Les pays africains reconnaissent désormais les bénéfices des collaborations interétatiques pour atteindre leurs objectifs numériques. De nombreuses initiatives voient le jour, renforçant les efforts conjoints pour accélérer la transformation numérique du continent.

La Guinée et la Sierra Leone entendent intensifier leur coopération dans le domaine du numérique. Cette ambition commune englobe l’interconnexion des réseaux, le partage d’expériences et d’infrastructures et la mise en place des projets conjoints pour stimuler la croissance du secteur numérique. Une délégation conduite par la ministre sierra-léonaise des Communications, de la Technologie et de l'Innovation, Salima Manorma Bah (photo, à droite), a été reçue à cet effet le vendredi 9 août à Conakry par la ministre guinéenne des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Rose Pola Pricemou (photo, à gauche).

« L’objectif de cette initiative est de traduire en actions concrètes la volonté partagée par la Guinée et la Sierra Leone de construire un écosystème numérique dynamique et inclusif dans la région », a indiqué le ministère guinéen chargé de l’Economie numérique. A en croire ce département ministériel, une rencontre entre les acteurs privés des deux pays est prévue prochainement afin de définir les modalités techniques de mise en œuvre de ce partenariat renforcé.

Cette potentielle coopération pourrait s’inscrire dans la dynamique de numérisation que les gouvernements guinéens et sierra-léonais ont entrepris pour faire du numérique un instrument de transformation de la société afin d’accélérer le développement socioéconomique. La rencontre de Conakry intervient dans la foulée de l'annonce par Rose Pola Pricemou d'une possible interconnexion entre les deux nations lors du Sommet Chine-Afrique sur le numérique, le 29 juillet à Pékin.

Si ce partenariat venait à se concrétiser, il pourrait considérablement améliorer la qualité et l’étendue des services de connectivité, tout en réduisant les coûts associés. Par ailleurs, l’amélioration et la généralisation de l’accès à Internet et le partage d’expériences contribueraient à accélérer la réalisation de leurs ambitions communes en matière de transformation numérique, tout en favorisant l'inclusion numérique de leurs populations respectives.

Samira Njoya

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L'Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) du Sénégal a lancé, le jeudi 8 août, une Concertation sur la régulation des communications électroniques. Cet événement, rassemblant l'ensemble des acteurs du secteur, vise à encourager des échanges ouverts sur les défis liés à la régulation et à identifier les moyens de soutenir le développement du marché des communications électroniques.

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Le Sénégal s’est engagé dans un chantier de réforme du service public pour rétablir le contrat de confiance entre l’administration et les citoyens. Une participation collective est souhaitée pour maximiser les résultats.

Le ministre sénégalais de la Fonction publique et de la Réforme du service public, Olivier Boucal, a inauguré le jeudi 8 août à Diamniadio la première édition du « Gov’Athon ».  L'initiative vise à recueillir des idées et des solutions pratiques pour moderniser l’administration publique sénégalaise.

« Le concept de cette activité, inspiré des compétitions d'innovation communément appelées hackathons, traduit ma volonté de mutualiser les ressources et de bâtir des intelligences collectives pour répondre aux préoccupations des usagers de l’administration. Le 'Gov'Athon' est une occasion unique de repenser notre administration. En mobilisant la jeunesse sénégalaise, nous espérons découvrir des idées novatrices qui pourront transformer nos services publics et répondre efficacement aux besoins de nos citoyens », a expliqué le ministre.

Les équipes participantes, composées d'étudiants des universités publiques et privées du Sénégal, devront développer des solutions dans divers domaines clés. Ceux-ci incluent la transformation de la fonction publique, l'amélioration de l'éducation et de la formation professionnelle, le développement durable de l'agriculture et de l'élevage, l'optimisation de la mobilité urbaine, l'innovation dans le transport aérien, ainsi que la promotion du tourisme local.

L'initiative s’inscrit dans le cadre du projet de transformation systémique du Sénégal et répond aux directives du chef de l'Etat, Bassirou Diomaye Faye, concernant la modernisation de l'administration et la construction d'une nation souveraine et prospère.

A l'issue de la compétition, qui s'étalera sur un mois, trois lauréats seront récompensés par des prix de 20 millions FCFA (environ 33 200 $), 10 millions FCFA et 5 millions FCFA respectivement. En plus de ces récompenses financières, ils bénéficieront d'un accès gratuit à un espace de coworking pendant trois mois et recevront des bons d'achat pour du matériel destiné à la mise en œuvre de leurs solutions.

Samira Njoya

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Les pays africains sont actuellement plongés dans une révolution numérique qui façonne profondément leur développement économique et leur progrès social. Les réglementations appropriées jouent un rôle clé dans cette transformation.

Le bureau d’études sur le numérique Think Tank Law and Technologies a désormais ses bureaux en République démocratique du Congo (RDC). Le ministre des Postes, Télécommunications et Numérique, Augustin Kibassa Maliba (photo), a procédé, le mardi 6 août à Kinshasa, au lancement officiel de leurs activités. Cette initiative vise à promouvoir la recherche et l'analyse sur des questions juridiques relatives au numérique.

« Nous voulons accompagner et contribuer sur des questions de droit numérique et de droit technologique. Nous avons mené des études et des analyses sur des sujets importants liés au droit dans une dimension technologique. Aujourd’hui, à l’occasion de notre lancement officiel, nous avons présenté notre première étude, qui porte sur le cadre légal de la protection des données personnelles en RD Congo. Cette étude a débouché sur certaines recommandations au gouvernement et au secteur privé », a déclaré Prosper Ntetika, président de Think Tank Law and Technologies.

Les activités du bureau incluent des recherches et des analyses sur les questions juridiques et réglementaires liées aux technologies numériques en RDC ; la promotion du dialogue et de la collaboration entre experts, chercheurs, décideurs politiques et acteurs du secteur privé ; la contribution à l’élaboration de politiques publiques, de stratégies de développement du numérique et de législations adaptées au contexte technologique de la RDC ; la sensibilisation du public aux enjeux juridiques et réglementaires des technologies numériques ; et des formations en droit de la technologie, entre autres.

Le lancement des activités du bureau intervient alors que la RDC est engagée dans la réalisation des objectifs du Plan National du Numérique – Horizon 2025, où le cadre légal constitue un pilier essentiel. Selon le président de la République, Félix Tshisekedi, la mise en place d’un cadre institutionnel et juridique solide est nécessaire pour régir et réglementer ce secteur particulièrement porteur.

Le Think Tank Law and Technologies, avec son équipe d'experts juridiques, est bien positionné pour accompagner la RDC dans l'établissement d'un cadre réglementaire et institutionnel solide. Ce soutien est crucial pour favoriser le développement numérique du pays, en garantissant une législation adaptée aux évolutions technologiques et en assurant une protection efficace des droits des citoyens dans l'ère numérique.

Samira Njoya

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Le gouvernement s'est fixé l'objectif de développer le secteur des TIC et de mettre en place une administration numérique apportant des bénéfices à tous les Guinéens d’ici 2027.

La firme technologique chinoise Huawei va accompagner la Guinée dans sa transformation numérique. La ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Rose Pola Pricemou, a signé à cet effet un mémorandum d'entente avec Huawei le vendredi 2 août, en marge du Forum sur la coopération numérique Chine-Afrique récemment tenu à Beijing, en Chine. Cette initiative vise à mettre en œuvre des infrastructures numériques robustes et innovantes pour promouvoir un accès généralisé aux TIC.

Dans le cadre de ce partenariat, Huawei accompagnera la Guinée dans le déploiement des réseaux à haut débit, notamment la fibre optique, afin d'améliorer la connectivité dans les zones urbaines et rurales. Il s'agit également d'aider le pays à mettre en œuvre des solutions d'e-gouvernement pour simplifier les démarches administratives et améliorer l'efficacité des services publics. D'autres projets incluent le développement de plateformes numériques, de centres de données et d'espaces d'innovation ; la mise en place de programmes de formation et de recherche dans les domaines des TIC et du numérique ; ainsi que le renforcement de la cybersécurité.

La signature de ce mémorandum d’entente est le fruit de discussions récentes entre la ministre chargée du Numérique et une délégation de Huawei, conduite par son directeur général en Guinée. Lors de ces discussions, les deux parties ont exploré les possibilités de collaboration, en mettant l'accent sur les systèmes informatiques (SMSI), le renforcement du backbone de fibre optique, l'extension de la couverture Internet dans les zones rurales les moins desservies…

Le nouvel engagement de Huawei avec la Guinée devrait non seulement contribuer à améliorer la qualité et la couverture des services de connectivité dans le pays, mais également à en réduire les coûts. Selon les dernières statistiques officielles, le pays compte 7,7 millions d’abonnés Internet pour un taux de pénétration de 56,27 %. La Guinée, qui a récemment reçu 60 millions de dollars de la Banque mondiale pour des projets numériques, espère ainsi réaliser un saut qualitatif dans sa transformation numérique.

Samira Njoya

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Depuis 2016, l’Union internationale des télécommunications (UIT) exhorte avec insistance les gouvernements africains à renforcer la connectivité rurale. En Côte d'Ivoire, diverses initiatives sont en cours pour répondre à cet appel.

Le gouvernement ivoirien veut connecter toutes les localités du pays à Internet, y compris les zones rurales. C'est dans cette optique que le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté (photo, au centre), a lancé officiellement le vendredi 2 août, à Djébékaha, dans la sous-préfecture de Napié, un ambitieux programme de connectivité numérique visant à couvrir 175 localités rurales.

Selon le ministère chargé de la Transition numérique, le programme prévoit l’installation de 160 pylônes pour assurer la connectivité dans les régions de la Bagoué, du Poro, du Folon, du Bounkani, du Tchologo et de la Marahoué. Cette initiative s’inscrit dans la première phase du Projet de solutions numériques et de désenclavement des zones rurales et de l’e-agriculture (PSNDEA), lancé en 2018. Financé par la Banque mondiale à hauteur de 38 milliards FCFA (63,2 millions $), l’objectif est de connecter les zones rurales et d’intégrer les technologies numériques dans l’agriculture.

La deuxième phase du projet prévoit de connecter 240 localités supplémentaires dans d’autres régions du pays, tandis que la troisième phase, programmée pour 2025 avec un budget de 10 milliards FCFA, vise à connecter 160 localités additionnelles. A terme, l’initiative permettra de connecter 575 localités rurales, ouvrant ainsi l'accès au numérique à des milliers de citoyens. Ces derniers pourront bénéficier des services publics en ligne, de soins de santé à distance et d'opportunités économiques liées au numérique, améliorant considérablement leur qualité de vie.

Notons que la connectivité rurale est l'un des projets phares du budget 2024, alloué aux programmes du ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation. Ce budget, s’élevant à 55,6 milliards FCFA, a notamment pour objectif d’attirer davantage d’investissements, de numériser les services aux citoyens, d’étendre la connectivité numérique dans les zones rurales non couvertes, et de développer des compétences numériques inclusives à l’échelle nationale.

Samira Njoya

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The digital transformation of judicial systems in Africa holds significant importance for the continent's development. Digital systems reduce the need for physical paperwork, court visits, and administrative tasks, leading to considerable cost savings for the judiciary and litigants. This is particularly beneficial in resource-constrained environments.

Starting August 12, 2024, all urgent applications in the South African Labour Court will be submitted through the Court Online System. Acting Judge President of the Labour Court, Edwin Mogomotsi Molahlehi, announced in a directive signed July 31 that the Office of the Chief Justice has established this e-filing solution for the country's superior courts.

The system allows law firms and litigants to file petitions and documents online and manage court schedules and evidence in real time. Judge Molahlehi clarified that "all urgent applications in the Labour Court will be initiated on Court Online from the specified date. Unless otherwise directed, existing cases cannot be initiated on Court Online." The Court Online System is a comprehensive platform for South Africa's High Courts that facilitates E-Filing, Digital Case Management, and Evidence Management. It enables the electronic sharing and filing of documents, streamlines the inspection of documents, and provides fast, accurate, real-time updates on case statuses.

The South African government has been investing in ICT infrastructure, with digital government services becoming a key focus. For example, the South African National Development Plan envisions increased access to electronic services by 2030.

In the 2023 Network Readiness Index (NRI), which assesses the application and impact of information and communication technology (ICT) across global economies, South Africa is ranked 74th out of 134 countries. The country holds the 2nd position in Africa. South Africa demonstrated strong performance across four key pillars: Technology (including Access, Content, and Future Technologies), People (encompassing Individuals, Businesses, and Governments), Governance (covering Trust, Regulation, and Inclusion), and Impact (focusing on Economy, Quality of Life, and Sustainable Development Goals contribution).

Hikmatu Bilali

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Les TIC sont au cœur de la stratégie de développement socioéconomique du gouvernement kényan. Pour atteindre les objectifs escomptés, le pays s'entoure de personnes expérimentées afin de les guider dans cette démarche.

Le gouvernement du Kenya a annoncé, le lundi 29 juillet, le recrutement de 46 directeurs des TIC qui seront déployés dans divers ministères et départements d'Etat en tant que responsables des TIC. Cette initiative vise à tirer parti de leurs compétences, connaissances et expertise pour créer des emplois pour les jeunes chômeurs au Kenya.

Ces 46 ingénieurs experts, nommés dans le cadre du remaniement gouvernemental en cours, auront pour mission principale de promouvoir une prestation efficace des services aux citoyens et de développer l'économie numérique.

« Leur expertise diversifiée en recherche et innovation numérique, développement de logiciels, commerce électronique et entrepreneuriat, cybersécurité, ainsi qu'en audit et contrôle des systèmes, contribuera à faire avancer la mission du ministère visant à construire une société kényane informée et qualifiée numériquement », a déclaré John Kipchumba Tanui, secrétaire principal du département d'Etat des TIC et de l'Economie numérique.

Le recrutement de ces directeurs s'inscrit dans les efforts du gouvernement kényan visant à créer des emplois numériques pour les jeunes, grâce à l'autoroute numérique et à l'économie créative, un pilier clé du programme de transformation ascendante (BETA) et un catalyseur essentiel pour les autres piliers. Ce programme vise à accroître les investissements dans des secteurs jugés vitaux pour l'économie et le bien-être des ménages.

Les nouveaux directeurs devront donc œuvrer avec diligence pour aider le gouvernement à atteindre ses ambitieux objectifs numériques. Leur apport permettra non seulement d'améliorer l'efficacité administrative et la prestation de services publics, mais aussi de renforcer les infrastructures numériques et de stimuler la croissance économique à travers des initiatives de transformation numérique. L’exécutif kényan a alloué un budget d'environ 125,3 millions de dollars aux projets dans le secteur des TIC pour l'exercice financier 2024/2025, une augmentation notable par rapport aux 108,4 millions de dollars alloués pour l'année 2023/2024. 

Samira Njoya

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La Côte d’Ivoire et la Chine entretiennent des relations bilatérales solides dans divers domaines depuis plusieurs décennies. Les deux pays ont récemment décidé de renforcer leur coopération dans le domaine du numérique.

La firme technologique chinoise Huawei va former 100 Ivoiriens par an aux compétences numériques d’ici 2035. Ce projet est le fruit d’un mémorandum d’entente signé le mardi 30 juillet entre le ministère ivoirien de la Transition numérique et de la Digitalisation et Huawei, en marge du Forum sur la coopération numérique Chine-Afrique récemment tenu à Beijing, en Chine. Les domaines de formation incluent la gestion de datacenters et la sécurité informatique.

« La Chine a fait d’importants progrès technologiques. Il est important que nous, les pays africains qui voulons atteindre des niveaux de développement acceptables, allions vers une coopération renforcée avec elle », a déclaré le ministre ivoirien de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté.

Le partenariat s'inscrit dans les objectifs du forum Chine-Afrique visant à approfondir la coopération numérique entre les deux parties. Il intervient quelques mois après une rencontre entre Terry He, président de la zone Afrique de Huawei, et Ibrahim Kalil Konaté à Abidjan. Au cours de cette rencontre tenue en mars, l’entreprise technologique chinoise avait réaffirmé son engagement à accompagner la Côte d’Ivoire dans la réalisation de ses projets numériques.

Ce nouveau partenariat sera bénéfique pour la Côte d’Ivoire, qui a lancé en décembre la construction de son datacenter national, le plus grand d’Afrique de l’Ouest. Cette infrastructure, d’un niveau de certification Tier 3, sera érigée sur une superficie de 20 000 mètres carrés et dotée d’une capacité impressionnante de 220 000 térabits.

La formation qui sera dispensée aux 1 000 Ivoiriens devrait permettre de renforcer les compétences locales pour la gestion de ce joyau national, mais également de soutenir le développement numérique du pays, en offrant des opportunités de croissance et d’innovation. Le pays a pour ambition de devenir le hub digital de l’Afrique de l’Ouest d’ici 2025.

Samira Njoya

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Le Gabon se distingue comme l'un des leaders africains en matière de développement des technologies de l'information et de la communication (TIC). Grâce au soutien de partenaires stratégiques, le pays entreprend la numérisation de son secteur judiciaire.

Le Gabon a reçu un montant de 331 millions de yens (environ 2,2 millions $) du Japon pour financer la transformation numérique de son secteur judiciaire. Le projet sera exécuté en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). L’annonce a été faite via un communiqué de presse publié le lundi 29 juillet par le ministère de la Justice.

« C’est un processus que nous avons débuté avec la tenue du symposium de novembre dernier. La signature de cette aide va nous permettre de réaliser ce que nous voulons pour la justice de notre pays », a indiqué Paul-Marie Gondjout (photo, au centre), ministre de la Justice.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie « Gabon Digital », qui vise à positionner le pays comme une plaque tournante de l’économie numérique en Afrique centrale. En juin dernier, les autorités gabonaises ont approuvé un projet de loi pour contracter un emprunt de 56,2 millions d'euros (61 millions USD) auprès de la Banque mondiale afin de financer cette stratégie.

De plus, il est important de noter que le Gabon s'est classé à la 10e place des pays africains, avec un score de 74,7 sur 100, selon l’indice de développement des TIC en 2024 publié dans le rapport « Measuring Digital Development: The ICT Development Index 2023 » de l'Union internationale des télécommunications. Ce score était de 72,9 dans l'édition 2023 du rapport.

Adoni Conrad Quenum

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