Dans leur dernier rapport mondial sur le développement du gouvernement numérique, les Nations unies classent le Maroc parmi les meilleurs en Afrique. Les autorités nationales, conscientes que beaucoup restent à faire pour conserver cette place et progresser encore, multiplient les investissements.
À travers l’Agence marocaine de développement du numérique (ADD), le royaume s’est doté d’une plateforme numérique d’interopérabilité des services publics. Elle lui permettra de faciliter l'échange sécurisé et transparent de données et de documents entre toutes les administrations, agences et institutions publiques. L’objectif est de simplifier les processus, d'adapter les services aux besoins des citoyens et de rationaliser les procédures.
Grâce à cette plateforme fournie par la société Minsait, spécialisée en conseil en transformation numérique et en technologies, tous les systèmes d'information des administrations du gouvernement pourront communiquer quelles que soient leurs caractéristiques technologiques.
« L'interopérabilité entre les différents systèmes permet de réduire les cycles de traitement et la mise à disposition de la documentation préalablement délivrée à l'une des administrations connectées, ainsi que de réduire les erreurs humaines et les coûts », explique Minsait dans un communiqué le lundi 5 septembre.
La plateforme d’interopérabilité des services publics rentre dans le cadre des investissements du gouvernement marocain pour la transformation numérique de l’administration publique. À travers le plan Maroc Digital, le royaume s’est fixé comme objectif un taux de satisfaction des citoyens et des entreprises, vis-à-vis des services rendus par l’administration, de plus de 85 % d’ici 2025 grâce à la transformation des « interactions avec l’administration publique, via la digitalisation de bout en bout des parcours citoyen/entreprise prioritaires ».
Actuellement, le registre social unique (RSU), le système de gestion scolaire MASSAR et certains programmes sociaux sont opérationnels sur la plateforme d'interopérabilité, qui est un système ouvert « Internet des objets » (IoT) doté de capacités « Big Data ».
Elle permet une intégration et un partage simples des informations provenant de différents systèmes, applications et appareils. Elle facilite également le cryptage des communications pour protéger la confidentialité et l'intégrité des informations.
Muriel Edjo
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L’intérêt des TIC est aujourd’hui indéniable dans tous les secteurs d'activité. La numérisation des réseaux et des services, la démocratisation de l'Internet constituent quelques-unes des étapes incontournables de la transformation numérique pour le monde en général et le Burundi en particulier.
Le Burundi va enclencher la digitalisation de ses services publics. Une convention à cet effet a été signée le jeudi 29 août entre le ministre des Finances, Domitien Ndihokubwayo (photo, à gauche), et la représentante résidente de la Banque mondiale au Burundi, Hawa Cissé Wagué (photo, à droite). Le financement d'une valeur de 50 millions de dollars vise à soutenir l'Etat dans la réalisation du projet d'appui aux fondements de l'économie numérique.
Selon le ministre des Finances, cette convention « constitue une opportunité pour la mobilisation de ressources supplémentaires pour les dotations de l'e-Gouvernement afin de permettre au gouvernement de réaliser ses projets de développement prévisionnels ».
Ce financement va permettre au pays de disposer d’une connexion Internet à haut débit, de rendre digital le secteur de l’enseignement, de connecter les populations rurales mais aussi et surtout d'améliorer les services publics gouvernementaux grâce aux nouvelles technologies. Le projet sera également une opportunité pour les femmes et les personnes issues des classes sociales défavorisées de bénéficier d’une formation de base sur les outils informatiques.
À en croire l’évaluation de l’économie numérique au Burundi réalisée par la Banque mondiale, le pays dispose d’une excellente politique nationale de développement des TIC mais les institutions chargées de sa mise en œuvre n’ont pas les capacités requises et la plupart des indicateurs de performance clés fixés attendent encore d’être réalisés. À ce jour, seulement quelques objectifs fixés ont été atteints, notamment la couverture postale fournie dans toutes les communes et autres grands centres, l’accès téléphonique dans un rayon de 5 km et la réduction du coût de la bande passante internationale.
Le projet d'appui aux fondements de l'économie numérique qui sera exécuté sur une durée de 5 ans veut rattraper ce retard. Le gouvernement s’est engagé à mettre d’abord sur pied dans les prochains mois un cadre légal sur la protection des données.
Selon la représentante de la Banque mondiale au Burundi, ce projet va appuyer le gouvernement dans la mise en œuvre de sa vision digitale définie dans le Plan national de développement 2018-2027 qui consiste à « Faire du Burundi, une économie numérique ».
Samira Njoya
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Depuis 2016, le gouvernement a entamé la transformation digitale du pays qui repose sur une stratégie numérique. Conçue sur plusieurs axes, elle a été élaborée pour servir de catalyseur à la modernisation de l’économie et à l’amélioration de la compétitivité.
Le Sénégal compte créer 105 000 emplois d’ici 2025. C’est une déclaration du ministre l’Économie numérique et des Télécommunications, Yankhoba Diattara (photo), le mardi 30 août lors du lancement des activités du 3e Forum du numérique et de la 2e édition du grand prix du chef de l’État.
Il explique que c’est l’un des projets et réformes clés de la stratégie Sénégal Numérique 2025 (SN2025) qui « permettra sans nul doute la transformation structurelle de notre économie, un positionnement de hub du numérique en Afrique de l’Ouest, une augmentation de la contribution du numérique à hauteur de 10 % du PIB en 2025 ».
Pour atteindre cet objectif, le gouvernement à travers la stratégie a prévu un certain nombre d’actions qui soutiendront le numérique et seront source d’emplois. Le gouvernement envisage de garantir tout d’abord l’accès aux réseaux télécoms à toute la population sans quoi il n’y a pas d’économie numérique. Il prévoit à cet effet de porter entre autres le taux de couverture 4G à 90% de la population, de réduire de moitié les prix des tarifs d’accès au débit fixe et mobile.
Par ailleurs, en ce qui concerne la promotion du numérique dans les secteurs économiques, le gouvernement s’est déjà doté d’une loi sur la start-up pour faciliter l’éclosion des entreprises innovantes. Il a également prévu un financement et un accompagnement technique approprié pour garantir le développement de l’industrie de l’innovation.
Conscient qu'il reste beaucoup à faire pour l’atteinte de ces ambitieux objectifs en 2025 Yankhoba Diattara déclare : « ma confiance reste intacte, car le gouvernement a pris une option sérieuse pour développer l’économie numérique en injectant des ressources importantes pour renforcer les différentes structures de l’écosystème ».
Samira Njoya
Zanzibar est réputé pour être l'une des meilleures destinations touristiques au monde. Le pays veut profiter de cette notoriété pour développer des partenariats et devenir un pôle d’innovation technologique par excellence en Afrique.
La plateforme de commerce électronique Wasoko a lancé le mardi 30 août à Fumba Town le « Wasoko Innovation Hub », un pôle d’innovation en partenariat avec le gouvernement de Zanzibar. L’entreprise a indiqué que le nouveau centre aura pour objectif d’attirer et relocaliser sur l'île des entreprises technologiques de toute l'Afrique.
« En tant qu'entreprise technologique panafricaine, Wasoko a cherché un endroit où nous pourrions réunir les meilleurs talents du continent et d'ailleurs pour innover et développer de nouveaux produits et services pour nos clients. Bien que nous ayons envisagé des endroits plus traditionnels tels que Dubaï et Londres, nous sommes restés fidèles à la conviction que la technologie pour l'Afrique doit être construite en Afrique », a déclaré Daniel Yu, PDG et fondateur de Wasoko.
“We are honoured to be a founding partner for Silicon Zanzibar, and expect Wasoko to be the first of many tech companies to establish a presence on the island.” Daniel Yu, Wasoko CEO.#WasokoinZanzibar#SiliconZanzibar#FumbaTown pic.twitter.com/RN4pz2YqC9
— Wasoko (@wasoko_official) August 30, 2022
Zanzibar a entamé depuis quelques années des initiatives pour accélérer la transformation numérique du pays et rattraper le retard accusé. La Silicon Zanzibar est l’une de ces initiatives gouvernementales. À travers le partenariat avec Wasoko, le gouvernement veut créer un cadre attractif pour les entreprises technologiques, les chercheurs et les professionnels de l'industrie.
Le Wasoko Innovation Hub se spécialisera dans le développement d'outils permettant de personnaliser l'expérience des clients, d'améliorer les paramètres de livraison, d'élargir les options des services financiers et de collecter des données et des informations clés sur l'ensemble de la chaîne de valeur.
La mise en œuvre de ce nouveau centre va permettre le réaménagement de la ville de Fumba Town, la création de nombreuses possibilités d'emploi et de carrière et va faire de l’île un centre de premier plan pour les entreprises technologiques panafricaines. Il va également permettre au pays d'obtenir des investissements d'une valeur de plus de 15 millions de dollars dans la prochaine décennie.
Le Wasoko Innovation Hub se concentrera sur l'élaboration de solutions technologiques de classe mondiale qui stimuleront le secteur du commerce électronique en Afrique. Selon le ministre de l'Investissement et du Développement économique de Zanzibar, Mudrick Soraga, ce centre doit être un cadre idéal et adapté « pour que toutes les entreprises technologiques et les membres de leurs équipes soient basés à Zanzibar ».
Samira Njoya
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Le futur projet de loi va propulser la RDC et son administration dans une ère numérique qui tranchera radicalement avec les réalités actuelles.
La République démocratique du Congo (RDC) aura dans les prochains jours un code numérique qui régira la transformation numérique des services du pays. C’est l’un des points instruits par le président de république Félix Tshisekedi (photo) lors du Conseil des ministres qui s’est déroulé le vendredi 26 août à Kinshasa.
Le président dans sa communication a donné l’ordre à son gouvernement d’adopter dans des délais courts un projet de loi portant sur la numérisation de tous les secteurs de l’administration publique. « Saluant les efforts notables déjà enregistrés dans ce domaine au sein de certains ministères, notamment la sécurisation des titres fonciers et immobiliers et la numérisation du Cadastre foncier, le président de la République a insisté sur la nécessité de couvrir tout le champ de l'administration publique », informe le compte rendu.
Le chef du gouvernement devra donc dans les prochains jours accélérer la mise en place d’un cadre légal pour assurer l’encadrement approprié de ce secteur. Il devra également veiller à ce qu’un projet de loi soit déposé à l’Assemblée nationale au courant de la session de septembre pour examen et adoption.
À travers cette nouvelle instruction du chef de l'État, la RDC renouvelle son engagement de mettre à jour son système de travail. Au début du mois d'août, le ministre des Affaires foncières, Aimé Molendo Sakombi, avait signé un contrat avec la société luxembourgeoise « eProseed » pour la mise en œuvre du projet « e-Foncier » relatif à la sécurisation du cadastre et la modernisation des services fonciers en RDC. Le projet de loi permettra de repenser en profondeur l'action publique à l'aune de la révolution industrielle et sociétale pour faire de la RDC une République numérique.
Toutes ces actions s’inscrivent dans le cadre du plan national du numérique « Horizon 2025 » qui a pour vocation de faire du numérique congolais un levier d'intégration, de bonne de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social.
Samira Njoya
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Le projet African Digital Hub veut profiter du positionnement géographique et géo-numérique de la Tunisie, au centre de la Méditerranée, pour créer un hub numérique mondial.
L’association Tunisian Smart Cities (TSC) a présenté le projet African Digital Hub dont l’objectif est de connecter l’Afrique au reste du monde. Le projet retenu et intégré dans le livre blanc élaboré par la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-japonaise (CCITJ) a été présenté lors de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD 8) qui s’est déroulée les 27 et 28 août en Tunisie.
Selon Akil Sadkaoui, le responsable du projet, cette infrastructure digitale africaine sera basée sur l’interconnexion des cardinaux numériques de l’Afrique avec les autres pays du monde à travers un maillage souverain des câbles sous-marins. Elle sera en mesure « d’irriguer en connectivité nos territoires et catalyser toutes les nouvelles chaînes de valeur qui s’offrent à nous […] Ceci est encore vrai à l’heure où l'e-commerce et le paiement mobile explosent, à l’heure où on ne cesse de parler d’I.A, de cryptomonnaie, et bientôt de quantique ».
African Digital Hub est un partenariat public-privé d’un coût d’investissement de 307 millions de dollars pour la première phase. Il reposera sur la construction des Green’s Data Cities. L’ensemble constituera une épine dorsale d’un vaste backbone, et d’autres villes alliées pourront plus facilement tirer parti de ces nouvelles autoroutes de l’information.
Le projet capable de créer 500 emplois s’inscrit dans une volonté de Green Deal sur la voie d’un numérique vert décarboné faisant appel à un couplage avec les productions d’énergies renouvelables adossé à un programme de recherche académique. La ville de Bizerte avec la Banque africaine de développement (BAD) a lancé une étude de faisabilité pour la première phase opérationnelle du projet.
Pour l’expert en connectivité Damien Bertrand « à l’échelle internationale, la Tunisie, à travers "African Digital Hub", devrait jouer un rôle de Gateway Nord de l’Afrique du futur souveraine et autonome, et Bizerte devrait être la première pierre de l’édifice ».
Samira Njoya
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L’Ouganda présente un taux d’accès à Internet assez avancé. Cependant, les tarifs liés à l'Internet sont encore élevés ce qui rend difficile l'accessibilité par toutes les couches sociales.
Le gouvernement ougandais envisage de réduire les coûts de l'Internet dans le pays d’ici la fin de l’année. L’objectif visé par cette initiative est de promouvoir l'utilisation des services financiers numériques et d'accroître l'inclusion financière des groupes vulnérables.
Selon Chris Baryomunsi, ministre des TIC et de l'Orientation nationale, le pays va réduire de plus de moitié le coût des données qu'il fournit par le biais de la fibre de l'infrastructure dorsale nationale, le faisant passer de 70 dollars par Mbps à 30 dollars.
« Nous parlons d'un Internet purement gouvernemental. Une fois que nous aurons réduit le coût auquel le gouvernement vend aux fournisseurs de services, ils réduiront automatiquement le coût que l'utilisateur final devra payer et nous pensons que cela contribuera à nos efforts pour numériser notre économie », a déclaré le ministre des TIC et de l'orientation nationale le mercredi 24 août.
La réduction des coûts d’Internet permettra de soutenir la croissance des innovations dans le domaine des TIC, des services financiers numériques, de la communication et des services administratifs en ligne, entre autres. Plusieurs projets à cet effet sont en cours et le plus important d’entre eux a été achevé. Il s’agit du projet portant sur l'infrastructure dorsale nationale de transmission de données et l'infrastructure d'administration en ligne dont le coût est estimé à 75 millions de dollars. Il va permettre de connecter toutes les grandes villes du pays à un réseau basé sur le câble à fibre optique et à connecter les ministères et les départements gouvernementaux au réseau d'administration en ligne.
Ces projets s’inscrivent dans le cadre du Programme d’accélération numérique de l’Ouganda qui a pour but de combler les lacunes de l’infrastructure actuelle et accélérer la pénétration de l’Internet dans le pays.
Samira Njoya
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La transformation numérique en marche au Congo va considérablement contribuer à gommer de nombreuses lacunes du système éducatif actuel et favoriser le développement d'un écosystème hautement performant.
Le ministère de l’Enseignement préscolaire primaire secondaire et de l’Alphabétisation de la République du Congo entreprend la transformation numérique du système éducatif. Il a identifié au préalable les axes majeurs à travers lesquels la mutation va s'opérer. Ils ont été dévoilés le jeudi 25 août à Brazzaville, lors de l’adoption des conclusions des consultations nationales sur la transformation de l’éducation tenues les 12 et 13 août.
Il s'agit entre autres de la formation des enseignants sur la pédagogie de l’apprentissage du numérique ; la maîtrise de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication ; et la gestion de l’enseignement à distance.
Partenaire du gouvernement dans cette opération, le système des Nations unies estime que les concertations de Brazzaville ont permis de cerner les mécanismes favorables à la construction d'un système éducatif plus fort, équitable, adaptable et plus résilient.
« Conscient des défis auxquels le système éducatif est confronté, les Nations unies réitère son engagement pour accompagner les pays du monde dans la redynamisation de leur système éducatif, afin d'atteindre l’objectif du développement durable 4 », a déclaré Chris Mburu, le coordonnateur du système des Nations unies au Congo.
Le secteur de l'éducation a été l'un des plus durement touchés par la Covid-19 au Congo. Sa faible préparation numérique a eu comme conséquence l'arrêt des cours pour plusieurs milliers d'élèves faute de capacité technique et humaine de l'Etat à assurer la continuité de l'apprentissage à distance.
La transformation numérique du système éducatif prévue par l’Etat congolais contribuera à préserver la capacité du gouvernement à dispenser le savoir en période de crise incluant les restrictions de mobilité des populations. Elle permettra également aux élèves et étudiants d’accéder facilement à une multitude de ressources.
Samira Njoya
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Depuis quelques années, plusieurs hôpitaux égyptiens optent pour la télémédecine. Selon les autorités du pays, elle présente un certain nombre d'aspects positifs, notamment la réduction de la surpopulation dans les hôpitaux ainsi que la réduction de la charge financière et sanitaire pour le patient.
L'Autorité générale des soins de santé égyptienne a annoncé dans un communiqué, le jeudi 4 août, la création d’un hôpital virtuel relié à des cliniques mobiles pour venir en aide aux communautés bédouines du Sinaï Sud et veiller à ce que les besoins en soins de santé des résidents du gouvernorat soient satisfaits.
Dans le communiqué, le chef de l'Autorité générale Ahmed el-Sobky déclare que la décision de créer l'hôpital virtuel se joint à l’essai du nouveau système d'assurance dans le gouvernorat du Sinaï Sud qui « vise à couvrir tous les besoins et services de santé pour tous les résidents du gouvernorat, en particulier dans les zones reculées, où il est difficile de se déplacer facilement ou en raison de leur éloignement des hôpitaux et des centres médicaux ».
L'hôpital virtuel disposera des médecins les plus compétents dans diverses spécialités, qui aideront à diagnostiquer les maladies et diriger les équipes médicales dans les cliniques mobiles, lorsque cela sera nécessaire. Ils apporteront également leur expertise sur le traitement des patients en cas de maladies graves.
Les services de soins de santé seront couverts pour les citoyens bénéficiant du nouveau système d'assurance maladie dans le sud du Sinaï à travers l'hôpital virtuel et 31 établissements de santé affiliés à l'Autorité générale des soins de santé dans le gouvernorat, dont 23 centres médicaux, une unité de médecine familiale et huit établissements publics.
Ces divers hôpitaux qui sont interconnectés par un système électronique seront reliés à l'hôpital virtuel, qui permettra de communiquer avec des médecins consultants dans l'hôpital ou à l'extérieur, ainsi qu'avec des experts étrangers spécialisés pour obtenir des conseils et discuter de cas rares et médicalement complexes, sans qu'il soit nécessaire de se déplacer à l'intérieur ou à l'étranger pour se faire soigner.
À en croire l’Autorité générale, ce type d’hôpital a déjà été mis en œuvre dans plusieurs pays notamment aux Émirats arabes unis, au Japon, en France et au Royaume-Uni. Son déploiement en Égypte a pour objectif d’offrir une couverture médicale complète à tous les citoyens qui bénéficient du nouveau système d'assurance maladie pour recevoir des services holistiques.
« L'hôpital virtuel sera relié aux soins médicaux dispensés aux patients à domicile, et grâce à ce service, nous pourrons atteindre le patient n'importe où », a expliqué M. Sobky
Samira Njoya
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Au cours des années précédentes, chaque unité territoriale du Nigeria a géré son développement numérique selon ses ambitions. Cette situation vaut aujourd’hui au pays d’enregistrer diverses disparités en matière d’accès à Internet et d’usage des TIC.
Le gouvernement de la République fédérale du Nigeria a demandé aux 36 Etats fédérés d’ouvrir une branche du ministère des Communications et de l’Economie numérique. Isa Ali Pantami, le ministre chargé du secteur, a justifié cette requête par un souci de cohérence générale dans la mise en œuvre de la politique nationale en matière d'économie numérique en plus d’assurer le développement de l'économie numérique au niveau local.
Il s’exprimait à cet effet le mardi 23 août à Abuja, lors de la réunion du Conseil présidentiel sur l'économie numérique et le plan directeur de l'e-gouvernement qu’il dirige. « De nombreux États ont de bonnes initiatives sur l'économie numérique, mais il y a un manque d'harmonisation des activités. Ainsi, un cadre de travail va être développé, afin que nos Etats jouent leur propre rôle et que le gouvernement fédéral continue d'intervenir si nécessaire », a déclaré Isa Ali Pantami.
Dans le nouveau plan de développement national (NDP) 2021-2025, dévoilé mercredi 22 décembre par le président de la République fédérale du Nigeria, Muhammadu Buhari, le gouvernement nigérian a axé le développement numérique national autour de divers points. Il s’agit entre autres de l’amélioration du taux de pénétration du haut débit à travers l’investissement dans l’infrastructure télécoms, l’amélioration du niveau de numérisation des services publics, la formation aux compétences numériques, l’amélioration du niveau d’accès aux services financiers numériques, particulièrement dans les zones rurales.
L’adoption de nouvelles lois est également prévue pour soutenir la maturation de l’écosystème numérique national, notamment un cadre réglementaire propre à l’industrie des start-up.
Le gouverneur de l’Etat d’Edo, Godwin Obaseki, a souligné que cette synergie opérationnelle entre l’Etat fédéral et les Etats fédérés est essentielle afin que nous « puissions réduire le gaspillage qui accompagne le non-alignement, et également gagner de l'élan et de la vitesse en termes de mise en œuvre de notre stratégie numérique en tant que pays ».
Muriel Edjo
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