Le ministre ivoirien du Commerce, de l'Industrie et des Petites et moyennes entreprises, Souleymane Diarrassouba (photo), a procédé, le lundi 8 mai à Abidjan-Plateau, au lancement d’une application mobile de lutte contre la vie chère, dénommée « contrôle citoyen ».
Selon le ministre, cette application conçue dans le contexte de la lutte contre la vie chère et de la surveillance du marché, permettra entre autres à toute personne résidant sur le territoire national, d’alerter sur les pratiques de prix illicites, de dénoncer les cas de défaut d’affichage des prix et de mise en vente de produits périmés.
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Au Nigeria, une grande partie de la population n’a toujours pas accès aux services de télécommunications mobiles malgré les investissements considérables du gouvernement à cet effet. Le Parlement veut savoir ce qui bloque jusqu'à présent.
La Chambre des représentants du Nigeria a entamé, le mardi 9 mai, une enquête visant à déterminer les raisons pour lesquelles la Commission des communications du Nigeria (NCC) n'a pas réussi à promouvoir la disponibilité et l'utilisation généralisée des services de télécommunications mobiles dans tout le pays en particulier dans les zones rurales.
L’enquête vise également à questionner l’utilisation du Fonds de fourniture du service universel (USPF, Universal Service Provision Fund), créé par le gouvernement fédéral pour faciliter la réalisation des objectifs de la politique nationale en matière d'accès universel et de service universel aux technologies de l'information et de la communication (TIC) dans les zones rurales, non desservies et mal desservies du Nigeria.
« Il est essentiel de noter que ce ne sont pas seulement les personnes résidant dans les zones urbaines qui ont le droit aux télécommunications, la considération devrait être étendue aux habitants des zones rurales. La NCC, en tant qu'autorité de régulation, doit faire preuve de proactivité en s'assurant que des services qualitatifs et efficaces sont offerts par les opérateurs de télécommunications », a déclaré Femi Gbajabiamila le président du Parlement lors de la première audience publique organisée par la commission ad hoc de la Chambres des représentants.
Selon les chiffres de la NCC, le Nigeria comptait 227,1 millions d’abonnés à la téléphonie mobile au mois de février 2023. Si ce chiffre représente un taux de pénétration de l’ordre de 110 %, les chiffres réels sont moins importants car certains abonnés possèdent plusieurs cartes SIM. La NCC estime qu’environ 27 millions de Nigérians n’ont pas accès aux télécommunications mobiles.
Ainsi, pendant trois jours, les responsables de la NCC seront interrogés sur les 1 014 contrats exécutés par l'USPF, y compris un projet de bibliothèque électronique qui a été réalisé pour un montant de plus de 2 milliards de Nairas (4,3 millions $).
Samira Njoya
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L’arrivée de la 5G est annoncée en Tunisie depuis 2020. Des investissements sur les réseaux ont été réalisés pour accueillir cette nouvelle technologie qui apportera potentiellement un vent de croissance au commerce et aux services basés sur des modèles reposant sur l’Internet haut débit.
Le lancement commercial de la technologie mobile de cinquième génération (5G) en Tunisie est prévu pour 2024. La feuille de route pour sa mise en œuvre est en cours d’élaboration et sera annoncée dans les semaines à venir. C’est ce qu’a révélé Nizar Ben Neji (photo), le ministre tunisien des Technologies de la communication, le lundi 8 mai à l’occasion du Sommet des TIC 2023 (ICT Summit 2023) organisé par Huawei Tunisie.
« Des expériences pilotes ont été menées dans ce sens avec les opérateurs de télécommunications. Le déploiement de cette technologie en Tunisie se fera progressivement et sera décliné selon les besoins des différents types d’usagers dont les entreprises et les administrations », a précisé Nizar Ben Neji.
Ces trois dernières années, les opérateurs de télécommunications ont largement investi dans la modernisation de leurs réseaux pour préparer le déploiement de l’ultra haut débit. Tunisie Telecom a confirmé en novembre 2022 sa capacité à offrir la 5G après un test grand public effectué en marge du 18e sommet international de la Francophonie. Ooredoo Tunisie et Orange Tunisie ont également effectué des tests satisfaisants, favorables à la commercialisation de la 5G.
Le déploiement de la 5G en Tunisie est un élément essentiel de la stratégie de numérisation de l’économie nationale pour favoriser la croissance de l’inclusion numérique. A en croire Nizar Ben Neji, la 5G garantira une montée en débit très significative, une connectivité ultra-rapide, une latence réduite et une capacité accrue, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles possibilités et applications surtout celles liées à l’Internet des Objets et aux objets connectés d’une manière générale.
Selon le rapport « 5G in Africa : Realising the potential » de la GSMA, les réseaux de téléphonie mobile 5G devraient représenter, sur l’ensemble de leur chaîne de valeur, une contribution économique de 26 milliards de dollars en Afrique d’ici 2030.
Samira Njoya
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L’autorité nationale de la cybersécurité du Ghana (CSA) a émis, lundi 8 mai, une alerte publique sur des tentatives de cyberattaques perpétrés par les pirates par Gmail et YouTube.
Le communiqué de la CSA intervient après une sortie de Google mettant en garde les utilisateurs de Gmail et de YouTube contre une nouvelle attaque par hameçonnage qui pourrait compromettre leurs informations personnelles. Ces cyberattaques sont entre autres de faux e-mails ou les liens vers des sites annonçant des récompenses en ligne
PUBLIC ALERT 🚨 pic.twitter.com/aDjU7coNlC
— Cyber Security Authority Ghana (@CSAGhana) May 8, 2023
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La Côte d’ivoire nourrit l’ambition de passer du tout papier au tout numérique à l’horizon 2030. Pour y parvenir, le pays a besoin d’une expertise technique et technologique de pointe. Il attire à cet effet diverses marques d’intérêt.
Une délégation de 220 entreprises françaises spécialisées dans les infrastructures numériques séjournera 11 au 12 mai à Abidjan en Côte d’Ivoire. Selon le ministère de la Communication et de l’Economie numérique, qui a dévoilé l’information le lundi 8 mai, ces entreprises participeront aux « Rencontres internationales des infrastructures numériques ».
Ce séjour de deux jours leur donnera l’occasion de vanter leur savoir-faire dans divers domaines notamment les réseaux de télécommunication, les infrastructures cloud, la gestion des données, et de prospecter dans le pays où le gouvernement mène actuellement un vaste programme de transformation numérique.
✍️COMMUNIQUE DE PRESSE – ARRIVEE D’UNE DELEGATION D’ENTREPRISES FRANÇAISES POUR PARTICIPER AUX RENCONTRES INTERNATIONALES DES INFRASTRUCTURES NUMERIQUES#MICEN🇨🇮 pic.twitter.com/f6wdTYqMGX
— Minist. de la Communication et de l'économie Num. (@MICEN_CI) May 8, 2023
« Les Rencontres internationales des infrastructures Numériques sont un événement d’envergure internationale visant à favoriser les échanges, les partenariats et les opportunités d’affaires dans le domaine des infrastructures numériques. Cet événement réunira des experts, des acteurs du secteur public et privé, ainsi que des investisseurs intéressés par le développement des infrastructures numériques en Côte d’Ivoire », indique le communiqué du ministère de la Communication et de l’Economie numérique.
En octobre dernier, le ministre, Amadou Coulibaly (photo), révélait le besoin du pays en investissement de plus de 2 000 milliards FCFA (3 milliards USD) pour la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement du numérique pour la période 2021-2025 forte de 96 projets. Parmi ces projets, plusieurs sont destinés à améliorer l’offre de services numériques de qualité et sécurisés. L’investissement que le gouvernement entrevoit représente un gain potentiel financier important à saisir pour ces nombreuses entreprises technologiques qui participeront aux échanges d’Abidjan.
A travers les Rencontres internationales des infrastructures numériques, le gouvernement ivoirien voit l’opportunité de signer des partenariats stratégiques avec des acteurs à même de l’accompagner dans la réalisation de ses projets numériques, dont les plus urgents sont la construction du Centre national de données et l’achèvement du projet de développement du réseau national de fibre optique.
Samira Njoya
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Le Sénégal s’apprête à rejoindre le cercle très fermé des pays africains à déployer la 5G. Le pays qui s’est toujours illustré par son avant-gardisme dans l’innovation se montre disposé à basculer dans l’ultra haut débit.
Le déploiement commercial de la technologie mobile de cinquième génération (5G) au Sénégal devrait être effectif au cours de l'année. Le vendredi 5 mai à Saly, à l’occasion du 6e forum d’échanges et de partage avec les médias, le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des Postes (ARTP), Abdou Karim Sall, a annoncé l'attribution d'ici fin juillet des licences aux opérateurs télécoms.
« Avant la fin du mois de juillet, nous aurions déjà bouclé le processus d’attribution pour des extensions de licences […] Nous avons déjà échangé avec tous les opérateurs. Nous leurs avons indiqué la nécessité de doter le Sénégal de la 5G », a-t-il déclaré.
En décembre 2021, la Sonatel avait confirmé sa capacité à offrir la 5G au Sénégal à travers un second test de la technologie. Son rival Free a lancé une phase expérimentale de l’ultra haut débit à partir de juin 2022 avec l’appui technique d’Ericsson. Par ailleurs, le Sénégal a accueilli en juillet 2022 le tout premier laboratoire 5G d’Orange (Orange 5G Lab) en Afrique.
Ainsi, l'avènement de la 5G au Sénégal devrait permettre de développer certains secteurs économiques, parmi lesquels le gaming en ligne, une activité génératrice de revenus stimulée par la disponibilité croissante d'appareils mobiles abordables, l'amélioration de l'accès à Internet et la naissances des plateformes de jeux en ligne.
De plus, l'Afrique a un grand potentiel de marché pour les jeux. Avec de bonnes stratégies et un bon marketing, les entreprises pourraient gagner beaucoup d'argent grâce au gaming en ligne. Selon un rapport du cabinet Mordor Intelligence, le marché du jeu en Afrique devrait afficher un taux de croissance annuel composé d'environ 12 % au cours de la période 2021-2026.
Signalons que le Sénégal est l’un des pionniers en Afrique subsaharienne à disposer officiellement d’un cadre légal, professionnel et de promotion de l’eSport.
Samira Njoya
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Le Nigeria s’est engagé dans un grand plan de numérisation de son économie prévue sur 10 ans. Le pays mise notamment sur la blockchain pour amener croissance et prospérité dans les années à venir.
Le Conseil exécutif fédéral du Nigeria a approuvé, le mercredi 3 mai, la politique nationale de la blockchain, a rapporté le ministère fédéral des Communications et de l'Economie numérique dans un communiqué publié sur Twitter. Ladite approbation fait suite à un mémo présenté par Isa Ali Pantami, le ministre des Communications et de l’Economie numérique.
PRESS STATEMENT
— Fed Ministry of Communications & Digital Economy (@FMoCDENigeria) May 3, 2023
FEDERAL GOVERNMENT APPROVES NATIONAL BLOCKCHAIN POLICY FOR NIGERIA
The Federal Executive Council approved the National Blockchain Policy for Nigeria during its meeting today, the 3rd of May, 2023. This followed the presentation of a memo by the Honourable… pic.twitter.com/CE7UrAKfjI
« La vision de la politique est de créer une économie alimentée par la blockchain qui soutient les transactions sécurisées, le partage de données et l'échange de valeur entre les personnes, les entreprises et le gouvernement, renforçant ainsi l'innovation, la confiance, la croissance et la prospérité pour tous », indique le communiqué.
Alors que le Nigeria se dote d’une politique nationale sur la blockchain, les autorités restent convaincues qu’elle permettra d’accélérer le processus de développement de l’économie numérique dans le pays. Dans ce contexte, la première puissance économique continentale, en ce qui concerne le PIB, avait lancé une stratégie d’adoption de la blockchain en 2020 et espère générer des revenus de l’ordre de 10 milliards de dollars grâce à la technologie blockchain, d'ici 2030.
Un rapport récemment publié par PricewaterhouseCoopers, sur lequel se base le Nigeria, indique que la blockchain se trouve être l’une des « technologies qui se développent le plus rapidement au monde ». Elle pourrait générer 1,76 tillion de dollars dans le monde, d'ici 2030, ce qui représenterait alors 1,4 % du PIB mondial.
A en croire le gouvernement fédéral, la mise en œuvre de la politique nationale de la blockchain aura un effet positif sur les secteurs publics et privés au Nigeria. Elle permettra de révolutionner de nombreux secteurs, de la finance aux soins de santé en passant par les transports et la gestion de la chaîne d'approvisionnement.
Elle permettra également de réaliser des économies considérables et d'améliorer l'expérience des utilisateurs. Elle stimulera ainsi l'innovation, améliorera les services publics et créera des opportunités d'emploi.
Samira Njoya
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L'Agence nationale de développement des technologies de l'information (NITDA) et le Corps national de service de la jeunesse (NYSC) du Nigeria collaborent désormais pour développer l'économie numérique. L'accord vise à développer l'économie numérique au Nigeria en renforçant la sensibilisation et l'adoption des technologies émergentes chez les jeunes. L'objectif est de former les membres du Corps intéressés par les technologies avancées telles que l'intelligence artificielle et la robotique.
Kashifu Inuwa CCIE, Director General, National Information Technology Development Agency (NITDA), received his counterpart of National Youth Service Corps (NYSC), Brig-Gen Yushau Dogara Ahmed on courtesy visit at th Agency's Corporate Headquarters.
— NITDA Nigeria (@NITDANigeria) May 4, 2023
The duo discussed on… pic.twitter.com/HwtAn2r8vA
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Le ministre guinéen des Transports, des Postes, des Technologies de l'information et de la Communication, Evita Oma Honorato (photo , à gauche) été reçu en audience le week-end dernier à Brazzaville par Léon Juste Ibombo (photo, à droite), le ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique du Congo.
Les deux hommes politiques ont discuté d'une future collaboration en vue de développer le secteur des TIC dans leurs pays respectifs. Elle sera notamment axée sur la mise en œuvre du projet d’interopérabilité du mobile money et celui du centre de formation d’Oyola.
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L'Autorité éthiopienne des marchés publics et des biens immobiliers a annoncé la mise en œuvre prochaine du système électronique de passation des marchés publics (e-GP). Le projet récemment approuvé par le Conseil des ministres devrait être ratifié par le Parlement dans les mois à venir et instauré dès l'année prochaine.
Le nouveau système permettra entre autres de rendre le processus d'approvisionnement plus efficace et simplifié et de lutter contre la corruption tout en garantissant la transparence du processus de passation des marchés.
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