Dans son plan de développement 2022-2027, le gouvernement kényan a dévoilé de grands chantiers destinés à relever la croissance économique et sociale. Mais leur réalisation requiert une capacité financière conséquente que les autorités de Nairobi ont décidé d’acquérir en veillant sur le moindre centime dû à l’Etat.

La Kenya Revenue Authority (KRA), la direction des impôts du Kenya, a lancé un nouveau logiciel de contrôle fiscal. Le système de gestion des factures fiscales (eTIMS), dont le déploiement complet est prévu pour avril 2023, contribuera à mieux sécuriser les recettes fiscales.

Le nouveau système qui aidera à la lutte contre l’évasion fiscale contrôlera en temps réel aussi bien les transactions financières par téléphonie mobile que toutes les transactions soumises à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). « Le nouveau système améliorera le respect de la loi sur la TVA grâce à la transparence et à la visibilité des transactions soumises à la TVA. Ce système réduira également le champ des demandes fictives de TVA en amont », a confié George Obel, commissaire adjoint de la KRA, à The Standard Business.

Dans sa déclaration de politique budgétaire 2023, le gouvernement kényan cible 2 894, 9 milliards de shillings kényans (22,4 milliards USD) de recettes fiscales pour l’exercice 2023/24 et 3 231, 1 milliards pour 2024/25. L’argent lui permettra de financer un certain nombre de projets que le nouveau président de la République, William Ruto, a annoncé lors de sa prise de fonction, notamment le développement du système de santé, des infrastructures, de l’agriculture, le renforcement de l’offre de connectivité Internet à haut débit, l’accès au logement.

L'eTIMS est actuellement disponible en ligne via une plateforme web, à travers une application mobile sur Android, ainsi qu'une application pouvant s'intégrer aux systèmes de facturation qu'utilisent déjà les contribuables. La KRA exhorte tous les contribuables et les entreprises qui n’ont pas encore adopté le nouveau système à le faire sous peine d’amende.

Muriel Edjo

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La première édition de la Guinea Fintech Week se déroulera du 14 au 16 juin 2023 à l’hôtel Palm Camayenne de Conakry. Ayant pour thème « Empowering the Unbanked through Digital Finance », l’objectif de l’événement est de promouvoir l’inclusion financière, en l’occurrence pour les populations mal desservies du pays.

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Mercredi 22 février, a été lancé à Casablanca le premier Orange Fab du Maroc. C’est un accélérateur de start-up dont l’objectif est de sélectionner et d’accompagner les jeunes pousses les plus prometteuses du Royaume. C’est la troisième entité Orange Digital Center Maroc, et le réseau de téléphonie mobile vise à participer au développement de l’écosystème technologique dans le pays.

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La Côte d’ivoire va accueillir la troisième édition du Cyber Africa Forum (CAF) les 24 et 25 avril prochains. Placé sous le thème « Enjeux, acteurs et partenariats : quelles solutions pour sécuriser la transformation digitale de l’Afrique ? », le Forum abordera cette année la nécessité de renforcer les partenariats multisectoriels et transnationaux en matière de sécurité numérique.

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Togo : Lomé accueillera l’Africa Fintech Tour le 28 février

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La capitale togolaise, Lomé, va accueillir le mardi 28 février prochain l'Africa Fintech Tour 2023. La rencontre initiée, par l’Africa Fintech Forum a pour but d’échanger sur des questions liées aux challenges, aux opportunités et aux actions menées pour développer l'ensemble de l’industrie de la Fintech en Afrique.

La rencontre se tiendra sous le thème, « développement numérique et amélioration de l’inclusion financière au Togo » et réunira plusieurs acteurs des secteurs privé et public, notamment les banques, les assurances, les émetteurs de monnaie électronique, les ministères de l’Economie et des Finances et de l’économie numérique.

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La transformation numérique a pris un coup d’accélérateur à travers le monde en 2020. A travers leurs différents marchés, les opérateurs télécoms repensent leurs approches commerciales afin de mieux répondre aux nouveaux besoins des consommateurs.

Le groupe télécoms français Orange a dévoilé son nouveau plan stratégique horizon 2025 le jeudi 16 février. Baptisé « Lead the future », pour « diriger le future » en français, il axe les futures actions de l’entreprise autour de quatre points majeurs qui se regroupent sous une seule vision : l’excellence opérationnelle dont la finalité est un accroissement de la rentabilité financière.

Orange prévoit d’améliorer sa qualité de service en innovant davantage dans les offres pour perfectionner l’expérience client ; investir dans des infrastructures réseaux plus robustes et innovantes afin d’offrir un accès aux services télécoms de qualité au plus grand nombre ; renforcer sa présence dans le segment Entreprise et la cybersécurité en particulier ; maintenir la croissance en Afrique et au Moyen-Orient.

En Afrique particulièrement, Orange a prévu de maintenir le déploiement des réseaux fixe et mobile (4G et 5G) afin d’accompagner la solide croissance de ses résultats et de soutenir le développement économique et social du continent.

Le groupe accélérera la transformation d’Orange Money pour pivoter vers un modèle de plateforme digitale qui offrira des services, au-delà du transfert et du paiement. Le service sera proposé à tous les consommateurs, qu’ils soient clients d’Orange ou non, dans l’ensemble des pays où le groupe est présent. Fin 2022, la société a déclaré une augmentation de sa base clients de plus de 29 millions d’utilisateurs actifs et une valeur des transactions de plus de 100 milliards d’euros sur l’année.

Les actions de la société télécoms se poursuivront aussi dans le renforcement de son ancrage local et sa position d’opérateur multi-services à travers le déploiement de ses « Orange Digital Centers ». Le groupe investira aussi dans la formation de ses employés en facilitant leur évolution vers de nouveaux métiers de la data, du cloud, de la cybersécurité ou de l’IA.

Dans l’ensemble de ses marchés, Orange fait également de la responsabilité sociale et environnementale une priorité. Avec une politique ambitieuse, l’entreprise s’engage à lutter contre le réchauffement climatique via son programme de réduction des émissions de CO2 pour diminuer de plus de 30 % ses émissions de carbone en 2025 et de 45 % de plus d’ici 2030.

Muriel Edjo

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Le Zimbabwe abritera du 26 au 28 avril prochain, le 6e Sommet Transform Africa organisé par Smart Africa sous le thème « Connecter, Innover et Transformer ».

Pendant trois jours, des chefs d’Etat et des acteurs clés du secteur des TIC discuteront entre autres des questions liées à la réglementation et des politiques, du financement des infrastructures numériques, du renforcement des capacités et du développement des compétences, ainsi que du commerce continental numérique.

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Le réseau Orange Digital Centers, à travers ses 17 pays en Afrique et Moyen-Orient, organisera les 14, 15 et 16 février prochains la deuxième édition de la conférence en ligne sur les métiers de demain baptisée « Future of work Africa Week ».

Durant 3 jours, des experts internationaux de haut niveau vont débattre et apporter des réponses à la jeunesse africaine voulant s’informer sur les métiers d’avenir, les compétences recherchées et bien se préparer aux futurs besoins des recruteurs.

Pour s’inscrire, rendez-vous ici : https://bit.ly/3HWECa7

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AYuTe Africa Challenge, une compétition organisée par Heifer International dans le but de soutenir les innovateurs agro-technologiques du continent, a récompensé trois start-up opérant dans le secteur agro-technologiques. Il s’agit de ThriveAgric du Nigeria, DigicCow du Kenya et Brastorne Enterprises du Botswana. Ces jeunes pousses recevront entre autres un montant total de 1,5 million $ et un soutien technique de la part des organisateurs.

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La transformation numérique qui s’accélère depuis 2020 en Afrique a révélé un ensemble de faiblesses qui fragilisent la marche du continent vers la 4e révolution industrielle. La nécessité de combler ces failles a touché plusieurs acteurs privés qui se  mobilisent déjà pour financer divers chantiers.

Convergence Partners, un investisseur en capital-investissement dédié au secteur de la technologie en Afrique subsaharienne, annonce ce lundi 30 janvier la clôture réussie de son fonds d'infrastructure numérique (Convergence Partners Digital Infrastructure Fund — CPDIF) à 296 millions de dollars. La société a d’ailleurs dépassé de plus de 18% son objectif initial.

« Alors que nous sommes à 7 ans de 2030, nous nous engageons à aborder les ODD et à préparer l'infrastructure numérique pour l'Afrique qui abritera bientôt 2 milliards de personnes avec la population la plus jeune de notre planète », a déclaré. Andile Ngcaba (photo), président et associé fondateur de Convergence Partners.

Il a affirmé que la société continuera à s’appuyer sur sa « vision originale en investissant dans l'infrastructure numérique qui est un catalyseur clé de l'inclusion numérique. Ce fonds nous permettra de continuer à tirer parti de notre connaissance approfondie de la technologie, des investissements et du marché africain pour avoir un impact mesurable ».

Le Fonds d'infrastructure numérique Convergence Partners a été lancé en juin 2020 et a réalisé une première clôture de 120 millions $ de dollars en juillet 2021. Il se concentre sur l'investissement dans les opportunités d'infrastructure numérique en Afrique subsaharienne, notamment les réseaux de fibre, les centres de données, le sans fil, les tours télécoms, le cloud, l'Internet des objets (IoT), l'intelligence artificielle (IA) et d'autres infrastructures numériques essentielles considérées comme vitales pour la croissance de l'économie numérique dans la région.

En plus d'investir dans des actifs physiques, le CPDIF vise également à développer et à soutenir des initiatives qui favorisent l'accès à l'éducation, aux services financiers, aux soins de santé et à d'autres services essentiels grâce aux technologies numériques.

Convergence Partners indique que la clôture de son fonds a été soutenue par une combinaison d'investisseurs existants et nouveaux comprenant des institutions financières de développement (IFD) mondiales et régionales, des fonds de pension et d'autres institutions financières basées en Europe et en Afrique.

Muriel Edjo

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