Elle est préoccupée par la santé des femmes dans son pays et dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique. Elle utilise l’intelligence artificielle et développe des solutions de télémédecine performantes.
Shamim Nabuuma Kaliisa (photo) est une femme docteur ougandaise diplômée de l’université de Makerere. Entrepreneure sociale, elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale de CHIL Artificial Intelligence Lab Group (CHIL AI Lab Group).
CHIL AI Lab Group a pour objectif de rendre accessibles à toutes les femmes, quels que soient leur lieu de résidence et leur revenu quotidien, des services spécialisés, abordables et médicalement prouvés de prévention et de gestion des maladies chroniques. Pour atteindre ce but, l’entreprise exploite la puissance de l’apprentissage automatique et de l’intelligence artificielle.
Fondée en 2018, l’entreprise a lancé, en 2021, CHIL Femtech Center qui est un hôpital électronique révolutionnaire, guidé par l’IA, spécialisé dans le traitement des femmes souffrant de maladies chroniques, le cancer en l’occurrence, dans la région Moyen-Orient et Afrique (MEA). Cette plateforme novatrice permet aux patientes de bénéficier de soins médicaux de qualité, sans avoir à régler immédiatement les frais associés aux traitements.
Récemment, le CHIL Femtech Center a développé une nouvelle technologie de télémédecine innovante qui permettra aux enfants des écoles africaines d’avoir accès à des soins médicaux. Cette nouvelle technologie permettra aux écoles de se connecter avec des entreprises qui produisent du matériel de télémédecine compatible avec le robot d’intelligence artificielle de CHIL. L’entreprise qui commencera ses activités en Tanzanie a pour but de s’étendre au Kenya et à l’Ouganda avant d’atteindre l’ensemble du continent africain d’ici à 2025. Plus de 10 000 écoliers sont déjà inscrit sur la plateforme.
https://www.linkedin.com/posts/shamim-nabuuma-kaliisa-9069a5163_our-target-is-having-1-million-students-registered-activity-7046958764188393472-YMhj?utm_source=share&utm_medium=member_desktop
Hormis, CHIL Femtech Center, CHIL AI LAb Group a également développé, en 2020, CHIL Food Center, une plateforme Fintech business to business alimentée par l’intelligence artificielle, qui propose des services de paiement différé et d’achat instantané aux petites et moyennes entreprises enregistrées légalement dans les domaines de la vente au détail, de la distribution et du stockage de produits alimentaires.
Shamim Nabuuma Kaliisa a développé d’autres entreprises comme SolerChil Technologies qui produit une technologie de chaîne du froid alimentée par l’énergie solaire pour aider les agriculteurs et les vendeurs ougandais à conserver en toute sécurité les denrées alimentaires invendues.
En 2016, l’entrepreneure a travaillé pour Community Dental and Reproductive Health comme PDG. Ancien membre de la communauté Black in AI, elle fut une lauréate de la liste Forbes Africa 30 under 30 en 2020 et mentor d’affaires à The Tony Elumelu Foundation entre 2019 et 2020. En 2021, elle était juge au Hult Prize et en 2022, elle était une lauréate du prix Les Margaret. En mars 2023, elle a été parmi les finalistes du Win Fund et a reçu le prix de l’icône de la jeunesse émis par Forbes Africa.
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Il a acquis sa notoriété en organisant plusieurs événements de promotion du commerce et de l’investissement dans le monde. Il fonde ensuite une plateforme de commerce international afin de permettre aux producteurs locaux et commerçants d’élargir leur périmètre d’exportation au reste du monde.
Vital Sounouvou (photo) est un entrepreneur béninois et un conseiller en matière de commerce et d’investissement. Il est titulaire d’une licence en télécommunications et génie logiciel obtenu en 2010 à l’IUT de Calais (France) et d’un certificat en gestion d’entreprise obtenu en 2014 à l’université du Texas à Austin. Il est le fondateur et le président-directeur général d’Exportunity Group.
Fondée en 2012, Exportunity Group était à l’origine une société spécialisée dans la gestion d’événements promotionnels pour le commerce en Afrique de l’Ouest, aux Emirats arabes unis, aux Etats-Unis d’Amérique, en Afrique du Sud et dans de nombreux autres pays. Cette activité a joué un rôle crucial dans l’établissement de la réputation de l’entreprise et dans l’expansion de son réseau professionnel dans le secteur.
En 2015, avec son équipe, Vital Sounouvou a lancé Exportunity.net avec pour objectif d’aider les petites entreprises africaines à élargir leur clientèle et à bénéficier d’un système de paiement sécurisé pour leurs ventes. Cette plateforme de commerce électronique a été mise à la disposition des clients grâce à un réseau de plus de 700 points de vente en Afrique de l’Ouest, jusqu’à sa fermeture en 2019.
« J’organisais des foires, mais je ne résolvais toujours pas les problèmes de ces producteurs. Il n’y a pas de passerelle entre les gros acheteurs, des gens capables de payer 100 conteneurs de riz par mois et les producteurs locaux. Constater ce gap m’a lancé dans cette aventure qu’est aujourd’hui Exportunity », a déclaré Vital Sounouvou en 2016.
Cependant, avant la fermeture d’Exportunity.net, l’entreprise a implémenté une nouvelle plateforme. Cette dernière, appelée RayOn, a été testée avec plus de 800 entreprises à travers l’Afrique. Disposant d’une interface conviviale, elle offre à chaque PME une boutique en ligne afin de promouvoir leurs points de vente, ainsi qu’une application mobile permettant à leur équipe de gérer les commandes et les livraisons en temps réel. En outre, RayOn propose des formations pour les PME sélectionnées qui opèrent sur sa plateforme, et finance également leurs campagnes de marketing.
En 2017, Exportunity a introduit la marque de cartes prépayées VISA « XportCARD » au Bénin, en collaboration avec la United Bank for Africa. Ces cartes ont été conçues pour aider les petites et moyennes entreprises qui cherchent une solution de paiement internationale à effectuer des transactions financières à l’échelle mondiale en toute sécurité. En janvier 2022, les XportCARD ont été utilisées par plus de 6 300 utilisateurs actifs et ont permis de traiter un volume cumulé de transactions de plus de 80 millions de dollars.
Mandela Washington Fellows en 2014 et élève du Tony Elumelu Entrepreneurship Programme en 2015, Vital Sounouvou est l’un des lauréats de la liste Forbes Africa 30 under 30 de 2016.
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Bien qu’il ait fait des études en médecine, c’est dans la technologie qu’il décide d’entreprendre. Afin de soutenir les jeunes entrepreneurs, il fonde un centre d’innovation et des espaces de coworking pour permettre à ces derniers d’exploiter leur plein potentiel.
Wole Odetayo (photo) est un entrepreneur et un médecin nigérian de formation diplômé de l’université d’Igbinedion où il a obtenu un bachelor en médecine et chirurgie en 2008. Passionné par la technologie et l’innovation, il cofonde en 2010 l’incubateur de start-up et société d’accélération Wennovation Hub, dont il est le directeur exécutif.
Par le biais de Wennovation Hub, Wole Odetayo fournit aux entreprises en phase de démarrage des services de pré-accélération, d’accélération et d’incubation. Son objectif est d’exploiter l’entrepreneuriat et l’innovation des jeunes comme leviers pour combattre la pauvreté, le sous-développement, le chômage et le sous-emploi.
Wennovation Hub propose également des espaces de coworking et des bureaux aux entrepreneurs. Que ce soit pour une entreprise établie ou une start-up en pleine croissance, les espaces de l’accélérateur, disponibles sur ses trois campus d’Ikeja, d’Abuja et d’Ibadan, sont dotés de toutes les installations nécessaires pour soutenir les esprits brillants et favoriser l’innovation.
En plus de 10 ans d’existence, le centre d’innovation a permis de créer plus de 12 500 emplois, a formé plus de 50 000 jeunes, soutenu plus de 450 équipes de start-up et plus de 150 entreprises dirigées par des femmes. Parmi les entreprises qu’a soutenues le centre, on peut citer Asusu qui favorise la numérisation et l’inclusion financière des coopératives et Afrimash qui est une plateforme en ligne de commerce de produits animaliers, dont il est également le président du conseil d’administration d’Afrimash.
Wole Odetayo est aussi un cofondateur, en 2007, et l’associé gérant de LoftyInc Allied Partners Ltd, une société spécialisée dans l’incubation d’entreprises et le financement de démarrage en Afrique de l’Ouest. Président exécutif de Spearville Group, une entreprise intéressée par le droit, l’immobilier, l’agriculture.
Entre 2013 et 2015, l’ancien boursier Acumen, a été le responsable des opérations d’iDEA Nigeria, un accélérateur d’entreprises. De 2017 à 2020, il était le président-directeur général d’Opacus Technologies, une société de technologie de détail qui conçoit et développe des solutions technologiques pour relever les défis auxquels sont confrontées les chaînes de valeur des produits en Afrique.
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Il cumule 28 ans d’expérience en entreprise en travaillant pour la société de classe mondiale Accenture. En tant qu’investisseur, il a déjà soutenu 11 start-up en Afrique de Sud et envisage de s’étendre à d’autres marchés africains.
Clive Butkow (photo) est un informaticien et un investisseur sud-africain diplômé de l’université de Witwatersrand où il a obtenu un bachelor en informatique et mathématiques en 1982. Il est le fondateur et le président directeur général de Kalon Venture Partners.
Fondée en 2015, Kalon Venture Partners est une société de capital-risque qui investit dans les technologies numériques impactantes. Elle apporte des capitaux de croissance sous forme de fonds propres pour aider des entreprises établies, mais encore considérées comme à haut risque, à développer leur activité. Ces fonds peuvent être utilisés pour diverses initiatives telles que l’extension de leur présence en Afrique du Sud, la conquête de nouveaux marchés étrangers et africains, ainsi que la création de nouveaux produits et technologies.
Aujourd’hui, la société a déjà soutenu 11 entreprises technologiques sud-africaines. Il s’agit entre autres de Talk360, qui est une application d’appels vocaux internationaux, de GoMetro qui est une super plateforme de gestion de la mobilité, et de Sendmarc qui est un système de protection des boîtes électroniques contre les attaques de phishing et d’usurpation d’identité.
Elle vient de lancer un fonds de 50 millions de dollars en Afrique. L’expansion à d’autres pays étant l’objectif de Clive Butkow, il envisage d’embaucher des personnes dans les pays où il désire investir afin de s’assurer d’une présence et d’une compréhension des marchés locaux.
Coach et formateur à l’esprit d’entrepreneuriat dans différentes organisations, Clive Butkow est un ancien employé de l’entreprise mondiale de services professionnels axée dans les domaines du numérique, du cloud et de la sécurité, Accenture. En effet, il a passé environ 28 ans, soit de 1985 à 2012, dans cette entreprise en y travaillant en tant que cadre supérieur, directeur général de la technologie et directeur des opérations.
Clive Butkow a été membre du jury de nombreux concours d’entrepreneuriat, notamment le PwC Vision to Reality, les Accenture Innovation Awards, les EY Global Entrepreneurial Awards, les Da Vinci Technology 100 Awards, les University of Johannesburg MBA Programme Entrepreneurial Awards…
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Il est un développeur full stack et un spécialiste en intelligence artificielle et robotique. Avec Guzo Technologies, il développe des logiciels d'Internet des objets (IoT), de réalité virtuelle, de prototypage et d'entreprise.
Daniel Getachew (photo) est le fondateur et le président-directeur général de Guzo Technologies. Originaire d’Ethiopie, il est diplômé de l’université Madaa Walabu, où il a obtenu un bachelor en informatique en 2014, et de l’Adama Science and Technology University où il a obtenu un master en génie logiciel. Il est galement titulaire d’un doctorat en intelligence artificielle et robotique obtenu en 2022 à l'Addis Ababa Science and Technology University.
Son entreprise, Guzo Technologies, née en 2019, est une start-up de services informatiques et de médias résidant en Ethiopie qui se concentre sur les produits liés à la réalité virtuelle et augmentée et à l’Internet des objets (IoT).
L’entreprise utilise des moteurs de jeu de classe mondiale et développe des visites virtuelles basées sur des images de synthèse avec des contenus ludiques. Hormis la conception, le développement et le prototypage de produits IoT, elle développe également des logiciels d’entreprise.
Ce 30 mars 2023, Guzo Technologies a été sélectionnée parmi les six start-up lauréates du programme d’accélération NINIJA qui vise à soutenir les start-up exceptionnelles qui s’attaquent à des problèmes sociaux en Ethiopie. Dans le cadre du programme, ces jeunes entreprises feront l’objet d’une démonstration de faisabilité avec l’agence japonaise de coopération internationale (JICA) et recevront une formation de quatre mois sur le développement des entreprises.
https://www.linkedin.com/posts/danidpx_ethiopian-ninija-acceleration-activity-7047163430075514880-WWlw?utm_source=share&utm_medium=member_desktop
Le produit qui a fait connaître Guzo Technologies est Guzo Maps, une application virtuelle qui offre aux utilisateurs la possibilité d’explorer de manière interactive les sites historiques et lieux d’intérêt en Ethiopie. Le palais de Bakaffa à Gondar est, d’ailleurs, l’un des sites virtuels les plus visités.
Daniel Getachew est également connu en tant que membre de la communauté des développeurs du moteur Unreal d’Epic Games, une société de divertissement interactif et un fournisseur de technologie de moteur 3D. Il est également un contributeur et un membre de la communauté Basic4X de la société éditrice d’outils de développement pour les plateformes mobiles Anywhere Software.
Il a travaillé entre 2015 et 2017 à l'Adama Science and Technology Université en tant que chercheur en vision artificielle et robotique. Parallèlement, il a été le directeur de la série télévisée Hellotech sur JTV Ethiopia. Il a occupé divers postes techniques à Gebeya, une start-up technologique de recrutement, entre 2017 et 2020.
Directeur technique de Globetrotter VR, une entreprise spécialisée dans la réalité virtuelle, entre 2020 et 2021, il est à nouveau embauché par Gebeya en tant que formateur en sensibilisation à la cybersécurité en 2022.
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Il cumule plus de 18 ans d’expérience professionnelle dans les secteurs des technologies de l’information et de la communication, de l’entrepreneuriat et de l’innovation. A la tête de Novatech, il propose des solutions de digitalisation des entreprises au Niger.
Daouda Hamadou (photo)est un entrepreneur nigérien titulaire d’un diplôme de technicien supérieur en informatique industrielle obtenu en 2004 à l’Ecole des mines, de l’industrie et de la géologie et d’un master en innovation, technologie et entrepreneuriat obtenu en 2019 à l’African Development University. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Novatech au Niger.
Fondée en 2014, Novatech est une entreprise qui propose des solutions numériques novatrices axées sur des domaines clés de développement tels que la santé, l’agriculture, l’éducation, l’environnement et les services. Elle est spécialisée dans les services réseau, le cloud, le développement web et mobile, l’énergie, l’électronique et le consulting. Sa mission est de contribuer à la transformation digitale du Niger et de l’Afrique en général.
En 2015, l’entrepreneur a déclaré qu’il propose à travers Novatech « des applications web et mobiles afin d’améliorer le quotidien des Nigériens en leur permettant grâce au mobile de trouver rapidement des logements à louer, d’effectuer des achats en magasins, de prendre un rendez-vous avec leur médecin, d’inscrire leurs enfants, de déclarer des naissances, d’alerter en cas de maladies, d’être informés de l’actualité au quotidien. En résumé, solutionner les problèmes que vivent les populations nigériennes ».
Responsable du team de la communauté Google Developers Group de Niamey depuis 2018, il a été le coach de l’équipe du Niger qui a représenté le pays à la compétition mondiale olympique de robotique qui a eu lieu au Mexique en août 2018.
Il est un cofondateur de la Communauté Fada Tech Niger, qui promeut un écosystème dynamique dans le domaine de la technologie dans le pays, en 2014, et de l’organisation non gouvernementale Lean Startup Samaria en 2015.
Daouda Hamadou, titulaire d’un certificat en innovation obtenu à la Dartmouth College, a travaillé en tant que technicien du fournisseur d’accès à Internet IXCOM Niger en 2005 et directeur technique de Sawkitel au Niger. Juste avant de fonder sa start-up Novatech, il était un informaticien d’AREVA Mines Niger.
En 2017, le média Finacial Afrik l’a classé parmi les 20 jeunes qui font bouger l’Afrique et la France. En 2018, il a remporté la première édition de la compétition nationale de plan d’affaires organisée par la maison de l’entreprise du Niger et la Banque mondiale.
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Préoccupée par le phénomène du changement climatique qui menace l’Afrique et le monde, elle fonde BleagLee qui convertit les déchets qu’elle collecte en produits utilisables. Elle a reçu plusieurs prix et distinctions.
Juvenile Ngum Ngwa (photo) est une entrepreneure camerounaise diplômée de l’université de Bamenda, où elle a obtenu un diplôme d’études supérieures en marketing en 2015, et de la BCcampus à Vancouver où elle a obtenu un diplôme avancé en gestion environnementale. Elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de BleagLee.
Fondée en 2019, BleagLee est une entreprise qui a pour mission de combattre le changement climatique en développant des projets durables qui permettent de transformer d’importantes quantités de déchets en produits utiles à travers le monde. Elle vise principalement à valoriser économiquement les déchets tout en réduisant les risques associés à leur mauvaise gestion et élimination.
Pour réussir cette mission, l’entreprise a développé un logiciel qui permet de détecter rapidement et automatiquement les déchets présents dans divers endroits tels que les rues, les champs, les canaux de drainage et les espaces verts. Le système de BleagLee est rentable, car il réduit considérablement les coûts logistiques liés aux heures de conduite nécessaires pour la collecte de données.
En 2019, à travers BleagLee, Juvenile Ngum Ngwa avait développé un projet de production de fours à cuissons durable à partir de métaux recyclés. Ce projet lui a permis de remporter cette année-là le premier prix dans la catégorie « développement économique » au troisième sommet de YouthConnekt Africa qui s’est déroulé à Kigali.
An inspirational opinion from Juvéline Ngum Ngwa @JuvelineNgum , 2019 YouthConnekt Africa #Awards winner
— YouthConnekt Africa Hub (@YouthConnektAf) February 21, 2023
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The YouthConnekt takes a platform approach - having #youth as key stakeholders in shaping solutions for the continent.@youthconnektCMR @PNUDCameroun #yca2023 pic.twitter.com/p8k6qnTfpR
Sa carrière professionnelle a commencé en 2016 à Naccig Cameroon où elle était opératrice de ressources en déchets jusqu’en 2018. En 2022, elle a travaillé pour la même entreprise en tant que responsable du développement des affaires. Avec son entreprise BleagLee, elle a reçu plusieurs prix et remporté plusieurs autres compétitions, notamment le YouthAdapt Solutions Challenge et l’AFD Digital Challenge Awards en 2021.
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Il a travaillé pendant plus de 17 ans dans le secteur des télécommunications en Afrique. A la tête de Silikin Village en République démocratique du Congo, il s’applique à créer un écosystème dynamique pour l’entrepreneuriat.
Raymond Mendy (photo) est un entrepreneur et chef d’entreprise sénégalais. Il est diplômé de l’université de Paris-Est Créteil (UPEC), où il a obtenu en 1999 un master en administration, et titulaire d’un certificat exécutif en marketing international délivré en 2009 par la Thunderbird School of Global Management. Il est le directeur général de l’incubateur Silikin Village en RD Congo.
Nommé à la tête de Sillikin Village en 2020, il est responsable du développement et de l’exécution de la stratégie d’approche, de recherche, d’attraction et d’intégration d’entrepreneurs innovants et de start-up méritants et qualifiés. Il a donc pour rôle de mettre en place des partenariats avec des incubateurs, des accélérateurs afin de construire des programmes entrepreneuriaux soutenus par des bailleurs de fonds et partenaires de développement.
Silikin Village est un hub d’entrepreneuriat et d’innovation établi au cœur de Kinshasa en République démocratique du Congo par le groupe TEXAF, une société cotée en bourse se concentrant sur l’immobilier et le digital, entre autres. Il revendique être un catalyseur de start-up et d’entreprises ayant pour mission l’identification de talents et le développement de produits et services innovants.
« Face aux enjeux d’accès aux infrastructures, d’employabilité des jeunes, de compétitivité de l’économie congolaise, Silikin Village propose un service d’accompagnement au développement du tissu économique congolais constitué d’une offre d’espaces de travail, une offre de formations et d’encadrement d’entrepreneurs/de start-up et PME », a déclaré Raymond Mendy en 2022.
Actuellement, l’entrepreneur est un conseiller stratégique de la start-up de gestion de déchets électroniques SetTIC et de Maishapay Fintech. Il est un administrateur de LAfricaMobile, une plateforme de communication digitale. En 2018, il a cofondé, au Sénégal, la start-up Di-Smart, une entreprise numérique proposant des services de création de sites web, de développement d’applications mobiles et d’automatisation d'activités.
Sa carrière professionnelle a commencé en 1999 au sein de l'entreprise de télécommunications OneTel, en France, où il était analyste des processus d’affaires. En 2001, il rejoint Millicom au Sénégal en tant que gestionnaire de l’assurance des revenus avant d’y être promu analyste financier en 2003. En 2005, il est embauché par Celtel International, en Sierra Leone, au poste de gestionnaire de l’assurance des revenus.
En avril 2006, il devient le directeur national de l’agence de marketing Exp Agency au Cameroun. En RDC, sept mois plus tard, il est nommé responsable de l’assurance des revenus et de la gestion des fraudes de l’opérateur de télécommunication Zain. En mars 2009, il est promu gestionnaire des segments marketing de l’entreprise.
Huit mois après, il rejoint Airtel RDC en tant que responsable marketing. En 2011, Airtel le nomme directeur marketing de la société au Niger. En 2014, il y devient le président-directeur général. En 2018, la fintech Wari, au Sénégal, l’embauche en tant que directeur du développement commercial régional. En 2019, c’est l’incubateur de start-up CTIC Dakar qui le nomme directeur général. Il y travaille jusqu’en 2020.
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Il est un ingénieur en génie civil et un jeune entrepreneur. Dans le but de rendre l’accès à l’investissement immobilier plus facile aux Africains, il a cofondé la start-up Keble, dont il est le dirigeant.
Emmanuel Oballa (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de la start-up Keble. Originaire du Nigeria, il y a fait ses études universitaires, plus précisément à l’université de Lagos où il a obtenu un bachelor en génie civil et environnemental en 2020. Il est également titulaire d’un certificat en marketing digital délivré par Google en 2018.
Sa start-up Keble, fondée en 2020, est une fintech qui met à disposition des jeunes Africains, tant dans leur pays d’origine que dans la diaspora, des options immobilières accessibles et abordables. Son objectif est de rendre les avantages de l’investissement immobilier accessibles à tous en créant un moyen sûr et stable pour les Africains d’accroître leur richesse avec confiance.
Plus concrètement, la plateforme Keble met en relation ses utilisateurs avec les meilleures options d’investissement immobilier disponibles sur le marché mondial, leur permettant ainsi d’épargner, d’investir et de diversifier leur portefeuille avec succès. La start-up est l’une des 12 sélectionnées pour la classe inaugurale de l’ARM Labs Lagos Techstars Accelerator, un programme basé à Lagos qui se concentre sur la création de start-up proptech et fintech à un stade précoce à travers l’Afrique.
« Nous vous donnons des actifs immobiliers en dollars dont le prix est fixe et nous vous donnons la confiance. Avec Keble, vous pouvez tout savoir sur votre bien, de sa localisation à ses performances. Keble a également des partenariats et des administrateurs sur différents continents, de sorte que ses actifs internationaux sont bien entretenus », a déclaré Emmanuel Oballa en mars 2023.
« Nous entretenons de bonnes relations avec l’organisme des promoteurs au Royaume-Uni, par exemple, ce qui nous permet d’avoir une communication cohérente. Nous recevons des rapports, de la documentation, des mises à jour et des informations de première main sur les propriétés et les nouvelles opportunités d’investissement », ajoute-t-il.
Emmanuel Oballa est depuis 2018, le directeur de programme du campus Connected Development (CODE). Sa carrière professionnelle a commencé en 2013 au sein de House Of Chi (plus connue sous le nom de Chivita), une industrie manufacturière responsable de la production de jus, de produits laitiers et diététiques, de produits pharmaceutiques, etc., où il était membre du personnel chargé de l’assurance qualité.
De janvier à avril 2018, il a été le directeur de la gestion des programmes chez Enpact Initiative, une communauté d’étudiants pionniers de l’université de Lagos qui se consacre au développement de l’esprit d’entreprise et à l’enrichissement professionnel. De juillet 2018 à la création de Keble, il était un consultant en immobilier de RealtyPro Investment Global Limited, une entreprise immobilière.
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Il cumule plus de 10 ans d’expérience dans l’entrepreneuriat. Spécialisé dans les technologies financières, il est à la tête de deux start-up qui œuvrent pour l’inclusion financière de tous les Africains.
Opio Obwangamoi David (photo) est un entrepreneur ougandais et un économiste de formation diplômé de l’université de Makerere où il a obtenu en 2010 une licence en économie quantitative et modélisation de politique économique. Il est un cofondateur et le président-directeur général de gnuGrid CRB.
gnuGrid CRB est une entreprise de technologie financière, fondée en 2019, qui a pour objectif de favoriser l’inclusion financière en utilisant les profils de crédit comme garantie de réputation pour les consommateurs de services financiers du dernier kilomètre.
Agréée par la banque d’Ouganda, depuis 2021, comme étant le tout premier bureau de référencement de crédit (CRB), elle utilise les données pour produire des rapports et des scores de crédit sur les emprunteurs individuels, ce qui aide les fournisseurs de crédit à prendre des décisions de prêt plus éclairées.
Le produit phare de la start-up est Solar Sentra qui est un système de paiement associé à un matériel qui répond aux exigences commerciales et techniques des entreprises du secteur de l’énergie solaire. Plus concrètement, Solar Sentra permet aux entreprises solaires de gérer la vente, la livraison, l’installation et les services après-vente en les aidant à gérer les données des clients, l’évaluation du crédit, les paiements, les cartes d’installation.
En 2012, l’entrepreneur a fondé Ensibuuko. L’entreprise, dont il est le responsable, est une fintech qui travaille à la mise en place d’une infrastructure de paiements ruraux et de services bancaires numériques pour l’Afrique. Ses principaux partenaires et clients sont les SACCO (organisation coopérative d’épargne et de crédit) et les groupes d’épargnes.
Boursier au programme Westerwelle Younger Founders de la Westerwelle Foundation et jeune pionnier de la convergence pour le World Frontiers, Opio Obwangamoi David a suivi une master class à l’America Express Leadership Academy en 2021, où il a étudié l'Ashoka System Change.
Entre 2009 et 2010, l’entrepreneur était un mentor bénévole pour la jeunesse à Educate!, une organisation à but non lucratif qui prépare la jeunesse africaine à acquérir les compétences nécessaires pour réussir dans l’économie d’aujourd’hui. En 2013, il a remporté, pour Ensibuuko, le concours ICT4agric.
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Elle est une avocate avec une grande expérience dans la gestion d’entreprises. Férue de technologie, elle est à l’origine de plusieurs sites web et applications à succès dans son pays. Elle fait partie des femmes les plus influentes de l’Afrique.
Ory Okolloh (photo) est une cyberactiviste et une avocate kényane diplômée de l’université de Pittsburgh où elle a obtenu un bachelor en sciences politiques en 2000 et de la Harvard Law School où elle a obtenu en 2005 un doctorat en droit. Elle est une partenaire, et une membre du comité d’investissement et du comité d’examen du portefeuille de Verod-Kepple Africa Ventures (VKAV).
VKAV est une société de capital-risque panafricaine créée en 2021 qui soutient les fondateurs d’Afrique et d’ailleurs qui s’applique à résoudre les problèmes qui minent le développement économique du continent. Plus précisément, VKAV investit dans les infrastructures technologiques qui comblent des lacunes dans les systèmes traditionnels actuels, les innovations visant à résoudre les inefficacités des industries et entreprises africaines existantes, et les innovations locales répondant aux modes de vie et de consommation émergents en Afrique.
Le 20 mars dernier, la société a levé 43 millions de dollars pour son fonds de capital-risque panafricain, qui investit dans des start-up évolutives, axées sur la technologie et en phase de post-revenu, qui s'attaquent à des défis difficiles sur le continent.
Parmi les entreprises technologiques que la société a soutenues, on peut citer Moove, une plateforme intégrée de financement de véhicules pour les entrepreneurs de la mobilité, Nawi, une start-up immobilière prop-tech, et Chari, une application de commerce électronique qui aide les petits détaillants d'Afrique francophone à se procurer des stocks pour leurs magasins et à se faire livrer gratuitement tout en bénéficiant de facilités de paiement.
Actuellement, elle est une directrice indépendante du conseil d’administration de Safaricom PLC, et un membre du conseil d’administration d’Adecco Group Foundation, une fondation qui s’engage à faire du monde du travail un endroit juste, plus accessible et meilleur.
Directrice non exécutive de Deloitte Africa, d’East African Breweries Ltd, une entreprise de boissons alcoolisées, elle est administratrice du conseil d’administration de Van Leer Group, une organisation qui lève des fonds à des fins caritatives. Présidente de la Stanbic Bank Foundation Kenya, elle siège au conseil d’administration de Thomson Reuters Founders Share Company.
En 2006, Ory Okolloh a cofondé Mzalendo Trust, un site web qui suit les performances des députés kényans. Elle est l'un des membres fondateurs d’Ushahidi, une entreprise technologique à but non lucratif née en 2008 qui crée des plateformes open source pour aider les citoyens, les journalistes, les organisations, les gouvernements et autres à collecter, gérer, visualiser des données collectées par la foule.
Après son doctorat en 2005, elle a travaillé en tant qu'éditeur à Global Voices, un réseau international de blogueurs, traducteurs, journalistes qui suivent et couvrent l'actualité de la blogosphère mondiale. En 2006, elle a rejoint Enablis Entrepreneurial Network, une entreprise canadienne à but non lucratif qui a pour but de soutenir les petites et moyennes entreprises qui créent des emplois dans les pays en développement et les pays émergents, conduisant ainsi à une croissance économique durable, au poste de conseillère juridique interne.
En 2011, Google la nomme gestionnaire des politiques pour l’Afrique. En 2013, c’est Omidyar Network, qui se définit comme une entreprise de changement social investissant dans la création de sociétés plus inclusives et plus équitables, qui l’embauche en tant que directrice générale. De 2020 à 2022, elle est conseillère de Rest of World, un média à but non lucratif qui couvre l’impact de la technologie au-delà de la bulle occidentale.
En 2011, Ory Okolloh a été nommée « Young Global Leader » par le Forum économique mondial et l'une des femmes les plus puissantes d'Afrique par le magazine Forbes. En 2014, elle a été nommée parmi les 100 personnes les plus influentes du monde par le magazine Time.
Melchior Koba
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Après ses études en Russie et aux Etats-Unis, il a travaillé dans des entreprises technologiques pour acquérir de l’expérience. Devenu entrepreneur, il se spécialise dans les technologies financières et est aujourd’hui à sa deuxième start-up.
Bright Chinyundu (photo) est un informaticien zambien diplômé de la Don State Technical University de Russie où il a obtenu un bachelor en génie logiciel en 2008. Egalement titulaire d’un diplôme d’entrepreneuriat et de gestion d’entreprise obtenu en 2017 au Mendoza College of Business de l’université de Notre Dame aux Etats-Unis, il est le fondateur et le président-directeur général de Sparco.
Sparco est une start-up zambienne de technologie financière, fondée en 2020, ayant pour but de simplifier les opérations financières pour les entreprises dans toute l’Afrique. Basée aux Etats-Unis, elle met au point des outils qui permettent aux entreprises d’accepter les paiements de leurs clients peu importe où ces derniers se trouvent et d’accéder à plusieurs sociétés de livraison.
La plateforme électronique de Sparco est un moyen de paiement universel qui intègre les banques, l’argent mobile et une panoplie de portefeuilles afin de permettre aux entreprises de recevoir et d’envoyer de l’argent en ligne ou hors ligne. Installée premièrement en Zambie, la plateforme a réalisé des intégrations en Afrique du Sud, au Kenya et au Nigeria.
Récemment, à Barcelone, la start-up a présenté ses activités au Mobile World Congress, le plus grand événement mondial en matière de connectivité, devant plus de 88 500 opérateurs de télécommunications, entrepreneurs, entreprises et institutions publiques. Elle a remporté les honneurs en gagnant une bataille mondiale de pitchs pour les entreprises de technologie financière.
En 2019, Bright Chinyundu avait déjà fondé une plateforme de paiement de facture en Zambie et au Mozambique, BroadPay, dont il était le PDG jusqu’à son retrait de la start-up en 2019. Sa carrière professionnelle a commencé en 2007 à Data Intensity en Russie où il était administrateur de base de données Oracle.
En 2008, il a été embauché en tant qu’ingénieur sous-système de station de base de Huawei Technologies. En 2009, il rejoint MTN Zambia au poste d’ingénieur en planification et optimisation des réseaux radio. Il effectue un retour à Huawei Technologies en 2011 en tant que responsable des services d’apprentissage et en 2012, il devient responsable du développement des compétences de Bharti Airtel en Zambie, au Malawi et en Tanzanie.
Melchior Koba
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Il est un avocat spécialisé dans le droit des technologies de l’information et de la communication. Afin de dynamiser le secteur de l’élevage et de faciliter le commerce du bétail en Afrique du Sud, il fonde SwiftVEE.
Russel Luck (photo) est un avocat de formation diplômé de l’université du Cap où il a obtenu en 2005 un bachelor en droit et de l’université d’Afrique du Sud où il a obtenu un master en droit de la communication et des technologies de l’information en 2014. Il est le fondateur et le président-directeur général de la start-up SwiftVEE.
Fondée en 2017, SwiftVEE est une start-up de technologie agricole et de commerce en ligne qui propose des services de publicité et d’assurance en ligne pour le bétail. Sa plateforme agricole s’attaque aux problèmes de pénurie d’eau, d’insécurité alimentaire et d’inefficacité du marché pour le secteur de l’élevage. Aujourd’hui, SwiftVEE, c’est plus de 100 000 bétails vendus et plus de 20 000 clients satisfaits.
En janvier 2023, la start-up a lancé une nouvelle application pour aider les fermiers. Appelée PrysWys, l’application s’appuie sur la base de clients de SwiftVEE et propose à ses utilisateurs un formulaire de demande numérique où les fermiers peuvent énumérer plusieurs produits nécessaires à leur exploitation et recevoir des offres de prix par voie électronique.
https://twitter.com/TeamSwiftVEE/status/1621486708398096384?s=20
D’après le PDG de SwiftVEE, « les agriculteurs payaient des primes élevées pour leurs intrants chez les détaillants traditionnels. Nous pensons qu’il y a beaucoup de gonflement inutile dans l’offre traditionnelle d’intrants ».
Interrogé sur l’objectif de l’application, il a ajouté que « PrysWys a été développé pour freiner l’augmentation des coûts des intrants pour les agriculteurs dans le climat économique actuel ». A ce jour, avec plus de 1 000 utilisateurs actifs, PrysWys a déjà permis de vendre plusieurs dizaines de milliers de dollars de produits en ligne.
Depuis 2014, Russel Luck est un consultant non exécutif de SwiftTechLaw, un cabinet spécialisé dans le droit des technologies pour les entreprises technologiques. Il a commencé sa carrière professionnelle en 2005 en tant que stagiaire diplômé au sein de la banque BNP Paribas. En 2007, il est devenu un avocat du cabinet de droit immobilier Smith Tabata Buchanan Boyes.
L’avocat a reçu plusieurs distinctions pour sa start-up. En effet, SwiftVEE est une entreprise du Google Launchpad et la lauréate du MEST South Africa International Africa Summit 2018.
Melchior Koba
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Serial entrepreneur, il est à l’origine de plus de cinq entreprises au Maroc et à Dubaï. Avec Ezzal, il veut faciliter les activités de transport de marchandises en Afrique et au Moyen-Orient.
Mohamed Badr (photo) est un serial entrepreneur égyptien. Il est titulaire d’une licence en arts, spécialité études classiques et anciennes, obtenue en 2013 à l’université d’Alexandrie. Il est un des cofondateurs d’Ezzal, une start-up qui a pour mission de faciliter le transport de biens et de marchandises, dont il est le responsable de la supervision de la planification, du développement et de l’exécution des initiatives marketing et publicitaires.
Fondée en 2020, Ezzal est une application mobile qui permet aux propriétaires de véhicules de proposer leurs services à tous ceux qui ont besoin de transporter des objets, qu’il s’agisse de biens électroménagers, de meubles, de machines ou de matériaux. Ainsi, que vous soyez des particuliers ou des entreprises, Ezzal vous aide à trouver le transporteur adéquat et fiable pour vos besoins en vous évitant toutes surprises relatives aux prix et à la qualité de service.
Né et ayant grandi en Egypte, Mohamed Badr a lancé l’application au Maroc au lieu de son pays « en raison des conditions économiques en Egypte, telles que l’inflation et la faiblesse de la monnaie locale, en plus des autorités qui imposent beaucoup de frais supplémentaires et de petites caisses qui n’existaient pas dans le passé, comme les permis de sécurité », a-t-il déclaré à Disrupt Africa en mars 2023.
Aujourd’hui, l’application est disponible dans toutes les villes du Maroc et est opérationnelle dans les pays voisins comme l’Espagne, Gibraltar, le Portugal, la Mauritanie et le Sénégal. L’entreprise prévoit également de s’étendre dans d’autres pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, mais n’envisage pas encore de s’implanter en Egypte.
En 2017, il a cofondé LarusDubai, une start-up sise à Dubaï qui fournit des services d’expédition de fret, de dédouanement, de transport et de messagerie. En 2021, il a lancé Megamaa, un matériau naturel qui résout le problème des inondations : il faut le jeter avant les pluies autour des endroits qui seront submergés, puis en le retirer après les pluies pour l’acheminer vers les zones de sécheresse où il est utilisé pour l’irrigation et l’agriculture.
En 2022, il a fondé Murabetsport, une entreprise de gestion de foule et d’événements au Maroc, Nazyef, une entreprise de fabrication de chargeurs pour véhicules électriques, et Neque contumelia, une technologie d’intelligence artificielle qui a pour but de réduire les blessures dans le football.
Sa carrière professionnelle a commencé en 2014 à Engineers Club of Alexandria où il était le superviseur du contrôle des stocks. En 2015, il a été embauché par IEREK (International Experts for Research Enrichment and Knowledge Exchange), une institution internationale qui se consacre à l’échange de connaissances et à l’amélioration de la recherche, en tant que coordinateur d’événements. Il y a travaillé jusqu’au lancement de LarusDubai.
Melchior Koba
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