En pleine croissance, elle offre un environnement propice à l’innovation, à l’éducation et à la technologie. Avec une infrastructure moderne et des technologies avancées, Sèmè City est une destination attrayante pour les entrepreneurs, les investisseurs et les étudiants.

Située au Bénin, Sèmè City est une ville intelligente qui vise à devenir un centre régional d’excellence en matière d’enseignement supérieur, de recherche, d’innovation et de développement économique.

Lancé en 2017 par le gouvernement béninois, le projet Sèmè City est mis en œuvre par l’Agence de développement de Sèmè City (ADSC) qui est dirigée par Claude Borna. La ville, encore en construction, sera équipée d’infrastructures modernes, notamment de laboratoires de recherche, de centres d’innovation, d'espaces de coworking, de salles de conférence, de logements pour les étudiants et les chercheurs, ainsi que d'installations sportives et culturelles.

En attendant la fin de la construction de son campus à Ouidah, Sèmè City dispose de quatre sites sur lesquels sont menées ses activités. Le premier, Sèmè One, est un campus moderne et intelligent qui comprend des salles de classe, des espaces de coworking, un centre linguistique, des bureaux et un data center.

Le second campus, Sèmè Two, est un parc d’innovation conçu pour promouvoir de nouvelles démarches de recherche et d’innovation accessibles à tous publics dès 8 ans. Il comprend un parc d’outils de conception et de fabrication numérique et d’impression 3D, ainsi qu’un laboratoire pour l’appropriation des techniques du rayonnement X.

Par ailleurs, Sèmè Three, créé en partenariat avec UNICEF Bénin et l’UNFPA Bénin, est un centre communautaire qui accueille les jeunes âgés entre 8 et 18 et où s’organise des ateliers et formations, entre autres, autour de thématiques comme la protection de l’environnement, le recyclage, l’entrepreneuriat et les métiers de l’audiovisuel. Le dernier, appelé Sèmè Four ou Pi, est un bâtiment dans lequel s’est installé Epitech Bénin, une école de référence de l’expertise informatique, dans le cadre de son extension.

La ville accueille régulièrement des événements tels que le Webinaire sur « l’intégration de l’open data et de l’intelligence artificielle dans le développement des smart cities en Afrique », la formation professionnelle continue en IA et la Summer School organisée en partenariat avec Sorbonne Université sur le thème « Matériaux, Innovation et Développement Durable » qui se sont déroulés en 2022. 

Avec ses partenaires : Banque mondiale, Isocel, Irex, The Tony Elumelu Foundation, Smart Africa et le PNUD, entre autres, le gouvernement béninois envisage, à travers le projet Sèmè City et à l’horizon 2032, de créer plus de 100 000 emplois, dont au moins 1/3 d’auto-emplois avec 40 % de femmes, de devenir le partenaire incontournable de projets innovants dans des domaines stratégiques et de contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).

Melchior Koba

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Co-Creation Hub joue un rôle crucial dans le développement de l’écosystème d’innovation technologique en Afrique. Il offre des espaces, des ressources et des programmes pour soutenir les entrepreneurs et les innovateurs dans la création de solutions pour le développement du continent.

Co-Creation Hub (CcHUB) est un centre d’innovation et d’entrepreneuriat technologique basé au Nigeria, créé en 2010 par Bosun Tijani et Femi Longe. Cette organisation visionnaire a pour mission de stimuler l’innovation technologique en Afrique et de soutenir les entrepreneurs et les innovateurs dans la création de solutions pour les défis socio-économiques du continent.

Il offre un large éventail d’activités pour soutenir les entrepreneurs, les développeurs et les innovateurs en Afrique. Tout d’abord, CcHUB fournit un espace de travail collaboratif et inspirant pour ces derniers afin qu’ils puissent travailler, échanger des idées et collaborer sur des projets.

De plus, CcHUB propose une formation et un mentorat à travers des programmes tels que le GO-GA (GoLabz Goes Africa) qui vise à améliorer la participation et les résultats des étudiants en STEM (science, technology, engineering, and mathematics) en déployant un contenu numérique STEM engageant et en développant les capacités des enseignants. Le programme sera expérimenté au Nigeria, au Kenya et au Bénin avant de s’étendre à l’ensemble de l’Afrique dans trois ans.

Le centre a développé re:learn, une application intelligente de la technologie dans l’éducation pour permettre aux élèves âgés entre 5 et 18 ans d’acquérir des compétences et des ressources utiles au 21e siècle. Le 17 mars passé, CcHUB a clôturé les candidatures pour participer à son programme d’accélérateur edtech organisé en collaboration avec Mastercard Foundation.

CcHUB a joué un rôle important dans la promotion de l’innovation technologique en Afrique en initiant, en collaboration avec Google for Entrepreneurs, le PitchDrive, une tournée de trois semaines à travers cinq villes européennes (Londres, Amsterdam, Berlin, Zurich et Paris) dans le but de collecter 20 millions d’euros auprès d’investisseurs, et le Growth Capital, premier fonds d’innovation sociale du Nigeria, lancé en décembre 2015 pour investir dans les infrastructures de nouvelle génération pour le changement au Nigeria et au-delà, avec une taille de fonds ciblée de plus de 2 millions de dollars.

Avec Facebook, CcHUB a également lancé, en mai 2018, le NG_HUB, un laboratoire d’innovation qui met l’accent sur la deeptech et qui est destiné aux entrepreneurs, aux étudiants, aux chercheurs, aux technologues et à toutes les autres parties prenantes qui travaillent sur la construction de solutions innovantes à l’aide de technologies de pointe. Le centre a coopéré avec d’autres partenaires comme VISA, Microsoft, Airbus, Amazon Web Services et BBC.  

Depuis ses sites de Lagos, Abuja, Ijebu Ode (au Nigeria), Nairobi (au Kenya) et Kigali (au Rwanda), CcHUB a soutenu plus de 95 entreprises en phase de démarrage qui apportent des solutions technologiques à des problèmes sociaux, notamment BudgIT, une plateforme de données financières et de transparence gouvernementale, et LifeBank, une plateforme de livraison de sang en temps réel.

Melchior Koba

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Bien qu’il ait fait des études en médecine, c’est dans la technologie qu’il décide d’entreprendre. Afin de soutenir les jeunes entrepreneurs, il fonde un centre d’innovation et des espaces de coworking pour permettre à ces derniers d’exploiter leur plein potentiel.

Wole Odetayo (photo) est un entrepreneur et un médecin nigérian de formation diplômé de l’université d’Igbinedion où il a obtenu un bachelor en médecine et chirurgie en 2008. Passionné par la technologie et l’innovation, il cofonde en 2010 l’incubateur de start-up et société d’accélération Wennovation Hub, dont il est le directeur exécutif.

Par le biais de Wennovation Hub, Wole Odetayo fournit aux entreprises en phase de démarrage des services de pré-accélération, d’accélération et d’incubation. Son objectif est d’exploiter l’entrepreneuriat et l’innovation des jeunes comme leviers pour combattre la pauvreté, le sous-développement, le chômage et le sous-emploi.

Wennovation Hub propose également des espaces de coworking et des bureaux aux entrepreneurs. Que ce soit pour une entreprise établie ou une start-up en pleine croissance, les espaces de l’accélérateur, disponibles sur ses trois campus d’Ikeja, d’Abuja et d’Ibadan, sont dotés de toutes les installations nécessaires pour soutenir les esprits brillants et favoriser l’innovation.

En plus de 10 ans d’existence, le centre d’innovation a permis de créer plus de 12 500 emplois, a formé plus de 50 000 jeunes, soutenu plus de 450 équipes de start-up et plus de 150 entreprises dirigées par des femmes. Parmi les entreprises qu’a soutenues le centre, on peut citer Asusu qui favorise la numérisation et l’inclusion financière des coopératives et Afrimash qui est une plateforme en ligne de commerce de produits animaliers, dont il est également le président du conseil d’administration d’Afrimash.

Wole Odetayo est aussi un cofondateur, en 2007, et l’associé gérant de LoftyInc Allied Partners Ltd, une société spécialisée dans l’incubation d’entreprises et le financement de démarrage en Afrique de l’Ouest. Président exécutif de Spearville Group, une entreprise intéressée par le droit, l’immobilier, l’agriculture.

Entre 2013 et 2015, l’ancien boursier Acumen, a été le responsable des opérations d’iDEA Nigeria, un accélérateur d’entreprises. De 2017 à 2020, il était le président-directeur général d’Opacus Technologies, une société de technologie de détail qui conçoit et développe des solutions technologiques pour relever les défis auxquels sont confrontées les chaînes de valeur des produits en Afrique.

Melchior Koba

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Les start-up africaines développant des solutions innovantes dans le smart farming, les énergies renouvelables, la gestion des déchets, la gestion de l'eau et l'action pour le climat sont invitées à postuler au programme Greenovations Africa. Les lauréats vont bénéficier d’un programme d’incubation et d'opportunités d’investissement. Les dépôts de candidature se poursuivent jusqu’au 24 avril.

Postulez ici.

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Il a travaillé pendant plus de 17 ans dans le secteur des télécommunications en Afrique. A la tête de Silikin Village en République démocratique du Congo, il s’applique à créer un écosystème dynamique pour l’entrepreneuriat.

Raymond Mendy (photo) est un entrepreneur et chef d’entreprise sénégalais. Il est diplômé de l’université de Paris-Est Créteil (UPEC), où il a obtenu en 1999 un master en administration, et titulaire d’un certificat exécutif en marketing international délivré en 2009 par la Thunderbird School of Global Management. Il est le directeur général de l’incubateur Silikin Village en RD Congo.

Nommé à la tête de Sillikin Village en 2020, il est responsable du développement et de l’exécution de la stratégie d’approche, de recherche, d’attraction et d’intégration d’entrepreneurs innovants et de start-up méritants et qualifiés. Il a donc pour rôle de mettre en place des partenariats avec des incubateurs, des accélérateurs afin de construire des programmes entrepreneuriaux soutenus par des bailleurs de fonds et partenaires de développement.

Silikin Village est un hub d’entrepreneuriat et d’innovation établi au cœur de Kinshasa en République démocratique du Congo par le groupe TEXAF, une société cotée en bourse se concentrant sur l’immobilier et le digital, entre autres. Il revendique être un catalyseur de start-up et d’entreprises ayant pour mission l’identification de talents et le développement de produits et services innovants.

« Face aux enjeux d’accès aux infrastructures, d’employabilité des jeunes, de compétitivité de l’économie congolaise, Silikin Village propose un service d’accompagnement au développement du tissu économique congolais constitué d’une offre d’espaces de travail, une offre de formations et d’encadrement d’entrepreneurs/de start-up et PME », a déclaré Raymond Mendy en 2022.

Actuellement, l’entrepreneur est un conseiller stratégique de la start-up de gestion de déchets électroniques SetTIC et de Maishapay Fintech. Il est un administrateur de LAfricaMobile, une plateforme de communication digitale. En 2018, il a cofondé, au Sénégal, la start-up Di-Smart, une entreprise numérique proposant des services de création de sites web, de développement d’applications mobiles et d’automatisation d'activités.

Sa carrière professionnelle a commencé en 1999 au sein de l'entreprise de télécommunications OneTel, en France, où il était analyste des processus d’affaires. En 2001, il rejoint Millicom au Sénégal en tant que gestionnaire de l’assurance des revenus avant d’y être promu analyste financier en 2003. En 2005, il est embauché par Celtel International, en Sierra Leone, au poste de gestionnaire de l’assurance des revenus.

En avril 2006, il devient le directeur national de l’agence de marketing Exp Agency au Cameroun. En RDC, sept mois plus tard, il est nommé responsable de l’assurance des revenus et de la gestion des fraudes de l’opérateur de télécommunication Zain. En mars 2009, il est promu gestionnaire des segments marketing de l’entreprise.

Huit mois après, il rejoint Airtel RDC en tant que responsable marketing. En 2011, Airtel le nomme directeur marketing de la société au Niger. En 2014, il y devient le président-directeur général. En 2018, la fintech Wari, au Sénégal, l’embauche en tant que directeur du développement commercial régional. En 2019, c’est l’incubateur de start-up CTIC Dakar qui le nomme directeur général. Il y travaille jusqu’en 2020.

Melchior Koba

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Les Africains se tournent de plus en plus vers les formations en ligne. Depuis la pandémie de la Covid-19, l’intérêt pour ce secteur a augmenté et les tech entrepreneurs locaux proposent des solutions sur mesure, adaptées aux besoins des populations.

Teesas est une solution edtech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les enfants, d’améliorer leur niveau dans diverses matières et d’apprendre les langues autochtones. La start-up, basée à Ikeja, a été fondée en 2020 par Osayi Izedonmwen. Elle a levé, moins de deux mois après son lancement, un montant de 1,6 million $ pour développer sa technologie et mieux se positionner sur le marché nigérian.

« Teesas fournit une plate-forme où les éducateurs et les apprenants s'engagent de manière transparente et efficace, dans le but de faciliter une expérience d'apprentissage amusante et efficace via le déploiement de la technologie et l'adoption de la culture et des dialectes locaux », indique la plateforme.

Les utilisateurs accèdent aux divers contenus depuis l’application mobile, accessible sur iOS et sur Android (plus de 100 000 téléchargements d’après Play Store). Il faudra créer un compte et choisir les matières dans lesquelles l’enfant rencontre des difficultés ou éventuellement choisir des cours de langues locales. Les contenus sont inspirés du programme national nigérian ce qui facilite la tâche aux apprenants.

Osayi Izedonmwen explique que « les cours en direct traitent de concepts où les apprenants ont des défis. Les apprenants s'assoient avec des enseignants dans de petites classes à distance de 10 ou 15 pour un engagement personnalisé et pour obtenir plus de rigueur dans le processus d'enseignement ». L’accès aux divers contenus requiert une souscription à un abonnement (à partir de 6 $).

Par ailleurs, les parents peuvent suivre les progrès de leurs enfants depuis une application dédiée, également accessible sur iOS et sur Android. Elle donne accès aux informations sur les opportunités d'amélioration et aux données d'apprentissage personnalisées. « Nous prévoyons un avenir où les enfants n'auront pas à assister à des cours en personne car ils peuvent couvrir des programmes entiers sur une application et être suffisamment prêts pour leurs examens d'entrée à l'école secondaire », ajoute Osayi Izedonmwen.

Adoni Conrad Quenum

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Pour que les jeunes apportent une contribution productive à la société, ils doivent avoir les compétences et les possibilités leur permettant de concrétiser leur vision d'un avenir connecté. Pour cela, des moyens sont mis en œuvre pour leurs permettre de développer des compétences numériques.

La première dame de Madagascar, Mialy Rajoelina (photo, à gauche), a procédé le lundi 20 mars, à Antananarivo, au lancement officiel d’un espace d'incubation numérique fourni par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) dans le but d'accompagner les jeunes porteurs d’idées et de projets innovants.

« Cet espace contribuera largement à garantir l'accès à l'apprentissage numérique, en particulier pour nos jeunes filles. L’éducation ne constitue pas seulement un droit humain fondamental. Elle est aussi le garant du développement durable de notre société et de notre pays », a déclaré Mme Rajoelina.

A Madagascar, les jeunes rencontrent encore d’énormes difficultés en ce qui concerne l'accès à Internet, le manque d'approvisionnement constant en électricité et le besoin d'outils TIC pour apprendre, développer et partager des solutions numériques.

Selon les données de l'Union internationale des télécommunications (UIT), en 2018, pour 100 habitants à Madagascar, seulement 0,12 disposait d'un abonnement Internet fixe, ce qui représente environ 33 600 personnes dans un pays de 28 millions d'habitants.

La nouvelle salle d’innovation permettra donc de répondre en partie aux difficultés infrastructurelles du pays en matière de TIC. Située dans les bureaux de l'UNFPA à Antananarivo, elle offre un accès gratuit à une gamme d'outils TIC et à d'autres formes de soutien. Une annexe à la salle d’innovation a été mise sur pied à Tuléar, dans la région d’Atsimo-Andrefana.

Selon le gouverneur Edally Tovondrainy de la région d’Atsimo-Andrefana, l'annexe permettra « d'aider les jeunes à mieux se construire et à initier des projets innovants pour le développement de la région, qui est la plus grande de Madagascar ».

Samira Njoya

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Nazih Dehouche est un développeur et un créateur d’applications avec plus de 15 ans d’expérience. Il utilise la prolifération des tablettes, smartphones et ordinateurs pour faciliter l’alphabétisation des enfants grâce à des contenus éducatifs et divertissants.

Nazih Dehouche (photo) est un entrepreneur algérien diplômé de l’université des sciences et de la technologie Houari Boumediène. Expert en programmation informatique, il a réussi à se distinguer à Beyrouth, au Liban, lors du forum pour le développement durable en 2023.

Pendant cet événement qui s’est tenu du 14 au 16 mars 2023, un concours a été organisé pour récompenser les projets qui se distingueront le mieux parmi 120 projets de 18 pays arabes nominés. Nazih Dehouche a ainsi reçu, de la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie qui organise l’événement, le prix du contenu numérique 2023 dans la catégorie entreprise.

Cette prouesse a été possible grâce à son projet « l’Alphabet arabe » axé sur l’apprentissage des lettres arabes de manière moderne et innovante. Le projet est un produit de Synoos Studio, une start-up edtech qui fournit une plateforme culturelle, éducative et ludique pour les enfants sur smartphones, tablettes, ordinateurs portables et médias sociaux, dont Nazih Dehouche est le fondateur et le président-directeur général.

Avec Synoos, l’entrepreneur veut développer une nouvelle approche de contenu à la fois éducatif et amusant en langue arabe et dans d’autres langues, en utilisant la popularité croissante des smartphones et des tablettes. Son objectif est d’aider les enfants à surmonter les difficultés et à accéder à un contenu spécialement conçu pour eux, sans nécessiter de traduction ou d'utiliser un contenu inadapté à leur niveau de compréhension.

En 9 années d’existence, le projet Synoos Studio cumule déjà plus des 3 millions de téléchargements sur Play Store et App Store. L’ancien technologue Web a reçu pour sa start-up plusieurs prix et distinctions comme le Prix spécial de l’Algeria Web and Mobile Award 2014, l’Algerian Alphabetisation Award 2015 et l’Arab Mobile Award 2016.

Melchior Koba

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Pour préparer la jeunesse du pays à l'avenir numérique, le gouvernement de la République de Guinée a opté pour leur formation en mettant sur pied un projet innovant, inédit en Afrique.

Le gouvernement guinéen de la transition a initié et financé à hauteur de 10 millions de dollars la construction d’un village numérique dans le pays. Le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Alpha Bacar Barry (photo), l’a annoncé le lundi 20 mars à l’occasion de l’ouverture officielle d’un atelier portant sur le projet de « transformation de l’Ecole nationale des postes et télécommunications de Kipé, en Ecole nationale du numérique ».

 « Nous voulons construire un village pour prendre en charge la question du numérique, du jardin d’enfant à   l'université. Mais pas seulement des parcours de formation. Nous voulons également mettre en place des infrastructures pour l’accueil, l’encouragement, la formation continue, le renforcement des capacités, le laboratoire, le financement pour l’ensemble des parties prenantes du numérique en Guinée », a déclaré Alpha Bacar Barry.

Selon le ministre, la pose de la première pierre du futur village numérique de Guinée aura lieu au courant de la semaine prochaine. Ledit village comprendra des profils de formations, des incubateurs, des laboratoires, des salles de formation et des espaces de coworking pour développer le digital made in Guinée.

Le village numérique sera également un espace d’hébergement de l’ensemble des start-up et de toute la conversation liée au numérique en Guinée. L’objectif visé par l’exécutif guinéen est de développer l'économie numérique,  participer au dialogue mondial sur le numérique mais aussi valoriser les talents locaux et les mettre en contribution pour que le pays puisse attirer à la fois des investissements privés et exporter ses compétences dans le monde.

Samira Njoya

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En tant qu’entrepreneur, il a déjà développé plusieurs entreprises dans les secteurs de la communication et du commerce en ligne. Avec uLesson, il s’est lancé dans les technologies de l’éducation et aide les écoliers et élèves à mieux comprendre les cours.

Sim Shagaya (photo) est un serial entrepreneur nigérian diplômé de Dartmouth College où il a obtenu en 1999 un master en ingénierie et de la Harvard Business School où il a obtenu en 2003 un master en gestion. Il est le fondateur et le président-directeur général d’uLesson Education.

Fondée en 2019, la start-up de technologie éducative uLesson Education a pour mission de créer des expériences éducatives efficaces qui aident les Africains à réaliser leurs aspirations. A partir de la tablette éducative que propose la start-up ou d'un smartphone sur lequelle l’application uLesson est installée, les abonnés bénéficient de cours en direct quotidiens et illimités.

La plateforme propose aussi des tests d’entrainement et des examens pour maîtriser les concepts appris, une vidéothèque, une aide aux devoirs par des tuteurs experts partenaires de la start-up et des rapports détaillés et analyses sur le progrès d’apprentissage des apprenants.

Interrogé sur sa vision globale de l’entreprise uLesson Education, Sim Shagaya a déclaré : « ma vision pour uLesson est que nous devenions la plus grande plateforme en Afrique qui a réuni les meilleurs outils médiatiques, éducatifs et technologiques pour transformer les résultats de l’éducation en Afrique. Dans plusieurs années, je veux entendre les utilisateurs d'uLesson raconter comment nous avons fondamentalement changé leur attitude vis-à-vis de l’apprentissage et les avons incités à poursuivre des activités qu’ils n’auraient pas faites autrement parce que nous leur avons ouvert les yeux sur de nouvelles possibilités ».

Aujourd’hui, uLesson désire étendre ses activités à l’enseignement supérieur au Nigeria et à l’international. Elle construit actuellement une université unique en ligne pour ses futurs étudiants.

Avant uLesson Education, Sim Shagaya a fondé, en 2006, et dirigé jusqu’en 2012, la start-up E-Motion Advertising Ltd, une entreprise exerçant dans le domaine de la publicité. En 2012, il a conçu Konga Online Shopping, une place de marché en ligne dédiée à la fourniture de plateforme et des outils nécessaires pour mettre en ligne le commerce et les échanges nigérians, dont il a été le président-directeur général jusqu’en 2016.

La carrière professionnelle de Sim Shagaya a commencé en 1998 à MicroStrategy, une société indépendante américaine d’analyse et de veille stratégique cotée en bourse, en tant que chef de produit. Vice-président de la Rand Merchant Bank en Afrique de l’Ouest entre 2003 et 2005, Sim Shagaya a été de 2006 à 2007, le responsable de Google en Afrique.

Il figure sur la liste des 10 hommes les plus puissants d’Afrique établie par Forbes en 2014. Il a également remporté le prix Leadership CEO of the Year lors de la conférence The Leadership Conference/Awards de 2014. La start-up uLesson a été classée première sur la liste des 10 entreprises les plus innovantes de la région Europe, Moyen-Orient et Afrique établie par le média Fast Company en 2023.

Melchior Koba

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