Malgré les défis existants, les pays africains s’investissent dans l’adoption des NTIC dans divers secteurs. En ce qui concerne l’éducation, l’Ouganda veut passer un cap.

Les autorités ougandaises ont inauguré, le vendredi 23 août à Kampala, le comité de pilotage du projet de réalité virtuelle augmentée (AVR) de l'Uganda Information Communication Technology (UICT), une université publique du pays. L’objectif est d’introduire la réalité virtuelle augmentée dans les salles de classe.

« 1 267 membres du personnel et étudiants de l'UICT ont été inscrits sur la plateforme AVR, avec un total de 1 370 connexions enregistrées. 5 000 licences éducatives, dont 1 267 ont déjà été délivrées au personnel et aux étudiants de l'UICT, et 750 licences d'entreprise doivent encore être distribuées », a déclaré Fredrick E. Kitoogo, directeur de l'UICT.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la volonté des autorités ougandaises d’améliorer la qualité de l’éducation dans le pays. Elles se sont tournées vers les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC), en l’occurrence la réalité virtuelle (RV) et la réalité augmentée (RA), dans le but de mettre en place des environnements d'apprentissage immersifs et interactifs. L'objectif est de renforcer l'engagement, la motivation et les résultats d'apprentissage des étudiants.

L’Ouganda a d’ailleurs autorisé l’utilisation des smartphones, des tablettes et des ordinateurs dans les écoles. S’exprimant sur le sujet, Aminah Zawedde, secrétaire permanent du ministère des TIC, a indiqué : « nous sommes conscients du fait que les appareils informatiques sont coûteux. C'est pourquoi le gouvernement a mis en place des projets tels que l'aménagement de laboratoires informatiques dans les écoles. Avec le temps, le gouvernement propose des mesures visant à réduire le coût de ces appareils afin qu'ils soient aussi abordables que possible ».

Adoni Conrad Quenum

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A terme, les autorités algériennes prévoient d'envoyer 450 start-up locales pour des séjours en Chine, en Corée du Sud et aux Etats-Unis. L’objectif est, entre autres, de stimuler le secteur technologique local.

Algeria Venture, un accélérateur public de start-up en Algérie, a annoncé le jeudi 22 août le voyage de deux délégations de 30 start-up locales en Chine et en Corée du Sud.

D’une durée de quinze jours, ce séjour leur permettra de « découvrir des hubs technologiques de premier plan, d’interagir avec des leaders de l'innovation, partager des expériences avec leurs homologues internationaux et d’explorer des collaborations stratégiques avec des entreprises locales et mondiales ».

S’exprimant sur le voyage, Sidali Zerrouki, directeur général d'Algeria Venture, explique que « ces visites offriront aux start-up une perspective globale, leur permettant de s'inspirer des meilleures pratiques internationales, en s'exposant aux écosystèmes d'innovation les plus avancés ».

L’initiative s’inscrit dans le cadre du programme de visites internationales pour les start-up algériennes (ASEP). Il fait partie des programmes mis en place par Algeria Venture pour faciliter le développement des jeunes pousses locales. Avec l’ASEP, Algeria Venture compte faire bénéficier les start-up algériennes de l'expertise, des ressources et des opportunités offertes par les grandes entreprises technologiques mondiales.

Il faut souligner que les start-up chinoises ont capté 27,4 milliards $ en 2023, selon l’édition 2023 du rapport « State Of Venture » de CB Insights, une société d'analyse stratégique basée sur l’IA pour l’intelligence économique. Pour les jeunes pousses sud-coréennes, les levées de fonds se sont établies à 9,8 milliards $ en 2023, d’après les données du ministère chargé des Petites et moyennes entreprises et des Start-up.

Adoni Conrad Quenum

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Dans le cadre du programme Miary Digital, le Projet de transformation économique pour une croissance inclusive (projet PIC3) à Madagascar a annoncé cette semaine son soutien à 43 start-up locales. Elles recevront chacune un montant de 15 000 $ pour la mise en œuvre de leur projet et seront suivies au sein de trois incubateurs, dont Orange Digital Center Madagascar. L'objectif est de favoriser l'innovation et la croissance économique dans le pays en soutenant des projets innovants.

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Avec l’accélération numérique en Afrique, la cybersécurité est devenue l’une des composantes essentielles pour les pays du continent. Ils font le nécessaire pour ne pas s’exposer et exposer leurs cadres.

L’entreprise technologique chinoise Huawei a lancé, le lundi 19 août, à Harare une formation en cybersécurité destinée aux fonctionnaires zimbabwéens. L’objectif est de renforcer leur défense contre les menaces cybernétiques.

La formation, d’une durée de quatre jours, regroupe 100 fonctionnaires de divers ministères. Les tendances mondiales en cybersécurité et la gouvernance de la sécurité des données feront partie des sujets à aborder au cours de la formation.

« Huawei prend la cybersécurité au sérieux et en a fait une priorité absolue dans toutes ses opérations et dans le développement de ses produits. Huawei investit massivement dans la recherche et le développement pour s'assurer que nos technologies sont sûres et résilientes face à l'évolution des cybermenaces », a indiqué Yang Shengwan, directeur général de Huawei Zimbabwe.

Cette initiative intervient dans un contexte marqué par l’accélération de la transformation numérique sur le continent. Selon l’indice de développement des technologies de l’information et de la communication de l’Union internationale des télécommunications (UIT), le Zimbabwe se classe à la 24e place avec un score de 47,7 sur 100 en 2024. Le pays a progressé de deux places en comparaison à 2023 où il affichait un score de 42,7. Par ailleurs, en ce qui concerne son indice global de cybersécurité, Harare s’est établi en 2020 à la 17e place avec un score de 36,49, d’après l’UIT.

Adoni Conrad Quenum

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Le nom de la jeune pousse, M-Shule, signifie « l’école mobile » en swahili, une langue véhiculaire de l’Afrique de l’Est. Elle a révolutionné l’apprentissage en ligne sur le continent, notamment dans plusieurs pays de la sous-région.

M-Shule est une plateforme numérique développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des cours depuis un téléphone portable, qu’il soit un smartphone ou non. La start-up, basée à Nairobi, a été fondée en 2017 par Claire Mongeau et Julie Otieno.

« La plateforme est conçue pour éduquer, engager, évaluer et sonder les populations difficiles à atteindre en Afrique, en particulier dans les zones où 80 % de la population n'a pas de smartphone ou d'accès à Internet. [...] En rendant possible une plateforme de développement des compétences tout-en-un avec le plus simple des téléphones, M-Shule ouvre de nouvelles perspectives à des millions de personnes en Afrique subsaharienne et dans le monde », explique la jeune pousse.

L’utilisateur, depuis son téléphone mobile, lance la conversation avec M-Shule. Il demande les notions de cours qu’il veut approfondir et, en fonction de son niveau d’étude préalablement renseigné, la solution répond aux questions. Il avance ainsi à son rythme et peut demander des explications supplémentaires en cas d’incompréhension. Les réponses sont accessibles à tout moment de la journée.

Les élèves du primaire peuvent y réviser les cours d’anglais, de kiswahili et de mathématiques. Leurs parents peuvent suivre leur évolution depuis l’inscription sur la plateforme grâce aux rapports automatiques envoyés sous la forme de SMS sur leurs téléphones. « Nos étudiants utilisateurs ont amélioré leurs résultats aux examens en classe de 7 à 20 % par rapport à leurs pairs ; les écoles signalent que la planification et l'administration des classes se sont améliorées grâce à nos analyses, à nos rapports et à nos conseils correctifs », indique la jeune pousse.

Outre le soutien aux élèves, M-Shule permet de réaliser des enquêtes ou encore des campagnes de sensibilisation par SMS. La jeune pousse revendique plus de 45 000 apprenants. Elle est présente, en plus du Kenya, en Tanzanie et en Ouganda. Les formations et les soutiens scolaires se déroulent dans sept langues que sont le dholuo, l'anglais, le kamba, le kikuyu, le kiswahili, le ng'aturkana et le somali.

Adoni Conrad Quenum

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Les autorités algériennes veulent doter la population de compétences numériques. Elles commencent par équiper les écoles primaires en outils dédiés.

Abdelhakim Belaabed (photo), ministre algérien de l’Education nationale, compte doter 1 700 écoles primaires supplémentaires du pays de tablettes numériques. L’annonce a été faite le jeudi 8 août lors de la conférence nationale de mise en œuvre du plan opérationnel de la prochaine rentrée scolaire 2024-2025 dans la ville de Mostaganem.

« Cette année verra la dotation de 1 700 écoles primaires en tablettes numériques et le nombre d’écoles équipées en ce genre de matériel au niveau national atteindra 5 000 écoles primaires », a déclaré Abdelhakim Belaabed.

Dès son investiture en 2019, le président Abdelmadjid Tebboune a fait du numérique l’un des leviers du développement du pays. Avec la crise de la Covid-19, l'Algérie a accéléré sa transformation numérique. D’après le rapport « Measuring digital development – ICT Development Index 2024 » de l’Union internationale des télécommunications publié en juin dernier, l’indice de développement des TIC de l’Algérie s’est établi à 80,9 sur 100. Le pays se classe ainsi à la 6e place en Afrique.

La dotation des populations, en l’occurrence les élèves du primaire, en compétences numériques s’inscrit dans ce cadre. Les tablettes numériques permettront, entre autres, de développer les compétences numériques des élèves, de favoriser l'éducation inclusive pour les élèves ayant des besoins spécifiques ou encore de suivre en temps réel les progrès des élèves, facilitant ainsi l’évaluation continue et l'adaptation de l'enseignement.

Adoni Conrad Quenum

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Open Startup (OST), une organisation non gouvernementale dédiée à la promotion de l'innovation et au renforcement, a lancé le mardi 30 juillet la deuxième cohorte du programme GROW. C’est un programme de 12 mois destiné aux start-up africaines ayant levé jusqu'à 350 000 $, et visant à atteindre leur premier million $. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 31 août. Cliquez sur ce lien pour postuler.

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Dans le but de faciliter la gestion des établissements scolaires, un tech entrepreneur a mis en place une solution sur mesure.

Studirium est une plateforme edtech développée par une jeune pousse camerounaise. Elle permet aux écoles de numériser leur écosystème. La start-up, basée à Douala, a été fondée en 2024 par Claude Dimo.

« Notre produit consiste en une application web et ou mobile permettant en toute sécurité d'enregistrer, générer, traiter, gérer, rendre accessible à qui de droit et d'archiver les données scolaires. Ceci dans le but d'accroître la performance du milieu scolaire, d'accentuer le suivi parental et de régulariser les cours particuliers en Afrique », explique la start-up.

La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut passer par le navigateur pour accéder aux services. L’utilisateur, en l’occurrence le responsable de l’établissement scolaire, remplit un formulaire pour ajouter son école. Entre autres, il aura besoin de fournir des informations telles que le nom de l’établissement, la structure, la devise en français et anglais, la localisation, etc.

Après cette étape, un agent de la start-up prend contact avec l’utilisateur pour vérifier les documents de l’établissement. Si tout est conforme, le compte est activé. Il est possible de gérer, depuis le tableau de bord, une préinscription, un transfert d’élèves d’un établissement à un autre, etc.

Depuis son lancement, Studirium revendique 56 établissements, 403 classes ou encore 12 612 apprenants. En 2024, elle a été retenue parmi les dix start-up qui participent à l’étape camerounaise du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient.

Adoni Conrad Quenum

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A l’ère de la révolution technologique, disposer de compétences numériques est devenu indispensable. Les Etats africains multiplient les initiatives pour aider les populations, en l’occurrence les jeunes, à en acquérir.

Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed (photo, au centre), a lancé le mardi 23 juillet le programme « 5 millions de codeurs éthiopiens ». Mis en place avec l’appui des Emirats arabes unis, il a pour but de fournir une formation en numérique à 5 millions de jeunes Ethiopiens, dont 50% de femmes, d'ici 2026.

Le programme de formation se concentre sur des domaines tels que la programmation, le développement d'applications Android, la science des données et les compétences numériques fondamentales en intelligence artificielle. Il durera entre 6 et 7 semaines et sera sanctionné par des certificats de fin de formation.

« L'Ethiopie a de l'espoir grâce à une jeunesse tournée vers l'avenir. L'initiative "5 millions de codeurs éthiopiens" que nous lançons aujourd'hui est une grande opportunité et j'appelle tout le monde à encourager les jeunes à s'inscrire au programme, à acquérir des compétences et à obtenir une certification internationale », a indiqué Abiy Ahmed.

Cette initiative est une version adaptée du programme « Un million de codeurs arabes » mené à Dubai et initié lors du Forum économique mondial de 2017 par Cheikh Mohammed Bin Rashid Al Maktoum, vice-président, Premier ministre et dirigeant de l'Emirat. La version éthiopienne du programme s’inscrit dans le cadre du plan « Digital Ethiopia 2025 » dont le but est de tirer parti des opportunités numériques et de propulser le pays vers une économie fondée sur la connaissance et l'innovation.

Avec plus de 128 millions d’habitants dont une grande proportion de jeunes, la fracture numérique empêche cette population de bénéficier des avantages de la croissance numérique. A l’ère de la révolution technologique, le pays se doit donc de doter cette jeune génération des compétences nécessaires pour les emplois futurs.

Adoni Conrad Quenum

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Les autorités marocaines ont signé le mardi 23 juillet un protocole d’accord avec l’entreprise française de services numériques Capgemini. L’objectif est de renforcer les compétences des étudiants en ingénierie et technologies de l’information. La formation se déroulera en alternance, un système qui permet de concilier le travail en entreprise et la formation théorique.

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