La ministre burkinabè de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, Aminata Zerbo/Sabane, a reçu en audience le vendredi 12 juillet une délégation de l’Agence de gestion du Fonds d’accès universel du Mali, conduite par son directeur général, Boubacar Sako.

Selon le communiqué du ministère chargé des TIC au Burkina Faso, la discussion a tourné autour de l’importance de fédérer leurs ressources, leurs intelligences et leurs connaissances pour améliorer la couverture des zones rurales, promouvoir les TIC et réduire la fracture numérique dans les deux pays ainsi qu'au Niger.

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Le secteur numérique offre de nombreuses opportunités d'emploi pour les jeunes. En acquérant les compétences appropriées, ils peuvent les saisir et s'intégrer plus facilement sur le marché du travail.

L'entreprise technologique chinoise Huawei a annoncé, le mercredi 10 juillet, son intention de former 4 000 personnes supplémentaires en TIC à l’île Maurice d'ici 2028. Cette annonce a été faite lors de la cérémonie de lancement de DigiTalent 3.0, un programme conçu pour répondre aux besoins en talents numériques dans le pays.

« Maurice a toujours été un pionnier de l’innovation régionale. Nos investissements stratégiques dans l’infrastructure des TIC, associés à notre engagement à favoriser une économie fondée sur la connaissance, ont jeté des bases solides pour notre avenir numérique. La formation continue et le perfectionnement des compétences sont essentiels. L’écosystème de talents de Huawei est un brillant exemple de la façon dont nous pouvons travailler ensemble pour bâtir un vivier de talents TIC prospère dans notre pays », a déclaré Deepak Balgobin, le ministre mauricien des Technologies de l’information, de la Communication et de l’Innovation.

L’initiative s’inscrit dans le cadre de l’engagement stratégique de Huawei pour le développement des talents numériques dans plusieurs pays. La stratégie se concentre sur la construction d’écosystèmes pour les enseignants et les étudiants, en fournissant aux partenaires de l’industrie des formations en compétences numériques et en collaborant avec les gouvernements sur les initiatives de transformation numérique.

A l’île Maurice, la présence de Huawei a permis la formation de plus de 35 instructeurs, ainsi que des cours en IA, 5G, Datacom, Cloud Computing. Plus de 350 étudiants et professionnels ont obtenu la certification HCIA de Huawei ces dernières années. L’entreprise s’est également associée à sept universités locales.

Toutes ces actions devraient permettre au pays d’avancer vers la réalisation des objectifs de sa stratégie « Digital Mauritius 2030 ». Elle prévoit, entre autres, des investissements conséquents dans les infrastructures, la formation au numérique et la transition vers une administration numérique. L’objectif est d’accroître le secteur numérique dans le pays. Selon les chiffres officiels, ce secteur a affiché une croissance de 6,5 % en 2022, étant le seul secteur à ne pas avoir été impacté par la crise sanitaire mondiale.

Samira Njoya

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La ministre béninoise du Numérique et de la Digitalisation, Aurelie Adam Soule Zoumarou, a rencontré le mercredi 10 juillet à Genève, en Suisse, Doreen Bogdan-Martin, secrétaire générale de l'Union Internationale des télécommunications (UIT). A cette occasion, la ministre a présenté les priorités du Bénin dans le domaine du numérique. Les deux personnalités ont également échangé sur les projets d’intérêt commun pour l’UIT et le Bénin, et ont envisagé les leviers d’accélération de leur collaboration. 

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Le gouvernement malgache s'est fixé pour objectif de tirer parti des avantages de la révolution technologique. De nombreuses initiatives sont mises en œuvre pour obtenir des résultats significatifs dans les plus brefs délais.

Le ministre malgache du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications (MNDPT), Tahina Razafindramalo, a accueilli le mercredi 10 juillet une délégation de Onepoint et de Global Business Network International, deux entreprises françaises spécialisées dans le numérique, pour une réunion de travail.

Selon le communiqué du ministère, les discussions ont porté sur plusieurs sujets clés, notamment l'interopérabilité des systèmes d’information et des données utilisées par l’Etat, la transversalité pour la mise en place de l'e-gouvernance et les impacts de la transformation numérique pour le gouvernement et les citoyens malgaches.

La réunion s’inscrit dans la continuité des actions du gouvernement visant à renforcer le secteur numérique via des partenariats technologiques innovants. Récemment, le gouvernement a effectué une visite en Corée du Sud pour rencontrer des partenaires potentiels capables d’accompagner le pays dans la numérisation du secteur agricole, démontrant ainsi son engagement à moderniser divers secteurs grâce à la technologie.

A l’issue de cette réunion, un partenariat a été annoncé avec la société Onepoint pour organiser un événement les 11 et 12 juillet. Cet événement, intitulé « Maîtriser la data pour transformer Madagascar », réunit des représentants des secteurs public et privé pour discuter de l'importance de la gestion des données dans la transformation numérique du pays.

Global Business Network International, créée en octobre 2004, se spécialise dans la programmation informatique et l’accompagnement des entreprises dans leur transition numérique. De son côté, Onepoint se distingue par son approche unique qui associe technologie et intelligence humaine pour soutenir la transformation numérique de ses clients. Les futures collaborations promettent d'apporter des solutions innovantes et durables pour le développement numérique de Madagascar.

Samira Njoya

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Le Kenya, à la recherche de partenaires technologiques pour l'accompagner dans sa transformation numérique, se tourne vers des collaborations internationales et des investissements stratégiques pour l’accompagner vers ses objectifs. L’Allemagne pourrait être un partenaire de choix.

La société allemande Lufthansa Industry Solutions, spécialisée dans les services de conseil en informatique et l'intégration de systèmes, a récemment annoncé son intention d’investir au Kenya. Une délégation de l’entreprise, dirigée par Jörn Messner (photo, à droite), directeur général, et Joern-Matthias Derrer, directeur commercial, a rencontré à cet effet le mardi 9 juillet John Kipchumba Tanui (photo, à gauche), secrétaire principal pour les Technologies de l'information, les Communications et l'Economie Numérique du Kenya.

« Ils explorent les possibilités d'investissement dans le numérique au Kenya, recherchent des partenariats potentiels et prévoient d'établir leur centre dans le pays, rejoignant ainsi des acteurs majeurs comme AWS et Microsoft. Le Kenya encourage activement ce type d'investissements pour stimuler la croissance économique et l'innovation », a déclaré John Kipchumba Tanui sur X.

Lufthansa Industry Solutions est une filiale de Lufthansa, la compagnie aérienne nationale allemande. Elle accompagne ses clients dans leur transformation numérique. Ses domaines d'expertise incluent la mise en place de dossiers de vol intégrés (iFF) pour les pilotes, la numérisation des processus de documentation pour les compagnies aériennes, la fourniture de réseaux 5G privés pour les entreprises, etc.

Le partenariat envisagé avec le Kenya pourrait permettre de renforcer les infrastructures technologiques locales et d'accroître les capacités numériques du pays. Ce développement s'inscrit dans une stratégie plus large visant à faire du Kenya un hub technologique régional, soutenant ainsi sa vision de devenir un centre d'innovation numérique en Afrique de l'Est.

Samira Njoya

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Le ministre nigérian des Communications et de l'Economie numérique, Bosun Tijani, a dévoilé le mardi 9 juillet un projet de loi intitulé National Digital Economy and e-Government Bill. Ledit projet est un cadre législatif global conçu pour favoriser l'innovation, l'investissement et la croissance dans le secteur numérique. Il vise à créer un environnement favorable aux entreprises, aux entrepreneurs et aux citoyens afin d'exploiter la puissance des technologies numériques au service du développement économique et social.

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Le pays nourrit l’ambition d’être un hub de l’économie numérique en Afrique subsaharienne. Depuis, la transformation numérique s’est accélérée et la dématérialisation des services publics se concrétise.

Le gouvernement kényan se prépare à numériser au moins 80 % des services publics et à les rendre accessibles via la plateforme eCitizen. Mary Kerema (photo, à gauche), la secrétaire aux TIC, à l'Administration en ligne et à l'Economie numérique, l’a annoncé lors de la Conférence internationale sur la convergence des systèmes intelligents, qui s’est déroulée récemment à Nairobi.

Selon Mary Kerema, le Kenya a lancé plusieurs initiatives dans le cadre du Plan national de digitalisation (2022-2032). A ce jour, près de 17 000 services en ligne ont été numérisés, et le gouvernement met également en place des mesures pour protéger les citoyens contre les cyberattaques.

Grâce à la numérisation accélérée des services publics, les recettes mensuelles de l’Etat ont augmenté, passant d’environ 1,5 milliard de shillings (11,7 millions USD), les années précédentes, à 9 milliards de shillings, selon des déclarations du président, William Ruto, en novembre dernier. Les services disponibles incluent la délivrance de la carte d’identité nationale, la gestion des salaires pour lutter contre l’absentéisme dans la fonction publique, les certificats d’état civil, l’enregistrement des entreprises et les permis de conduire.

Avec cette numérisation, le Kenya aspire à devenir un leader de l'industrie manufacturière grâce aux TIC. D’après un rapport de l'UNESCO en collaboration avec la firme technologique chinoise Huawei, publié en 2021, l'économie numérique devrait représenter 9,24 % du PIB national d'ici 2025.

Samira Njoya

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Ingénieur informatique, il utilise ses compétences technologiques pour servir son pays. Il œuvre à démocratiser l’e-commerce, permettant ainsi aux commerçants de créer des boutiques en ligne pour vendre plus facilement leurs produits.

Andréas Koumato (photo) est un informaticien et un entrepreneur technologique tchadien. Il est le fondateur et le président-directeur général de Mossosouk.com, une entreprise technologique spécialisée dans le commerce électronique.

Fondée en 2014, Mossosouk.com est une start-up qui a pour mission de rendre le commerce plus facile au Tchad. Elle propose une plateforme web et une application mobile permettant à ses utilisateurs d’acheter des produits en ligne chez des commerçants partenaires. On peut y trouver toutes sortes d’articles, allant d’appareils électroniques aux produits de beauté et de santé, en passant par des articles de mode, des produits alimentaires et des livres, entre autres.

Aux commerçants, Mossosouk.com permet d’ouvrir une boutique virtuelle sur sa plateforme pour vendre leurs produits. Elle propose des promotions sur ses produits et publie des petites annonces. Elle dispose d’une option de suivi qui permet à ses utilisateurs de suivre leur commande, de la validation de l’achat jusqu'à sa livraison.

Andréas Koumato est aussi le conseiller spécial du Premier ministre du Tchad. Avec d’autres Tchadiens, il a fondé en 2015 Generation ABCD (AnyBody Can Dream), une organisation qui promeut le droit de rêver, le leadership éthique et serviable, l’esprit d’entreprise et les objectifs de développement durable. Responsable de l’innovation et de l’entrepreneuriat de cette organisation pendant deux ans, il en est aujourd’hui le président.

En 2021, il a cofondé la start-up EnerGo, une entreprise spécialisée dans l’énergie solaire dont l’objectif est de contribuer à mettre fin à la pauvreté énergétique en Afrique. La start-up développe une centrale solaire intégrée hors réseau pour électrifier les ménages et les petites entreprises au Tchad.

Andréas Koumato est titulaire d’un master en mathématiques et informatique appliquées à la finance et aux assurances obtenu en 2014 à Polytech Nice Sophia, en France. Il est aussi diplômé de la Colorado State University College of Business où il a obtenu en 2021 un master en administration des affaires.

Melchior Koba

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Le gouvernement burkinabé redouble d'efforts pour renforcer la sécurité du cyberespace national. A cette fin, diverses initiatives sont mises en place pour améliorer la résilience des infrastructures numériques et protéger les données sensibles contre les cybermenaces.

Les députés de l’Assemblée législative de Transition (ALT) ont adopté à l’unanimité, le mardi 9 juillet, la loi portant sécurité des systèmes d’information au Burkina Faso. Cette législation établit un cadre légal et réglementaire visant à protéger efficacement les systèmes d’information, réduisant ainsi la vulnérabilité des administrations publiques et des unités de développement économique du pays.

Selon la ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, Aminata Zerbo/Sabane (photo), la loi revêt une importance particulière dans le processus de numérisation en cours dans le pays. « Nous sommes résolument engagés dans la dématérialisation des actes et procédures au niveau de l’administration pour sa modernisation, sa productivité, sa transparence et son accessibilité à tous les usagers. D’autres initiatives sont en vue pour faire du numérique un levier de notre développement socioéconomique », a-t-elle déclaré.

L'initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer la sécurité de l’espace cybernétique national. Elle intervient dans un contexte de transformation numérique accélérée, marqué par l’adoption rapide des services de communication électronique et une recrudescence des cyberattaques, aggravée par la crise sécuritaire que traverse le Burkina Faso.

La nouvelle loi vient ainsi renforcer le rôle de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI), créée en 2013 pour réduire la vulnérabilité du cyberespace national. Cette législation permettra non seulement de soutenir le fonctionnement de l’ANSSI, mais aussi de garantir l’accomplissement efficace de ses missions en synergie avec les autres acteurs techniques de l’écosystème numérique.

L'adoption de cette loi marque une étape déterminante pour le Burkina Faso dans la sécurisation de ses infrastructures numériques. En renforçant la résilience du pays face aux cybermenaces, cette législation contribuera à bâtir un environnement numérique sûr et fiable pour tous les citoyens et les acteurs économiques.

Samira Njoya

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L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) a récemment annoncé son intention de soutenir le programme de transformation numérique de la Tanzanie. Les domaines d'intervention incluent, entre autres, une étude d'évaluation des besoins en matière de compétences numériques au sein du gouvernement et du public en général, ainsi que le renforcement des capacités pour combler les lacunes identifiées en matière de compétences.

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