Le fournisseur de services Internet haut débit Starlink a exprimé son intérêt de conquérir le marché africain. Jusqu'à présent, la société a lancé des opérations au Nigeria et cherche à faire de même au Kenya et en Tanzanie, avec des plans pour étendre sa portée à 20 marchés africains.

Le gouvernement tanzanien a bloqué le processus qui permettrait à Elon Musk (photo) et à sa société Starlink de fournir des services Internet dans le pays. Mercredi 8 février, le directeur général de la Tanzania Communication Regulatory Authority (TCRA), Jabiri Bakari, a déclaré à la presse que l'entreprise Starlink devra impérativement compléter la documentation essentielle pour que les procédures ultérieures puissent se poursuivre.

« Vous savez, l'Internet par satellite de Starlink implique beaucoup plus de problèmes que la façon dont il est décrit sur les plateformes de médias sociaux. Cela implique différents détails qui nécessitent des exigences différentes de la part du régulateur en fonction du type de licence demandée », a déclaré le directeur.

C'est le 6 octobre 2022 que le gouvernement tanzanien a reçu les demandes de Starlink pour fournir des services Internet par satellite dans le pays. Après une réunion le 27 janvier dernier, certaines questions en suspens subsistaient dans le dossier de Starlink. L’entreprise a déclaré que la faute provenait du gouvernement qui n'a pas communiqué les documents requis pour traiter la demande. « Nous attendons et sommes prêts », a indiqué sur Twitter Elon Musk.

Starlink devrait être disponible en Tanzanie entre janvier et avril 2023 si le processus est relancé. Le service sera disponible à Dar es Salaam et dans quatre autres villes du pays, à savoir Arjusha, Tanga, Tabora et Mwanza.

Le nouveau service devrait permettre de stimuler le secteur numérique et de fournir une connexion Internet haut débit en Tanzanie.

Samira Njoya

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Sénégal Numérique SA, Transnumerik -Sénégal et Microsoft Africa Transformation Office ont signé, mercredi 8 février, un accord-cadre de collaboration dans le cadre du Programme pour l’innovation et la promotion entrepreneuriale (P.I.P.E.).

L’accord vise entre autres à formaliser, revaloriser et renforcer l’écosystème des petites et moyennes entreprises (PME) et des petites et moyennes industries (PMI) au Sénégal et dans tous les pays africains.

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La capitale politique du Cameroun, Yaoundé abritera du 22 au 24 février le Salon numérique de l’Afrique centrale, « Central Africa Digital Fair » (CADIF), sous le thème « La contribution de l’économie numérique à l’émergence du Cameroun et de la sous-région Afrique centrale ».

Pendant trois jours, les experts, les chefs d’entreprise, les enseignants d’université, et le public convié proposeront des réflexions concrètes, en vue de mieux capitaliser l’impact de l’économie numérique en général et d’accélérer l’émergence du Cameroun et de l’Afrique Centrale.

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Le président de transition du Burkina Faso, Ibrahim Traoré (photo), a décrété le lundi 30 janvier, la mise en place d’un bulletin de paie électronique au profit des agents de la fonction publique.

Ce bulletin électronique sera disponible chaque mois à compter du mois de juillet prochain sur une plateforme en cours de déploiement. Ladite plateforme sera administrée par le ministère en charge des Finances selon les modalités garantissant la sécurité, l’intégrité des données, leur confidentialité et leur accessibilité.  

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Le secteur numérique angolais est en plein essor depuis quelques années. Il est donc important pour le pays d’y inviter des entrepreneurs étrangers afin de favoriser son développement plus rapidement.  

Le programme d'innovation et de transfert de technologies, lancé par l’exécutif angolais attire des investisseurs. Le pays a accueilli une délégation commerciale polonaise à l’occasion du Forum des affaires Angola-Pologne, tenu le jeudi 9 février à Luanda.

S'exprimant lors de la séance d'ouverture du Forum, Zdzislaw Sokal (photo, à droite), le président du conseil d'administration de l'Agence polonaise pour l'investissement et le commerce, a déclaré que son pays a un énorme potentiel dans le domaine de la cybersécurité et des infrastructures cruciales et est prêt à investir en Angola dans lesdits domaines.

« Nous avons des solutions dans les secteurs de l'énergie verte, de l'économie circulaire, de la gestion des déchets, des énergies photovoltaïques et des villes intelligentes », a affirmé le dirigeant polonais.

A en croire Zdzislaw Sokal, la pologne est très avancé en ce qui concerne le numérique. Les services publics et privés ont été digitalisés dans plusieurs domaines en mettant l'accent sur la santé, les transports, ainsi que le trafic et la mobilité. Aussi, la Pologne lance chaque année sur le marché du travail 11 000 diplômés dans les domaines de la technologie et compte 131 entreprises dans le domaine des télécommunications et des technologies de la communication.

Ainsi, grâce aux futurs partenariats envisagés entre les deux pays, l’Angola pourra profiter des compétences et de l’expérience polonaise pour la réalisation des multiples projets prévus dans sa stratégie numérique.

Rappelons qu’en janvier, la Chine a accordé un prêt de 249 millions $ à l’Angola pour la construction d’un câble optique terrestre de 2 000 km visant à favoriser l'innovation technologique et doper la productivité dans divers services, qu'ils soient publics ou privés.

Samira Njoya

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Les actions d'Alphabet Inc., la société mère de Google, ont chuté, mercredi 8 février, entraînant une baisse de 100 milliards de dollars de sa valeur boursière. C'était après que son nouveau chatbot Bard a partagé des informations inexactes dans une vidéo promotionnelle publiée sur les réseaux sociaux de Google pour démontrer ses capacités.

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Ces dernières années, le gouvernement béninois a énormément entrepris dans le secteur du numérique au grand plaisir de la population. En 2023, plusieurs projets dans le secteur seront opérationnels tel que mentionné dans l’agenda dévoilé par le ministère chargé du Numérique.

Vendredi 3 février, la ministre béninoise du Numérique et de la Digitalisation, Aurelie Adam Soulé Zoumarou, a présenté à Cotonou, l’agenda 2023 du secteur dont elle a la charge. Selon la ministre, « Impact, renforcement de la résilience, passage à l’échelle, seront les maitres-mots de cette année 2023 dans le secteur du numérique et de la digitalisation au Bénin ».

En effet, pour l’année 2023, la ministre avait défendu un budget de plus de 31 milliards FCFA (49,2 millions USD) pour la réalisation d'un ensembles de projets, notamment la mise en œuvre de la Stratégie Nationale d’Intelligence et des Mégadonnées (SNIAM) approuvée le 18 janvier dernier, le déploiement des salles numériques et e-services, la réalisation du cadre réglementaire qui comprend le code du numérique, la loi sur la radiodiffusion numérique et la protection des données.

L'agenda prévoit également l’extension des sites mobiles et la phase pilote de la 5G. Dans le même sillage, Aurelie Adam Soulé Zoumarou a annoncé deux réformes majeures, à savoir : la mutualisation des travaux de construction d’infrastructures passives et l’insertion de la formation aux compétences numériques minimales dans les cursus de formations classiques et de certification.

En ce qui concerne les médias, l’accent sera mis sur la poursuite de la modernisation de la télévision nationale l’ORTB, le lancement de la chaîne A+ Bénin, la mise en place d’un cadre pour l’organisation du secteur de la publicité et le lancement de la Télévision Numérique Terrestre avec la mise sur le marché des décodeurs.

L’agenda 2023 prend aussi en compte entre autres les zones rurales du pays. Il prévoit une extension de la couverture mobile dans les zones rurales et la mise en place de points numériques communautaires dans les communes éligibles qui n’en sont pas encore pourvues.

Samira Njoya

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17 ans après la dernière édition qui s'est tenue en 2006, Nigeria s’apprête à faire le 5e recensement de sa population. Pour son bon déroulement, le gouvernement a fait appel aux entreprises technologiques locales capables de relever le défi à l’ère du numérique.

Le gouvernement fédéral du Nigeria, par le biais de la Commission nationale de la population (NPC), a signé un contrat inédit d’une valeur de 184 millions $ avec Zinox Technologies, une entreprise technologique locale basée à Lagos. Le contrat vise à fournir des composants technologiques et d'autres accessoires pour le projet de recensement national prévu entre mars et avril prochain.

« C'est un privilège pour le gouvernement fédéral de nous considérer parmi de nombreuses autres entreprises dans le monde. Il sait que nous avons la capacité. Nous déployons toutes nos ressources pour faire en sorte que ce soit un succès », s’est réjouie Kelechi Okonta, la directrice générale de Zinox Technologies.

En 2006 et 2010, Zinox Technologies avait collaboré avec le gouvernement dans le processus d’inscription électorale. Les entreprises technologiques étrangères sollicitées par la Commission électorale nationale indépendante (INEC) n'avaient pas pu livrer à temps le matériel commandé par le gouvernement.

L'entreprise technologique avait alors  utilisé son dispositif intelligent Z-Pad, sur laquelle l'INEC s'appuie aujourd'hui, pour jeter les bases de la démocratie numérique du Nigeria. La bonne exécution du contrat INEC de plus de 200 millions de dollars en 2010 a donné un nouvel élan au profil de Zinox en tant qu'entreprise tech locale forte, dotée de capacités et de compétences.

Le 4 février, Zinox a fourni à la Comission nationale de la population, le premier lot d'environ 100 000 unités d'assistants numériques personnels (PDA) nécessaires pour le recensement national.

Samira Njoya

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Le ministre camerounais des Transports a suspendu, mercredi 8 février, les activités de transport urbain de personnes via la plateforme numérique Yango « jusqu’à nouvel ordre ».

Par communiqué, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe justifie cette décision par le non-respect, par la plateforme russe, de la législation régissant le transport routier au Cameroun, notamment la loi de juillet 2001 sur les professions de transporteurs routiers et d’auxiliaires de transports routiers.

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Quatre nouveaux services du ministère de l’Industrie et du Commerce ont été ajoutés sur le portail national des services publics du Bénin.

Il s’agit de l'autorisation d’installation industrielle ; l’agrément d’importation, de stockage et de distribution des produits pétroliers et de leurs dérivés ; l’autorisation de renouvellement de succursale et l'attestation tenant lieu de carte d’importateur.

Le portail national des services publics est disponible à travers le lien : https://service-public.bj/

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