Motivée par sa vision de promouvoir l’autonomisation grâce à l’apprentissage numérique, elle fonde une plateforme qui permet aux entreprises d’améliorer les compétences de leurs employés.
Joyce Mbaya (photo) est une informaticienne de formation et une entrepreneure kényane. Diplômée de l’université du Missouri central, aux Etats-Unis, où elle a obtenu un bachelor en informatique et mathématiques en 2006, elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de Zydii.
Fondée en 2017 par Joyce Mbaya et Rhoda Kingori, Zydii est une start-up de technologie d’apprentissage qui fournit des solutions de formations virtuelles et d’apprentissage numérique pour la main-d’œuvre africaine. La start-up aide les entreprises à renforcer les compétences de leurs employés pour augmenter les ventes, améliorer le service à la clientèle et les performances professionnelles.
Sur la plateforme numérique Zydii, plus de 100 cours numériques locaux, pertinents et prêts à l’emploi sont accessibles partout et sur n’importe quel appareil. La start-up fournit aux entreprises un portail hébergé, en marque blanche et personnalisé pour former leurs équipes en privé. Elle propose également des formations hors ligne basées sur des textes pour les entreprises et les équipes ayant un accès limité ou inexistant à Internet.
Le 8 mars 2023, l’entreprise a été sélectionnée, par Google, parmi les 15 start-up fondées par des femmes qui participeront au nouveau programme Google for Startups Accelerator Africa : Women Founders Cohort. Joyce Mbaya recevra donc une formation commerciale et technique ainsi que des opportunités de mentorat et d’investissement en réseau, dans le cadre de la stratégie de Google visant à renforcer les capacités des femmes africaines dans le domaine des affaires.
La carrière professionnelle de Joyce Mbaya a commencé en 2001 à Barclays Bank où elle était représentante du service clientèle à la succursale de Westlands à Nairobi. Après avoir fini ses études à l’université de Missouri central en 2006, elle travaille pour la Commerce Bank au service de marketing des bases de données, d’avril à août. En septembre, elle rejoint Safaricom au poste de cheffe de produit SVA (service à valeur ajoutée).
En 2010, elle a fondé l’entreprise GIBÉBÉ dans le but d’inspirer les gens et de leur donner les moyens de découvrir et de libérer leur potentiel. Elle a écrit et publié un livre titré GIBÉBÉ : imaGIne, BElieve, BEcome. Parallèlement, elle était consultante en gestion de CBI 360, une société de formation, de coaching et de conseil aux entreprises.
En 2008, Joyce Mbaya a représenté le Kenya dans la série télévisée The Apprentice Africa, diffusée dans plus de 6 pays d’Afrique. Elle a donc participé à une série de tâches commerciales rigoureuses et compétitives, dont beaucoup concernent de grandes entreprises et requièrent de l’intelligence et de la perspicacité pour être menées à bien. En 2020, elle était membre de la troisième cohorte d’Antler East Africa organisé par l’investisseur Antler.
Melchior Koba
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Adaverse, un accélérateur soutenu par la blockchain Cardano, a annoncé, vendredi 10 mars, le lancement d’une école pour soutenir les startupers opérant dans le web3 sur le continent. L’objectif est de former ces entrepreneurs en les faisant participer à des podcasts et des webinaires qui accueilleront des entrepreneurs accomplis, des leaders d'opinion de l'industrie et des experts de la blockchain du monde entier.
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Unstoppable Women of Web3 (Unstoppable WoW3), un groupe de diversité et d'éducation dont la mission est d'égaliser les chances dans le Web3, a annoncé le mercredi 8 mars son engagement à fournir une formation au Web3 et au metaverse à six millions de femmes en Afrique au cours des cinq prochaines années.
L'initiative est lancée en partenariat avec plus de 19 entreprises et vise à combler l’écart entre les sexes dans le secteur et créer plus d’opportunités pour les femmes sur le continent africain.
Continuing the mission of uWoW3 & to celebrate #InternationalWomensDay, we're leading an initiative alongside 26 partners to provide Web3 & Metaverse education for ⭐️6 million⭐️ African women! #UWOW3AI @africawomenceos @chippercashapp @0xPolygon @unstoppableweb @alx_africa pic.twitter.com/gBs8uuuoYo
— UnstoppableWoW3.x (@UnstoppableWoW3) March 8, 2023
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A travers l’entreprise qu’elle a cofondée il y a quatre ans, elle replonge Tunisiens et étrangers dans le passé de plusieurs lieux hautement culturels de son pays. Elle a reçu à cet effet plusieurs distinctions et prix pour sa start-up.
Houda Bakir (photo) est la présidente-directrice générale de Historiar, une start-up spécialisée dans la deeptech et qui allie intelligence artificielle et réalité augmentée dans une application mobile. Fondée en 2019 avec Jihed Makni, la start-up propose, grâce à ces technologies, une version numérisée des sites historiques ou archéologiques du patrimoine culturel tunisien parfois vieux de plusieurs siècles.
Les touristes et autres curieux à travers le monde peuvent les visiter à travers une immersion technologique. Lors de la 46e édition du festival international de Dougga, qui s’est tenue en août 2022, les invités ont d’ailleurs pu jauger l’expertise d’Historiar en remontant plusieurs années dans le temps pour contempler le site archéologique de Dougga.
En février 2023, l’innovation de la start-up lui a valu d’être sélectionnée pour la cinquième édition du programme d’accélération Orange Fab Tunisie.
Née en 1981 à Carthage, en Tunisie, Houda Bakir est titulaire d’un master en génie électrique obtenu en 2009 à l’Ecole nationale supérieure des ingénieurs de Tunis (ENSIT). Elle y décrochera sept ans plus tard un doctorat de recherche en génie électrique avec une spécialisation en segmentation d’images médicales.
Au-delà de ses fonctions au sein d’Historiar, Houda Bakir occupe depuis 2021 le poste de vice-présidente de Tunisian Startups, une organisation constituée d’entrepreneurs et dont l’engagement porte sur la création d’un environnement favorable à l’entrepreneuriat. En 2018, elle a cofondé Super-Viz, une entreprise technologique qui met l’intelligence artificielle au service des secteurs industriels. Elle y est d’ailleurs présidente-directrice générale.
Chercheuse post-doctorale au laboratoire du centre de recherche en productique de l’ENSIT depuis 2013, Houda Bakir a fondé Grace Light Tunisia la même année. Elle a dirigé l’entreprise spécialisée dans la création d’idées de décoration avec la technologie jusqu’en 2014.
La Tunisienne a démarré sa carrière professionnelle à l’ENSIT en 2009 comme assistante-contractuelle. En 2010, elle est devenue professeure assistante de l’école. En 2014, en tant que consultante, elle a rejoint Intellixx, un cabinet de conseil international pour la mise en œuvre de processus commerciaux bancaires et l’intégration de systèmes de négociation. En 2016, elle est embauchée comme ingénieure principale en recherche et développement au sein de Datavora, une entreprise de gestion de données pour les entreprises de commerce en ligne. Elle y restera jusqu’en 2022.
Grâce à Historiar, Houda Bakir a pris part à plusieurs évènements internationaux, notamment les Digital Tunisia Days organisés en marge de l’Expo 2020 de Dubaï. Elle est aujourd’hui titulaire de plusieurs distinctions honorifiques. Sa start-up a reçu le prix du meilleur fournisseur de solutions EdTech en 2021 émis par le média MEA Markets.
Elle a été désignée en 2022 par le média Exclusive Africa comme l’une des sept femmes fondatrices d’entreprises technologiques d’Afrique du Nord à connaître. Le média Ventures Africa l’a désignée comme l’une des fondatrices d’entreprises technologiques d’Afrique du Nord qu'il faut connaître, sur une douzaine. Toujours en 2022, elle a remporté le premier prix du Startup Bootcamp organisé par le Réseau Entreprendre Tunisie et Qatar Fund for Development.
Melchior Koba
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Passionnée de programmation informatique, de numérique, d’écriture et d’entrepreneuriat, son constat quant à l’absence criarde de femmes dans le domaine des TIC l’a amené à s’investir dans le développement de diverses compétences y relatives.
L’Ivoirienne Marie Lucienne N’guessan (photo) est la fondatrice du Centre MARée de LUmière, une organisation à but non lucratif crée en 2021 pour former les enfants, les femmes et les personnes issues des milieux défavorisés de Côte d’Ivoire aux compétences numériques.
A travers son Centre, la jeune femme a initié le Digital O’Féminin Tour, un programme de formation théorique et pratique dont le thème général est « le digital : outil de lutte contre les inégalités du genre ». Les séances de formation, qui se tiennent durant 5 jours, et ce dans différentes villes de la Côte d’Ivoire, portent en moyenne sur une cinquantaine de jeunes femmes par ville. Aujourd’hui, le Digital O’Féminin Tour revendique déjà 9 villes parcourues et plus de 500 femmes formées à divers métiers du numérique.
Interrogée par We Are Tech Africa sur ses projets futurs, Marie Lucienne N’guessan déclare « qu’en plus du Digital O’Féminin Tour, le Centre MARée de LUmière a plusieurs autres projets qui seront bientôt lancés. Nous avons le Digital Dès la Base, qui est un programme qui cible les enfants et qui vise à leur inculquer le bon usage qu’ils doivent faire du numérique ».
« Nous entendons également organiser le Salon du Digital O’Féminin, qui sera un cadre de rencontre entre des modèles féminins du domaine des technologies et des jeunes femmes qui participeront à ce salon. Il sera également un cadre d’opportunités pour les bénéficiaires de nos formations qui auront l’occasion de réseauter et de participer à des échanges avec des personnalités et entreprises qui seront présentes », a-t-elle ajouté.
Marie Lucienne N’guessan est titulaire d’un brevet de technicien supérieur (BTS) en informatique et développement d’application. Elle l’a obtenu en 2018 à Groupe Ecole des hautes études commerciales (EDHEC). En 2019, elle fait partie de la première promotion de l’Orange Digital Academy et en sort avec la compétence de développeuse de site web et d'application mobile. En 2021, elle décroche une licence en génie logiciel à l’institut ivoirien de technologie. Viendra ensuite un certificat de formation en marketing digital délivré par la plateforme de la presse numérique de Côte d’Ivoire (PNCI).
Propriétaire du blog MARée de LUmière depuis 2019, Marie Lucienne N’guessan qui a porté le titre de première Miss 2.0 lors du concours Miss Digital en décembre 2020 propose des écrits sur le leadership, la motivation, l’entrepreneuriat, la technologie. Elle met en exergue à travers sa plateforme des personnes considérées comme des modèles pour les jeunes au regard de leur parcours inspirant. Elle est également une jeune blogueuse à UNICEF Côte d’Ivoire.
Ambassadrice Women Techmakers, un programme de Google qui offre une visibilité, une communauté et des ressources aux femmes dans le domaine de la technologie, la tech activiste est aussi depuis octobre 2021 consultante formatrice d’Equal Access International, une organisation sociale à but non lucratif, dont le siège est à Washington, D.C. et qui travaille en Afrique et en Asie.
Marie Lucienne N’guessan été pendant un an l’ambassadrice nationale du leadership féminin dans le digital. En 2021, elle a figuré dans le top 20 des jeunes prometteurs de l’Association des conseils en lobbying et affaires publiques en Côte d’Ivoire (ACLAP-CI). Elle a également figuré dans le top 100 des personnalités d’Afrique francophone les plus influentes sur LinkedIn. En 2022, elle est élue Influenceur Tech & Innovation aux Pulse Influencer Awards.
Melchior Koba
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Vendredi 3 mars, l'université numérique du Gabon et l'université virtuelle de France ont signé une convention de partenariat dans le cadre du développement de l’hybridation des enseignements et la transformation du numérique.
Le partenariat vise à offrir des formations en ligne de haut niveau au bénéfice des étudiants gabonais, promouvoir la visibilité de l’offre de formation et du savoir-faire français au Gabon, et poser les bases d’une co-construction des parcours certifiants et diplômants, allant jusqu’à la codiplomation.
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L'opérateur de téléphonie Orange a inauguré, le samedi 4 mars à Kinshasa en République démocratique du Congo, son 15e centre numérique en Afrique et au Moyen-Orient.
Le Centre digital déjà opérationnel dans le pays a déjà formé gratuitement plus de 1 700 apprenants.
Inauguration de l’Orange Digital Center par le CEO d’Orange Afrique et Moyen-Orient @jerome_henique, en présence de @etchoungui, Directire Exécutive RSE, @BenHAIDARA1 DG d’Orange RDC, et du représentant du Ministre des PT-NTIC, @AugustinKibassa. pic.twitter.com/nkHi7T5d5P
— Orange RDC (@Orange__RDC) March 4, 2023
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L’université nigériane forme chaque année des milliers de jeunes talents. Cependant, la plupart d’entre eux ne possèdent pas d’expérience et de connaissances précieuses pour se lancer dans l'entrepreneuriat technologique après l’université.
The Nest Innovation Technology Park, une communauté basée à Lagos au Nigeria qui favorise l'innovation des start-up technologiques, s’est associée mercredi 1er mars au projet Campus Innovation Circles (CIC) pour lancer « The Nestlings Playbook », un programme conçu pour relever les défis auxquels sont confrontés les fondateurs dans les universités du Nigeria.
Ce programme pionnier, vise à offrir aux étudiants de premier cycle l'accès aux ressources et au soutien dont ils ont besoin pour explorer l'économie numérique, leur permettant ainsi d'acquérir une expérience et des connaissances précieuses sans prendre de risques importants.
We’re taking off! 🚀
— The Nest Innovation Hub (@nesthubng) March 1, 2023
The Nestlings Playbook Project is officially here and we couldn’t be more excited to share it with you!
Read more about it here: https://t.co/kbtNdd7kEW pic.twitter.com/WKuyLrrdvI
« Nous pensons que les étudiants entrepreneurs ont le potentiel de créer des solutions révolutionnaires aux problèmes quotidiens. Avec le programme innovant The Nestlings Playbook, nous leur donnons les moyens de libérer tout leur potentiel et d'avoir un impact réel sur l'écosystème entrepreneurial africain », a déclaré Joba Oloba (photo, à droite), un cofondateur de The Nest Innovation Technology Park.
Au Nigeria, l’écosystème des étudiants est riche en talents. Il est donc nécessaire de fournir à ces jeunes les outils et les ressources nécessaires à une transition vers l'économie numérique en tant qu'entrepreneurs et non en tant que principalement des talents ouvriers. L’objectif est de contribuer à la transition de l'Afrique vers une économie numérique grâce à l'engagement des jeunes.
A en croire Toyin Bamidele, le chef de projet et coordinateur, The Nestlings Playbook est l'une des plus grandes collaborations visant à soutenir les fondateurs dans les communautés universitaires qui explorent l'entrepreneuriat numérique pour créer de la prospérité. Le programme phare sera lancé avec 15 communautés universitaires, et l'appel à candidatures débutera en mars 2023.
Samira Njoya
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L’Ecole Supérieur en Ingénierie de l'Information Télécommunication et Management (ESTEM) du Maroc a procédé au lancement officiel de la plateforme numérique « TITRIT » le mercredi 1er mars. La plateforme a pour but de renforcer l’inclusion digitale de 50 000 jeunes filles à l’horizon 2025.
Il s’agit d’une initiative soutenue par le programme Techwomen dont le réseau est fortement représenté à la Silicon Valley aux Etats-Unis.
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Les edtech prolifèrent sur le continent depuis la crise de la Covid 19. C’est une alternative aux formations traditionnelles et leur succès s’explique, entre autres, par le fait qu’elles permettent aux apprenants d’apprendre autrement et de mieux disposer de leur temps.
Mara Academy est une plateforme numérique développée par une jeune pousse béninoise. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des formations en ligne dans diverses filières d’étude, en l’occurrence le marketing digital, le social media manager... L’edtech, basée à Cotonou, a été fondée en 2021 par Hadjara Ahouantchede. Mara Academy veut offrir à chaque Africain une expérience d'apprentissage unique.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut passer par un navigateur et se rendre directement sur l’adresse web de la start-up. L’utilisateur devra soumettre sa candidature à l’une des formations proposées en remplissant un formulaire. Cette première étape passée, il faudra passer un test d’entrée si éventuellement la candidature est retenue. Il faudra absolument remplir un certain nombre de conditions pour passer cette étape.
Il faudrait entre autres avoir entre 18 et 30 ans ; vivre au Bénin, au Togo, au Niger ou en Côte d'ivoire ; être sans emploi, être disponible pour la formation et pour l'emploi ou encore avoir au minimum un niveau Bac +2. La troisième étape consiste à effectuer des interviews en ligne avec l’équipe de la jeune pousse puis passer à la signature des documents d’inscription.
Mara Academy veut donner une éducation de qualité à chaque Africain et leur servir de passerelle vers le monde de l'emploi en mettant en place le programme Youth Employment Accelerator YEA. « Pas de prêts, pas de frais cachés. Nous serons payés quand vous le serez. Après l'obtention de votre emploi vous nous payerez 30 % de votre salaire sur 12 à 24 mois », peut-on lire sur la plateforme.
Grâce aux entreprises partenaires, elle aide les apprenants à décrocher un emploi décent après une formation de 52 semaines. De plus, tout au long de la formation, les apprenants passent du temps en entreprise où ils ont chacun des mentors qui suivent leur évolution.
Adoni Conrad Quenum
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