Le Ghana et la Gambie sont desormais membres de l'Organisation de coopération numérique (OCN).  L’information a été rendue publique lors de la 2e Assemblée générale annuelle de l'organisation qui s’est tenue dans le royaume d'Arabie saoudite le dimanche 5 février 2023.

Les deux pays africains ont rejoint les 11 autres Etats membres de l’organisation qui a pour objectif de renforcer la coopération numérique et propulser la prospérité numérique en accélérant la croissance inclusive de l'économie numérique des pays qui la constituent.

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La transformation numérique fait partie des priorités de nombreux gouvernements à travers le monde. Pour accélérer la réalisation de leurs ambitions numériques, les Etats explorent des partenariats bilatéraux.

Le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Bin Amer Al-Swaha, a rencontré le samedi 4 février à Riyad les ministres en charge du numérique du Ghana, du Nigeria, de la Gambie et de Djibouti. La rencontre s’est déroulée en marge de la 2e Assemblée générale de l’Organisation de coopération numérique (OCN) qui s’est déroulée le 5 février dans la capitale du pays.

Selon la Saudi Press Agency, l’agence de presse officielle de l’Arabie saoudite, les hommes politiques ont échangé sur les questions liées au renforcement des partenariats dans l'économie numérique, du leadership dans l'administration en ligne. Les invités ont par la même occasion bénéficié de l'expérience du Royaume qui se classe 35e rang sur les 63 économies émergentes et en voies de developpement ayant le meilleur indice mondial de compétitivité numérique selon l'institut suisse International Institute for Management Development (IMD).

En effet, tout comme les pays hôtes, l’Arabie Saoudite a entamé un vaste chantier de transformation numérique. Pour y parvenir, le pays multiplie les coopérations avec plusieurs nations parmi lesquelles des nations africaines. En octobre dernier, le ministère saoudien des Communications et des Technologies de l’information et le ministère sud-africain des Communications et des Technologies numériques ont signé un protocole d’accord afin renforcer leur coopération dans le secteur des TIC.

Avec ses homologues du Ghana, du Nigeria, de la Gambie et de Djibouti, Abdullah Bin Amer Al-Swaha a conclu un accord verbal visant à soutenir l'expansion des principales entreprises technologiques saoudiennes, dans leurs pays respectifs.

Samira Njoya

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Le président Kenyan William Ruto fait de la numérisation des services une des priorités de son administration. Plusieurs projets sont en cours dans le pays afin de fournir le cadre nécessaire pour assurer la fourniture de services numériques.

Le gouvernement Kenyan passera à l'émission de certificats numériques de naissance et de décès dès le 1er mars prochain. C’est ce qu’a récemment annoncé le ministère de l'Intérieur de la République du Kenya.

Selon Julius Bitok (photo), secrétaire principal des services d'immigration et des citoyens du Kenya, le lancement de ce service en ligne coïncidera avec l'introduction d'un identifiant personnel unique (UPI) qui agira comme une pièce d'identité à vie pour les nouveau-nés. 

Les certificats « seront accessibles via les services e-citoyens, et les gens recevront ce que nous appelons un identifiant personnel unique. Lorsque vous vous inscrivez, vous recevez automatiquement le numéro qui devient votre numéro d'acte de naissance », a déclaré Julius Bitok.

Au Kenya, la population rencontre depuis plusieurs années de nombreuses difficultés pour l’obtention des certificats de naissance, de décès et d’autres pièces d’identité et documents administratifs. Pour mettre fin à toutes les plaintes des citoyens, le gouvernement s'est engagé à numériser les services.

Les premières retombées sont déjà perceptibles dans le pays. Essentiellement, l'UPI sera le numéro d'acte de naissance. Comme son nom l'indique, il s'agira d'un détail de référence personnalisé, semblable au numéro actuel de la carte d'identité. En cas de décès, l'UPI servira également de numéro de certificat de décès.

En plus d'être utilisé pour l'enregistrement des naissances et des décès, UPI servira également de numéro d'admission à l'école ainsi que de numéro d'index pour les examens nationaux.

Samira Njoya

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A l'occasion du nouvel an lunaire, la Chine a lancé une opération de répression sur Internet dans le but d'éliminer les contenus provenant d'anciens criminels, des boulimiques et d'influenceurs peu vêtus.

La campagne qui a débuté le 18 janvier s'achèvera fin février. Selon une directive publiée par l'Administration du cyberespace de Chine, les contenus visés comprennent des vidéos et documents des prisonniers montrant leur expérience de la prison et des femmes légèrement vêtues posant dans divers endroits tels que des hôtels et des champs.

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Le gouvernement Kenyan à travers son plan national de digitalisation (2022-2032) envisage de réaliser un ensemble de projets numériques dans le pays. L’objectif est d’autonomiser la population, leur fournir l’accès aux services publics et réduire le chômage.

Le Cabinet de la République du Kenya a examiné et approuvé, le lundi 30 janvier, la mise en œuvre du projet « Kenya Digital Superhighway » qui vise à augmenter la couverture du réseau de fibres optiques dans tout le pays, réduire le coût de la connectivité Internet et améliorer la prestation des services d'administration en ligne.

Le projet dit « révolutionnaire » prévoit la pose de plus de 100 000 kilomètres de câbles à fibres optiques à travers le Kenya, la création de 25 000 points d'accès Wi-Fi publics et la mise en place de hubs et studios numériques dans chacun des 1 450 districts du pays.

S’exprimant sur cette information, le secrétaire aux TIC, Eliud Owalo, a déclaré que les hotspots ciblent principalement les entreprises locales et les communautés mal desservies, et que leur nombre augmentera considérablement d'ici la fin de l'année. A ce jour, 17 hotspots ont été mis en place dans la capitale Nairobi et dans d'autres villes du pays.

Toujours dans le même sillage, le gouvernement a examiné et apprécié les progrès réalisés dans le cadre de la numérisation des services publics. Plus de 1 200 services ont été intégrés au cours du mois dernier à la plateforme eCitizen, un portail officiel du gouvernement visant à fournir des services publics via Internet. L’objectif est la fourniture de plus de 5 000 services publics d'ici six mois.

A en croire le secrétaire aux TIC, l’initiative d'infrastructure numérique du Kenya devrait créer au moins 1,5 à 2 millions d'emplois ce qui permettra aux Kényans de participer au développement économique du pays. Le projet devrait être achevé d'ici 2027 et s'inscrit dans le cadre du Kenya National Digital Plan (2022-2032).

Samira Njoya

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L'Afrique croît dans le cyberespace mais doit faire face aux cybermenaces qui mettent en péril ce développement. Au Cap-Vert où la population est de plus en plus connectée, des moyens sont mis en œuvre pour assainir l’espace cybernétique. 

Le Cap-vert envisage de mettre sur pied son centre national de cybersécurité. Le vice-Premier ministre Olavo Correia (photo, à gauche) l’a annoncé, le lundi 30 janvier à Praia, à  l’ouverture du Séminaire stratégique international TAIEX INTPA sur la cybersécurité organisé par l’Union européenne en partenariat avec le gouvernement du pays.   

S’exprimant sur la question, Olavo Correia a lancé un appel à l’Union européenne pour solliciter son appui pour la réalisation de ce projet fastidieux. « Nous voulons, avec l'Union européenne, travailler pour que nous ayons un centre national de cybersécurité efficace, pour que nous ayons un cadre réglementaire plus robuste, pour que nous puissions nous aligner sur les meilleures pratiques en matière de sécurité », a-t-il déclaré.

Ainsi, selon le vice-Premier ministre, le futur centre de cybersécurité permettra de faire face à toutes les attaques du cyberespace. Il servira également au pays à investir dans la formation de ressources humaines en cybersécurité ce qui profitera aussi à d’autres pays notamment ceux des pays voisins d’Afrique de l'Ouest.

Pour sa part, l’Union européenne s’est dite disponible à accompagner le Cap-Vert dans ce projet compte tenu des intérêts communs des deux parties pour la protection de leurs données. « C'est un domaine auquel le Cabo Verde attache une grande importance et c'est également un domaine auquel nous, l'Union européenne, attachons de l'importance, notamment en raison du passage dans le pays du câble sous-marin EllaLink, par lequel circulent les données européennes, et il est également intéressant pour nous d'assurer la sécurité de ces données », a déclaré Carla Grijó (photo, à droite), l'ambassadrice de l'UE auprès de l'archipel.

Samira Njoya

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Les réseaux télécoms ont subi d’énormes perturbations au cours de l’année 2022 au Cameroun. Pour la nouvelle année, les opérateurs de téléphonie misent gros pour développer davantage leurs services afin de satisfaire totalement la clientèle.

Orange, l’une des sociétés leaders des télécommunications au Cameroun, va investir 150 milliards FCFA (252 millions $) sur les 5 prochaines années pour sécuriser, étendre et moderniser son infrastructure réseau. Les responsables de l’opérateur de téléphonie l’ont annoncé le mardi 31 janvier, lors d’une rencontre de concertation avec les responsables de l’Agence de régulation des télécommunications (ART) à Yaoundé.

Soulignant l’intérêt de cette rencontre, Patrick Benon, le directeur général de l’entreprise au Cameroun, a déclaré qu’elle visait à présenter les actions d’Orange pour améliorer l’expérience client de façon générale. « Nous avons profité de cette rencontre pour présenter à l’ART notre plan d’investissement pour 2023, plan qui permettra d’assurer une meilleure qualité de service, une meilleure couverture réseau dans certaines localités où Orange Cameroun n’est pas présente, et aussi développer plus d’applications innovantes », a-t-il déclaré.

Ainsi, sur les 150 milliards FCFA annoncés, 30 milliards seront utilisés entre autres pour numériser l’ensemble des processus de services, notamment les plateformes de service. L’objectif est d’assurer la flexibilité et la simplicité d’accès et d’usages des offres, services et applications mis à leur disposition. Mais également de faciliter des parcours de service après-vente permettant d’offrir une expérience service client améliorée.

Quand à l’amélioration de la qualité de service, « Orange Cameroun a pris des engagements fermes avec l’ART, pour faire en sorte que la qualité réseau soit meilleure en 2023 », confie Patrick Benon.

Il convient de signaler que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la concertation engagée par le régulateur en vue de lever les blocages et freins au développement du secteur des télécommunications, et globalement de l’économie numérique au Cameroun. Elle fait suite au séminaire sur la qualité de service tenu en décembre 2022 à Yaoundé, sous l’égide du ministère des Postes et Télécommunications. 

Samira Njoya

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En mettant sur pieds les cartes multifonctions, le gouvernement envisage relever le défi permanent que les citoyens endurent en raison du manque d’identité et de la privation d’accès aux services essentiels dans le pays.

Lundi 30 janvier, le président de la République de Sierra Leone, le Dr Julius  Maada Bio (photo, à gauche), a procédé au lancement officiel du système de production et de vérification des cartes d'identité biométriques sécurisées et polyvalentes dans tout le pays.  

Les nouvelles cartes à puce à usages multiples sont le fruit d’un partenariat public-privé entre le gouvernement sierra-léonais et la Constrat Systems (SL) Ltd. Elles ont été conçues entre autres pour faciliter les contrôles des citoyens à distance, réduire le coût des transactions financières et accroître l'inclusion financière.

 « Grâce à la carte d'identité biométrique à puce, les banques, les bureaux de change, les institutions de micro-finance, les fournisseurs d'argent mobile et d'autres fournisseurs de services financiers, entre autres, peuvent maintenant facilement et efficacement effectuer le processus électronique de connaissance du client (eKYC) pour authentifier et vérifier leurs clients à des coûts bien inférieurs pour des transactions financières fiables à travers la Sierra Leone », a déclaré le président de la République.

La nouvelle carte biométrique sera délivrée aux citoyens du pays, aux ressortissants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), mais également aux résidents étrangers. Elle offrira à ses titulaires la possibilité d'effectuer des transactions n'importe où et à tout moment, tout en bénéficiant du double avantage de vérifier leur identité et de pouvoir accéder facilement aux divers équipements sociaux fournis par le gouvernement.

Signalons que cette innovation fait partie d’un ensemble de réformes civiles instituées par le chef de l’Etat Sierra-léonais. En janvier, l’Autorité d'enregistrement civil sierra-léonaise (NCRA) et la plateforme d'identité modulaire open source (MOSIP) ont signé un protocole d'accord pour la mise en place d’un système national d'identification numérique.

Samira Njoya

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Actuellement, présent dans 15 comtés du Kenya, Mawingu envisage grâce à ce nouveau financement ajouter 10 comtés supplémentaires à son réseau. L'objectif global est de connecter 250 000 Kényans au cours des cinq prochaines années.

Mawingu, le fournisseur de services Internet basé au Kenya a annoncé le mercredi 1er février, la clôture de son investissement de série B d’un montant de 9 millions de dollars. 6 millions de dollars ont été levés auprès d'InfraCo Africa par l'intermédiaire de sa branche d'investissement. L'E3 Capital et la Dutch Entrepreneurial Development Bank FMO ont apporté chacun 1,5 million de dollars.

« L'objectif de Mawingu n'est pas simplement de déposer un câble Internet au domicile de quelqu'un. Nous cherchons à aider nos clients à accéder à de nouvelles opportunités en matière de travail, d'éducation, de divertissement et de connexions sociales grâce à la puissance de l'Internet », a déclaré Farouk Ramji, le directeur général de Mawingu.

Depuis 2012, Mawingu fournit des services Internet (ISP) au Kenya, y compris dans les marchés ruraux et périurbains du pays. A ce jour, l’entreprise revendique plus de 7 500 utilisateurs actifs et plus de 300 000 clients hotspot desservis au Kenya.

Mawingu nourrit l’ambition d'apporter l'accès à Internet à 100 millions d’Africains. Selon Claire Jarratt, directrice des investissements d'InfraCo Africa, Mawingu contribue au développement économique du continent en fournissant l'Internet aux populations. « En tant que premier investissement dans les télécoms, Mawingu nous a séduits car ses services sont conçus pour fournir un accès Internet abordable adapté aux besoins des clients ruraux mal desservis », a-t-elle déclaré

Samira Njoya

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Starlink, le réseau Internet par satellite du milliardaire américain Elon Musk, est disponible au Nigeria depuis le mardi 31 janvier. Le service d’accès à Internet de SpaceX a pour objectif de proposer une connexion Internet rapide et fiable aux utilisateurs.

Sur Twitter, l’entreprise a annoncé que le Nigeria est le premier pays africain à pouvoir disposer du réseau de SpaceX. Il sera rejoint cette année par plusieurs autres pays du continent parmi lesquels le Mozambique, le Kenya ou encore l’Angola.

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