Le commerce électronique est souvent présenté comme une voie de l'avenir en Afrique. Le secteur a connu une croissance exponentielle ces dernières années et devrait davantage se développer selon la Société financière internationale (SFI).
Le Fonds africain de développement (FAD), le guichet concessionnel de la Banque africaine de développement (BAD), et la Smart Africa Alliance ont annoncé, le mardi 25 avril, la signature d’un protocole d’accord pour le lancement du projet IDECT (Institutional Support for Digital Payments and e-Commerce Policies for Cross-Border Trade Project) visant à rationaliser les politiques de commerce numérique et d'e-commerce dans dix pays africains.
Le protocole d’accord a été paraphé au Zimbabwe par Lacina Koné (photo, à gauche), le directeur général de Smart Africa, et Leïla Mokaddem, la directrice générale de la Banque africaine de développement pour la région de l'Afrique australe, en marge de la 6e édition du Sommet Transform Africa (TAS) qui se tient jusqu’au vendredi 28 avril à Victoria Falls.
African Development Bank and #SmartAfricaAlliance launch $1.5 million project to enhance digital trade and e-commerce ecosystems across Africa. #TAS2023 #digitaltransformation pic.twitter.com/uEOOnhkGCV
— Smart Africa Org (@RealSmartAfrica) April 25, 2023
Commentant le protocole d’accord, Leïla Mokaddem a déclaré que « cette initiative soutiendra le développement de politiques de paiement électronique harmonisées, le renforcement des capacités et des cadres sensibles au genre, pour finalement favoriser un écosystème de commerce numérique qui génère des opportunités d'emploi à travers le continent ».
Selon le communiqué de la BAD, le projet IDECT évaluera les lacunes des politiques dans les écosystèmes du commerce numérique et du commerce électronique de la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Ghana, le Liberia, l'Ouganda, le Soudan du Sud, le Zimbabwe, la République du Congo, São Tomé et Príncipe et la République démocratique du Congo.
Le projet d’une durée de 3 ans sera exécuté par la Smart Africa Alliance depuis Kigali au Rwanda et financé conjointement par le Fonds africain de développement et la Smart Africa.
A terme, les programmes de l’IDECT devraient toucher 600 participants, dont 60 % de femmes et de jeunes. De plus, un programme de formation en ligne certifié sera conçu pour 2 500 participants, dont 60 % seront des femmes. Ce programme tiendra compte de la dimension de genre et abordera les défis spécifiques auxquels sont confrontées les femmes dans les domaines du commerce électronique et du commerce numérique.
Samira Njoya
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