Le Gabon a mis en place un plan d’accélération de la transformation 2021-2023. Pour cela, l'exécutif a entrepris la mise en œuvre d'un ensemble de projets numériques parmi lesquels la construction d’un centre de données national.
Le ministre de l’Economie numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa, a reçu le jeudi 2 mars une délégation d’hommes d'affaires Indiens du groupe Shapoorji Pallonji qui ont manifesté leur intérêt à travailler avec le gouvernement gabonais dans le secteur du numérique.
Sur les réseaux sociaux, le ministère de l’Economie numérique a indiqué que les hommes d’affaires du groupe ont « proposé leur expertise dans la conception, la construction et la maintenance des infrastructures numériques dont celles des datacenters ».
Ce groupe a également partagé son expérience sur des projets déjà réalisés en Egypte, au Ghana et en République démocratique du Congo. Ils ont aussi échangé avec le ministre sur la question de l'extension du Backbone national dans les trois autres provinces du Gabon, dont un linéaire de 623 km entre Lambaréné, Mayumba et Doussala à la frontière avec le Congo-Brazzaville.
Rappelons que la construction d'un datacenter national est l’un des projets phares du gouvernement gabonais pour la gestion et le stockage de ses données. Ce qui avait d’ailleurs fait l’objet d’un échange entre le ministre en charge de la Promotion des investissements, Hugues Mbadinga Madiya, et le ministre de l’Economie numérique. La rencontre avec les investisseurs indiens est donc la suite des échanges entre les deux membres du gouvernement, rappelle Le Nouveau Gabon.
Ainsi, le ministre de l’Economie numérique a instruit ses services de poursuivre les discussions avec le groupe indien, aussi bien au niveau de l’administration centrale que des entreprises sous tutelles, notamment la Société de patrimoine des infrastructures numériques (SPIN) et l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF), afin de mieux analyser l'offre du groupe.
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Le ministre algérien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Kamel Baddari (photo), a présidé, lundi 27 février, au lancement de 9 plateformes numériques destinées à améliorer les services dans le secteur de l’enseignement supérieur.
Trois autres plateformes avaient été lancées par le gouvernement en janvier dernier. Au total, le gouvernement prévoit de lancer 42 plateformes adressées aux étudiants, aux enseignants et aux acteurs de la recherche scientifique en Algérie.
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Le gouvernement ivoirien entend accompagner les start-up en mettant en place un cadre stratégique, institutionnel et juridique propice à leur développement. C’est ce qu’a déclaré le ministre ivoirien de la Communication et de l'Economie numérique, Amadou Coulibaly (photo), le mercredi 22 février, lors de l’ouverture de la quatrième édition de l’initiative « Inside the Startup ».
Il a également rappelé l'adoption en Conseil des ministres, le 18 janvier 2023, de la loi portant « promotion des start-up numériques ».
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Le ministre des TIC et de l'orientation nationale, Chris Baryomunsi, a déclaré le lundi 20 février que le gouvernement ougandais investit considérablement dans le numérique pour exploiter les nouvelles technologies émergentes et numériser tous les secteurs du pays.
Alors qu’il faisait une présentation au Mobile World Congress (MWC 2023), à Barcelone, en Espagne, Chris Baryomunsi a annoncé que l’Ouganda prévoit également de mettre en œuvre l'informatique en nuage et d'établir un laboratoire national de données pour permettre un accès transparent aux informations sur tous les ministères, agences et programmes gouvernementaux.
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L’expansion de l’accès au numérique en Afrique fait partie des 55 milliards de dollars de nouveaux investissements annoncés par le gouvernement Biden lors du sommet États-Unis-Afrique en décembre. Deux mois après la rencontre, les premières retombées sont déjà en cours.
Cisco, un entreprise informatique américaine spécialisée dans le matériel réseau et les serveurs, a annoncé le vendredi 24 février la signature d’un protocole d’accord avec la Fondation Thabo Mbeki pour la réalisation de plusieurs projets parmi lesquels la construction d’un centre technologique et éducatif à Johannesburg en Afrique du Sud.
Highlight of the week: @Cisco and the Thabo Mbeki Foundation signed the MoU to build futuristic research and skills development centre.
— Thabo Mbeki Foundation (@TMFoundation_) February 27, 2023
The Thabo Mbeki Presidential Centre will feature the latest technologies and showcase sustainable design principles pic.twitter.com/BZrcwAA9o0
« Donner la priorité aux compétences numériques des jeunes est la première étape pour réaliser le potentiel de l'Afrique du Sud en tant que puissance technologique tournée vers l'avenir. Nous devons intensifier nos efforts pour donner aux apprenants les ressources et le soutien dont ils ont besoin pour maîtriser le numérique et les inciter à explorer le potentiel de la technologie qu'ils utilisent », a déclaré Smangele Nkosi, directrice générale de Cisco Afrique du Sud.
Dans le cadre de ce protocole, Cisco sera responsable de la numérisation de l'expérience de l'utilisateur final du centre, de la pérennité et de l'automatisation de l'infrastructure, des opérations du cloud, du centre de données, et de la mise en œuvre d'une stratégie technologique holistique qui positionnera le centre comme un référentiel d'informations et de formation de premier plan au monde.
Signalons que c’est en décembre dernier lors du Sommet Etats-Unis — Afrique que Cisco Systems a annoncé une contribution en nature de 200 millions de dollars en Afrique pour des ressources telles que des programmes, des outils, des écoles et des instructeurs. L’entreprise américaine avait déclaré que cette contribution permettrait entre autres d’étendre la formation aux compétences numériques et à la cybersécurité à 3 millions d'Africains.
Ainsi, outre le centre technologique, Cisco construira une plateforme de compétences numériques qui complétera les programmes d'éducation de la Fondation Thabo Mbeki et offrira des certifications internationales en cybersécurité, une compétence très demandée et essentielle pour la transformation numérique de l'Afrique du Sud.
Samira Njoya
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Le ministre congolais en charge de la Jeunesse, Hugues Ngouélondélé, a procédé le mardi 28 février à Brazzaville au lancement officiel de la plateforme numérique panafricaine Youth connekt Congo.
La plateforme déjà lancée dans plusieurs pays africains vise à mettre les jeunes en contact avec leurs pairs et avec des modèles, à développer leurs compétences et à leur donner accès au financement et à l’entrepreneuriat.
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Le ministre kényan de l'Education, Ezekiel Machogu (photo) a récemment annoncé que le gouvernement envisage de renforcer son partenariat avec la société Microsoft afin d'améliorer le système éducatif grâce à la technologie numérique.
Le gouvernement veut établir une connectivité Internet dans les comtés, les sous-comtés et éventuellement dans tout le pays afin d'ouvrir un espace pour les emplois en ligne pour les jeunes.
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La Cité des Sciences à Tunis (CST) va expérimenter dans les prochains jours, le lancement de deux satellites cubiques (CubeSat).
Selon le directeur général de la CST, Féthi Zagrouba, cette première expérience vise à sensibiliser le public à l’importance des technologies spatiales, leurs applications et leurs usages dans divers domaines de développement socio-économiques.
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Le Bureau de la gestion et du budget à la Maison-Blanche (OMB) a ordonné aux agences gouvernementales de « supprimer et d’interdire les installations » de l’application TikTok sur les appareils leur appartenant ou gérés par elles, sous 30 jours, et « d'interdire le trafic Internet » depuis ces appareils vers l’application.
La décision intervient après une loi ratifiée il y a quelques semaines par le président Joe Biden interdisant l'utilisation de cette application à la Chambre des représentants et au Sénat, ainsi que sur les appareils des fonctionnaires.
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La ministre égyptienne de la Coopération internationale, Rania Al-Mashat, a annoncé le jeudi 23 février le lancement de la phase 2 du programme de soutien technique et de transformation numérique de la zone économique du canal de Suez (SCZone).
Elle vise entre autres à simplifier les procédures administratives, à accélérer la gestion des services aux investisseurs, à lancer un guichet unifié et automatisé.
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