Yango intensifie ses actions au Cameroun. En juillet, la société avait lancé un service de commande de courses à moto à Douala, faisant ainsi du Cameroun le premier marché à utiliser ce type de service.
Yango, le service international de réservation de taxis en ligne, ambitionne contribuer au développement de l’accès au numérique au Cameroun. Le service de covoiturage a annoncé, mercredi 2 novembre, qu’il apportera bientôt dans le pays le projet international d'enseignement des technologies de l'information Practicum.
Le projet Practicum fondé sur l'apprentissage pratique, avec en particulier la réalisation d'expériences, permettra aux Camerounais d’acquérir les connaissances nécessaires à l'exercice des professions modernes et recherchées telles que : informaticiens, codeurs, web développeurs, etc.
« En tant qu'application de covoiturage, Yango développe constamment la culture du numérique sur le marché. En donnant l’accès à cette plateforme en ligne, nous voulons poursuivre notre mission et élargir l'accès des Camerounais aux technologies et aux connaissances en offrant plus d'options d'apprentissage. Nous avons déjà travaillé avec succès avec Practicum dans d'autres régions dans divers domaines, notamment l'éducation, la rééducation et la formation avancée. Notre équipe est convaincue qu'elle obtiendra d'excellents résultats au Cameroun et fournira au marché local davantage de nouveaux experts en technologie pour stimuler son développement », a déclaré Didier Theze, Country Manager de Yango au Cameroun.
C’est le 15 novembre 2021 que le service Yango a fait son arrivée au Cameroun. Déjà très apprécié par la clientèle, le service veut monter d’un cran en offrant la possibilité aux Camerounais de collaborer avec Practicum, une plateforme en ligne basée aux Etats-Unis. Elle offre un programme de formation intensif à court terme et permet aux étudiants de tout niveau d'acquérir des compétences essentielles et de se rendre efficace pour le marché de l’emploi. En conséquence, 80 % de ses 5 000 diplômés dans le monde entier ont trouvé un emploi peu après avoir terminé le programme.
Si la date du lancement du projet n’a pas été révélée, l'on sait tout de même qu’il est prévu au Cameroun de proposer des programmes d'analyse de données et de développement web au sein de la plateforme, car ces professions sont parmi les plus demandées dans la région et contribuent à l'économie du pays. Les ingénieurs de Yango ont participé à l'élaboration des cours pour le Cameroun. Leur grande expertise dans le développement et l'intégration d'applications leur a permis de rendre les cours encore plus actuels et enrichissants.
Samira Njoya
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Il a occupé plusieurs postes de direction dans de grandes entreprises et institutions en Amérique, en Asie et en Afrique. Il a cofondé l’une des plus grandes communautés d’entrepreneurs au monde et a fait de son accélérateur, HSeven, l’un des plus importants au monde.
Amine Al-Hazzaz (photo) est un entrepreneur en série marocain. Il est le président-directeur général et le fondateur en 2016 de HSeven (H7), un accélérateur qui construit un écosystème qui augmente les chances des entrepreneurs à devenir grands et internationaux. C’est une plateforme africaine pour les start-up, les entreprises et les investisseurs.
Il est titulaire d’un bachelor en marketing et d’un master en commerce international obtenus respectivement en 1998 et 2000 à l’université de Sherbrooke du Québec au Canada. Il a participé au programme exécutif en direction générale de la Harvard Business School en 2010 et au programme exécutif de capital-risque de l’université de Stanford en 2016.
L’accélérateur HSeven accompagne les start-up de l’étape d’idée à la mise à l’échelle, investi jusqu’à 1,5 millions de dirham (136 000 USD) et accorde un financement allant de 1,5 millions à 15 millions de dirham. HSeven propose aux entrepreneurs trois principaux programmes.
Le premier, HSeven Rise-Up, est un programme d’idéation. Le deuxième, Re-start, est un programme d’incubation pour les entrepreneurs qui sont au début du démarrage de leur start-up. Le programme Disrupt quant à lui est un programme d’accélération pour les start-up qui fonctionne déjà et qui ont besoin d’impacter à l’échelle international. Il dure six mois.
« Il est temps pour les forces vives du Maroc et de l’Afrique de se concentrer sur de nouvelles solutions locales dans les secteurs d’avenir : SharedEconomy, MedTech, EdTech, AgriTech, GreenTech, FinTech inclusive, et GovTech. Ces 3 programmes s’inscrivent parfaitement dans cette dynamique. Ils sont destinés à jouer un rôle important pour relancer et réinventer l’économie de notre pays et du Continent », affirme Amine Al-Hazzaz en 2020.
Avant H7, Amine Al-Hazzaz a fondé en 2010 Actis Maroc et a cofondé en 2013 Endeavour Maroc, une communauté d’entrepreneurs à fort impact. Il a commencé sa carrière professionnelle en 1996 à l’AIESEC, une agence de recrutement québécoise, en tant que vice-président projets et partenariats.
Après un passage à COM-Systems Japon entre 2000 et 2001, il est embauché comme directeur marketing international de Reflex Systems, une start-up qui développe des solutions logicielles. Entre 2006 et 2008, il a enseigné le marketing et le management international respectivement à IIHEM ALUMNI et HEM Business School au Maroc.
Parallèlement, il continué son parcours dans les entreprises MOSAFYS comme directeur du développement commercial (2004 à 2007) et Meditelecom comme responsable marketing en 2007. Il a aussi été responsable stratégie et développement de Lafarge (Holcim), une entreprise qui fait du commerce de gros de matériaux de construction.
De 2012 à 2013, Amine a été vice-président exécutif, chargé de la stratégie et du développement, de Creative Society Group, une société de services et de conseil aux entreprises. De 2015 à 2016, il est le conseiller spécial, chargé de l’entrepreneuriat, de l’innovation et du capital-risque, du ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique du Maroc.
Melchior Koba
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Après ses études en Angleterre où il obtient un doctorat, il revient dans son pays pour soutenir les start-up technologiques. Grâce à son parcours dans de grandes entreprises et institutions anglaises et américaines, il a fait de son accélérateur l’un des plus importants en Afrique de l’Est.
Né en 1986, Abdigani Diriye (photo) est un informaticien et un innovateur technologique somalien. Il est le directeur d’Innovate Ventures, premier et principal accélérateur de start-up et incubateur technologique au Somaliland et en Somalie, depuis 2014.
Abdigani Diriye a étudié au Royaume-Uni où il a obtenu un doctorat en informatique à l’UCL (University College London) en 2012. Il a cofondé Innovate Ventures dans le but de propulser et d’accélérer les start-up technologiques en Somalie et au Somaliland. L’accélérateur a déjà investi plus de 150 000 dollars dans plus de 54 start-up.
Titulaire d’un master exécutif en administration des affaires obtenu en 2021 à l’INSEAD, Abdigani Diriye est aussi l'un des cofondateurs en 2021 et le directeur de produit de Bloom. Ce dernier est une société de technologie financière qui veut améliorer la vie des consommateurs d’Afrique de l’Est. En 2011, il a cofondé et dirigé jusqu’en 2015 la Worldwide Somali Students & Professionals, un organisme professionnel pour les Somaliens.
De 2009 à 2012, Abdigani Diriye a effectué des stages de recherche dans des institutions telles que The Open University au Royaume-Uni, Microsoft et FX Palo Alto Laboratory aux Etats-Unis. Il a ensuite été embauché par Carnegie Mellon University comme chercheur post-doctorant.
En 2013, IBM nomme Abdigani Diriye chercheur et en 2016, il devient le directeur de recherche de la société. Avec son équipe, il développe une approche d’apprentissage automatique qui exploite de nouvelles sources de données pour évaluer les profils financiers et les cotes de crédit de centaines de millions d’Africains.
De 2019 à la création de Bloom en 2021, il est directeur de recherche à Amazon. Il a aidé au développement de nouveaux modèles qui permettent à Alexa, l'assistant virtuel d’Amazon, de parler plus naturellement avec les utilisateurs.
Dr Diriye a gagné plusieurs prix et distinctions. Il a, notamment, été classé parmi les 35 meilleurs innovateurs du monde de moins de 35 ans par MIT Technologies Review en 2017, les 30 meilleurs innovateurs africains par Quartz en 2018 et les 100 jeunes meilleurs leaders économiques en Afrique de 2020 par l’Institut Choiseul.
Heureux d’être cité par Choiseul, l’entrepreneur a déclaré : « je suis honoré d’être inclus parmi les PDG et autres chefs d’entreprise dans le classement publié par l’Institut Choiseul. Je suis également ravi qu’ils commencent à inclure des scientifiques sur la liste et reconnaissent le rôle de premier plan que la science devra jouer dans l’accélération du développement économique en Afrique ».
En 2017, Abdigani Diriye est devenu NEF (Next Einstein Forum) Fellow et TED Fellow. D’août 2018 à novembre 2019, il était membre du Global Future Council on Innovation Ecosystems du Forum Economique Mondial.
Melchior Koba
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En Afrique, les start-up naissent chaque jour. Cependant plusieurs d’entre elles ne décollent pas. Les difficultés de financement de pré-amorçage et le manque d'accompagnement sont entre autres les raisons de cet échec relatif.
Flourish Ventures, une société de capital-risque internationale qui investit sur des entrepreneurs fintech motivés, a annoncé le lundi 24 octobre le lancement de Madica (Made in Africa), un programme d'investissement structuré pour les entreprises technologiques en phase de pré-amorçage en Afrique.
Le programme vise à apporter une solution aux défis systémiques auxquels sont confrontés les fondateurs africains en phase de démarrage, notamment l'accès limité au capital, aux réseaux industriels, au mentorat et à la formation structurée.
Pour être éligibles au programme, les start-up doivent avoir un produit minimum viable (MVP), avoir un ou plusieurs fondateurs engagés à temps plein, avoir reçu peu ou pas de financement institutionnel. Le programme accordera la priorité aux entreprises dirigées par des fondateurs locaux, des femmes et à celles axées sur les secteurs pionniers afin de combler les lacunes de financement sur le continent. L'initiative invite les fondateurs de tout le continent, y compris ceux qui se trouvent en dehors des grands centres technologiques que sont le Nigeria, le Kenya, l'Egypte et l'Afrique du Sud.
« Contrairement à d'autres programmes, Madica n'est pas axé sur un secteur particulier et a l'intention de fournir un soutien pratique, des ressources étendues, un accès aux réseaux et bien plus encore. C'est pourquoi, en plus des 6 millions de dollars de capital d'investissement, nous avons réservé un montant égal pour le soutien programmatique », a précisé Emmanuel Adegboye (photo, à gauche), responsable de Madica.
La trentaine d’entreprises sélectionnées recevront chacune jusqu'à 200 000 dollars en fonds propres couplés d’un soutien programmatique pluriannuel. La phase initiale d'investissement durera trois ans.
Le programme travaillera avec des partenaires tels que des incubateurs, des accélérateurs et des investisseurs providentiels pour identifier et soutenir les entrepreneurs. Tous les candidats seront soumis à la même procédure d'évaluation et les investissements seront effectués sur une base continue tout au long de l'année. Les candidatures sont maintenant recevables à travers le lien https://www.madica.vc/apply
Samira Njoya
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La coopération entre le gouvernement du Nigéria et Microsoft dans le secteur numérique s’est intensifiée cette année. Après l’ouverture de son premier centre de développement africain à Lagos en mars, Microsoft s’est engagé à fournir des formations gratuites aux jeunes dans le domaine du numérique.
Le géant mondial de la technologie, Microsoft Corporation, va former cinq millions de Nigérians aux compétences numériques. Un protocole d’accord a été signé à cet effet le mercredi 12 octobre par le ministre de la Communication et de l'Economie numérique, Isa Pantami, et la multinationale américaine.
BREAKING NEWS!@NigeriaGov through Minister @ProfIsaPantami has just signed an MoU with @Microsoft to train 5 MILLION NIGERIANS with digital skills for free in line with #DigitalNigeria as part of @Microsoft CSR, the ceremony is on the sideline of #GITEX2022. pic.twitter.com/pZCrIgo0zD
— Prof. Isa Ali Pantami (@ProfIsaPantami) October 12, 2022
L’accord a été signé en marge du GITEX 2022, le Salon mondial de l’innovation qui s’est ouvert le 10 octobre à Dubaï, aux Emirats arabes unis. Selon lsa Pantami, cette nouvelle offre de Microsoft contribuera à faire du pays un « Nigeria numérique » d’ici quelques années.
« Nous accordons une grande importance à l'action. Une fois les accords signés, nous veillerons à ce que la mise en œuvre commence immédiatement. Nous continuerons à fournir un environnement favorable et à veiller à ce que nos instruments réglementaires soient propices au développement et flexibles pour que Microsoft et d'autres entreprises puissent prospérer », a déclaré le ministre.
Avec une population estimée à 219 millions d'habitants, le Nigeria est désormais le plus grand marché de l'Internet en Afrique. Grâce à sa population très jeune connue pour l'innovation et la créativité, le Nigeria s’est hissé à la tête de plusieurs innovations sur le continent. En janvier 2022, il a été enregistré qu'un total de 7 licornes se portaient exceptionnellement bien sur le continent africain, et 5 d'entre elles avaient leurs racines au Nigeria. Pour toutes ces raisons, le pays attire des partenariats de qualité comme ce nouveau protocole d’accord.
D'après le ministre, le protocole consistera entre autres à la formation d'un million de demandeurs d'emploi aux compétences numériques les plus pertinentes, au perfectionnement de 1 700 maîtres formateurs et à la certification de 200 000 apprenants. Plus de 5 500 développeurs apprendront également à tirer parti des Power Apps de Microsoft pour élaborer des solutions technologiques dans le cadre du Global Power Platform Bootcamp.
En outre, dans le cadre du portail africain de compétences transformationnelles du protocole d'accord, deux millions de Nigérians bénéficieront de compétences numériques gratuites qui amélioreront leur façon de travailler, créeront des opportunités d'emploi et augmenteront la productivité. Selon Deen Yusuf, représentant de Microsoft, cette initiative permettra de créer au moins 7 000 emplois au Nigeria.
Samira Njoya
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Après la réussite de la première cohorte de 30 startups de 10 pays africains et sur l'excellente collaboration avec le gouvernement du Rwanda, le Hub panafricain est à recherche de la prochaine cohorte d'innovateur.
Le HealthTech Hub Africa, un centre panafricain de soutien aux start-up de technologies médicales, a récemment annoncé le lancement de la deuxième édition d'Africa HealthTech Challenge, un concours qui prime et accompagne les start-up les plus prometteuses d'Afrique qui s’attaquent aux défis de santé de la population. Les candidatures sont recevables à l’adresse https://thehealthtech.org/application-form/ jusqu’au 22 octobre.
Pour cette nouvelle édition, l’incubateur sélectionnera 40 start-up : 30 start-up de croissance et 10 scale-up. Pour être éligibles, les start-up devront s’intéresser à quatre thématiques, à savoir la santé cardiovasculaire, le cancer du sein, la santé et les soins virtuels, et l'optimisation de la prise de décision basée sur les données.
Elles devront également avoir des équipes constituées d'au moins deux employés à temps plein et être enregistrées dans un pays africain. Les équipes constituées des deux sexes seront priorisées. Les start-up de croissance doivent s’assurer de ne pas faire partie d'un autre programme d'accélération la même année.
Les 30 start-up choisies au terme de la sélection bénéficieront d’un programme d’accélération de 10 mois qui comprend entre autres un mentorat de 2 mentors bénévoles par start-up, d’un coaching et un accès à une plate-forme interactive d'accompagnement, d’une invitation à des rencontres de réseautage et à des événements hybrides à travers l'Afrique et au-delà.
Les 10 scale-up bénéficieront des mêmes avantage en plus d’un accès gratuit à des services juridiques de classe mondiale, à la comptabilité, au marketing, à l'acquisition de talents, à une collecte de fonds accélérée, une formation et une exposition aux médias.
Les trois meilleures start-up HealthTech recevront respectivement 50 000 $, 30 000 $ et 20 000 $ en subventions de la Fondation Novartis.
Samira Njoya
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Depuis la pandémie de Covid-19, l’edtech est devenue un secteur intéressant pour les grandes firmes mondiales. Les tech entrepreneurs locaux se sont également positionnés sur le marché pour offrir aux apprenants une éducation de qualité.
Smartprof est une solution numérique développée par une jeune pousse marocaine du même nom. Elle permet de trouver un professeur particulier en moins de 24 heures. La start-up, basée à Casablanca, a été fondée en 2018 par Faiz Mustapha. Elle a déjà reçu plus de 50 000 $ pour entre autres soutenir sa croissance.
C’est depuis un ordinateur ou un smartphone qu’élèves et professeurs peuvent s’inscrire sur la plateforme en renseignant des informations telles que nom, prénom, e-mail ou encore numéro de téléphone. Avant d’opter pour un professeur, l’élève reçoit un cours d’essai gratuit de celui-ci. Si c’est concluant, il peut débuter avec ledit professeur et la plateforme va se charger de suivre sa progression sur toute la période du mentorat. Les cours peuvent se dérouler en ligne ou en présentiel à domicile.
En ce qui concerne les professeurs, ils peuvent directement s’inscrire sur la plateforme et rejoindre la communauté des tuteurs de Smartprof. « Tous nos professeurs sont issus des grandes écoles et universités les plus prestigieuses », indique la plateforme. Avant de postuler, il faudrait avoir un bon curriculum vitae. Il faut signaler que les tuteurs de Smartprof ont la possibilité de gagner jusqu’à 3 200 dirhams (292,7 $) par mois.
La start-up revendique plus de 300 professeurs dans plus de 25 matières et plus 3 000 heures de tutorat réalisées. En 2022, elle figure parmi les lauréats de la 12e édition du Prix Orange de l’entrepreneur social. Smartprof est classé troisième et participera à la phase finale de la compétition au cours de laquelle des start-up de 17 pays d'Afrique et du Moyen-Orient vont se disputer les prix.
Adoni Conrad Quenum
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L’edtech est en pleine croissance en Afrique depuis la crise de la Covid-19. Des solutions émergent dans plusieurs pays et proposent des contenus sur-mesure pour les élèves et étudiants du continent.
SmartED Africa est une solution numérique développée par une jeune pousse camerounaise du même nom. Elle permet d’accéder à des cours, des quiz ou encore des épreuves dans diverses matières scolaires. La start-up, basée à Douala, a été fondée par Valérie Patricia Bararunyeretse, Simplice Tankoua et Laba Kagalang.
La solution dispose d’une application mobile disponible uniquement sur Android. Après téléchargement dans le PlayStore, il faut s’inscrire en fournissant nom, e-mail, mot de passe et numéro de téléphone ou passer par votre compte Google ou Facebook. Il faudra ensuite choisir une classe et après cette étape, vous pouvez aisément accéder à tous les contenus disponibles. Il est possible d’accéder aux cours d’autres classes en cliquant sur le menu latéral. Un bouton bleu, en dessous la photo de profil sur lequel est inscrit la classe préalablement choisie, permet de changer de classe.
Les divers contenus sont disponibles en ligne et hors connexion si l’utilisateur prend la peine de les télécharger en amont. La start-up a opté pour cette décision à cause des difficultés d’accès à l’Internet sur le continent. SmartED Africa embarque plus de 500 fiches de cours, plus de 2 500 Quiz et plus de 200 épreuves par classe dans 7 matières. La jeune pousse espère atteindre les 10 000 téléchargements, 9 500 utilisateurs et les 6 500 abonnés à court terme. Pour l’instant, selon les données de PlayStore, un peu plus d’un millier de personnes ont téléchargé la solution.
En ce qui concerne les tarifs, la start-up propose 1 600 FCFA (2,41 $) pour un abonnement mensuel, 3 100 FCFA pour un abonnement trimestriel et 4 600 FCFA pour un abonnement annuel. En 2022, SmartED Africa remporte le prix spécial féminin du Prix Orange de l’entrepreneur social au Cameroun. Un chèque d’un montant de 1 000 000 FCFA et un accompagnement d’une durée de 6 mois ont été offert à la start-up. Elle participera également à la phase finale du concours regroupant 17 pays dans lesquels opèrent le réseau de téléphonie mobile Orange.
Adoni Conrad Quenum
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La formation des jeunes au numérique en Afrique, leur employabilité et leur préparation aux futurs métiers sont au cœur des actions des opérateurs télécoms. Des centres de formations sont mis sur pied à cet effet.
L’opérateur de téléphonie mobile Orange et la coopération allemande (GIZ) ont inauguré un nouvel « Orange Digital Center ». Le centre technologique a été officiellement ouvert le lundi 3 octobre au Liberia en présence de Brelotte Ba, le directeur général adjoint d’Orange Afrique et Moyen-Orient. Basé à Monrovia, le centre, ouvert à tous, est entièrement dédié au développement des compétences numériques et à l’innovation.
« Je suis très fier d’inaugurer ce jour, le 11e Orange Digital Center au Liberia, qui fait partie du réseau des 32 Orange Digital Centers du Groupe Orange, qui seront déployés non seulement en Afrique et au Moyen-Orient, mais également en Europe. L’objectif est de démocratiser l’accès au numérique pour les jeunes, diplômés ou non diplômés, leur donner accès aux dernières compétences technologiques pour renforcer leur employabilité, et les préparer aux emplois de demain », a expliqué Brelotte Ba.
L’espace bâti sur superficie de 715 m2, réunit les 4 programmes stratégiques du groupe Orange, une Ecole du Code, un atelier de fabrication numérique FabLab Solidaire de la Fondation Orange, un accélérateur de start-up Orange Fab, soutenu par Orange Ventures, le fonds d'investissement du Groupe Orange. L’ensemble des programmes comprend une formation pratique à 90% sur le numérique, l’accompagnement pour les porteurs de projets, l’accélération des start-up et l’investissement dans ces dernières.
Le digital center opérationnel depuis janvier 2022, a déjà accueilli plusieurs formations et événements numériques et ambitionne déployer des Orange Digital Center Club, extensions de l’Ecole du Code au sein des universités partenaires dans les régions. L’objectif est d’offrir au plus grand nombre de jeunes l’accès aux nouvelles technologies et les aider à les utiliser pleinement.
C’est le 11e Orange Digital Center d’Afrique et du Moyen-Orient, après la Tunisie, le Sénégal, l’Ethiopie, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, l’Egypte, la Jordanie, Madagascar et le Maroc. Il s’inscrit pleinement dans la démarche d’Orange en faveur de l'inclusion numérique et vise, selon Jakob Haselhuber, ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Liberia à « encourager chaque personne à tirer parti des opportunités du numérique et travailler dur pour combler le fossé numérique »,
Samira Njoya
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L’entrepreneuriat des jeunes contribue grandement à résorber la problématique liée à la pénurie d’emplois. Cependant, l’entrepreneuriat continue à souffrir du manque d’investissements et du manque d’accès abordable aux sources de financement.
Le géant américain de l’informatique Microsoft vient de renforcer son partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD). Selon le communiqué parvenu à la rédaction de We are Tech le lundi 26 septembre, l’objectif de ce nouveau partenariat est de soutenir l'esprit d'entreprenariat chez les jeunes Africains, et il rentre dans le sillage de la mise en place de la Banque d'investissement pour la promotion de l'entrepreneuriat auprès des jeunes (YEIB) en Afrique.
Il permettra « de mieux exploiter le dividende démographique de l’Afrique et de créer des millions de nouveaux emplois pour les jeunes Africains à l’horizon 2025 », a déclaré Solomon Quaynor (photo, à gauche), vice-président de la Banque africaine de développement pour le secteur privé, l’infrastructure et l’industrialisation.
L’Afrique a la population la plus jeune au monde. Selon la BAD, la population jeune de l'Afrique augmente rapidement et devrait doubler pour atteindre plus de 830 millions d'ici à 2050. Sur les quelque 420 millions de jeunes Africains âgés de 15 à 35 ans, un tiers sont au chômage et découragés, un autre tiers a un emploi précaire et seulement un sur six a un emploi salarié.
Cette collaboration, via l’Africa Transformation Office (ATO) de Miscrosoft, va contribuer au développement d’écosystèmes d’entrepreneuriat destinés aux jeunes, mais également à la création de nouveaux emplois et l’accompagnement de l’inclusion numérique en Afrique.
« Nous pensons qu'il est possible de faire beaucoup pour développer l'entrepreneuriat des jeunes en collaborant avec la Banque africaine de développement, en favorisant une plus grande inclusion économique de ce segment clé de la population et en construisant une société plus prospère », a déclaré le directeur général du cluster régional Microsoft Afrique, Wael Elkabbany (photo, à droite).
Le partenariat favorisera en outre la mise en place d’institutions nationales à travers un modèle de collaboration public-privé qui permettra d’accroître le soutien technique et financier apporté aux jeunes entrepreneurs et de renforcer leurs capacités.
Samira Njoya
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