Il est un jeune entrepreneur doué dans la programmation informatique. Après avoir effectué des études supérieures aux Etats-Unis, il décide de revenir dans son pays pour poursuivre son aventure entrepreneuriale en lançant une start-up fintech.
Mossaab Abaouz (photo) est un entrepreneur marocain et un ancien étudiant de l’université de Stanford où il a étudié l’informatique avant de rentrer dans son pays en 2022 pour construire son entreprise. Doté de compétences en machine learning, en programmation C++ et en vente entre autres, il dirige la start-up fintech Gwala, dont il est l'un des cofondateurs.
Fondée en 2022, Gwala est une entreprise de technologie financière qui veut favoriser le bien-être financier en révolutionnant les avantages financiers liés à la paie pour les employés en Afrique. Elle aide les entreprises à augmenter la productivité des employés, à retenir les talents, à maintenir une trésorerie saine et à réduire la charge de travail des ressources humaines.
En ce début du mois de février 2023, la start-up fintech a obtenu un préfinancement non divulgué de la part de plusieurs investisseurs, dont Maya Morgan Famodu d’Ingressive Capital. Ce financement servira à développer davantage la plateforme, étendre sa portée et embaucher de nouveaux talents pour soutenir la croissance de l’entreprise.
« Nous sommes ravis de conclure ce tour de financement de pré-amorçage et d’avoir le soutien d’un groupe d’investisseurs aussi passionnés. Cet investissement nous permettra de poursuivre notre mission d’autonomisation des Marocains avec la liberté financière qu’ils méritent et de construire l’avenir du travail au Maroc », a déclaré le PDG de Gwala.
Avant Gwala, Mossaab Abaouz avait cofondé plusieurs magasins de commerce électronique de type direct to consumer (D2C) entre 2016 et 2018. Parmi ceux-ci, on retrouve une marque de décoration en marque blanche. De février 2020 à janvier 2021, il a travaillé en tant que recruteur et instructeur à Addictest. Ce dernier vise à ouvrir les portes de l’éducation internationale aux Marocains, en mettant l’accent sur les universités américaines.
En 2021 et pendant trois mois, l’entrepreneur a travaillé en tant qu’assistant de recherche à l’université de Stanford. Il a fait des recherches sur le développement d’un algorithme original qui fusionne plusieurs réseaux neuronaux convolutifs pour augmenter la précision des modèles de classification d’images de 3 % en moyenne.
Melchior Koba
Lire aussi :
Il est un consultant en nouvelles technologies. Il a acquis plus de 20 années d’expérience en travaillant pour de grandes firmes de l’univers technologique comme Google ou Cosine Communications. A la tête de Partech Africa, il a déjà investi dans plusieurs start-up du continent.
Tidjane Dème est un investisseur et un informaticien sénégalais. Titulaire d’un master en physique et mathématiques obtenu en 1997 à L'Ecole polytechnique en France, il a étudié les systèmes d’information, la télécommunication et l’informatique à l’ENSTA Paris entre 1997 et 1999. Il est un partenaire général de Partech en Afrique.
Nommé en 2016, il dirige les investissements de Partech dans les start-up africaines qui utilisent la technologie pour résoudre les grands problèmes des marchés émergents. Ainsi, Partech est un investisseur technologique réunissant capital, expérience opérationnelle et soutien stratégique pour les entrepreneurs aux stades de l’amorçage, du risque et de la croissance.
Le portefeuille de Partech comprend 210 entreprises dans 40 pays d’Afrique, d’Asie, d’Europe et des Etats-Unis. En Afrique, Partech a investi entre autres dans TradeDepot, Yoco, Wave, Nomba (ex-Kudi), Gebeya, ChatDesk, Reliance Health, MoneyFellows, TerraPay, Tugende, Almentor.
En plus d’être un investisseur, Tidjane Dème est également un entrepreneur. En 2002, il a cofondé la start-up CommonSys. Cette dernière, dont il a été le président-directeur général jusqu’en 2008, était spécialisée dans la gestion des projets informatiques et la définition de stratégies informatiques.
Cependant, il a obtenu une notoriété internationale, à partir de 2009, lorsque Google l’a recruté en tant que responsable de ses activités en Afrique francophone. En 2014, il est promu responsable du développement des affaires du géant américain en Afrique. A ce poste, il a travaillé sur le projet Project Link qui s’appliquait à créer un accès haut débit abondant et abordable en Afrique en débloquant les goulots d’étranglement des infrastructures.
Tidjane Dème est à l’origine de différentes initiatives pour la promotion d’Internet dans son pays, comme le premier « tablette café » de Dakar, ou encore le journal rappé (en français et wolof) sur YouTube, propriété de Google.
Par ailleurs, sa carrière professionnelle a commencé en 1999 à Capgemini. Il y a été recruté en tant que consultant junior en médias et télécoms avant d’être promu sénior. Il a agi dans l’entreprise de services technologiques en tant que développeur et architecte de système. En 2001, il se fait embaucher par Cosine Communications, une start-up de la Silicon Valley en Californie, au poste de consultant pendant plus d’un an.
Melchior Koba
Lire aussi :
Aminata Ndiaye Niang : la Sénégalaise nommée directrice générale adjointe du Groupe Sonatel
Il est un professionnel de l’informatique qui possède une riche expérience en gestion de croissance, en formulation de politiques, en opérations informatiques et en transformation numérique. Il a surtout la confiance du président de la République fédérale du Nigeria.
Kashifu Inuwa (photo) est un expert en technologie nigérian. Diplômé de l’Abubakar Tafawa Balewa University où il a obtenu en 2003 un bachelor en informatique, il est le directeur général de la National Information Technology Development Agency (NITDA) au Nigeria.
Occupant le poste de DG à la NITDA depuis 2019, Kashifu Inuwa a vu son mandat être renouvelé pour quatre ans supplémentaires par le président nigérian, Muhammadu Buhari, en début du mois de février 2023. Cette confiance renouvelée est le fruit de son bilan jugé concluant à l’issue des quatre années déjà passées à ce poste.
En effet, Kashifu Inuwa a réussi à mettre en place divers programmes visant à la transformation numérique, au développement des talents, à l’innovation numérique, à l’entrepreneuriat, à la réglementation du développement, à l’exploration des technologies émergentes, à la promotion du contenu informatique indigène, entre autres. Cependant, Kashifu Inuwa a intégré la NITDA en 2017 en tant qu’assistant technique du directeur général d’alors. A ce poste, il a activement participé à la conception, la planification, la coordination et l’exécution des activités de l’agence.
Kashifu Inuwa dispose également de plusieurs certificats de direction obtenus dans plusieurs universités prestigieuses telles que l'université Harvard aux Etats-Unis, l’université de Cambridge et l’université d’Oxford au Royaume-Uni.
Par ailleurs, sa carrière professionnelle a démarré en 2005 au sein de la société Galaxy Information Technology & Telecommunication Ltd où il était ingénieur réseau. Il y a conçu le réseau sans fil d’Abuja qui desservait plus de 50 clients et a fourni une assistance de premier et de deuxième niveau à plus de 1 000 utilisateurs.
En 2007, le Nigérian rejoint Galaxy Backbone en tant qu’ingénieur de terrain pour les réseaux IP (protocole Internet). En 2009, il devient ingénieur réseau sénior de l’entreprise avant d’être promu architecte de solution sénior en 2011. Avec son équipe, il a conçu plus de 10 systèmes informatiques nationaux qui ont contribué à promouvoir le déploiement de l’administration en ligne au Nigeria.
En 2014, la Central Bank of Nigeria l’embauche en tant qu’architecte technologique. Il y a travaillé jusqu’à son recrutement au sein de la National Information Technology Development Agency.
Melchior Koba
Lire aussi :
La Nigériane Maya Horgan Famodu investit dans les entreprises technologiques basées en Afrique
Elle a cumulé plus de 7 ans d’expérience dans l’espace numérique en travaillant avec des marques locales et internationales. En tant que cheffe des opérations, elle aura pour rôle de développer l’empreinte d’AMI Influencers Inc en Afrique subsaharienne.
Chebet Kipingor (photo) est une professionnelle kényane expérimentée dans le domaine du marketing et de la communication. Elle est diplômée de l’université de Nairobi où elle a obtenu un bachelor en droit en 2018. Elle est la nouvelle directrice des opérations d’EMI Influencers Inc en Afrique subsaharienne.
EMI Influencers Inc est une entreprise de marketing et de communication qui a fait parler d’elle en travaillant pour des célébrités et des entreprises du classement Fortune 500. Recrutée à la fin du mois de décembre 2023, Chebet Kipingor est chargée de diriger les solutions de marketing numérique de l’entreprise canadienne en Afrique subsaharienne.
Après sa nomination, Chebet Kipingor a déclaré : « je suis extrêmement enthousiaste à l’idée de rejoindre une équipe diversifiée de personnes très talentueuses et expérimentées chez EMI Influencers, qui sont toutes passionnées par l’idée d’aider les marques africaines à tirer parti des plateformes numériques pour se faire une place dans le monde ».
La Kényane est également une cofondatrice et la responsable du numérique de l’entreprise Voql Africa. Cette dernière est une agence de conseil numérique basée à Nairobi et spécialisée dans les solutions personnalisées pour les marques africaines. Elle supervise le développement, la gestion et la mise en œuvre de stratégies numériques, la gestion des données, les relations publiques numériques, la création de contenus, la formation, les événements en ligne et les activités de marketing pour le compte de ses clients.
Grande défenseuse de l’autonomisation des femmes, elle est la formatrice principale, depuis 2021, et la coordonnatrice du programme, depuis 2022, au sein de Her Hustle Limited, une organisation à impact social qui s’efforce d’autonomiser, de développer et de conseiller les jeunes femmes dans le domaine des affaires et du commerce électronique.
Son parcours professionnel a débuté en 2012 à Rubream Industries où elle était assistante de direction. Elle a été Cofondatrice de New Flame, une entreprise sociale visant à célébrer les jeunes talents musicaux basés à Nairobi en offrant un soutien commercial, financier et managérial aux artistes en devenir, en 2015.
En 2017, elle a été embauchée par la société de voyage ATS Travel-Group en tant que spécialiste du marketing digital. En 2018, elle a rejoint Scarlet Digital au poste de responsable du marketing digital. Depuis 2013, Chebet Kipingor est un membre de l’alliance mondiale de la jeunesse (World Youth Alliance).
Melchior Koba
Après avoir fini ses études aux Etats-Unis, il revient au Rwanda dans le but de mettre ses connaissances technologiques au service du pays. Il fonde PesaChoice qui permet aux salariés, à partir de données RH collectées, d’avoir des financements pour gérer les dépenses imprévues.
Originaire du Rwanda, Davis Nteziryayo (photo) est un entrepreneur diplômé de l’université de Phoenix, aux Etats-Unis, où il a obtenu son master en systèmes d’information en 2013. Egalement titulaire d’un certificat en gestion des produits obtenu à la Haas School of Business de l’université de Californie en 2016, il est cofondateur et président-directeur général de PesaChoice.
Fondé en 2015, PesaChoice est, à la base, une société de technologie financière qui veut combler le fossé entre le versement du salaire et les dépenses imprévues pour les personnes ayant un accès limité au crédit institutionnel. L’entreprise fait de la collecte de données sur les clients, telles que les factures payées, afin de proposer à ceux-ci des financements.
Cependant, après avoir identifié les informations de base nécessaires pour établir un profil de consommateur fiable pour prêter de l’argent, Davis Nteziryayo et son équipe ont découvert qu’il existait une autre possibilité qu’ils n’avaient pas encore explorée et qui pourrait les aider à accéder aux informations nécessaires pour offrir un accès financier à ceux qui en ont besoin : une solution de système RH. C’est ainsi qu’un nouveau produit, le système MIDAS HR Software, est né.
« Le système MIDAS HR Software a été construit avec l’idée que nous voulions un système RH facile à déployer sur les marchés initiaux que nous voulions cibler. Ceux qui sont le moins bien desservis par les systèmes RH traditionnels et qui ont besoin d’un accès financier », a déclaré le PDG de PesaChoice.
Ainsi, après une actualisation de ces centres d’intérêt, la société est devenue PesaChoice Group en 2019 et propose deux principaux services. Le premier est PesaChoice Loans pour les prêts et le second est le système MIDAS HR Software. PesaChoice fait partie des 14 start-up sélectionnées pour participer à l’Africa Tech Summit qui aura lieu les 15 et 16 février 2023.
La carrière professionnelle de Davis Nteziryayo a commencé en 2005 chez Dish Network où il a été architecte logiciel principal/ingénieur de support pendant plus de six ans. En 2011, il a rejoint ACI Worldwide en tant que chef de produit senior. De 2013 à 2015, il a été vice-président et gestionnaire des produits chez KivuTel. Au sein de l’entreprise, il était chargé de définir et de conduire le business plan, la stratégie de croissance, les investissements et le positionnement de KivuTel VoIP App.
Melchior Koba
Lire aussi :
Peace Ndoli : lauréate du prix de l’innovateur de l’année 2022 au Rwanda
Passionnée par l’entrepreneuriat, elle veut contrôler toute la chaîne de valeur alimentaire afin de réduire considérablement les pertes de récoltes et de revenus des producteurs en Egypte. Avec son frère, elle développe une solution technologique pour atteindre ses objectifs.
Farah Emara (photo) est la présidente-directrice générale de la start-up agritech FreshSource. Originaire d’Egypte, elle est diplômée de la London School of Economics and Political Science où elle a obtenu un master en management en 2017.
Elle a fondé FreshSource avec son frère Omar Emara et a pour objectif de créer des systèmes alimentaires frais plus durables, grâce aux données et à la technologie, afin de transformer la vie des producteurs, des entreprises et des consommateurs.
L’idée de création de la start-up est née d’un constat fait par les deux cofondateurs. En effet, en Égypte, environ 30 % des récoltes des agriculteurs sont perdues en raison des mauvaises conditions de post-récolte, de stockage et de transport, ce qui met en péril la sécurité alimentaire du pays. Aussi, à cause du nombre élevé d’intermédiaires dans la chaîne d’approvisionnement et du manque de transparence, les producteurs perdent environ 80 % de leur revenu potentiel.
Ainsi, avec plus de 80 employés, la start-up, lancée en 2018 à partir du Caire, gère l’ensemble de la chaîne de valeur des aliments frais, notamment le transport, le stockage et le conditionnement dans des entrepôts frigorifiques et des installations appropriées. Elle fournit aux producteurs des prix plus cohérents et vend au marché à un taux réduit.
Aujourd’hui, la plateforme qui sert des clients dans 11 villes égyptiennes veut devenir la principale plateforme de la chaîne d’approvisionnement agricole dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, en changeant la façon dont les produits frais sont achetés, transportés et vendus. Elle a déjà transporté plus de 10 000 tonnes de produits et réalise plus de 1 000 livraisons par semaine.
« FreshSource bouleverse l’industrie agricole égyptienne en rationalisant la chaîne de valeur grâce à la technologie. Nous sommes la première plateforme B2B de la région pour les fruits et légumes frais, connectant les producteurs aux entreprises en exploitant les données et la technologie et en fournissant des solutions du dernier kilomètre », affirmait l’entrepreneure en 2022.
Avant de fonder FreshSource, Farah Emara a travaillé, entre 2012 et 2016, pour Endeavour, une communauté mondiale d’entrepreneurs à fort impact, en tant que gestionnaire de l’équipe de sélection et de croissance des entrepreneurs égyptiens. Elle a ensuite rejoint l’entreprise de biens de consommation Procter & Gamble où elle a travaillé en tant que gestionnaire d’entreprise stratégique pour le Proche-Orient jusqu’en 2018.
Sa start-up fait partie des 14 entreprises sélectionnées pour participer à l’Africa Tech Summit qui se passera les 15 et 16 février. En 2022, Farah Emara a été récompensée du Prix de l’agriculture numérique de l’année, décerné par la Banque mondiale et la Société financière internationale.
Melchior Koba
Lire aussi :
L’Egyptien Samer Wagdy développe une plateforme de jeux en ligne pour les gamers
Comptable de formation, il entreprend dans la technologie en proposant des solutions dans divers domaines tels que l’immobilier, la finance et la restauration. Il dirige actuellement une plateforme de gestion des finances dans l’immobilier.
Paul Macharia (photo) est un entrepreneur kényan diplômé de l’université de Nairobi où il a obtenu un bachelor en économie. Comptable professionnel agréé, il est aussi le président-directeur général et un cofondateur de la start-up technologique de gestion en ligne pour les paiements de loyers Kiotapay.
Fondé en 2020, Kiotapay est une plateforme immobilière de bout en bout qui permet d’automatiser les paiements, la facturation, le recouvrement, la communication, la gestion des dépenses, les ventes, l’inventaire et d’autres processus immobiliers. Il fournit aux entreprises immobilières des informations fondées sur des données dans des domaines tels que la demande et l’offre, les taux de défaut, les préférences des locataires et la tarification afin d’accroître l’efficacité de l’entreprise.
La plateforme automatise les flux commerciaux dans l’ensemble de la chaîne de valeur immobilière, en commençant par la vente, le développement et la gestion des biens immobiliers. Ainsi, elle permet non seulement aux entreprises immobilières de collecter, d’attribuer et de réconcilier les paiements de manière transparente, mais aussi de fournir le lien manquant entre la demande et l’offre dans les entreprises immobilières.
La start-up fintech de gestion immobilière a été sélectionnée le 31 janvier 2023 pour participer à l’Africa Tech Summit. La cinquième édition dudit événement se tiendra les 15 et 16 février au Sarit Expo Centre de Nairobi, au Kenya. En plus de Kiotapay, 13 autres entreprises ont été choisies parmi plus de 250 entreprises qui ont déposé leur candidature.
Conseiller à Chanzo Technologies, qui accompagne les entrepreneurs dans le développement de leur entreprise, depuis juin 2022, il est également membre de la Kenyan Property Developers Association. Cette dernière est une organisation qui travaille en partenariat proactif avec les décideurs, les financiers et les citoyens afin de garantir que l’industrie du développement immobilier se développe rapidement, mais de manière organisée, efficace, économique et éthique.
L’entrepreneur a fondé, en 2019, Prominence Tech System qui est une entreprise technologique orientée vers les solutions, spécialisée dans les systèmes de gestion d’entreprise pour les petites, moyennes et grandes entreprises. En 2017, il a cofondé l’entreprise de restauration en ligne Mealvale.com qu’il a dirigée jusqu’en 2019.
La carrière professionnelle de Paul Macharia a commencé en 2012 au sein de l’entreprise Eyvonne Ex où il était responsable marketing. En 2015 il est devenu comptable du fonds de prévoyance de Kenya Airways. En 2016, il a rejoint le personnel de l’hôtel Aberdare Spa and Safari Lodge en tant que chef de projet. En 2018, il est embauché par la start-up alimentaire Chef Link Catering Services Ltd au poste de directeur du développement commercial.
Melchior Koba
Lire aussi :
Le Kényan Joseph Mucheru devient le président de la société Jumo
Passionné par la technologie, c’est aux Etats-Unis qu’il eut l’idée de création du projet Zofi Cash. Il permet aux employés d’obtenir instantanément des avances sur salaire afin de régler leurs urgences.
Paul Kirungi (photo) est le fondateur et le président-directeur général de la start-up de technologie financière Zofi Cash. Originaire d’Ouganda, il est titulaire d’un diplôme d’administrateur de réseaux informatiques et télécommunications obtenu en 2016 à ABCO Technology, une académie américaine de formation informatique accréditée. Il possède aussi un certificat Microsoft d’ingénieur système obtenu en 2019.
Installé aux Etats-Unis depuis 2012, Paul Kirungi a fondé Zofi Cash en 2020 afin de briser le cycle des 30 jours de salaire en Afrique. La plateforme financière numérique prend en charge les urgences financières des employés avant le jour de paie. Plus concrètement, elle octroie des prêts instantanés d’avance sur salaire aux employés à des taux d’intérêt très bas. Pour bénéficier de ce crédit, il faut juste l’approbation de l’employeur.
« Zofi Cash est une société de services financiers dont l’objectif est de rompre le cycle de paiement de 30 jours. Nous cherchons à changer la façon dont les employés ou les entrepreneurs sont payés dans ce pays et dans toute l’Afrique. C’est pourquoi notre service d’avance sur salaire est aujourd’hui un leader du marché, et nous n’avons pas cessé d’innover. Nos équipes s’efforcent d’améliorer en permanence la plateforme pour permettre à davantage de personnes d’être payées quotidiennement », a déclaré le PDG de Zofi Cash.
Le 31 janvier 2023, la start-up a été sélectionnée, avec 13 autres entreprises, pour participer à l’Africa Tech Summit. L’événement tiendra sa cinquième édition les 15 et 16 février au Sarit Expo Centre de Nairobi, au Kenya.
Ancien élève de Startup Africa Roadtrip, un projet bénévole né en 2017 dont la mission est de découvrir l’écosystème local est-africain et de partager des compétences professionnelles dans les domaines du marketing numérique et du capital-risque, Paul Kirungi en est aujourd’hui un ambassadeur.
La carrière professionnelle de l’entrepreneur a commencé en 2016 au sein de la Providence Hospital de Californie où il était le spécialiste du support informatique de l’hôpital. Il a ensuite rejoint Barkley Court Reporters, une société qui fournit des services d’assistance juridique, en tant qu’administrateur système. Pour Zofi Cash, il a reçu le prix de la meilleure fintech Next Generation Africa 2021, émis par Startup Africa Roadtrip.
Melchior Koba
Lire aussi :
L’Ougandais Charles Muhindo a créé un système de paiement par cartes
Bien qu’il ait passé presque toute sa vie aux Etats-Unis, il a de profonds liens avec le continent africain. Avec son entreprise Aiponics, il veut résoudre l’insécurité alimentaire mondiale en aidant à accélérer la position de l’Afrique en tant que grenier du monde.
Christopher Chileshe (photo) est un informaticien et un entrepreneur d’origine zambienne. Titulaire d’un bachelor en système d’information et d’intelligence économique obtenu en 2011 à l’Utah Valley University, il est actuellement étudiant en master à l’université de Washington où il étudie l’informatique. Il est le fondateur de la start-up agrotech Aiponics Inc qui a pour objectif de devenir une solution durable pour la sécurité alimentaire en Afrique et une ferme du futur alimentée par l’IA.
Fondé en 2022, Aiponics Inc développe des solutions innovantes pour résoudre l’aggravation de la crise de la pénurie alimentaire. Son objectif est d’améliorer l’accessibilité, la variété et la qualité des produits frais cultivés selon des méthodes écologiquement durables, sans aucune intervention chimique et avec peu ou pas de déchets. Ainsi, la start-up veut transformer le paysage agricole en améliorant les techniques agricoles et les rendements en Afrique grâce à une technologie innovante.
En juin 2022, la start-up a annoncé le lancement de sa plateforme Hrvst, qui est une place de marché numérique permettant aux clients et aux restaurants d’accéder plus facilement aux produits agricoles locaux.
« Alors que de nombreuses régions d’Afrique sont confrontées à une crise alimentaire et au risque inhérent de dépendre d’autres nations pour la sécurité alimentaire, il n’y a jamais eu de meilleur moment pour apporter l’innovation et la technologie dans un espace qui en a cruellement besoin. Nous nous concentrons sur la création de capacités hyperlocales pour la sécurité alimentaire tout en augmentant la qualité et la diversité des aliments disponibles pour chaque personne sur le continent », a déclaré Christopher Chileshe en 2022.
Le 31 janvier 2023, la start-up a été sélectionnée pour participer à l’Africa Tech Summit qui tiendra sa cinquième édition les 15 et 16 février au Sarit Expo Centre de Nairobi, au Kenya. Treize autres start-up participeront à l’événement.
Christopher Chileshe est le fondateur et le président-directeur général de The Zig, une start-up basée à Seattle aux Etats-Unis qui accompagne, à travers le cloud, les entreprises dans leur transformation numérique. En Zambie, il est un membre du conseil d’administration de ComGrow, une entreprise technologique qui promeut l’épargne, le prêt responsable et la richesse de la communauté grâce à une plateforme de bout en bout pour les banques villageoises.
Entre 2009 et 2012, il était aussi copropriétaire de Mtindo Designs qui commercialisait des accessoires africains haut de gamme aux Etats-Unis dans l’espoir de promouvoir des partenariats internationaux et de créer une place de marché pour l’échange mondial de cultures, de produits et de mode.
La carrière professionnelle de Christopher Chileshe a démarré en 2008 à Novell Inc où il était représentant du service clientèle. Président du conseil international des étudiants de l’Utah Valley University entre 2009 et 2011, il a travaillé pour Goldman Sachs en tant qu’analyste de 2012 à 2014. Il a ensuite rejoint Russell Investments où il a été développeur d’application jusqu’en 2016.
Entre 2016 et 2021, l’entrepreneur a, successivement, travaillé pour les entreprises technologiques Attunix, pendant plus d’un an, et Microsoft en tant que génie logiciel pendant 4 ans. Il a cofondé en 2009 Voice of Africa, une organisation à but non lucratif axée sur la sensibilisation à la culture africaine et l’octroi de bourses aux étudiants d’origine africaine.
Melchior Koba
Lire aussi :
Au Tchad, Hamid Khayar Defallah est déterminé à faire éclore une jeunesse tech entreprenante
Il est un informaticien talentueux et un entrepreneur passionné. En tant que leader dans son domaine, il utilise son expertise en informatique pour soutenir les entrepreneurs locaux et les aider à réussir dans leur entreprise.
Abdelsalam Safi (photo) est un cofondateur et le directeur exécutif de l’incubateur de start-up technologiques WenakLabs. Originaire du Tchad, il est un entrepreneur social et technologique titulaire d’un diplôme d’ingénieur en informatique obtenu en 2011 à l’Ecole supérieure privée d’ingénierie et de technologies (ESPRIT) de la Tunisie.
Son incubateur WenakLabs, fondé en 2014, revendique être à la fois un média lab et un tech hub. Ayant pour objectif de contribuer, par tous les moyens, à la réduction de la facture numérique au Tchad et de promouvoir la culture entrepreneuriale en s’appuyant sur les TIC, Abdelsalam Safi et son équipe développent un espace d’intelligence collective et d’innovation sociale.
Le 18 janvier 2023, il a officiellement inauguré le média lab de sa structure. Cet espace regroupe tous les dispositifs et équipements professionnels pour permettre d’exercer des métiers de l’audiovisuel et du numérique. Il sera possible d’y faire des productions audiovisuelles, des shootings, du graphisme et des émissions Web TV. Le média lab est également un espace de formation en multimédia.
« Notre médialab est un lieu de recherche interdisciplinaire où les chercheurs, artistes, designers, etc. peuvent travailler ensemble pour développer des possibilités des TIC dans le but de résoudre des problèmes et identifier de nouvelles opportunités », déclare Abdelsalam Safi.
Depuis février 2020, Abdelsalam Safi est également le directeur pays de Founder Institute au Tchad. Fondé en 2009, Founder Institute est un incubateur et un accélérateur qui transforme des idées en start-up finançables, et des start-up en entreprises mondiales. Sa série de programmes d’accélération très structurés a donné aux fondateurs l’orientation et le réseau mondial nécessaires pour créer une entreprise significative. Abdelsalam Safi est aussi un partisan de l’organisation à but non lucratif Free Software Foundation depuis 2006.
Son parcours professionnel a commencé en 2011 dans son université ESPRIT, en tant que stagiaire. Il y a fait des travaux d’étude et d’intégration des applications hétérogènes dans une architecture orientée service (SOA) en utilisant un bus de médiation open source (Apache ServiceMix). Il a enseigné entre 2013 et 2014 à l’institut universitaire de sciences et techniques d’Abéché au Tchad. Il y était chargé de cours de programmation orientée objet avec Java.
Melchior Koba
Lire aussi :
Au Tchad, Hamid Khayar Defallah est déterminé à faire éclore une jeunesse tech entreprenante
Médecin de formation, il se sert de la technologie pour développer des solutions impactantes afin d’améliorer la qualité des soins de santé. Il est à la tête d’une société d’investissement spécialisée dans l’industrie médicale en Afrique.
Chad Marthinussen (photo) est un entrepreneur et un médecin sud-africain diplômé de la Stellenbosch University en 2018. Passionné de technologie, il fonde, avec Abdul Malick Salie, Innov8 Group Holdings, une société de capital-investissement qui œuvre dans l’industrie médicale africaine.
Innov8 Group Holdings est une entreprise sud-africaine qui fournit des technologies innovantes à l’industrie médicale africaine par le biais de ses investissements. La société a déjà investi dans plusieurs entreprises telles que MyPocketHealth, une plateforme de soins virtuels, et Social Medical qui est une agence de marketing dans le domaine de la santé.
Le 27 janvier 2023, la société a annoncé un partenariat avec un fonds basé en Irlande. Cette association a valorisé Innov8 à environ 14,5 millions de dollars. Se prononçant sur les objectifs de sa société d’investissement, Chad Marthinussen a déclaré : « l’un de nos principaux objectifs est de développer des ensembles de données réellement utilisables et une infrastructure de données à partir de nos produits et services d’imagerie médicale, de soins primaires, de soins virtuels et de biotechnologie, afin de permettre à nos équipes technologiques et d’intelligence artificielle, basées localement et internationalement, d’exploiter les informations et de créer des solutions améliorées et innovantes pour le marché médical ».
Entrepreneur en série dans le domaine médical, Chad Marthinussen a fondé U-Image Medical, un écosystème de formation basé sur les ultrasons sans fil, en 2020 ; AiBIOLOGICS, une entreprise de biotechnologie basée sur l’intelligence artificielle, en 2021 ; Innohealth Technologies, une entreprise de soins de santé numériques axée sur la création de solutions visant à faciliter la décentralisation des soins de santé en Afrique.
En 2019, l’entrepreneur avait également fondé la marque de masque de protection appelé Nanowave Mask. Avant l’arrêt de ses activités à la fin de 2020, il avait vendu plus d’un million d’unités. Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé en tant que médecin dans le gouvernement du Cap-Occidental en Afrique du Sud, de janvier 2018 à décembre 2019.
Melchior Koba
Lire aussi :
Ancien ministre kényan des TIC, de l’Innovation et de la Jeunesse, il apportera à l’équipe de direction et au conseil d’administration de Jumo sa riche expérience et connaissance de la technologie panafricaine.
Joseph Mucheru (photo) est un chef d’entreprise et un entrepreneur kényan diplômé de City à l’université de Londres où il a obtenu un bachelor en économie et en informatique en 1993. Il est l’actuel président de Jumo, une entreprise sud-africaine de technologie financière.
Jumo, fondée en 2015, est une société qui s’associe à des banques, des opérateurs de réseau mobile et d’autres acteurs du commerce électronique pour offrir des choix financiers progressifs aux clients des marchés émergents d’Afrique et d’Asie. Devenu président de Jumo en janvier 2023, Joseph Mucheru aidera l’entreprise, d’après un communiqué, à « atteindre ses objectifs de croissance, à s’orienter dans le paysage réglementaire et à renforcer sa présence sur le continent africain ».
Actuellement, il est membre du conseil d’administration d’UNICEF Generation Unlimited (un partenariat public privé qui veut former tous les jeunes et les mettre en contact avec des opportunités) et de la Fondation de l’université de Nairobi. Avant cela, il avait été, entre 2014 et 2017, un membre du conseil d’administration de M-Pesa Foundation Academy, un lycée mixte avec internat, à la pointe de la technologie, qui dispense un enseignement de classe mondiale au Kenya.
La carrière professionnelle de Joseph Mucheru a commencé en 1997 à Internet Solutions (formellement Interconnect Limited) où il était webmaster et responsable du développement technique et des produits. En 1998, il était devenu le directeur de Telecommunications Service Providers Association of Kenya qui a été renommé Technology Service Providers Association of Kenya (TESPOK).
En 1999, il a cofondé Wananchi Online, la société mère du fournisseur de services Internet Zuku. Après avoir occupé le poste de directeur technique de la société, il est devenu le directeur de la stratégie et du développement des affaires en 2005 avant d’en être le président-directeur général de 2006 à 2007.
En 2007, il est embauché par Google Inc en tant que chef de bureau d’Afrique de l’Est. En 2009, il y devient responsable régional pour l’Afrique subsaharienne. Ambassadeur de Google pour l’Afrique subsaharienne et responsable de l’Afrique de l’Est entre 2012 et 2014, il devient, en plus de son rôle d’ambassadeur, responsable régional de l’accès à l’énergie et de l’investissement pour l’Afrique de l’Est.
De 2014 à 2015, Joseph Mucheru était directeur de BitPesa, une entreprise fintech devenue Aza Group. En 2015, il a été le directeur d’afb, une entreprise de technologie financière.
Directeur de GiveDirectly, un organisme à but non lucratif permettant aux donateurs de fournir des transferts d’argent directs aux personnes dans le besoin, entre 2015 et 2017, il a été le président de l’Union africaine des télécommunications, une agence spécialisée de l’Union africaine, de 2018 à 2022. De 2015 à 2022, il à été le ministre kényan des TIC, de l’Innovation et de la Jeunesse.
Il a reçu la médaille du Moran of the Order of the Burning Spear (MBS) en 2010, et l’Elder of the Golden Heart (EGH) en reconnaissance de sa contribution aux TIC au Kenya en 2016. Il est membre de l’African Leadership Network, du Kenyan National Prayer Breakfast et de l’East African Business Summit.
Melchior Koba
Lire aussi :
Le Kényan Benjamin Njenga aide les petits agriculteurs à maximiser leurs profits
Il est un entrepreneur talentueux dans le domaine de l’événementiel. Il a réussi à combiner la technologie avec son savoir-faire dans l’événementiel pour offrir une solution innovante aux organisateurs d’événements. Il propose aussi des services de streaming et de VOD pour les événements.
Haythem Dridi (photo) est le fondateur de l’entreprise technologique Millesima Technologies. Originaire de Tunisie, il a étudié les mathématiques et la physique à la faculté des sciences de Sfax entre 1996 et 1997. Il est titulaire d’un certificat en management de projets qu’il a obtenu en 2009.
L’entreprise Millesima Technologies qu’il dirige est une start-up tunisienne, labélisée StartupAct, spécialisée dans la technologie des datas et flux vidéos en streaming et VOD (vidéos à la demande), ainsi que les plateformes dédiées à l’événementiel présentiel, hybride et 100 % virtuel. Elle est née en 2021 et n’a cessé de se développer jusqu’à ce jour.
En janvier 2023, l’entreprise a levé auprès de BH Equity, une société d’investissement en capital-risque, filiale de BH Bank qui opère dans le domaine du capital-investissement, et d’une société privée, la somme de 480 000 dollars. Ces fonds contribueront au lancement de MYVIOO, une plateforme qui permet aux entreprises et organisations d’avoir une ou plusieurs chaînes VOD et streaming live, 100 % personnalisable et privative. Elle permet, entre autres, de proposer des espaces publicitaires gérés entièrement par les propriétaires des chaînes.
Cependant, l’aventure entrepreneuriale de Haythem Dridi a commencé avec la création de Millesima Travel et Millesima Events en 2004. Le premier est une agence de voyages tunisienne de licence A, spécialisée dans la réservation d’hôtels business to business, la réservation des meetings ainsi que les voyages d’affaires.
Millesima Events, quant à elle, est une agence événementielle implantée en Tunisie et au Maroc et qui est spécialisée dans l’événementiel présentiel, hybride et 100 % virtuel. L’agence a déjà travaillé avec 794 clients, organisé 2 596 événements nationaux, 60 événements à l’étranger et 150 événements virtuels et hybrides.
L’idée de Millesima Technologies est, d’ailleurs, née avec le souci de pallier l’arrêt des événements en présentiel, une situation qu’a vécue Millesima Events pendant la crise sanitaire de Covid-19.
Melchior Koba
Lire aussi :
Avec Datavora, le Tunisien Hedi Zaher permet aux e-commerçants d’augmenter leurs revenus
Il a une vision entrepreneuriale et a réussi à mettre en place un projet innovant dans un pays où les transports publics sont peu organisés. En créant Moja Ride, il a su saisir une opportunité pour améliorer la mobilité des personnes et stimuler l’économie en Côte d’Ivoire.
Jean Claude Gouesse (photo) est un entrepreneur ivoirien. Titulaire d’un master en gestion des risques et des assurances obtenu en 2002 à l’institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny et d’un bachelor en réseaux et opérations de systèmes informatiques obtenu à la Walden University aux Etats-Unis, il est le président-directeur général et un cofondateur de Moja Ride.
Fondé en 2017, Moja Ride est un agrégateur de mobilité basé en Côte d’Ivoire et qui connecte tous les modes de transports publics et privés sur une seule plateforme. Il aide les opérateurs de transport, les chauffeurs de taxi et de minibus à suivre leurs gains grâce à une solution de billetterie puissante et simple. Il est aussi une solution de financement alternative, pour les chauffeurs n’ayant pas accès à un financement, qui ne nécessite aucun acompte ou garantie.
Pour faciliter le paiement des billets pour se déplacer avec les taxis Moja Ride, la start-up propose à ses clients une carte sans contact et une technologie de paiement par code QR. Aussi, la plateforme permet aux Ivoiriens d’acheter leur billet de bus en ligne, pour voyager d’une ville à l’autre. De plus, elle met à la disposition des chauffeurs et des entreprises de transport un portefeuille numérique appelé Moja Wallet qui peut être utilisé au quotidien pour payer, vendre, épargner et emprunter.
Moja Ride fait partie des 11 start-up sélectionnées cette année pour participer à la troisième cohorte du programme d’accélération Africa Startup Initiative Program (ASIP). Un programme organisé par Startupbootcamp Africa et Telecel Group et qui sera clôturé par une journée de démonstration des fondateurs sélectionnés le 25 mai 2023.
Avant Moja Ride, Jean Claude Gouesse a cofondé Bouttic Technologies, qui est un partenaire technologique des entreprises commerciales en 2016. En 2013, il avait cofondé l’entreprise de technologie financière R.A.T.E.S MONETIC. Cette entreprise a développé eCash Express qui est une solution fintech ayant pour ambition de combler le fossé entre l’argent mobile et les services bancaires traditionnels.
Entre 2014 et 2015, à Seattle, aux Etats-Unis, il a participé au programme Startup Weekend de Techstars qui vise à former des entrepreneurs en 54 heures.
Melchior Koba
Lire aussi :