Fondée en 2014, la healthtech a déjà levé environ 90 millions $, dont 30 millions $ en 2022, pour soutenir sa croissance. Pourtant, elle n’est pas épargnée par le climat économique délétère qui souffle sur les start-up du continent noir.

La plateforme ghanéenne d’e-santé mPharma a licencié 150 employés, rapporte Techcabal ce lundi 4 septembre. D’après Gregory Rockson, président-directeur général de la start-up, la firme a été obligée de « redimensionner l’équipe » à cause des conditions macroéconomiques actuelles liées à la dévaluation du Naira.

« Cette décision nous permettra de continuer à servir les plus de 200 000 patients qui comptent sur nos services Mutti [service de pharmacie en ligne de la start-up] pour leurs besoins en matière de soins de santé chaque mois », indique Gregory Rockson. Et il poursuit : « nous avons permis aux employés concernés de conserver leur assurance maladie et nous avons prolongé de 90 jours à 3 ans la période pendant laquelle ils peuvent exercer leurs options d'achat d'actions ».

Depuis le début de l’année, plusieurs start-up du continent ont pris des décisions radicales pour se maintenir à flot. Alors que la plateforme kényane de ventes en ligne Copia Global a dû se retirer du marché ougandais en avril dernier, en raison du ralentissement économique et des marchés financiers limités, les fintech nigérianes Lazerpay et Bundle Africa ont mis fin à leurs activités après des réductions de personnel.

Dans le même temps, les investissements en capital-risque sur le continent sont au ralenti. Au premier semestre de 2023, 2,2 milliards $ ont été investis dans les jeunes pousses africaines, en baisse de 52 % par rapport au premier semestre de 2022. Le nombre d’opérations suit également la même tendance puisque, selon l'Association africaine de capital investissement et capital-risque (AVCA), seulement 263 opérations ont été signalées au premier semestre de cette année contre plus de 400 sur la même période en 2022. C’est donc un ralentissement net pour l’écosystème des start-up en Afrique qui ne suivait pas la tendance mondiale.

Adoni Conrad Quenum

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Après avoir acquis de l’expérience pendant plusieurs années en travaillant pour de grandes entreprises, anglaises et sud-africaines, il fonde dans son pays une start-up de santé numérique. Il bénéficie du soutien de Founders Factory Africa et de Google for Startups.

Originaire d’Afrique du Sud, Njabulo Skhosana (photo) est le président-directeur général et un cofondateur de HealthDart. Il est titulaire d’un bachelor en pharmacologie obtenu en 2008 à l’université de Liverpool, d’un master en commerce international obtenu en 2010 à l’université de Sheffield et d’un master en développement international, politiques publiques et gestion obtenu en 2013 à l’université de Manchester.

Fondée en 2021, HealthDart est une start-up de santé numérique qui a pour mission de rendre les soins de santé accessibles et abordables à tous. A travers sa plateforme éponyme, elle permet aux Sud-Africains de trouver facilement des infirmières, des médecins et des pharmacies près de chez eux afin d’obtenir les soins dont ils ont besoin. 

Ayant pour but de développer une plateforme de soins de santé de premier plan qui établit la norme en matière de soins de qualité à l’ère du numérique, elle propose un plan d’hospitalisation abordable afin de garantir une couverture complète en cas d’urgence médicale imprévue.

« Notre objectif et nos efforts actuels visent à rationaliser la manière dont les patients accèdent aux soins de santé, en particulier aux soins de santé primaires, en s’appuyant sur la pharmacie comme futur centre intégré de soins de santé primaires », a expliqué Njabulo Skhosana en août 2023.

Soutenue par Founders Factory Africa, un investisseur dans le domaine de la technologie qui soutient des fondateurs panafricains en phase de démarrage, l’entreprise a livré plus de 2 000 médicaments et réalisé plus de 1 500 consultations médicales. Elle a été sélectionnée parmi les 25 start-up africaines pour le Google for Startups Black Founders Fund 2023.

La carrière professionnelle de Njabulo Skhosana a commencé en 2008 à HJ Heinz, une compagnie d’alimentation et de boissons, où il était un chimiste chargé du contrôle de la qualité des produits. En 2009, il travaille pour la société financière et juridique Fairpoint en tant qu’administrateur des réclamations.

En 2011, il est embauché par la société d’assurance maladie Bupa au poste de conseiller en prestation de services de santé. En 2013, Deloitte le recrute comme responsable des stratégies et opérations. En 2017, il devient le chef du cabinet du PDG de Discovery Health, la branche santé de la société Discovery Ltd. Il a occupé ce poste jusqu’en 2020.

Melchior Koba

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Le Sénégal travaille durement pour numériser totalement son système de santé. Pour atteindre les objectifs escomptés, le gouvernement reçoit le soutien des organisations locales spécialisées dans le domaine.

Le secteur de la santé du Sénégal connaîtra de profondes mutations dans les prochains mois. Vingt organisations de jeunes, de femmes et de la société civile, sous la conduite d’ENDA Santé, ont lancé le vendredi 25 août à Dakar, la coalition « Transform Health Sénégal ».

La plateforme a pour but de faciliter, mutualiser et fédérer les initiatives visant à participer à la transformation numérique du secteur sanitaire au Sénégal.

« Il y a beaucoup de défis sur la question de la digitalisation et de la gouvernance des données sanitaires et nous, acteurs de la société civile, en partenariat avec tous les secteurs, nous allons travailler sur ces aspects qui sont par ailleurs des questions de droits humains et de souveraineté pour notre pays pour trouver des solutions ensemble », a déclaré Abdou Aziz Mandiang, chargé de projet à ENDA Santé.

Dans le cadre de ses activités, la coalition Transform Health Sénégal réalisera la couverture sanitaire universelle du pays en développant l'utilisation de la technologie numérique et en améliorant l'accès aux donnés sanitaires. Elle va toucher les 14 régions du Sénégal.

Pour y parvenir, Transform Health Sénégal travaillera aux côtés de l’Etat qui a mené jusqu’ici de multiples actions pour moderniser le secteur de la santé. En juin, le ministère de la Santé et de l'Action sociale avait annoncé à cet effet une subvention de 30 milliards FCFA (49,8 millions USD), de la Banque mondiale pour la réalisation du programme national de digitalisation du système de santé (PDSS).

Notons que la nouvelle coalition est soutenue par Transform Health, un mouvement mondial qui rassemble des organisations et institutions de différents secteurs. Ces dernières s’engagent à réaliser la couverture sanitaire universelle en développant l’utilisation de la technologie numérique. Transform Health Sénégal est la 6e coalition mise en place dans le monde.

Samira Njoya

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Son objectif est de préserver la santé et le bien-être des individus dans les entreprises en Afrique de l’Est. Avec sa société, il offre aux employés une assurance maladie abordable et personnalisée.  

Le Kenyan Moses Mukundi (photo) est un cofondateur et le président-directeur général d’Eden Care. Il est diplômé de l’université de Nairobi, où il a obtenu un bachelor en droit, et de la Wharton School où il obtient, en 2021, un master en administration des affaires.

Résidant au Rwanda, il y a cofondé Eden Care en 2021 et propose aux entreprises des régimes d’assurance maladie collective sur mesure pour leur permettre de protéger la santé et le bien-être financier de leurs employés. 

Eden Care a également développé une application mobile appelée ProActiv pour donner aux employés les moyens de suivre leur santé mentale, d’accéder à des programmes de bien-être et de gérer leur bien-être général.

Les offres d'Eden Care sont élaborées de manière à ne pas impliquer de transactions en espèces. En d'autres termes, lorsqu'un client utilise sa carte, aucun paiement n'est requis. Les services de cette entreprise couvrent l'ensemble de la région de l'Afrique de l'Est.

L’entreprise a récemment été sélectionnée pour participer à la cohorte d’été 2023 de l’accélérateur américain Y Combinator. « Etre accepté à Y Combinator est une validation extraordinaire du travail acharné et du dévouement que notre équipe a investi dans notre vision de faire partie du changement de l’histoire des start-up en Afrique », a déclaré Moses Mukundi.

« Nous sommes ravis de profiter de cette opportunité pour optimiser notre technologie et accélérer notre mission qui consiste à révolutionner l’assurance maladie en Afrique », ajoute-t-il.

Avant Eden Care, a fondé en 2013 la start-up Avoras Limited, dont il a été le président-directeur général jusqu’en 2019. L’entrepreneur a travaillé pour NCBA Bank en tant que chargé d’affaires en banque d’investissement entre 2013 et 2017. Il a ensuite été associé en capital-investissement de Catalyst Principal Partners jusqu’en 2019. En 2020, il a travaillé comme associé d’été d’Africa50 Infrastructure Investment Platform.

Melchior Koba

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Dans le but de faciliter l’approvisionnement en produits pharmaceutiques dans les grandes villes de son pays, un entrepreneur a mis en place une solution technologique pour offrir ce service.

MedsToGo est une solution d’e-santé business-to-customer développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs de se procurer des médicaments sur ordonnance, des articles de santé, des vitamines ou encore des produits de soins pour bébés. La start-up, basée à Johannesburg, a été fondée en 2016 par Ebrahim Ally.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur devra se créer un compte après téléchargement pour accéder aux services. Il faudra entre autres renseigner le nom, l’e-mail, le numéro de téléphone puis créer un mot de passe sécurisé. Pour passer une commande, l’utilisateur devra appuyer sur l’onglet « Commandes » puis renseigner s'il s'agit d'une commande de médicaments sur ordonnance, d’automédication ou autres. Après cette étape, il peut accéder à la pharmacie virtuelle et sélectionner les produits dont il a besoin puis finaliser son achat.

Les livraisons s’effectuent, du lundi au samedi, le jour même si la commande a été passée avant midi et le lendemain dans le cas contraire. Il faut noter que la jeune pousse est partenaire de nombreuses pharmacies dans diverses régions du pays pour faciliter l’approvisionnement en produits pharmaceutiques.

Outre ce service, MedsToGo intègre une fonction de messagerie qui permet d’envoyer des messages au pharmacien en cas de besoin. Il peut entre autres aider à réajuster la posologie des médicaments du patient ou alors les changer si l’état de santé n’évolue pas dans le bon sens.

Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a été téléchargée plus d’un millier de fois. En ce qui concerne une éventuelle expansion, la start-up veut d’abord soutenir sa croissance en Afrique du Sud avant de songer à aux autres pays du continent.

Adoni Conrad Quenum

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Après des études au Canada et un poste de consultante au cabinet McKinsey, Sophia Alj s’est lancée dans le monde de l’entrepreneuriat numérique. Elle a commencé l’aventure en mettant en place cette jeune pousse pour les professionnels de la santé bucco-dentaire.

Mondentiste.ma est une solution d’e-santé développée par une jeune pousse marocaine. Elle permet aux dentistes de gérer leurs rendez-vous quotidiens et aux patients de prendre des rendez-vous pour des soins dentaires dans plusieurs villes du royaume. La start-up, basée à Casablanca, a été fondée en 2017 par Sophia Alj, une serial tech entrepreneure qui a cofondé la start-up Chari.ma et codirige l’incubateur Wib.co.

L'objectif est de « rapprocher les professionnels de la santé dentaire, les patients et les annonceurs du secteur d’hygiène bucco-dentaire ».

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android pour les professionnels de la santé. Ce sont ainsi les dentistes qui, depuis leur smartphone, peuvent consulter leur agenda de rendez-vous en temps réel, prendre de nouveaux rendez-vous ou encore accepter et modifier une demande de rendez-vous reçue en ligne. Quant aux patients, ils devront se contenter de la plateforme web et passer par le navigateur pour y accéder.

L’utilisateur n’est pas tenu de disposer d’un compte pour surfer sur la plateforme. En fonction de sa région, il renseigne la barre de recherche et il opte pour un professionnel des services bucco-dentaires parmi ceux qui lui seront proposés. Il choisit une date et une heure pour le rendez-vous, le système confirme si la plage horaire est disponible. Par ailleurs, si l’utilisateur dispose du nom et du prénom du dentiste et est à la recherche de ses coordonnées, Mondentiste.ma peut être également utile à cette fin.

La plateforme intègre également un blog sur lequel sont abordés les sujets relatifs à la santé bucco-dentaire. Depuis son lancement, l’application Mondentiste.ma dédiée aux professionnels a été téléchargée plus d’une centaine de fois.

Adoni Conrad Quenum

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Dans le but de permettre aux populations d’accéder aux médicaments, deux tech entrepreneurs ont décidé de lancer une solution pour entre autres faciliter l’acquisition de produits pharmaceutiques.

PharmaRun est une plateforme numérique développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs de s’approvisionner en médicaments et d’effectuer des consultations gratuites en ligne si nécessaire.

La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2021 par Teniola Adedeji et Funmilola Aderemi. Elle vise à éliminer les obstacles auxquels sont confrontées les pharmacies traditionnelles au Nigeria, en l’occurrence les ruptures de stocks, ce qui oblige les populations à opter pour des alternatives.

C’est depuis son site web que l’utilisateur peut, après avoir créé un compte, acheter les médicaments dont il a besoin (l’application n’est pas disponible dans le Play Store, ni dans l'App Store). Il faudra renseigner le médicament sur la plateforme, indiquer la quantité puis fournir l’adresse de livraison. La phase suivante est le paiement et une fois qu’il est réglé, les livreurs se chargeront d’apporter la commande à l’adresse préalablement renseignée.

PharmaRun travaille avec un réseau composé d’un millier de pharmacies à travers le pays. Ceci garantit par la même occasion la disponibilité d’une large gamme de médicaments. Le délai de livraison est de 3 heures pour les commandes passées entre 8 heures et 20 heures.

Outre ces volets, PharmaRun dispose d’une fonction qui permet de commander des médicaments de façon périodique si vous suivez un traitement de longue durée. Elle est aussi pratique pour un utilisateur qui veut pouvoir suivre le traitement d’un proche à distance. PharmaRun a également introduit le paiement différé dans sa solution. En effet, il est possible d’acheter les médicaments maintenant et de payer plus tard.

En 2023, la healthtech nigériane a remporté le concours de start-up Pitch2Win. Elle a empoché un montant de 10 000 $. Teniola Adedeji a expliqué, lors de l’événement, que sa jeune pousse a besoin de réussir un cycle de financement d’un montant de 500 000 $ pour développer son produit et attirer de nouveaux clients.

Adoni Conrad Quenum

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Clafiya, une start-up nigériane d’e-santé qui permet aux populations d’accéder à des soins de santé à des tarifs abordables a annoncé le mardi 25 juillet l’obtention de 610 000 dollars dans le cadre d'un tour de table de pré-amorçage.

Selon les responsables de Clafiya, les fonds obtenus permettront à l’entreprise, fondée en 2021, d’accélérer sa croissance, d'intensifier le développement des produits et d'embaucher plus de personnel.

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Dans le but de faciliter l’accès à des professionnels de santé dans les villes marocaines, un tech entrepreneur a décidé de mettre en place une solution technologique sur mesure.

Toubib.ma est une plateforme numérique développée par une jeune pousse marocaine. Elle permet aux utilisateurs de rechercher des professionnels de santé dans le royaume chérifien et de prendre des rendez-vous en ligne. La start-up, basée à Casablanca, a été fondée en 2017 par Kaiss Bouali.

La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut se rendre sur le site en passant par le navigateur pour accéder à la liste des professionnels de santé, en l’occurrence les médecins disponibles. L’utilisateur n’a pas besoin de disposer d’un compte pour surfer sur le site mais pour prendre un rendez-vous, l’inscription est indispensable. En fonction de ses besoins, il est possible d’orienter les recherches pour avoir des résultats sur mesure.

Il renseigne ainsi la ville, la spécialité et s’il est à la recherche d’un médecin spécifique, il ajoute son nom et son prénom. Si le médecin est inscrit sur Toubib.ma, il pourra accéder à son agenda et prendre rendez-vous en ligne ou en cabinet en quelques clics.

Outre ce volet, il est possible de disposer d’un dossier médical numérique sur la plateforme. Il facilite entre autres le travail des médecins avec lesquels vous prendrez des rendez-vous. La healthtech permet aussi d’envoyer des ordonnances à votre pharmacien ou encore de récupérer les résultats d’analyses biologiques. Il faut souligner que la création de compte par les professionnels de santé est gratuite. Néanmoins, la start-up propose des abonnements payants qui offrent divers avantages.

Les comptes gratuits sont limités à 10 rendez-vous alors que les comptes premium et business respectivement à 150 et 300 rendez-vous par mois. Il faudra débourser 399 dirhams marocains (environ 41 $) pour le premium et 599 dirhams marocains pour le Business.

Adoni Conrad Quenum

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L’Afrique couve actuellement une jeunesse innovante, de plus en plus en quête de soutien pour entreprendre. Le groupe Orange qui croit en l’impact social des sociétés technologiques s’est engagé à les accompagner depuis plusieurs années à travers divers programmes.

La société de téléphonie mobile Orange Cameroun a dévoilé les trois lauréats de l’édition 2023 du Prix Orange de l'entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) le jeudi 20 juillet à Douala. Il s’agit d’Armelle Touko avec sa solution numérique « Adinkra Jeunesse », de Philippe Ohandja Ayina avec « Clinic Home » et d’Ashangndowah Akwo avec Nkwa Tech Ltd, qui remportent respectivement les premier, second et troisième prix de la compétition nationale.

Avec « Andira Jeunesse », Armelle Touko s’est démarquée des autres candidats en développant une plateforme web et mobile sur laquelle des enfants peuvent accéder à des livres numériques et les lire hors connexion Internet. Son premier prix lui octroie la somme de 3 000€.

Avec « Clinic Home », Philippe Ohandja Ayina a développé « un hôpital virtuel dédié à la médecine à domicile de famille et à la télémédecine ». Il souhaite à travers cette solution faciliter l’accès des populations de toutes les classes sociales à des soins médicaux de qualité à moindre coût. Son prix lui a valu une récompense de 1 500 €.

Pour Ashangndowah Akwo, la somme  décrochée par son troisième prix s’élève à 750 €. Le jury a été séduit par son application mobile « Nkwa » qui permet aux utilisateurs d'épargner de manière disciplinée de l’argent afin d’atteindre des objectifs précis.

Comme il est désormais de coutume, un prix spécial féminin a également été décerné. Il est allé à Olivia Kamga, porteuse du projet « Services For Aged » qui met en relation du personnel médical et paramédical avec des personnes âgées vivant en milieu rural. La jeune dame bénéficiera d'un accompagnement technique d’Orange Cameroun ainsi que d'une dotation financière de 1 500 €.

Pour cette édition du Poesam, un total de 245 candidatures a été reçu et examiné par les jurys. Seules 11 candidatures ont été retenues pour la finale. Parmi celles-ci figuraient des solutions comme Mon Combi,  Kiss and Go ou encore Ajuoza.

Grâce à sa première place, Armelle Touko aura l’opportunité de concourir pour le grand prix Poesam international qui oppose les premiers prix de toutes les filiales d’Orange en Afrique et au Moyen-Orient. Seuls trois lauréats seront sélectionnés. En fonction de leur classement, ils remporteront respectivement les somme de 25 000 €, 15 000 € et 10 000 €.

Samira Njoya

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