir 50 000 jeunes vers des métiers numériques, et à accueillir 6000 nouveaux talents étrangers par an. Elle met particulièrement l'accent sur le développement d'une jeunesse talentueuse et créative, afin de renforcer la compétitivité du Maroc à l’échelle mondiale.

En investissant dans sa jeunesse, notamment à travers ses doctorants, le Maroc mise sur l'innovation et la recherche avancée pour renforcer sa compétitivité à l'échelle internationale. Cette stratégie vise non seulement à répondre aux besoins en compétences du marché de l'emploi, mais aussi à former une main-d'œuvre capable de transmettre ses connaissances. L'objectif est de positionner le royaume comme un acteur incontournable du secteur technologique, attirant des investissements étrangers et favorisant l’émergence de solutions innovantes

Samira Njoya

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La transformation numérique, promue par les Nations unies depuis 3 décennies, met l'accent sur la modernisation des services publics comme un levier essentiel de développement. Bien que l'Afrique ait longtemps affiché un retard par rapport au reste du monde, les écarts se réduisent progressivement.

Le Gabon, l’Afrique du Sud, la Tunisie, l’île Maurice, et le Ghana demeurent des leaders dans la mise en œuvre de l’administration électronique dans leurs régions respectives. C’est ce qui ressort du rapport intitulé « E-Government Survey 2024 : Accelerating Digital Transformation for Sustainable Development », publié par le Département des affaires économiques et sociales des Nations unies (UN DESA). Ces pays occupaient déjà cette position en 2022.

L'Afrique du Sud conserve la première position en Afrique australe ainsi que sur le continent, avec un indice de développement très élevé. Même constat pour l’île Maurice, qui reste le leader en Afrique de l'Est. En Afrique du Nord, la Tunisie maintient sa position de leader, tout en gagnant une place dans le classement continental après avoir été quatrième en 2022. Le Ghana, pour sa part, conserve la première place en Afrique de l'Ouest, se positionnant au septième rang sur le continent. En Afrique centrale, le Gabon reste en tête, bien qu'il ait chuté au quinzième rang continental après avoir occupé la 11e place en 2022.

1 TABLE

Selon l'ONU, ces cinq pays se distinguent par un indice de développement supérieur à la moyenne africaine (0,4247 sur 1,0000), en matière d’infrastructures de télécommunications, de capital humain et de services en ligne, se rapprochant ainsi de la moyenne mondiale, qui est de 0,6382.

Ces leaders régionaux en matière d'administration électronique en Afrique montrent l’exemple à suivre pour d'autres nations du continent. Leur progression démontre que l’investissement dans les infrastructures numériques, le développement du capital humain et l’amélioration des services en ligne sont essentiels pour favoriser une gouvernance plus efficace et inclusive. Cette dynamique, si elle est étendue à l’ensemble du continent, pourrait accélérer la transformation numérique de l’Afrique, sa croissance économique et son développement durable.

Samira Njoya

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La transformation numérique en Afrique exige des investissements massifs. La recherche de partenaires stratégiques, tant financiers que technologiques, est cruciale pour soutenir cette ambition et garantir le succès des initiatives en cours.

La Mauritanie et le sultanat d’Oman souhaitent accélérer la mise en œuvre d’un protocole d’accord sur le numérique, signé précédemment entre les deux parties. Ce sujet a été au centre des discussions entre Ahmed Salem Bede Etvagha (photo, à droite), ministre mauritanien de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’administration, et Jassim bin Eid bin Abdullah Al Saadi (photo, à gauche), chargé d’affaires à l’ambassade d’Oman en Mauritanie.

Selon l'Agence mauritanienne de presse, cette rencontre a permis d'élaborer des projets concrets de coopération, notamment dans les domaines de la cybersécurité et de la transformation numérique des services. « Au cours de la réunion, le ministre a exprimé le souhait de son département de s’inspirer de l’expérience omanaise dans le domaine de la transformation numérique, notamment en ce qui concerne la domiciliation des compétences numériques et l’alignement des projets technologiques avec les valeurs civilisationnelles des deux peuples frères ».

Cette réunion s’inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale de modernisation de l’administration 2024-2027 de la Mauritanie et des efforts plus larges de transformation numérique entrepris par le pays.

Le choix de l’Oman pour accompagner la Mauritanie dans sa numérisation n’est pas fortuit. Le sultanat connaît actuellement une transformation numérique majeure, marquée par une modernisation efficace de ses services. Ces avancées lui ont permis de se hisser au 41e rang dans le classement 2024 e-Government Development Index de l’ONU sur le développement de l'administration électronique. Oman a également réalisé un bond significatif dans l'indice des infrastructures de communication, passant de la 48e à la 22e place mondiale, reflétant ainsi ses progrès technologiques.

En s'appuyant sur l'expertise omanaise, la Mauritanie espère combler son retard dans le domaine du numérique. Le protocole d’accord vise à localiser l’expertise technologique, à aligner les projets numériques sur les besoins nationaux et à explorer de nouvelles opportunités d’investissement qui favorisent le développement numérique du pays.

Samira Njoya

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