Le programme d’accélération révèle que depuis son lancement en Afrique en 2021, il a déjà soutenu 50 start-up dans neuf pays africains. Plus de 87 millions $ ont déjà été décaissés, plus de 518 emplois ont déjà été créés.

Mardi 6 septembre, au Transcorp Hilton Hotel d’Abuja au Nigeria, la multinationale américaine Google a dévoilé la liste des soixante start-up  africaines retenues pour la seconde cohorte de son programme d’accélération Google for Startups Black Founders Fund. Elles sont vingt-trois nigérianes, douze kényanes, six rwandaises, cinq sud-africaines, quatre ougandaises, trois camerounaises, trois ghanéennes, deux éthiopiennes, une botswanaise et une sénégalaise.

Chaque start-up sélectionnée bénéficiera d’une formation de mise à niveau de six mois comprenant des ateliers sur mesure, des sessions de renforcement et l'accès à un réseau de mentors pour les aider à relever les défis qui leur sont propres. Chaque start-up recevra également entre 50 000 $ et 100 000 $ de financement sans contrepartie et jusqu'à 200 000 $ en crédit Google Cloud.

Selon Folarin Aiyegbusi, le directeur de l’écosystème start-up d’Afrique chez Google, « nous avons examiné trois facteurs clés lors de la sélection des start-up : l'adéquation produit-marché, l'adéquation start-up-programme et le potentiel du fondateur […] Les entreprises que nous avons sélectionnées sont celles qui ont trouvé un produit adapté au marché, le programme doit leur être bénéfique au-delà de l'argent et les fondateurs doivent être des personnes qui ont le potentiel de créer une valeur énorme ».

Muriel Edjo

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Au cours des cinq dernières années, cinquante start-up africaines ont bénéficié de l’accompagnement technique et financier de l’accélérateur. Les start-up bénéficiaires ont déjà levé plus de 150 millions $ en financement.

L'incubateur Startupbootcamp AfriTech a lancé lundi 29 août l’appel à candidatures pour la 3e cohorte d'ASIP Accelerator Program, son programme d’accélération pour start-up. Les candidatures sont recevables à l’adresse https://vc4a.com/startupbootcamp-africa/asip-2022-c3/ jusqu’au 11 novembre. Le programme d’accélération ira du 20 février au 25 mai 2023.

Pour être éligible, les start-up doivent être officiellement créées, avoir au moins deux personnes travaillant sur le projet et y consacrant au moins 50 % de leur temps, avoir des consommateurs ou clients qui utilisent les produits ou services, générer des revenus à partir des produits ou services.

Pour cette nouvelle édition d'ASIP Accelerator Program, les secteurs ciblés sont : AgriTech et chaîne d’approvisionnement ; FinTech, IoT et connectivité ; Machine Learning (Data Analytics) ; Cybersécurité ; CleanTech et RegTech.

Les dix start-up en phase de démarrage retenues au terme de la sélection bénéficieront d’un coaching intensif, d'opportunités pour les projets pilotes et de preuve de concept qui leur ouvriront les portes d'accords commerciaux à plus long terme.

Les partenaires associés à cette nouvelle cohorte sont la société néerlandaise de financement du développement (FMO), la Délégation générale à l'entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) du Sénégal, l’opérateur télécoms Telecel Group et Enrich in Africa (EiA), financé par le programme Horizon 2020 de la Commission européenne.

Cinq start-ups sur les dix retenues pour le programme seront entièrement financées et soutenues par le projet EiA. Ces start-up recevront des avantages supplémentaires tels que l'accès à la communauté Euroquity, des événements de réseautage, un suivi, etc.

Les dix start-up recevront chacune 15 000 € en espèces ainsi que plus de 500 000 € de crédits et bénéficieront d'accords de partenariat exclusifs avec des fournisseurs de technologie de premier plan tels qu'AWS, Google, Miro, Hubspot et bien d'autres.

Muriel Edjo

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Ces cinq dernières années, le nombre de start-up fondées et dirigées par des femmes a sensiblement augmenté en Afrique. Mais de nombreux obstacles à leur éclosion demeurent. Diverses initiatives se multiplient déjà pour y faire face, parfois initiées par des acteurs majeurs de développement.

La Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, en partenariat avec le programme Betacube de Venture Building, a lancé le  programme d’incubation Tech African Women (TAW) le jeudi 28 juillet. Destinée aux start-up technologiques dirigées par des femmes et encore au stade des idées, cette toute première édition cible l’Ethiopie, le Sénégal, la Tanzanie et la Tunisie.

L’objectif du programme est d’autonomiser les tech innovatrices, de tirer parti de leurs compétences afin de construire de solides entreprises technologiques à partir de zéro, d'accélérer la transformation de leurs idées de projet en modèles commerciaux validés et de développer des alliances entre différents écosystèmes africains.

Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 10 août 2022 pour la Tunisie, et jusqu'au 17 août 2022 en Éthiopie, au Sénégal et en Tanzanie à l’adresse officielle www.techafricanwomen.com. Pour participer au TAW, les candidates doivent être âgées de 18 à 35 ans et pouvoir communiquer couramment en français ou en anglais.

Après la clôture de la période de réception des candidatures, les porteuses de projets tech retenues participeront pendant trois jours à des camps de formation intensive et à un concours de présentation de projet, en partenariat avec des acteurs de chaque écosystème tech local. L'équipe gagnante de chaque camp remportera un prix en espèces de 2 000 $. Les 2 meilleures start-up de chaque pays prendront ensuite part à un programme d'incubation en ligne de 2 mois afin d'acquérir la meilleure préparation pour le marché et l'investissement.

Enfin, en décembre, au cours d’une cérémonie prévue au Rwanda, les huit meilleures start-up s’affronteront lors d’un concours de présentation de projet. La meilleure start-up remportera une subvention en espèces de 7 000 $.

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Du 7 au 9 juillet 2022, le ministère béninois du Numérique et de la Digitalisation, dirigé par Aurelie Adam Soulé Zoumarou (photo), organisera au palais des Congrès de Cotonou la première édition du Salon de l’entrepreneuriat numérique et de l’intelligence artificielle (SENIA). Les débats se feront autour du thème « Entrepreneuriat numérique et enjeux de l’intelligence artificielle pour le développement socioéconomique de l’Afrique ». L’objectif est de stimuler le développement du numérique et de l’entrepreneuriat chez les jeunes.

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Les AfricaTech Awards se sont tenus à Paris, en marge de Viva Technology. Trois start-up ont été primées sur les 45 retenues qui sont en compétition depuis le 2 mai dernier.

Weee Centre, Chefaa et Click2sure ont remporté, samedi 18 juin à Paris, la première édition des AfricaTech Awards respectivement dans les catégories climate tech, healthtech et fintech. L’événement a été soutenu cette année par Proparco, une branche de l’Agence française de développement (AFD), et par la Société financière internationale (IFC), une institution de développement axée sur le secteur privé dans les pays émergents et membre du Groupe de la Banque mondiale. Les différentes catégories ont par ailleurs été sponsorisées par New Energy Nexus, Cassava Technologies et le groupe Orange.

Makhtar Diop, directeur général de l’IFC, explique que « l'Afrique regorge de solutions technologiques innovantes qui peuvent aider à lutter contre le changement climatique, promouvoir la sécurité alimentaire et étendre l'inclusion financière ». Et il poursuit : « pourtant, plus de 80 % des start-up africaines signalent des difficultés d'accès au financement. Des initiatives telles que les AfricaTech Awards, qui réunissent des entrepreneurs, des gouvernements et des investisseurs, sont essentielles pour attirer les ressources et le soutien dont les start-ups technologiques ont besoin pour développer leurs innovations à travers le continent et au-delà ».

Weee Centre, lauréat de la catégorie climate tech, est une start-up kényane, fondée en 2012. Elle fournit des services de gestion des déchets électroniques et mène des opérations écologiques « sûres » dans le but de protéger l’environnement et la santé humaine.

Chefaa est une start-up égyptienne fondée en 2018. Lauréate dans la catégorie healthtech, elle met à la disposition des patients atteints de maladies chroniques une plateforme où ils peuvent commander et renouveler leurs ordonnances et tous les besoins pharmaceutiques. Chefaa intègre un GPS pour faciliter la tâche à ces personnes et aide également au suivi des traitements.

En ce qui concerne la catégorie fintech, c’est le sud-africain Click2Sure qui est choisi. La start-up, fondée en 2015, a mis en place un logiciel en tant que service (SaaS) basé sur le cloud pour faciliter la vie aux entreprises opérant dans le secteur des assurances.

Adoni Conrad Quenum

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Il a fait irruption dans le monde des affaires à 11 ans et a fondé sa véritable première entreprise à 18 ans. Aujourd’hui il est l’une des success-stories les plus connues dans son pays. Le numérique et l'entrepreneuriat sont deux passions qu'il a su conjuguer.

Ulrich Sossou (photo) est un entrepreneur béninois, fondateur et président-directeur général de Botamp. La solution d’automatisation du marketing et d’engagement client à travers des applications de messagerie est basée aux États-Unis.

Elle permet, entre autres, aux entreprises de diffuser des messages personnalisés à un grand nombre de clients, de mener des sondages et des enquêtes, de planifier des rendez-vous et de diriger des campagnes marketing. 

Titulaire d’une licence en système informatique et logiciel de l’École supérieure de commerce et d’administration des entreprises (ESCAE) du Bénin et d’une licence professionnelle en réseaux informatiques et télécommunication de l’École supérieure de technologie et de gestion (ESTG) du Bénin, Ulrich Sossou s’est fait un nom dans son pays à travers divers investissements numériques.

Entrepreneur en série, Ulrich Sossou s’est lancé dans les affaires à 11 ans. « Je n'avais pas d'ordinateur et je n'avais pas d'argent pour m'en acheter un. J'ai aidé le propriétaire à réparer ses ordinateurs et en retour, je pouvais naviguer gratuitement sur internet », explique-t-il.

Il a démarré véritablement son parcours entrepreneurial en 2006 avec Takitiz, une entreprise spécialisée dans le web design. En 2011, il a développé un système de cours en ligne pour l'École de commerce de l’université de Stanford. En 2014, il s’est lancé dans FlyerCo, une solution marketing pour les agents immobiliers qui a été vendue deux ans plus tard à une société américaine. La même année, il a cofondé l’incubateur, promoteur d'entreprises TekXL.

En 2015, il participe à concevoir Ecce Africa, un média en ligne qui met en avant l'innovation en Afrique francophone ; Happierco, solution cloud de gestion des performances des employés verra le jour en 2016.

Au cours de sa courte expérience professionnelle dans d’autres entreprises, il a travaillé comme développeur de logiciel web pour Blue Mandala Communications, il a été aussi vice-président de l’ingénierie chez Etrilabs. Il est actuellement directeur de l’ingénierie chez Orbit.  

Melchior Koba

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Paradigm Initiative, une organisation sociale opérant dans le secteur des technologies de l’information et de la communication, a annoncé le jeudi 7 avril la tenue de la 9e édition du Forum sur les droits numériques et l’inclusion (DRIF22). Il sera organisé virtuellement du 12 au 14 avril 2022 et en présentiel du 20 avril au 20 mai 2022. L’événement réunira 17 pays africains avec des organisations, des militants, des universitaires, des législateurs et des décideurs politiques au sein de l’écosystème numérique sous le thème « vers une Afrique numériquement inclusive et respectueuse des droits ».

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La douzième édition du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) a été lancée le lundi 28 mars. Le prix récompense chaque année les meilleurs projets technologiques à impact positif dans les 17 marchés du groupe télécoms. La phase nationale de recensement des candidatures prendra fin le 27 mai 2022. Pour s’y inscrire, il faut cliquer sur ce lien. La compétition s’organise en deux temps : d’abord un concours national dans les pays ; puis un jury international désigne les vainqueurs du Grand Prix. Pour être éligibles, les candidats doivent être âgés de plus de 21 ans ; présenter un projet d’entrepreneuriat social s’appuyant sur les NTIC ; présenter un projet qui concerne au moins l’un des 17 pays. Dans l’idéal, le projet doit être porté par un prototype ou une expérimentation.

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Viva Technology et l'IFC reçoivent les candidatures à la 1re édition des AfricaTech Awards

L’AFD reçoit les candidatures des start-up africaines pour le Digital Energy Challenge 2022 jusqu’au 30 avril

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Julius Maada Bio, le président de la Sierra Leone, s’est entretenu le mardi 15 mars avec son homologue vietnamien Nguyen Xuan Phuc. Au cours de cet échange, il a exprimé son désir de nouer une collaboration entre son pays et le Vietnam dans les domaines de la haute technologie, des télécommunications, de la transformation numérique et de l'innovation technologique. Lors de cette visite officielle entamée le 14 mars, plusieurs accords ont été signés notamment dans les secteurs de la diplomatie, de l'agriculture, de la pêche.

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Depuis le 7 mars, Viva Technology et la Société financière internationale (IFC) reçoivent les candidatures pour la première édition des AfricaTech Awards. L’initiative panafricaine récompensera les start-up africaines qui favorisent l’innovation et suscitent un impact sur le développement dans trois secteurs principaux : la climate tech, la health tech et la fintech. Les start-up participantes ont jusqu’au 25 mars 2022 pour soumettre leur candidature à cette adresse. Les lauréats de chaque catégorie seront annoncés lors de l’édition 2022 de Viva Technology, qui aura lieu du 15 au 18 juin à Paris et en ligne.

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