Il veut améliorer l’accès aux services de santé en Afrique. Avec Zinacare, il propose plus de 20 tests différents, allant des infections sexuellement transmissibles aux maladies chroniques, en passant par la Covid-19.
Philip Mngadi (photo) est un entrepreneur en série sud-africain avec une décennie d’expérience dans la construction de produits en Afrique et en Europe. Il est le fondateur et le président-directeur général de Zinacare, une entreprise qui révolutionne l’accès aux services de tests de santé essentiels en Afrique.
Philip Mngadi a commencé son parcours académique à l’University College Cork, où il a obtenu un bachelor en droit en 2017. Après ses études, il a travaillé pour Stripe en Irlande en tant que spécialiste de paiements avant de se lancer dans l’entrepreneuriat.
Fondée en 2020, Zinacare propose plus de 20 tests différents, allant des infections sexuellement transmissibles aux maladies chroniques, en passant par la Covid-19. Les clients peuvent commander les kits de test sur sa plateforme, ils leur sont livrés à domicile ou au bureau. Ils peuvent ensuite prélever eux-mêmes un échantillon et le renvoyer au laboratoire partenaire de Zinacare, qui leur fournit les résultats en ligne de manière sécurisée et confidentielle. L’entreprise offre également un service de consultation médicale, de prescription et de suivi après le test.
Sous la direction de Philip Mngadi, Zinacare a reçu l’accréditation du Health Professions Council of South Africa, du South African Health Products Regulatory Authority, du South African National Accreditation System et de l’International Organization for Standardization. En outre, l’entreprise a réussi à attirer plus de 20 000 clients en 2022 et est sur la bonne voie pour doubler ces chiffres en 2023.
En juin 2023, la start-up a été sélectionnée par Google pour faire partie de la cohorte annuelle du Black Founders Fund en Afrique. Elle a de plus rejoint la communauté mondiale de fondateurs et d’investisseurs dans le domaine de la santé de StartUp Health.
En plus de Zinacare, Philip Mngadi est aussi le fondateur Pago, une plateforme de micro-paiements mobiles à faible coût pour le secteur informel afin de permettre une économie inclusive en numérisant les envois de fonds grâce à l’utilisation de la technologie blockchain. L’entreprise a été incubée par l’initiative AlphaCode Incubate en 2018.
L’entrepreneur en série est également le fondateur, en 2019, de Tuma, une fintech qui permet aux utilisateurs de transférer des fonds depuis n’importe quel portefeuille d’argent instantané tel que eWallet, CashSend et Send-iMali, vers n’importe quel compte bancaire en Afrique du Sud.
Melchior Koba
Lire aussi :
En Afrique du Sud, Lebeko Mphelo développe des solutions de paiement pour les commerçants
Il allie créativité et technologie pour améliorer la qualité de vie des personnes amputées. Grâce à ses prothèses, il a été cité par des magazines à de maintes reprises et a été récompensé par des institutions internationales.
Mohamed Dhaouafi (photo), un ingénieur tunisien, est le PDG de Cure Bionics, une entreprise qui développe des prothèses bioniques abordables. Né en Tunisie, il a obtenu un bachelor en ingénierie électronique et électrique à l’école nationale d’ingénieurs de Sousse en 2017. Il est également titulaire d’un master en gestion des organisations à but non lucratif obtenu en 2020 à la Tunis Business School.
Pendant ses études en ingénierie, il a découvert que l’un de ses coéquipiers avait un cousin sans membres supérieurs et ne pouvait pas se permettre des prothèses. C’est cela qui l’a inspiré à créer Cure Bionics en 2018. Conçus avec des matériaux biodégradables, les bras bioniques imprimés en 3D de Cure Bionics sont ajustables et sont dotés d’une batterie solaire.
Membre du Tunisian Talents United, un groupe engagé dans la transformation des jeunes Tunisiens brillants en grands leaders, il est aussi depuis juillet 2022 le PDG d’Ecobees, une start-up agritech qui développe des solutions IoT (Internet des objets) avec un laboratoire de ruches en Tunisie.
Il est aussi cofondateur d’Agaruw, une marque de mode respectueuse de l'environnement, ainsi qu'un marché en ligne pour les alternatives écologiques et durables dans le domaine de la mode. En 2017, il a aussi cofondé l’incubateur Zeta Hub, dont il a été le codirigeant jusqu’en 2018.
Mohamed Dhaouafi a reçu plusieurs distinctions pour son travail innovant. Il a fait partie du programme Africa Leader 2019 de la Fondation Obama. Il a également été distingué parmi les jeunes meilleurs innovateurs de moins de 35 ans par la prestigieuse Technology Review du Massachusetts Institute of Technology. Il fait aussi partie des lauréats du 30 Under 30 de Forbes au Moyen-Orient pour 2020 et des leaders de la prochaine génération du magazine Time.
Melchior Koba
Lire aussi :
Alors que la healthtech a pu attirer environ 45 millions $ et a signé des partenariats stratégiques avec divers partenaires, elle se retrouve à prendre une décision difficile, 4 ans après sa création.
Depuis plusieurs jours, le site web de la start-up 54gene est inaccessible. Selon des sources proches de l'entreprise que cite le média nigerian Techcabal, la société est en cours de cessation d'activité. Le processus lancé en juillet 2023 est intervenu suite à des difficultés financières et des dissensions internes.
En début d’année 2023, la figure de proue de la healthtech spécialisée dans la recherche génomique, Abasi Ene-Obong, a présenté sa démission suite à des accusations de malversation financière. Même son remplaçant, Ron Chiarello, nommé président-directeur général en mars 2023, est finalement parti trois mois plus tard. Il déclarait d’ailleurs en juillet dernier que la société ne pouvait plus continuer à fonctionner financièrement.
Fondée en 2019 par Abasi Ene-Obong, Damilola Oni, Gatumi Aliyu et Ogochukwu Francis Osifo, 54gene avait une grande ambition : combler le fossé de la recherche génomique en Afrique dans le but de découvrir de nouvelles solutions de soins de santé pour les populations du continent et d’ascendance africaine. Des collaborations stratégiques ont d’ailleurs été initiées à cet effet.
En mai 2022, 54gene avait signé un protocole d’accord avec l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS), le service de génétique humaine de la Faculté de médecine, de pharmacie et d'odonto-stomatologie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. L’objectif de la collaboration était une meilleure compréhension des maladies héréditaires et un meilleur suivi médical des populations sénégalaises.
SEN-GENOME, une étude du patrimoine génétique des populations était prévue dès juillet 2022. Elle devait permettre de retracer l’histoire des populations sénégalaises et d’identifier des facteurs génétiques de risque des maladies telles que les cancers, les maladies cardiovasculaires, certaines maladies infectieuses et les maladies génétiques rares. Ses premiers résultats étaient annoncés pour décembre 2023.
La poursuite de cette recherche devrait finalement être menée par le Sénégal lui-même à moins qu’Abasi Ene-Obong, l’ancien président-directeur général de 54gene qui avait matérialisé cette coopération ne la récupère. Le 15 septembre, il a annoncé le lancement de sa nouvelle entreprise Syndicate Bio sur les réseaux sociaux. Cette société est aussi focalisée sur la recherche génomique et la médecine de précision.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
L’accès aux médicaments n’est pas une sinécure dans certaines régions du continent. Les start-up opérant dans la distribution des produits pharmaceutiques sont des alternatives intéressantes pour les populations qui vivent dans ces régions.
Afia Pharma est une solution numérique développée par la firme rwandaise Afia Group Ltd. Elle permet aux utilisateurs de se procurer des produits pharmaceutiques en ligne depuis le confort de leur maison. La start-up, basée à Kigali, a été fondée en 2020 par Biganza Papy.
« Notre mission est de rendre les médicaments de qualité accessibles, disponibles et abordables pour des milliards de personnes à travers l'Afrique et de s'assurer que tout le monde a accès aux médicaments à tout moment et partout », peut-on lire sur la plateforme.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android depuis laquelle l’utilisateur peut effectuer ses transactions commerciales. Après téléchargement et création de son compte, il peut surfer sur la plateforme mobile pour découvrir les produits disponibles. Entre autres, on peut citer les antiviraux, les vitamines, les antipaludiques ou encore des anti-inflammatoires.
Pour commander sur Afia Pharma, il suffit de trouver le produit recherché, de l'ajouter au panier, de sélectionner l'option de livraison et de valider l'achat. Dans le cas où une ordonnance est obligatoire, il est possible de la téléverser sur la plateforme. Afia Pharma accepte la plupart des méthodes électroniques de paiement, telles que les cartes bancaires.
Pour aider les utilisateurs à ne pas oublier de prendre leurs médicaments, l'application propose une fonction de rappel. En 2023, la healthtech a été sélectionnée pour rejoindre la deuxième cohorte du programme panafricain Investing in Innovation (i3), entre autres soutenu par la Fondation Bill et Melinda Gates ou encore Microsoft. Toutes les start-up de la cohorte recevront 50 000 $ pour accélérer leur croissance sur le continent.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
Kenya : Zendawa permet aux pharmacies de vendre leurs produits en ligne
La plateforme « Expertise » qui promeut la santé numérique sur le continent et ses partenaires lancent un appel à candidatures pour la création d'un Comité d'experts en santé numérique pour l'Afrique (CEiSNA). Cette initiative réunit des acteurs du domaine de la santé numérique afin de développer des stratégies et des solutions innovantes pour l'avenir de la santé numérique en Afrique.
Les personnes physiques, start-up, entreprises, universités et établissements de santé impliqués dans ce secteur sont invités à participer. Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 9 novembre à 23h59 GMT. Pour postuler, il suffit de remplir le formulaire ci dessous :
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSelFdig8DfT2cZHu_qmWWczE-FGUGko_XPqHF-7q1nvcMf_gA/viewform
Lire aussi :
Kenya : Zendawa permet aux pharmacies de vendre leurs produits en ligne
L’accès aux pharmacies et aux hôpitaux est difficile dans certaines parties du continent. Pour pallier ce problème, des solutions d’e-santé ont émergé.
Zendawa est une plateforme d’e-santé développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des produits pharmaceutiques en ligne ou encore de prendre rendez-vous avec des médecins. La start-up, basée à Nakuru, a été fondée en 2022 par Wilfred Chege. L’objectif est de mettre en place des solutions durables dans le secteur des technologies de la santé.
La solution ne dispose pas d’une application mobile, il faut donc passer par un navigateur pour accéder à la plateforme web de Zendawa. L’utilisateur pourra ensuite découvrir tous les services proposés sans être obligé de créer un compte. Outre les services sus-cités, elle propose aux pharmaciens un service de gestion de la trésorerie et des stocks et un accès au fonds de roulement.
« Nous nous appuyons sur l'intelligence artificielle, basée sur les données de la suite numérique de nos pharmacies, pour établir des scores de crédit qui débloquent l'accès au capital pour nos pharmacies auprès de nos partenaires prêteurs », peut-on lire sur la plateforme.
Quant aux médecins, la healthtech a déployé une fonction qui leur permet de partager les dossiers médicaux des patients. « Nous fournissons à nos médecins une suite numérique intégrée à partir de laquelle ils peuvent partager les dossiers médicaux des patients et tirer parti de l'intelligence artificielle pour prendre des décisions éclairées en matière de soins », indique la plateforme.
En outre, la prise de rendez-vous aussi ne requiert pas la création d’un compte. Il suffit de cliquer sur le bouton « Make an appointment » et renseigner son nom, son adresse e-mail, son numéro, la date de rendez-vous ; puis rédiger un message pour expliquer son état de santé.
Par ailleurs, Zendawa a lancé un service de paiement différé pour faciliter les approvisionnements des pharmacies en cas de rupture de stocks. En 2023, elle est sélectionnée parmi les 29 start-up africaines qui participent à la deuxième cohorte d'Investing in Innovation (i3).
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
29 healthtech africaines sélectionnées pour la deuxième cohorte du programme Investing in Innovation
Après avoir sélectionnée 31 start-up pendant sa première cohorte, Investing in Innovation revient avec une nouvelle sélection de jeunes pousses africaines opérant dans les technologies de la santé, en particulier dans les chaînes d'approvisionnement en produits de santé.
Investing in Innovation (i3), une initiative panafricaine pour les start-up opérant dans la distribution de produits de soins de santé, a annoncé le mardi 19 septembre sa deuxième cohorte. Elle est composée de 29 start-up issues de dix pays africains et elles participeront les 14 et 15 novembre à l'événement annuel « Accès au Marché » qui se tiendra à Nairobi au Kenya.
« Les start-up sélectionnées reçoivent une subvention de 50 000 dollars et un soutien personnalisé en matière de préparation à l'investissement de la part des principaux accélérateurs tels que Villgro Africa, IMPACT Lab, Startupbootcamp Afritech et CcHUB, ainsi que la mise en relation avec des entreprises, des bailleurs de fonds et des gouvernements susceptibles d'être des clients potentiels de premier plan », indique le communiqué.
Il faut souligner que 38 % des jeunes pousses sélectionnées pour cette deuxième cohorte sont dirigées par des femmes et 17 % sont actives au sein de l'Afrique francophone, une région « moins attrayante » pour les investisseurs étrangers. Dans un contexte où les levées de fonds des start-up en Afrique sont au ralenti, ces divers programmes montrent que le secteur technologique africain est toujours attrayant.
Selon Kieran Daly, directeur des agences et fonds de santé mondiaux à la Fondation Bill & Melinda Gates, le programme, soutenu par la Fondation Bill & Melinda Gates et parrainé entre autres par Cencora ou encore Microsoft, complète les initiatives étatiques et internationales pour améliorer les résultats en matière de santé et renforcer les systèmes de santé locaux. Il aide à comprendre, à soutenir et à adopter des solutions technologiques qui émergent en Afrique, conjointement avec nos partenaires.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
Lesotho : le gouvernement numérise le système de paiement des impôts
Abasi Ene-Obong, l'ancien PDG de la société nigériane de santé et de biotechnologie 54gene, a annoncé le lundi 18 septembre le lancement de sa nouvelle entreprise, Syndicate Bio.
Dans un message publié sur LinkedIn, Abasi Ene-Obong a fait savoir que Syndicate Bio pilotera des initiatives de génomique et de médecine de précision dans les régions les plus diverses du monde, en commençant par l'Afrique, en établissant des partenariats avec les acteurs de l'écosystème pour veiller à ce que les avantages de la recherche scientifique profitent à tous.
Lire aussi :
Avec un parcours éducatif diversifié et une riche expérience dans l’industrie technologique, Jennie Nwokoye s’est donnée pour mission de transformer les services de soins de santé primaires en Afrique.
Originaire du Nigeria, Jennie Nwokoye (photo) est la fondatrice et la présidente-directrice générale de Clafiya, une start-up qui révolutionne l'accès aux soins de santé primaires en proposant des services pratiques, de qualité et abordables, directement depuis le téléphone mobile des utilisateurs.
Fondée en 2021, Clafiya utilise la technologie de pointe de Google Maps Platform pour permettre aux patients de localiser rapidement leur prestataire de soins de santé le plus proche. Cette initiative novatrice offre aux patients la possibilité d'utiliser des codes USSD (Unstructured Supplementary Service Data) ou l'application web Clafiya pour s'inscrire et planifier des consultations en personne avec des infirmières et des agents de santé communautaires. Grâce à cela, les patients obtiennent un diagnostic précis et des recommandations de traitement adaptées à leurs besoins.
Le parcours académique de Jennie Nwokoye est tout aussi impressionnant que diversifié. En 2012, elle décroche un bachelor en sciences biomédicales avec une mineure en anthropologie à l'université de Floride. Sa soif de connaissance l'a ensuite amenée à obtenir un master en sciences et technologies médicales à l'université Stevenson en 2015. Enfin, en 2021, elle a obtenu un doctorat en ingénierie des systèmes à l'université George Washington.
Fort d'une carrière professionnelle qui s'étend sur plus de 10 ans, Jennie Nwokoye a fait ses débuts chez Procter & Gamble en 2013, aux Etats-Unis, où elle a travaillé en tant que chimiste analytique. Elle a ensuite élargi ses horizons en collaborant avec des institutions internationales et gouvernementales prestigieuses, notamment en tant que spécialiste des opérations de renseignement pour le département de la Sécurité intérieure des Etats-Unis de 2016 à 2017, et en tant que gestionnaire de programme chez Amazon Web Services en 2020-2021.
Le dévouement et l'approche innovante de Jennie Nwokoye ne sont pas passés inaperçus. En 2020, elle a été honorée en tant que lauréate de la bourse de la Fondation Legacy Lab par Team One. L'année suivante, Forbes l'a citée parmi les Next 1000 dans la catégorie santé et sciences. En 2022, sa start-up Clafiya a eu l'opportunité de participer au prestigieux programme Google for Startups Accelerator Africa.
Au-delà de ses réussites entrepreneuriales, Jennie Nwokoye s'engage profondément à soutenir la prochaine génération d'entrepreneurs. En tant que mentor dans l'accélérateur Halcyon à Washington D.C., elle a eu un impact significatif en aidant plus d'une douzaine de jeunes entrepreneurs à lever plus de 200 000 dollars depuis 2019.
Melchior Koba
Lire aussi :
Dans divers secteurs, l’IA ne cesse de repousser les limites de la connaissance. En Afrique et ailleurs, les tech entrepreneurs y ont recours pour proposer des solutions sur mesure, les unes aussi innovantes que les autres.
Baby Cry Insights est une application mobile développée par la start-up nigériane Ubenwa. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les parents de nouveau-nés, de décoder le langage de leur bébé en traduisant leurs pleurs. La start-up, basée à Lagos et à Montréal, a été fondée en 2017 par Charles Onu, Innocent Udeogu et Samantha Latremouille. Elle a déjà levé environ 2,3 millions $ pour entre autres développer sa technologie et soutenir sa croissance.
« Ubenwa construit un outil de diagnostic qui comprend quand les pleurs d'un bébé sont en fait un appel à l'attention médicale. [...] A terme, notre objectif est d'être un traducteur des pleurs de bébé, offrant un moyen non invasif de surveiller les conditions médicales partout où se trouve un bébé : salles d'accouchement, unités de soins intensifs néonatals et pédiatriques, pouponnières, et à la maison », explique Charles Onu.
L’application mobile est accessible sur Android et iOS. L’utilisateur va créer un profil et enregistrer les pleurs de son bébé. Grâce à l’intelligence artificielle intégrée dans l’application, les pleurs du bébé seront analysés et leurs déclencheurs potentiels seront identifiés au bout d’un moment. Que ce soit la peur, la douleur, l’inconfort ou encore la faim, l’utilisateur connaîtra le profil de son bébé et agira selon les situations.
Baby Cry Insights envoie « un rapport pour mieux comprendre les marqueurs acoustiques tels que la fréquence et l'intensité de la tonalité, et savoir quelle technique d'apaisement a le mieux fonctionné pour votre petit ».
Il est possible de partager le profil de votre bébé avec son second parent ou sa nounou pour faciliter son babysitting. En outre, l’application embarque des fonctionnalités telles que le suivi de routine et d’informations sur la santé. On peut ainsi suivre la routine quotidienne du bébé comme son sommeil, son alimentation, l'allaitement et d’éventuelles perturbations de son état de santé. L’utilisateur pourra donc anticiper une aide médicale et mieux gérer l’état de santé de son bébé.
Depuis son lancement, la version Android de l'application mobile a été téléchargée plus d'un millier de fois.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
Nigeria : Dozzia développe un écosystème collaboratif entre parents, éleves et écoles