Kosála Africa PME, un incubateur et accélérateur d'entreprises, et l'Agence de développement de l'Economie numérique (ADEN CG), un établissement public dont la mission est de promouvoir l’innovation, l’entrepreneuriat et la transformation numérique en République du Congo, ont signé le mercredi 5 juillet un protocole d’accord.

La collaboration entre les deux structures permettra de mettre en place un cadre de collaboration en faveur de l'éclosion de l'écosystème numérique en République du Congo.

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Avec l’accélération de la transformation numérique sur le continent, les pays africains font face à la problématique de la sécurité numérique. Les gouvernements multiplient les efforts afin de protéger les différentes plateformes susceptibles de subir des attaques cybercriminelles.

Le département sud-africain de la Justice et du Développement constitutionnel (DOJCD) a été condamné à payer une amende de 5 millions de rands (268 000 $) par le régulateur de l'information (IR), a-t-on appris de l’Agence de presse officielle du gouvernement sud-africain.

La condamnation fait suite au non-respect de la loi sur la protection des informations personnelles (POPIA) et au non-respect d'un ordre de renouvellement de licence pour des logiciels antivirus adressé par le régulateur quelques mois plus tôt.

« L'avis d'exécution exigeait [du ministère] qu'il lui fournisse la preuve, dans les 31 jours suivant la réception de l'avis, que la licence de l'antivirus Trend, la licence SIEM [gestion des informations et des événements de sécurité] et la licence du système de détection d'intrusion avaient été renouvelées », a déclaré l'organisme de réglementation.

Ainsi, l'avis envoyé au ministère précisait que si le département ne se conformait pas à cette exigence avant le 9 juin, il risquait de se voir infliger une amende pouvant aller jusqu'à 10 millions de rands.

Le département de la Justice ne s'y étant pas conformé, « [...] l'organisme de réglementation a conclu qu'il n'avait pas respecté l'avis d'exécution qui lui avait été signifié en vertu de la loi POPIA. En conséquence, l'autorité de régulation a infligé au département une amende administrative de 5 millions de rands pour non-respect de l'avis d'exécution », ajoute le régulateur.

En effet, en septembre 2021, le département ministériel avait subi une attaque calamiteuse perpétuée par un logiciel malveillant de type ransomware. Au cours de l’attaque, des documents contenant des informations personnelles ont été compromis et de nombreux fichiers ont été perdus. Cette attaque avait perturbé pendant plusieurs mois le fonctionnement des tribunaux ainsi que tous les services électroniques offerts par le ministère.

Depuis lors, les autorités du pays ont entrepris de sécuriser l'infrastructure numérique du ministère.

Samira Njoya

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L’Etablissement public d’aménagement euroméditerranée (EPAEM) à Marseille en France a annoncé, le samedi 1 juillet, l’ouverture des candidatures pour l’édition 2023 du concours MED’INNOVANT AFRICA.

Cette année, le concours récompense les projets qui proposent des solutions innovantes permettant aux villes africaines et méditerranéennes de lutter contre le changement climatique.

Les candidatures sont recevables jusqu’au 31 août à l’adresse : https://www.euromediterranee.fr/

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Le Malawi a récemment ratifié la Constitution et la Convention de l'Union africaine des télécommunications (UAT). La ratification a été signée à Lilongwe, la capitale du Malawi, par la ministre des Affaires étrangères Nancy Tembo (photo).

Avec ses ratifications, le Malawi rejoint les rangs des 27 autres pays africains et Etats membres de l'UAT qui ont déjà adopté ce cadre crucial des télécommunications.

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Le ministre gabonais de l'Economie numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa, a défendu le mardi 4 juillet, devant les sénateurs membres de la Commission des affaires culturelles, sociales et de la communication, le projet de loi portant sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité. Le projet a été transmis pour examen et adoption par le Sénat.

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Le Burundi s’apprête à rejoindre le cercle fermé des pays africains à déployer la 5G. Des investissements sur les réseaux sont prévus afin d’accueillir cette technologie qui apportera potentiellement un vent de croissance au commerce et aux services basés sur des modèles reposant sur l’Internet.

Le lancement commercial de la technologie mobile de cinquième génération (5G) au Burundi est prévu pour juillet 2024. C’est ce qu’indique le chronogramme établi par l’Agence de régulation et de contrôle des télécommunications (ARCT) dans sa « Feuille de route du déploiement de la cinquième génération du mobile (5G) au Burundi ».

Selon l’ARCT, « le premier volet consiste à assurer la disponibilité des bandes de fréquences identifiées pour la 5G mais qui sont aujourd’hui utilisées pour d’autres usages, par les mécanismes de réaménagement et partage des dites bandes. Le deuxième volet consiste à la planification des bandes de fréquences attribuées à la5G et le troisième volet consiste à attribuer les fréquences libérées et planifiées d’ici la fin 2025 ».

Pour répondre aux exigences de la 5G en termes de trafic à écouler, l’ARCT prévoit d’assigner à chaque opérateur une bande continue de 60 à 100 MHz dans les bandes inférieurs à 6 GHz et d’au moins 800 MHz dans les bandes d'ondes millimétriques (supérieur à 6 GHz). A partir de décembre prochain, le régulateur prévoit également de libérer du spectre dans les bandes 700 MHz, 2,3 GHz, 2,5 GHz, 3,5 GHz et 26 GHz, avec l'octroi d'autorisations pour tester la 5G à partir de janvier 2024.

Le déploiement de la 5G au Burundi est un élément essentiel de la stratégie de numérisation de l’économie nationale pour favoriser la croissance de l’inclusion numérique. A en croire l’ARCT dans sa feuille de route, la 5G ne correspondra pas à une simple augmentation des débits, mais sera le moteur de la numérisation de l’économie.

Elle permettra l’apparition de nouveaux usages notamment grâce à la diminution du temps de latence ouvrant ainsi la voie à de nouvelles possibilités et applications surtout celles liées à l’Internet des Objets et aux objets connectés d’une manière générale.

Selon le rapport « 5G in Africa : Realising the potential » de la GSMA, les réseaux de téléphonie mobile 5G devraient représenter, sur l’ensemble de leur chaîne de valeur, une contribution économique de 26 milliards de dollars en Afrique d’ici 2030.

Samira Njoya

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William Ruto (photo, à droite), président de la République du Kenya, a dévoilé le vendredi 30 juin au Kenyatta International Convention Center à Nairobi, Gava Mkononi, une application mobile qui regroupe plus de 5 000 services gouvernementaux en ligne. Les services seront également disponibles sur la plateforme nationale e-Citizen et ceux qui n’ont pas de smartphones devront plutôt utiliser Gava Express avec le code USSD *2222#.

« Gava Express sera disponible dans plus de 250 000 boutiques M-Pesa, 28 000 boutiques KCB, 40 000 boutiques Equity et 22 000 boutiques Cooperative Bank pour servir ceux qui n'ont pas de smartphones », a-t-il indiqué.

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Meta la maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp a dévoilé le dimanche 2 juillet les premiers aperçus de Threads, son réseau social concurrent du réseau social d'Elon Musk, Twitter.

La nouvelle intervient alors que Twitter multiplie les coups d’éclat. Récemment, Elon Musk a lancé un quota journalier dans l’affichage des tweets et a limité l’utilisation de certains outils comme TweetDeck aux seuls abonnés payants.

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Le ministre rwandais de la Justice, Emmanuel Ugirashebuja, a révélé le jeudi 29 juin que les Services correctionnels du Rwanda (RCS) prévoyaient de mettre en place des visites électroniques dans les prisons du pays.

Cette avancée technologique vise à révolutionner le système carcéral conventionnel en permettant aux détenus de communiquer avec leurs proches par le biais de plateformes numériques.

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Le premier jalon du câble sous-marin Medusa vient d’être posé avec la signature du contrat de construction. Long de plus de 8 700 km, le nouveau câble reliera dix pays de l’Afrique du Nord et du Sud de l’Europe d’ici 2025.

Orange, Alcatel Submarine Networks (ASN), Elettra Tlc et Medusa ont annoncé,  lundi 3 juillet, le lancement des travaux de construction du système de câble sous-marin Medusa. Cette étape marque le début d'un projet ambitieux qui permettra de renforcer la connectivité à travers toute la Méditerranée dans les prochaines années.

Cofinancé par l’Union européenne dans le cadre du programme « Mécanisme pour l’interconnexion en Europe » (MIE), Medusa sera le premier et le plus long câble sous-marin à relier tous les pays de la Méditerranée. Long de plus de 8 700 km, le système reliera les deux rives de la Méditerranée. Il disposera de 16 points d’atterrissage dans différents pays que sont le Portugal, le Maroc, l’Espagne, l’Algérie, la France, la Tunisie, l’Italie, la Grèce, Chypre et l’Egypte.

En ce qui concerne les travaux, Elettra Tlc démarrera sans délai les opérations de survey (sondage des fonds marins). La fabrication et l’installation du câble s’étaleront sur 2024 et 2025. Orange quant à lui fournira des infrastructures d’atterrissement en France, en Tunisie et au Maroc. La mise en service de la nouvelle infrastructure est prévue pour le 4e trimestre de l'année 2025.

En reliant l’Afrique du Nord et l’Europe du Sud, ainsi que plusieurs îles de la Méditerranée, notamment la Sicile, la Crète et Chypre, le système de câble sous-marin Medusa créera des opportunités sans précédent pour la collaboration, l’innovation et le développement économique. Il constituera également un pont efficace entre les régions de la Méditerranée et de l’Atlantique, facilitant une communication et une coopération accrues dans toutes ces zones.

Le nouveau câble renforcera également l'infrastructure nationale de télécommunications des pays africains concernés, à un moment où les opérateurs de télécommunications ont besoin de plus de capacité pour répondre à la demande croissante de connectivité à haut débit et étendre la couverture de leurs réseaux. A en croire Paul Gabla (photo, à gauche), directeur des ventes et du marketing d’ASN, Medusa « apportera une connectivité Internet à haut débit et une communication sans faille dans la région, ouvrant un monde d’opportunités pour les entreprises, les communautés et les individus dans toute la région méditerranéenne ».

Samira Njoya

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