En mettant sur pied un ensemble de projets numériques, l’exécutif angolais s'attend à pouvoir satisfaire les citoyens dans leur recherche de services électroniques, à savoir faciliter l'obtention de certains services publics.
Le gouvernement angolais investira 89 millions $ pour construire l'infrastructure cloud national, former des techniciens, stocker et unifier les services gouvernementaux. C’est ce qu’a annoncé jeudi 16 février Mário de Oliveira (photo), le ministre des Télécommunications, des Technologies de l'information et de la Communication sociale, lors du lancement officiel du projet national de mise en œuvre de l’infrastructure cloud du pays.
« Il s'agit d'un cloud gouvernemental unifié construit sur des centres de données gouvernementaux pour fournir plus de 80 services », a déclaré Mário de Oliveira, notant que le projet prévoit également la migration des applications existantes et la mise en œuvre de nouvelles applications pour le cloud gouvernemental unifié.
Selon selon le directeur de l'Institut national pour la promotion de la société de l'information (INFOSI), André Pedro, le projet prévoit la construction de deux centres de données. Lesdits centres de données occuperont une superficie de 5 320 mètres carrés, abriteront 204 armoires de serveurs, favorisant une réduction des coûts dans les machines fonctionnelles des communications électroniques du gouvernement.
Ce projet technologique complètera également le réseau dédié de l'Etat angolais, qui interconnecte tous les départements ministériels et l'Assemblée nationale, dans un anneau de fibre d'une capacité de 50 Go. Le projet devrait être mis en place dans les 15 prochains mois et conclu entre février et mars 2024.
Signalons que le projet résulte d'un protocole d'accord signé en décembre 2021 entre le gouvernement angolais et les Emirats arabes unis, opérationnalisé entre la multinationale Presight et le ministère des Télécommunications. Il sera réalisé par l'INFOSI avec l’assistance du ministère.
A en croire Mário de Oliveira le projet vise à promouvoir le développement numérique de l'économie nationale, à rapprocher les citoyens des actions gouvernementales, cultiver les talents locaux dans l'utilisation des TIC et des services cloud, ainsi que jeter les bases de la transformation numérique dans l'industrie angolaise.
Samira Njoya
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Le Parlement européen a approuvé, le mardi 14 février, le financement à hauteur de 2,4 milliards d'euros de la méga-constellation de satellites en orbite basse IRIS².
La future constellation de satellites IRIS², va doter les pays de l'Union européenne de leur propre réseau de satellites de distribution de haut débit, tant pour des usages militaires et gouvernementaux que pour des usages grand public.
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Le gouverneur du comté de Kilifi au Kenya, Gideon Mung'aro (photo), a lancé le mardi 14 février une connexion Wi-Fi publique au parc Mazingira de la ville de Kilifi.
Le lancement de cette connexion Internet intervient quelques semaines après l’installation d’une connexion similaire dans d'autres lieux publics, notamment les marchés de Charo wa Mae et d'Oloitiptip dans la même localité.
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Le ministre tunisien des Transports et des Communications, Nizar Ben Neji (photo), effectue une visite de travail en Finlande du jeudi 16 au vendredi 17 février. Cette visite de travail vise à renforcer la coopération entre la Tunisie et la Finlande dans le domaine du numérique.
Nizar Ben Neji rencontrera le ministre des Transports et des Communications de Finlande, Timo Harakka, et le ministre de la Coopération au développement et du Commerce extérieur Ville Skinnari.
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Le projet de loi autorisant la ratification de la convention de Malabo sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel a été adopté par le Conseil des ministres le mercredi 15 février à Abidjan.
Selon le communiqué dudit Conseil, la ratification de cette convention permettra à la Côte d’ivoire, de concert avec les Etats membres de l’Union africaine, de consolider la stratégie de répression de la cybercriminalité, en vue de faire face à cette menace qui fragilise la sécurité des réseaux informatiques et le développement de la société de l’information africaine, en construction.
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Dans le cadre de son projet de transformation numérique, le Cap-Vert multiplie les partenariats avec d’autres pays. Après le Sénégal et leur projet commun d’interconnexion par fibre optique sous-marine, l’archipel vient de s’allier au Portugal pour favoriser l’innovation technologique dans le pays.
L’institut capverdienne de promotion et d'appui aux entreprises « Cabo Verde Digital » et Startup Madeira, un incubateur d’entreprises basé à Madère au Portugal, ont signé le mercredi 15 février un accord de coopération visant à stimuler l’entrepreneuriat et à unir les deux archipels en matière de numérisation.
Soulignant l’importance de cette signature, Pedro Lopes, secrétaire d'Etat à l'Economie numérique du Cap-Vert, a déclaré qu’il permettra de « responsabiliser les jeunes entrepreneurs qui sont dans le domaine de la technologie, créer plus d'espaces de partage et développer des projets communs ».
Il convient de mentionner que l’accord de coopération intervient alors que le Cap-Vert est en plein chantier dans le secteur du numérique. Le pays s’apprête à accueillir son parc technologique d'une valeur de 40 millions €, qui viendra selon le gouvernement dynamiser le secteur des TIC en positionnant le Cap-Vert comme un centre international de services et comme une porte d’accès à l’Afrique pour les grandes compagnies technologiques internationales.
Même son de cloche pour l’île de Madère qui est elle aussi engagée dans la recherche et l'innovation. C’est dans cette optique que gouvernement de la région a lancé en 1997 la Startup Madeira pour offrir un véritable soutien aux promoteurs de projets et œuvrer pour la création et la modernisation d'entreprises dans tous les secteurs économiques.
Ainsi avec leur expérience commune, le Cap-Vert et Madère envisagent à travers cet accord d'identifier les futures synergies d'action et renforcer les écosystèmes d'entrepreneuriat dans les deux régions, ainsi que de favoriser la croissance des entreprises innovantes et numériques dans divers domaines.
Samira Njoya
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Les besoins numériques se sont fortement accrus depuis la pandémie de la Covid-19. Il est donc important d’accompagner les entreprises tech prêtes à relever les défis de la transformation numérique en Afrique, d’où la multiplication des fonds d’investissement.
Le groupe panafricain Axian — spécialisé entre autres dans les télécoms, les services financiers, l’Energie et l’open innovation — a annoncé le lundi 13 février le lancement d'Axian Investment, une entité qui pilotera ses investissements dans les entreprises tech et innovantes d'Afrique.
Selon le communiqué publié par le groupe, Axian Investment aura pour ambition de partager l’expérience et apporter le soutien du groupe, directement et indirectement, à des entreprises à différents stades de maturité.
« Ce nouveau modèle entend également renforcer les synergies entre les deux activités de "Fund of Funds" et "Corporate Venture Capital". Il vient soutenir le développement d'Axian en Afrique en faveur d’un impact positif et durable sur la croissance ainsi que la montée en puissance du continent sur le plan mondial », précise le communiqué.
C’est en 2017 que le groupe panafricain a entamé sa stratégie d'investissement sur le long-terme comme actionnaire indirect dans les entreprises et start-up. A ce jour, le groupe est investi dans une vingtaine de fonds, avec une forte concentration en Afrique.
Aujourd'hui actionnaire minoritaire direct de 10 start-up africaines, la branche Corporate Venture Capital ambitionne d'accélérer son activité dans le but de rayonner sur l’ensemble du secteur (fintech, e-commerce, e-santé́, e-logistique...). Il permettra également de créer des synergies avec les autres activités du groupe.
Samira Njoya
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Selon Financial Times, Meta, la maison-mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, se prépare à renvoyer des employés supplémentaires. Les licenciements seraient annoncés d’ici mars après l’évaluation de leurs performances. Le groupe avait déjà annoncé en novembre se séparer de 11 000 employés, soit 13% de son effectif.
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Le Groupement des annonceurs du Maroc (GAM) a annoncé, jeudi 9 février, la tenue à Casablanca au Maroc de la 5e édition de l’Africa Digital Summit (ADS) qui se tiendra les 2 et 3 mars prochain.
Cette édition, qui revient après deux années d’absence, porte l’ambition d’accompagner les entreprises dans les enjeux du digital, anticiper les évolutions futures et identifier les meilleures solutions dans le cadre d’une expérience mémorable en matière de rencontres et de networking.
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Le Rwanda figure parmi les nations africaines avec un niveau de préparation numérique louable. Tous les secteurs sont en cours de transformation dans le pays, y compris l’éducation.
Le gouvernement rwandais veut connecter 3 000 écoles de plus à Internet d'ici 2024. C’est l’une des déclarations faites récemment par la ministre des TIC et de l'innovation, Paula Ingabire, lors d'une session plénière de la Chambre des députés.
Répondant aux questions posées sur l’avancée des projets dans le secteur des TIC, la ministre a déclaré : « actuellement, il y a 6 756 écoles, comprenant des écoles primaires, secondaires et des enseignements et formations techniques et professionnels (TVET) dans le pays. Parmi ces écoles, environ 3 000, soit 44,4 % du total, ne sont pas connectées à Internet ».
« Nous avons un projet d'éducation intelligente, grâce au financement de 30 millions de dollars que nous avons obtenu de la China Exim Bank, dans le cadre duquel nous allons connecter au moins 1 500 écoles », a-t-elle ajouté.
Outre la China Exim Bank qui a apporté son soutien au gouvernement Rwandais dans le cadre de son projet de transformation numérique, la Banque mondiale a approuvé en 2021 un financement de 100 millions de dollars pour ce projet. L'objectif est d'accroître l'accès au haut débit, aux services publics numériques et de renforcer l'écosystème d'innovation numérique.
Selon la ministre, la majeure partie de ce financement a été allouée à l'infrastructure pour la connectivité du dernier kilomètre, y compris l'accès à Internet pour les écoles. « En utilisant les fonds de la China Exim Bank, et ceux de la Banque mondiale, il a été observé qu'environ 3 000 écoles qui ne sont pas connectées à Internet y auront accès d'ici 2024 », a-t-elle observé.
Ainsi, selon Emmanuel Mfitumukiza, président du chapitre rwandais de l'Internet Society, la connectivité Internet dans les écoles primaires et secondaires contribuera à la mise en œuvre d'un programme d'études basé sur les compétences et permettra d'augmenter l'alphabétisation numérique dans les écoles même les plus éloignées du pays.
Samira Njoya
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