La Fondation Orange Tunisie souhaite renforcer son programme FabLabs Solidaires qui vise à développer les compétences numériques des jeunes et les préparer aux métiers de demain. La société de télécommunication a lancé à cet effet son 9e appel à projets, pour soutenir la création ou le développement d’autres projets de FabLabs Solidaires, courant 2023.
Les FabLabs portés par une association qui répond à cette problématique peuvent candidater ici avant le dimanche 16 avril 2023.
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La Banque africaine de développement (BAD) a inauguré le mercredi 1er février, un deuxième centre d’excellence en technologies de l’information et de la communication à la United States International University-Africa de Nairobi au Kenya.
Le centre, ouvert aux jeunes Africains âgés de 15 à 35 ans, a pour but de développer leurs capacités afin d'améliorer leur compétitivité sur les marchés locaux et internationaux du travail tout en les dotant de compétences pratiques du 21e siècle, ainsi que de compétences en matière d’employabilité et d’entrepreneuriat.
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Après l’ouverture du 13e centre digital en Guinée en décembre, Orange se met à nouveau au service des jeunes en mettant sur pied un nouvel écosystème numérique entièrement dédié au développement des compétences numériques et à l’innovation.
L'opérateur de téléphonie Orange et la Coopération Allemande (GIZ) ont inauguré le vendredi 10 février à Freetown, en Sierra Leone, le 14e « Orange Digital Center » (ODC) d’Afrique et du Moyen-Orient.
Etabli sur une superficie de 500m², l’Orange Digital Center (ODC) de la Sierra Leone réunit comme les autres, quatre programmes stratégiques du groupe que sont : une école du code, un atelier de fabrication numérique (FabLab Solidaire) de la Fondation Orange, un accélérateur de start-up (Orange Fab), et Orange Ventures Afrique et Moyen Orient — le fonds d'investissement du groupe télécoms qui investit dans les start-up les plus prometteuses de l’Orange Digital Center.
Selon Brelotte Ba, directeur général adjoint d’Orange Afrique et Moyen-Orient, « le lancement de notre 14e Orange Digital Center aujourd'hui à Freetown, en Sierra Leone, fait partie d'un réseau de 32 Orange Digital Centers qui seront déployés non seulement en Afrique et au Moyen-Orient, mais aussi en Europe d'ici 2023. L'objectif est de démocratiser l'accès au numérique pour les jeunes — avec ou sans qualification. Nous voulons qu'ils participent à la transformation numérique de leur pays en les encourageant à devenir des entrepreneurs, à créer du contenu local et à développer ainsi l'économie numérique de la Sierra Leone ».
Le centre digital d’Orange arrive à point nommé en Sierra Leone. Le pays a récemment entamé la mise en œuvre de son projet national de transformation numérique grâce à une subvention de 50 millions $ obtenue auprès de la Banque mondiale. L’initiative pratique d’Orange vient appuyer celle du gouvernement qui milite pour la création d’emploi, le développement de compétences et le développement de nouvelles opportunités grâce au numérique.
Le centre, déjà opérationnel dans le pays, formera gratuitement les étudiants et déploiera des Orange Digital Center Clubs dans certaines universités, étendra la portée de l’ODC aux régions afin d’offrir au plus grand nombre l’accès aux nouvelles technologies et les aider à les utiliser pleinement.
Pour Jens Kraus-Massé, ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne en République de Sierra Leone, l’objectif est « de donner à chaque femme, chaque fille, chaque homme et chaque garçon, quel que soit son milieu, les moyens de tirer parti des possibilités offertes par le digital, d'obtenir de meilleurs emplois et, à terme, de vivre mieux pour eux et leurs familles ».
Samira Njoya
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La Ligue Panafricaine des Blogueurs et Cyber-activistes pour la Démocratie, communément appelée AfricTivistes, lance un CitizenLab le 20 février à Nouakchott en Mauritanie.
La rencontre vise à renforcer les capacités des jeunes acteurs de la société civile mauritanienne ; impulser une nouvelle dynamique de participation citoyenne ; et créer un réseau d’acteurs engagés pour identifier, étudier, réfléchir et proposer des solutions aux questions socio-politiques en Mauritanie.
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Dans le but d’aider les étudiants en médecine et les jeunes médecins à mieux apprendre leurs cours, des tech entrepreneurs ont mis en place une solution numérique sur-mesure pour les aider au quotidien.
FourMinuteMedicine (4MM) est une solution numérique développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux étudiants en médecine d’accéder à des résumés de cours, des documents et des vidéos interactifs pour mieux préparer leurs compositions. La start-up, basée au Cap, a été fondée en 2019 par Phina Njisane, Vela Njisane et Ashley Francis.
« Pour les facultés de médecine, 4MM constitue une solution clé en main pour leurs besoins d'enseignement en ligne. Pour les étudiants en médecine, nous fournissons un contenu médical de haute qualité en petits morceaux digestibles », indique la plateforme.
Pour accéder aux diverses fonctions de la jeune pousse, il faudrait se rendre sur l’adresse web via le navigateur. Que ce soit depuis votre smartphone ou votre ordinateur, il est possible de s’inscrire en créant un compte. Après cette étape, il faudrait souscrire à un abonnement pour accéder aux contenus. La plateforme offre des jours d’essai, mais facture 40 résumés, 10 vidéos et cours d'introduction aux principes de base de la fracture à 150 rands (8,77 USD). Outre cela, 4MM propose plusieurs forfaits pour les étudiants.
La jeune pousse améliore constamment la qualité des contenus. Pour ce faire, elle a mis en place un programme d’étudiant ambassadeur. Son réseau de cliniciens travaille avec les étudiants pour créer ensemble un contenu éducatif qui répond au mieux aux besoins des étudiants. Bien qu’elle priorise les étudiants en médecine de la nation arc-en-ciel, tous les étudiants au moins en troisième année de médecine dans une université africaine peuvent y participer.
En février 2023, 4MM a été sélectionnée avec neuf autres start-up sud-africaines pour participer au programme d'accélération GrindstoneX. C’est un accélérateur axé sur les femmes lancé par Naspers et ayant pour but d’autonomiser les femmes entrepreneures tout en créant des emplois.
Adoni Conrad Quenum
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Passionné par la technologie, c’est aux Etats-Unis qu’il eut l’idée de création du projet Zofi Cash. Il permet aux employés d’obtenir instantanément des avances sur salaire afin de régler leurs urgences.
Paul Kirungi (photo) est le fondateur et le président-directeur général de la start-up de technologie financière Zofi Cash. Originaire d’Ouganda, il est titulaire d’un diplôme d’administrateur de réseaux informatiques et télécommunications obtenu en 2016 à ABCO Technology, une académie américaine de formation informatique accréditée. Il possède aussi un certificat Microsoft d’ingénieur système obtenu en 2019.
Installé aux Etats-Unis depuis 2012, Paul Kirungi a fondé Zofi Cash en 2020 afin de briser le cycle des 30 jours de salaire en Afrique. La plateforme financière numérique prend en charge les urgences financières des employés avant le jour de paie. Plus concrètement, elle octroie des prêts instantanés d’avance sur salaire aux employés à des taux d’intérêt très bas. Pour bénéficier de ce crédit, il faut juste l’approbation de l’employeur.
« Zofi Cash est une société de services financiers dont l’objectif est de rompre le cycle de paiement de 30 jours. Nous cherchons à changer la façon dont les employés ou les entrepreneurs sont payés dans ce pays et dans toute l’Afrique. C’est pourquoi notre service d’avance sur salaire est aujourd’hui un leader du marché, et nous n’avons pas cessé d’innover. Nos équipes s’efforcent d’améliorer en permanence la plateforme pour permettre à davantage de personnes d’être payées quotidiennement », a déclaré le PDG de Zofi Cash.
Le 31 janvier 2023, la start-up a été sélectionnée, avec 13 autres entreprises, pour participer à l’Africa Tech Summit. L’événement tiendra sa cinquième édition les 15 et 16 février au Sarit Expo Centre de Nairobi, au Kenya.
Ancien élève de Startup Africa Roadtrip, un projet bénévole né en 2017 dont la mission est de découvrir l’écosystème local est-africain et de partager des compétences professionnelles dans les domaines du marketing numérique et du capital-risque, Paul Kirungi en est aujourd’hui un ambassadeur.
La carrière professionnelle de l’entrepreneur a commencé en 2016 au sein de la Providence Hospital de Californie où il était le spécialiste du support informatique de l’hôpital. Il a ensuite rejoint Barkley Court Reporters, une société qui fournit des services d’assistance juridique, en tant qu’administrateur système. Pour Zofi Cash, il a reçu le prix de la meilleure fintech Next Generation Africa 2021, émis par Startup Africa Roadtrip.
Melchior Koba
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Google a lancé un appel à candidatures pour son programme inaugural Google for Startups Accelerator : Women Founders Africa Program, qui vise à donner aux femmes fondatrices du continent les moyens d'agir en leur fournissant des ressources et des opportunités pour faire évoluer leurs start-up technologiques et résoudre les problèmes africains.
Les candidatures sont recevables avant le 20 février 2023 à l'adresse g.co/acceleratorafrica.
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L'appel à candidatures pour le programme d'accélération GSMA Agritech court jusqu'au 10 février 2023
Le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) a commandé la mise en place d’un programme d’accélération en partenariat avec le Fonds pour la promotion de l'innovation dans l'agriculture (i4Ag). Nommé GSMA Agritech, ce programme sera dirigé par l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA) pour le compte de la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit GmbH (GIZ). L’objectif est de soutenir les agritech spécialisées dans le développement de solutions numériques innovantes et génératrices de revenus. La GSMA soutiendra 10 start-up sur le volet technique pendant deux ans avec pour but de faire mûrir la solution. La date limite de dépôt est le 10 février 2023 à 17h00.
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Il est un informaticien talentueux et un entrepreneur passionné. En tant que leader dans son domaine, il utilise son expertise en informatique pour soutenir les entrepreneurs locaux et les aider à réussir dans leur entreprise.
Abdelsalam Safi (photo) est un cofondateur et le directeur exécutif de l’incubateur de start-up technologiques WenakLabs. Originaire du Tchad, il est un entrepreneur social et technologique titulaire d’un diplôme d’ingénieur en informatique obtenu en 2011 à l’Ecole supérieure privée d’ingénierie et de technologies (ESPRIT) de la Tunisie.
Son incubateur WenakLabs, fondé en 2014, revendique être à la fois un média lab et un tech hub. Ayant pour objectif de contribuer, par tous les moyens, à la réduction de la facture numérique au Tchad et de promouvoir la culture entrepreneuriale en s’appuyant sur les TIC, Abdelsalam Safi et son équipe développent un espace d’intelligence collective et d’innovation sociale.
Le 18 janvier 2023, il a officiellement inauguré le média lab de sa structure. Cet espace regroupe tous les dispositifs et équipements professionnels pour permettre d’exercer des métiers de l’audiovisuel et du numérique. Il sera possible d’y faire des productions audiovisuelles, des shootings, du graphisme et des émissions Web TV. Le média lab est également un espace de formation en multimédia.
« Notre médialab est un lieu de recherche interdisciplinaire où les chercheurs, artistes, designers, etc. peuvent travailler ensemble pour développer des possibilités des TIC dans le but de résoudre des problèmes et identifier de nouvelles opportunités », déclare Abdelsalam Safi.
Depuis février 2020, Abdelsalam Safi est également le directeur pays de Founder Institute au Tchad. Fondé en 2009, Founder Institute est un incubateur et un accélérateur qui transforme des idées en start-up finançables, et des start-up en entreprises mondiales. Sa série de programmes d’accélération très structurés a donné aux fondateurs l’orientation et le réseau mondial nécessaires pour créer une entreprise significative. Abdelsalam Safi est aussi un partisan de l’organisation à but non lucratif Free Software Foundation depuis 2006.
Son parcours professionnel a commencé en 2011 dans son université ESPRIT, en tant que stagiaire. Il y a fait des travaux d’étude et d’intégration des applications hétérogènes dans une architecture orientée service (SOA) en utilisant un bus de médiation open source (Apache ServiceMix). Il a enseigné entre 2013 et 2014 à l’institut universitaire de sciences et techniques d’Abéché au Tchad. Il y était chargé de cours de programmation orientée objet avec Java.
Melchior Koba
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La formation des jeunes aux métiers du numérique est un gage de développement du secteur en Afrique. Au Mali comme dans plusieurs pays du continent, les centres de formations se multiplient pour accélérer la dynamisation du secteur.
Danew Talla Electronics, la coentreprise de droit malien formée par la société française Danew et l’entreprise malienne Talla Telecom, s’est associée au Complexe numérique de Bamako pour former plus de jeunes dans les métiers du numérique et accélérer la numérisation du pays. Les deux entreprises ont signé le lundi 23 janvier une convention de partenariat à cet effet.
Signature de Convention entre @technopolemali & #DanewTallaElectronics en présence des Ministres @McenMali et @MENEFP_mali
— Complexe Numérique de Bamako (@technopolemali) January 24, 2023
Il y a eu la signature de la convention et l'inauguration du Centre d'Excellence #CEDEX
Vivement la suite des activités@hamedsalif @AfDB_Group @MalickMAIGA4 pic.twitter.com/Hjiyu6b2IZ
Hamed Salif Camara, le directeur général du Complexe numérique de Bamako, a indiqué que cet investissement contribuera à la réalisation d’un des objectifs du complexe, à savoir l’assurance du développement du potentiel des TIC. « Nous appelons à vous associer à nous et à toutes les entreprises du numérique afin de prendre en charge le financement des start-up pour que nous puissions demain espérer un Mali plus intelligent et plus brillant pour chacun d’entre nous », a-t-il déclaré.
En marge de cette signature, les autorités maliennes ont procédé au lancement officiel du centre d’excellence (CEDEX), créé par Danew Talla Electronics. Le CEDEX, qui a débuté ses formations gratuites en novembre dernier, a déjà accueilli une sélection de 47 jeunes envoyés par le consortium d’ONG hollandaises du Programme de Gouvernance Locale Redevable Plus (PGLR+). De plus, entre janvier et mars 2023, plus de 150 jeunes seront formés aux métiers du numérique, selon le responsable du centre.
A travers toutes ces actions, les entreprises ambitionnent de participer à la stratégie pour le développement du numérique au Mali baptisé « Mali Numérique 2020 » qui vise à positionner le Mali comme un des Hubs technologiques en Afrique de l’Ouest.
Samira Njoya
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