Dataprotect, une firme technologique marocaine spécialisée dans la protection des données et des systèmes, a annoncé le mercredi 22 février l’ouverture d’une filiale à Abidjan en Côte d’Ivoire. L’objectif de l’entreprise est de se rapprocher de sa clientèle ivoirienne, de contribuer au renforcement des compétences et à la protection des entreprises et des technologies de l’information en Afrique de l’Ouest.

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Le gouvernement malgache à travers ce projet et d’autres en cours, ambitionne de faire du pays un modèle sur le continent, en matière d'énergie et d'infrastructures numériques de qualités.

Le projet « Digital and Energy Connectivity for Inclusion in Madagascar » (DECIM) passera devant le conseil d’administration de la Banque mondiale le 30 mars 2023 en vue de son approbation. Le projet financé à hauteur de 400 millions de dollars par la Banque mondiale vise à améliorer de manière significative le taux d’accès à l’électricité et à la connectivité numérique à Madagascar.

Sur Twitter, Marie-Chantal Uwanyiligira, représentante de la Banque mondiale à Madagascar, a déclaré que le projet permettra de « valoriser ces ressources et doubler le taux d’accès à l’électricité à Madagascar de 30 à 66 % d’ici 2030 ».

A Madagascar, la récession induite par la Covid-19 a été le dernier d'une série de chocs subis par le pays, qui ont annulé les gains de croissance économique précédents. Selon la Banque mondiale, l’effondrement des recettes d'exportation et des investissements privés a entraîné une contraction du PIB de 7,1 % et du revenu par habitant de 9,6 %. L'institution de Bretton Woods estime que 2,4 millions de personnes sont passées sous le seuil de pauvreté international en 2020. En conséquence, le taux de pauvreté a atteint un record estimé à 81 % en 2020.

Ainsi, à travers ce projet, le gouvernement envisage de redresser considérablement l’économie du pays. A en croire le ministère du Développement numérique, de la Transformation digitale, des Postes et des Télécommunications (MNDPT), le but ultime du projet est de désenclaver les milieux ruraux à travers l’utilisation des appareils solaires et numériques dans les endroits non accessibles aux réseaux ; d’accroître l’alphabétisation numérique mais également offrir de l’énergie solaire et des services numériques aux institutions publiques, les écoles et les hôpitaux.

Samira Njoya

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La directrice des Archives royales, Bahija Simou (photo), a annoncé, le mardi 21 février, le lancement prochain d’un portail électronique visant à faciliter aux citoyens en général et aux académiciens en particulier l’accès aux documents historiques.

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Le Maroc teste des voitures intelligentes pour passer l'examen pratique du permis de conduire

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Le Maroc s’apprête à lancer un système de numérisation de l’examen pratique pour l’obtention du permis de conduire. Le prototype de sa voiture intelligente « Smart Drive Test » 100 % marocaine, prévue à cet effet, a été présenté le mercredi 15 février à Rabat par l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA) en présence du ministre du Transport et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil.  

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La société Sénégal numérique (Senum) SA, héritière de l'ancienne Agence de l'informatique de l'Etat (ADIE), a procédé le lundi 20 février au lancement officiel de sa marque « Sénégal numérique ».

Présidée par le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, l’évènement a servi de cadre de présentation au public du catalogue de services et des domaines dans lesquels intervient la société, notamment la numérisation des services publics et privés, l'hébergement des centres de donnée, la connectivités par la fibre optique déployée sur tout le territoire national…

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Le ministre zambien des Sciences et de la Technologie, Felix Mutati (photo, au centre) a récemment déclaré que la Zambie, par l'intermédiaire de la Security Exchange Commission et de la Bank of Zambia, teste actuellement une technologie permettant de réguler les cryptomonnaies dans le pays.

Dans le même ordre, Situmbeko Musokotwane le ministre des Finances a reçu, lundi 13 février, plusieurs acteurs du secteur pour discuter de questions liées à la blockchain Ethereum et son potentiel.

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Le vendredi 17 février, le ministère mauritanien de la Transformation numérique et de la Modernisation a démarré le projet de renforcement du réseau Internet haut débit dans les administrations de trois subdivisions territoriales de la région de Nouakchott. L’objectif est d’améliorer le fonctionnement des départements ministériels et des installations publiques, de faciliter la coopération entre les différents services publics et le partage des systèmes d’information.

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La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, jeudi 16 février, avoir investi 10,5 millions $ dans le fonds TIDE Africa II qui investit dans des entreprises technologiques africaines en phase de démarrage. L’opération permettra de financer des start-up, principalement en Egypte, au Kenya, en Afrique du Sud et au Nigeria.

La priorité accordée à ces quatre pays est justifiée par le fait que ces marchés sont les plus avancés en termes de technologie sur le continent, offrant ainsi d’énormes possibilités, depuis la phase d’amorçage jusqu’à la phase de croissance.

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Jeudi 16 février, la compagnie Onix Data Center a procédé au lancement officiel de son premier centre de données neutre du Sénégal à Dakar, le deuxième en Afrique de l'Ouest.

Construit en partenariat avec une entreprise sénégalaise dénommée « La Colombe », pour un coût de 4 milliards FCFA (6,5 millions USD), le centre de données de certification Uptime tier 3 offrira des solutions de conservation des données sécurisées, et permettra d’accroître les capacités de stockage.

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En mettant sur pied un ensemble de projets numériques, l’exécutif angolais s'attend à pouvoir satisfaire les citoyens dans leur recherche de services électroniques, à savoir faciliter l'obtention de certains services publics.

Le gouvernement angolais investira 89 millions $ pour construire l'infrastructure cloud national, former des techniciens, stocker et unifier les services gouvernementaux. C’est ce qu’a annoncé jeudi 16 février Mário de Oliveira (photo), le ministre des Télécommunications, des Technologies de l'information et de la Communication sociale, lors du lancement officiel du projet national de mise en œuvre de l’infrastructure cloud du pays.

« Il s'agit d'un cloud gouvernemental unifié construit sur des centres de données gouvernementaux pour fournir plus de 80 services », a déclaré Mário de Oliveira, notant que le projet prévoit également la migration des applications existantes et la mise en œuvre de nouvelles applications pour le cloud gouvernemental unifié.

Selon selon le directeur de l'Institut national pour la promotion de la société de l'information (INFOSI), André Pedro, le projet prévoit la construction de deux centres de données. Lesdits centres de données occuperont une superficie de 5 320 mètres carrés, abriteront 204 armoires de serveurs, favorisant une réduction des coûts dans les machines fonctionnelles des communications électroniques du gouvernement.

Ce projet technologique complètera également le réseau dédié de l'Etat angolais, qui interconnecte tous les départements ministériels et l'Assemblée nationale, dans un anneau de fibre d'une capacité de 50 Go. Le projet devrait être mis en place dans les 15 prochains mois et conclu entre février et mars 2024.

Signalons que le projet résulte d'un protocole d'accord signé en décembre 2021 entre le gouvernement angolais et les Emirats arabes unis, opérationnalisé entre la multinationale Presight et le ministère des Télécommunications. Il sera réalisé par l'INFOSI avec l’assistance du ministère.

A en croire Mário de Oliveira le projet vise à promouvoir le développement numérique de l'économie nationale, à rapprocher les citoyens des actions gouvernementales, cultiver les talents locaux dans l'utilisation des TIC et des services cloud, ainsi que jeter les bases de la transformation numérique dans l'industrie angolaise.

Samira Njoya

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