Avocat de formation, il a travaillé dans de grands cabinets d’avocats au Nigeria et aux Etats-Unis. En tant qu’investisseur, il a, avec sa société, financé près d’une quarantaine d’entreprises à travers l’Afrique, l’Europe, l’Asie et l’Amérique.
Eghosa Omoigui (photo) est un investisseur nigérian. Il est titulaire d’un master en droit des sociétés et finance obtenu en 1993 à l’université de Pennsylvanie et d’un master en entrepreneuriat obtenu à la Babson College en 2005. Il est le fondateur et l’associé général d’EchoVC Partners, une société de capital-risque.
Lancée en 2011, la société de capital-risque en phase de démarrage axée sur la technologie investit dans les femmes, les fondateurs sous-représentés et des marchés mal desservis. Elle encourage des idées ambitieuses et des modèles d’entreprise qui utilisent la technologie pour offrir de la valeur aux marchés de masse.
Aujourd’hui, EchoVC Partners a déjà investi dans 36 entreprises évoluant dans divers secteurs, notamment ceux de la santé et des services à la personne, de la fintech émergente, du commerce, des médias et du divertissement, de l’accès à l’énergie, de la mobilité durable et de la connectivité, parmi d’autres. Elle a déployé plus de 41 millions et opère dans 12 pays d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique.
Récemment, EchoVC Partners a lancé un fonds d’amorçage pilote axé sur la blockchain. Appelé EchoVC Chain, il s’agit d’un fonds de 8 millions de dollars qui est destiné à financer des entrepreneurs et des entreprises dans les principaux domaines d’action de la société.
Depuis 2013, Eghosa Omoigui est aussi l’associé général d’EchoVC Pan-Africa Technology Fund, un fonds de capital-risque technologique en phase d’amorçage et de démarrage, axé sur les entreprises TIC (technologies de l’information et de la communication) à forte croissance dans divers secteurs, notamment la téléphonie mobile, l'Internet et les services grand public, la SmartData, les médias numériques, la publicité, le commerce, les services et infrastructures technologiques, dans toute la région panafricaine.
Avant EchoVC Partners, Eghosa Omoigui a travaillé à divers postes chez Intel Capital. Il y était avocat principal de 2001 à 2004, assistant technique du trésorier l’année suivante, assistant technique du président de 2005 à 2007 et ensuite directeur des investissements stratégiques, Internet grand public et technologies sémantiques jusqu’en 2010.
Sa carrière professionnelle a commencé en 1990 au cabinet d’avocats d’affaires nigérian Ajumogobia, Okeke, Oyebode & Aluko (AOOA) où il était un associé. En 1993, il devient gestionnaire du développement des affaires et des contrats de Med-Pharm Technologies. Il rejoint CIC Consulting en tant que conseiller d’entreprise en 1995. En 1996, il est embauché au poste de directeur à Bridge Group Counsulting et en 1998, il devient associé sénior du cabinet d’avocats américain Ball Janik LLP.
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Nazih Dehouche est un développeur et un créateur d’applications avec plus de 15 ans d’expérience. Il utilise la prolifération des tablettes, smartphones et ordinateurs pour faciliter l’alphabétisation des enfants grâce à des contenus éducatifs et divertissants.
Nazih Dehouche (photo) est un entrepreneur algérien diplômé de l’université des sciences et de la technologie Houari Boumediène. Expert en programmation informatique, il a réussi à se distinguer à Beyrouth, au Liban, lors du forum pour le développement durable en 2023.
Pendant cet événement qui s’est tenu du 14 au 16 mars 2023, un concours a été organisé pour récompenser les projets qui se distingueront le mieux parmi 120 projets de 18 pays arabes nominés. Nazih Dehouche a ainsi reçu, de la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie qui organise l’événement, le prix du contenu numérique 2023 dans la catégorie entreprise.
Cette prouesse a été possible grâce à son projet « l’Alphabet arabe » axé sur l’apprentissage des lettres arabes de manière moderne et innovante. Le projet est un produit de Synoos Studio, une start-up edtech qui fournit une plateforme culturelle, éducative et ludique pour les enfants sur smartphones, tablettes, ordinateurs portables et médias sociaux, dont Nazih Dehouche est le fondateur et le président-directeur général.
Avec Synoos, l’entrepreneur veut développer une nouvelle approche de contenu à la fois éducatif et amusant en langue arabe et dans d’autres langues, en utilisant la popularité croissante des smartphones et des tablettes. Son objectif est d’aider les enfants à surmonter les difficultés et à accéder à un contenu spécialement conçu pour eux, sans nécessiter de traduction ou d'utiliser un contenu inadapté à leur niveau de compréhension.
En 9 années d’existence, le projet Synoos Studio cumule déjà plus des 3 millions de téléchargements sur Play Store et App Store. L’ancien technologue Web a reçu pour sa start-up plusieurs prix et distinctions comme le Prix spécial de l’Algeria Web and Mobile Award 2014, l’Algerian Alphabetisation Award 2015 et l’Arab Mobile Award 2016.
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Elle est une entrepreneure préoccupée par le bien-être des femmes. Avec une amie, elle a développé pour ces dernières un système de santé inclusif, moderne et plus attentif à leurs besoins.
Fatoumata Ly (photo) est une entrepreneure d’origine guinéenne. Titulaire d’un bachelor en sciences du langage obtenu à l’université Paul Valéry à Montpellier 3 en 2010 et d’un master en marketing et gestion de la relation client obtenu en 2012 à OMNES Education, elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de Ninti.
Fondée en 2021 par Fatoumata Ly et Olga Kokshagina, Ninti est une entreprise de technologies médicales qui conçoit des solutions pour aider les femmes à bénéficier de meilleurs soins en matière de sexualité et de reproduction. Son objectif est de rendre les soins de santé non seulement plus accessibles et inclusifs pour tous, mais aussi plus personnalisés afin que les individus aient la possibilité de prendre en charge leur propre santé et de se soutenir mutuellement.
D’après les fondatrices, Ninti est née de leurs propres expériences douloureuses. « Ayant eu des centaines de conversations avec des personnes ayant un parcours complexe en matière de santé sexuelle et génésique, j’ai vu de mes propres yeux les obstacles et les stigmates qui peuvent empêcher les femmes d’accéder aux soins dont elles ont besoin. C’est pourquoi j’ai cofondé Ninti. Pour faire tomber ces barrières et fournir aux femmes les ressources et le soutien dont elles ont besoin pour prendre des décisions éclairées concernant leur santé », a écrit Fatoumata Ly sur son compte LinkedIn.
Ainsi, Ninti a conçu une plateforme numérique qui permet aux employeurs de proposer à leurs salariés un contenu fondé sur des données afin que ces derniers puissent mieux vivre leur parcours de santé de la préconception à la ménopause. Par le biais de la plateforme, les employés peuvent également bénéficier de soins dispensés par des professionnels et appartenir à une communauté sur laquelle ils peuvent s’appuyer via des événements et des cercles.
Vice-présidente de SINGA France, une organisation citoyenne internationale qui accélère l’inclusion des immigrés, elle est membre du conseil d’administration de Learn Afghanistan et de SISTA, un collectif de femmes entrepreneurs et investisseuses qui promeut plus de diversité dans l’économie numérique en encourageant notamment plus d’investissements dans les entreprises dirigées par les femmes.
En 2018, elle a confondé You’re Welcome App, une application pour générer des revenus supplémentaires pour les hôtels. Elle était la responsable des opérations de l’entreprise jusqu’en 2020. Cependant, après son bachelor, elle a commencé à travailler, en 2011, pour Efma (devenu Qorus), une organisation à but non lucratif travaillant dans le secteur financier, en tant que coordonnatrice d’événements. En 2014, elle a été promue responsable des événements de l'entreprise.
Parallèlement, elle était la leader locale de Levo League en France, une communauté florissante, en ligne et hors ligne, de jeunes professionnels, de modèles et d’entreprises innovantes, entre 2014 et 2019. Après une pause professionnelle en 2020, elle travaille à Bayes Impact, une organisation qui a pour mission de créer des services publics gérés par les citoyens, en tant que cheffe de projet senior indépendante en 2021.
De 2021 à 2022, elle était la cheffe de projet de l’Institut Covid-19 Ad Memoriam qui lutte contre la Covid-19. Avec son équipe, elle a créé une plateforme permettant aux citoyens de partager leur expérience de la pandémie.
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Il a acquis de l’expérience dans le commerce électronique et la livraison en ligne en travaillant pour Jumia au Rwanda. Il a su profiter du départ de la licorne de son pays pour lancer sa propre entreprise de commande et de livraison de produits alimentaires en ligne.
Albert Munyabugingo (photo) est un expert en télécommunication diplômé de l’Adventist University of Central Africa (AUCA) où il a obtenu une licence en réseaux et communication en 2014. Il est le fondateur et le président-directeur général de Vuba Vuba Africa, une start-up de commerce électronique.
Fondée en janvier 2020, Vuba Vuba Africa est une entreprise de commerce de produits alimentaires en ligne et de livraison à la demande. Il s’agit d’une des entreprises de livraison qui enregistrent le plus grand nombre de commandes au Rwanda.
Vuba Vuba Africa, née peu de temps avant l’avènement de la Covif-19, a vu son activité croître de plus de 40 % par rapport à la période pré-Covid. Cet accroissement est dû au confinement qui a provoqué une augmentation de 450 % des transactions en ligne, en mai 2020, selon les données de la Banque nationale du Rwanda.
En 2021, la start-up comptabilisait déjà plus de 500 000 commandes passées dans les grandes villes du pays et 300 partenariats avec des entreprises, magasins, restaurants et boutiques. Elle employait 26 salariés de bureau et plus de 100 coursiers. La plupart des employés de Vuba Vuba Africa sont des anciens travailleurs de la société de commerce électronique Jumia au Rwanda.
En effet, avant de fonder Vuba Vuba Africa, Albert Munyabugingo a travaillé pour Jumia Rwanda, d’abord en tant que responsable des opérations, entre décembre 2014 et novembre 2017, et ensuite au poste de directeur général de juillet 2017 à janvier 2020. Ayant décidé de quitter le marché rwandais en 2019, Jumia a laissé derrière elle plusieurs employés et coursiers qui se sont, ainsi, retrouvés au chômage. C’est en cela que l’entrepreneur a trouvé une opportunité d’entreprise. Il a donc comblé le vide laissé par Jumia et gardé ses anciens collaborateurs comme employés.
La carrière professionnelle d’Albert Munyabugingo a commencé en 2012 à Tigo Rwanda, une marque de l’entreprise de télécommunication Millicom, où il était le responsable du service clientèle. En mai 2014, il a rejoint Hellofood Rwanda, une entreprise de commande de nourriture en ligne, en tant que responsable du contenu et du service clientèle.
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En tant qu’entrepreneur, il a déjà développé plusieurs entreprises dans les secteurs de la communication et du commerce en ligne. Avec uLesson, il s’est lancé dans les technologies de l’éducation et aide les écoliers et élèves à mieux comprendre les cours.
Sim Shagaya (photo) est un serial entrepreneur nigérian diplômé de Dartmouth College où il a obtenu en 1999 un master en ingénierie et de la Harvard Business School où il a obtenu en 2003 un master en gestion. Il est le fondateur et le président-directeur général d’uLesson Education.
Fondée en 2019, la start-up de technologie éducative uLesson Education a pour mission de créer des expériences éducatives efficaces qui aident les Africains à réaliser leurs aspirations. A partir de la tablette éducative que propose la start-up ou d'un smartphone sur lequelle l’application uLesson est installée, les abonnés bénéficient de cours en direct quotidiens et illimités.
La plateforme propose aussi des tests d’entrainement et des examens pour maîtriser les concepts appris, une vidéothèque, une aide aux devoirs par des tuteurs experts partenaires de la start-up et des rapports détaillés et analyses sur le progrès d’apprentissage des apprenants.
Interrogé sur sa vision globale de l’entreprise uLesson Education, Sim Shagaya a déclaré : « ma vision pour uLesson est que nous devenions la plus grande plateforme en Afrique qui a réuni les meilleurs outils médiatiques, éducatifs et technologiques pour transformer les résultats de l’éducation en Afrique. Dans plusieurs années, je veux entendre les utilisateurs d'uLesson raconter comment nous avons fondamentalement changé leur attitude vis-à-vis de l’apprentissage et les avons incités à poursuivre des activités qu’ils n’auraient pas faites autrement parce que nous leur avons ouvert les yeux sur de nouvelles possibilités ».
Aujourd’hui, uLesson désire étendre ses activités à l’enseignement supérieur au Nigeria et à l’international. Elle construit actuellement une université unique en ligne pour ses futurs étudiants.
Avant uLesson Education, Sim Shagaya a fondé, en 2006, et dirigé jusqu’en 2012, la start-up E-Motion Advertising Ltd, une entreprise exerçant dans le domaine de la publicité. En 2012, il a conçu Konga Online Shopping, une place de marché en ligne dédiée à la fourniture de plateforme et des outils nécessaires pour mettre en ligne le commerce et les échanges nigérians, dont il a été le président-directeur général jusqu’en 2016.
La carrière professionnelle de Sim Shagaya a commencé en 1998 à MicroStrategy, une société indépendante américaine d’analyse et de veille stratégique cotée en bourse, en tant que chef de produit. Vice-président de la Rand Merchant Bank en Afrique de l’Ouest entre 2003 et 2005, Sim Shagaya a été de 2006 à 2007, le responsable de Google en Afrique.
Il figure sur la liste des 10 hommes les plus puissants d’Afrique établie par Forbes en 2014. Il a également remporté le prix Leadership CEO of the Year lors de la conférence The Leadership Conference/Awards de 2014. La start-up uLesson a été classée première sur la liste des 10 entreprises les plus innovantes de la région Europe, Moyen-Orient et Afrique établie par le média Fast Company en 2023.
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Après avoir exercé pendant des années en tant qu’infirmière et sage-femme, elle s’est fait former en administration des affaires. Elle dirige une entreprise qui utilise la technologie pour mettre en relation les employeurs et les diplômés.
Lizane Füzy (photo) est une cheffe d’entreprise sud-africaine, une infirmière et une sage-femme diplômée de l’université du Cap où elle a obtenu, en 2016, un master en sciences infirmières. Egalement titulaire d’un master en administration des affaires obtenu en 2017 à la Stellenbosch Business School, elle est la fondatrice et la directrice générale de Gradlinc.
Lancée en 2022 comme un projet de l’université de Stellenbosch, Gradlinc est une start-up de recherche d’emploi pour les diplômés. Elle met en relation les employeurs et les diplômés sur une plateforme nationale basée sur le cloud, ce qui permet aux diplômés crédibles et vérifiés d’avoir accès aux opportunités existantes.
Assez sophistiqué, l’algorithme unique de mise en correspondance de la plateforme permet aux employeurs de recevoir des profils de diplômés qui correspondent très précisément à leurs exigences. Pour les établissements d’enseignement supérieur, la plateforme Gradlinc fournit une alternative beaucoup plus abordable et complète aux plateformes de recrutement de diplômés existantes.
Pour développer sa solution, Lizane Füzy a récemment déclaré qu’elle mettait « en place de nouveaux modules d’entrepreneuriat destinés aux étudiants qui souhaitent créer leur propre entreprise, afin qu’ils partent du bon pied grâce à ce système de gestion de l’apprentissage et à des cours en ligne où les étudiants peuvent trouver tous les outils dont ils ont besoin pour se préparer à leur carrière et commencer leur premier emploi. Nous ouvrirons également la plateforme aux anciens étudiants des établissements d’enseignement supérieur ».
Actuellement, Lizane Füzy est la gestionnaire du projet de commercialisation de l’University of Stellenbosch Enterprises (Innovus), la société de transfert de technologie de l’université de Stellenbosch. Elle est la propriétaire de Midwife Online, une plateforme qui propose aux futurs parents des cours prénataux en ligne à des prix abordables, dans un espace sûr, avec un accès facile à des informations crédibles et fondées sur des données probantes.
Elle est depuis 2010 un membre de la Golden Key International Honour Society, une société présente dans des établissements d’enseignement supérieur de huit pays, dont l’Afrique du Sud, et attachée à la reconnaissance de la réussite scolaire et à l’encouragement du service altruiste.
La carrière professionnelle de Lizane Füzy a commencé en 2011 à la Charlotte Maxeke Johannesburg Academic Hospital où elle était infirmière et sage-femme professionnelle. Elle occupe le même poste à la Tygerberg Hospital de janvier 2013 à février 2016 et à Mediclinic de mars à décembre 2016. De 2021 à 2022, elle était Sage-femme et instructrice prénatale à The Baby Academy.
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Ancré dans l’écosystème entrepreneurial en tant que responsable d’incubateur, investisseur providentiel et conseiller en transactions, il a travaillé avec des entreprises sociales et cherche à améliorer l’accès à des soins de santé abordables et de qualité supérieure en Afrique.
Wilfred Njagi (photo) est un informaticien kényan diplômé de l’université d’Egerton où il a obtenu sa licence en 2010. Egalement titulaire d’un master en administration des affaires obtenu à la Università Cattolica del Sacro Cuore en Italie en 2019, il est un cofondateur et le président-directeur général de Villgro Africa.
Fondé en 2015 par Wilfred Njagi, Robert Karanja et Rob Beyer, Villgro Africa est un incubateur d’entreprises en phase de démarrage et un investisseur d’impact qui soutient les entreprises émergentes du secteur de la santé en Afrique. Il leur offre une expérience d’incubation personnalisée pour les aider à développer efficacement leurs idées et à naviguer dans l’écosystème des start-up africaines.
Entre 2015 et 2022, l’incubateur a investi plus de 1,36 million de dollars dans 36 jeunes entreprises kényanes du secteur de la santé. Au nom de toute l’équipe Villgro Africa, Wilfred Njagi figure sur la liste 2022 des Meaningful Business 100 qui célèbre les dirigeants qui associent profit et raison d'être pour contribuer à la réalisation des objectifs mondiaux des Nations unies.
Delighted to be recognised on the #2022MB100, which celebrates leaders combining profit and purpose to help achieve the @UN #GlobalGoals: https://t.co/A3dskt7duY
— wilfred njagi (@wilfrednjagi) October 25, 2022
Awarded by @MB_Community, supported by @EYnews, @HoganLovells, @HLBase.#MeaningfulBusiness #MB100 #SDGs pic.twitter.com/NOT7EhLrlB
Dans le cadre de ses projets de développement du secteur en Afrique de l’Est, Wilfred Njagi et ses collaborateurs prévoient d’ouvrir un centre d’innovation biotechnologique. « Alors que nous continuons à nous développer, nous sommes enthousiastes à l’idée de lancer un centre d’innovation biotechnologique qui créera une valeur partagée en utilisant la diversité génétique de l’Afrique de l’Est pour accélérer le développement de médicaments, de vaccins et de diagnostics pour le contrôle et l’élimination des maladies liées à la pauvreté, des maladies rares, des maladies tropicales négligées et des maladies non transmissibles », a déclaré Wilfred Njagi au début du mois de mars 2023.
La carrière professionnelle de Wilfred Njagi a commencé en mai 2010 à Africa Venture Capital Assocation, une association qui promeut l’investissement privé en Afrique, en tant qu’assistant administratif. En septembre, il devient développeur web du Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE) au Kenya. En 2012, il est embauché comme collaborateur marketing à Tanasuk Technologies, une entreprise de développement de solutions technologiques pour la communication en ligne.
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Il est développeur Web, mobile et de logiciels avec plusieurs applications à son actif. Il a conçu un système de paiement numérique qui permet de faciliter les transactions commerciales et financières en RDC. Il a reçu plusieurs distinctions pour ses solutions innovantes et impactantes.
Faysal Axam (photo) est un jeune entrepreneur congolais diplômé de l’institut supérieur d’informatique et de gestion à Goma où il a obtenu une licence en informatique de gestion en 2018. Il est le président-directeur général de Faysal Company, une entreprise technologique, dont il est le fondateur.
Fondée en 2018, Faysal Company, basée à Goma, est une société de technologies financières qui propose des services numériques et des solutions technologiques aux entreprises et à la population congolaise. Elle fait de la conception d’applications de gestion, Web et mobile, de la consultance informatique et de la prestation de service de paiement.
En 2022, l’entreprise a lancé officiellement l’application Tap and Pay, un système de paiement électronique utilisant une carte magnétique pour effectuer les transactions commerciales et financières via son application Android ou un terminal de paiement électronique.
En mars 2023, Faysal Axam a déclaré que sa « solution est adoptée par les consommateurs, car nous comptons actuellement plus de 6 000 utilisateurs ». La plateforme Tap and Pay est adaptée au besoin des marchés africains et accessible aux pouvoirs d’achat des populations des pays en voie de développement.
Programmeur informatique expérimenté, Faysal Axam a créé sa première application android, Ohada, en 2013 pour le système de comptabilité de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA). L’application a permis aux petites et moyennes entreprises (PME) d’accéder à l’ensemble de l’environnement juridique, aux droits relatifs aux affaires (droit des contrats, baux commerciaux, droit des sociétés et droit fiscal).
Depuis 2013, il est le gestionnaire de base de données de l’entreprise Share Solution Technology. En 2016, il a créé un système de surveillance lacustre interactif sur une plateforme mobile pouvant communiquer avec un drone pour faciliter le sauvetage des bateaux en cas de naufrage. Faysal Axam a fondé, en 2018, Faysal Foundation, une organisation à but non lucratif conçue pour former et interconnecter les jeunes en vue d’une transformation socio-économique.
Il a remporté plusieurs prix et distinctions pour son implication dans la technologie et la résolution de problèmes sociaux en Afrique et en RD Congo. En 2018, il a été nommé à la Seedstars World Competition qui a eu lieu à Kinshasa. En 2019, il a été finaliste aux African Rethink Awards à Abidjan et nommé au Fintech Summit de Kigali. En 2020, il a été cité dans le top 50 des champions du numérique d’Afrique dans le rapport de l’Africa Digital Festival et l’année suivante, il a été désigné comme l’un des trois meilleurs lors des Rebranding Africa Awards 2021.
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Elle est une testeuse et une développeuse de logiciels passionnée par l’utilisation des nouvelles technologies pour résoudre les problèmes sociaux. Avec son projet Smart Ikigega, elle contribue à l’inclusion numérique des agriculteurs.
Joselyne Nisingizwe (photo) est une développeuse de logiciels originaire du Rwanda. Titulaire de plusieurs certifications comme le certificat en développement logiciel et celui en hacking éthique octroyés respectivement par Ida Technology et Udemy en 2021, elle est la fondatrice de Stand For Them.
Fondée en 2019, Stand For Them est une entreprise technologique qui fait de l’inclusion numérique de tous les Africains sa mission. L’entreprise a développé la plateforme Smart Ikigega qui aide les agriculteurs à accéder à leurs données de récolte et de vente directement sur leur téléphone.
Smart Ikigega permettra aussi aux agriculteurs d’être payés en vendant leurs récoltes et de recevoir de l’argent. De plus, les membres du système pourront demander des prêts directement sur leur téléphone en fonction de la quantité de récolte qu’ils effectuent à un moment donné.
Pour l’innovation qu’apporte la technologie de Smart Ikigega, le projet a été sélectionné par Google parmi les start-up fondées par des femmes qui participeront au programme Google for Startups Accelerator Africa : Women Founders Cohort. Les 15 fondatrices sélectionnées, dont Joselyne Nisingizwe, recevront une formation commerciale et technique ainsi que des opportunités de mentorat et de mise en réseau des investissements, ce qui leur permettra de renforcer leur capacité dans le domaine des affaires.
La carrière professionnelle de Joselyne Nisingizwe a commencé en 2014 à Imbuto Fondation, une organisation sociale à but non lucratif, où elle a travaillé comme mentor. Elle a ensuite fait un stage de 9 mois en développement d’application à Ida Technology entre juin 2020 et février 2021. De janvier 2021 à janvier 2023, elle était testeuse de l’assurance qualité des logiciels chez Muraho Technology, une société d’assurance qualité et de test de logiciels.
D’avril à juin 2021, elle travaillait chez Bunga Bunga Ubutaka, une plateforme de services pour tracteurs au Rwanda, comme analyste de données. Entre octobre 2021 et février 2022, elle était ambassadrice de communauté à Impact Toolbox, un incubateur d’idées numériques.
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Infirmier de formation, il se lance dans l’entrepreneuriat dans le but de résoudre des problèmes d’ordre social. Il a déjà fondé deux entreprises et la plus jeune permet aux populations mal desservies par les institutions bancaires d’accroître leur solvabilité.
Joseph Ezekwem (photo) est un entrepreneur nigérian, un chef d’entreprise et un infirmier diplômé du College of Nursing (Our Lady of Mercy Hospital) en 2009. Egalement diplômé de la Western Governors University en 2018, il est le fondateur et le président-directeur général de la start-up de technologie financière Ruubby.
Lancée au public 1er février 2023 au Nigeria, la fintech Ruubby a été mise en place pour encourager les citoyens à soumettre activement leurs données financières lorsqu’ils font des achats. C’est une place de marché financière qui permet aux utilisateurs de construire ou d’améliorer leur score de crédit, ce qui leur permet d’accéder à de meilleurs produits financiers et d’accroître leur solvabilité.
La start-up fournit également une plateforme pour les propriétaires d’entreprises qui permet à ces derniers de disposer d’une boutique en ligne pour vendre aux clients actuels et futurs et avoir accès à un service clientèle. La plateforme dispose d'un outil de gestion d’entreprise.
« Nous voulons donner la possibilité aux magasins locaux d’avoir leurs boutiques sur notre plateforme et de pouvoir vendre à n’importe qui dans n’importe quel Etat du Nigeria. Notre principale préoccupation est de mettre en place l’infrastructure et de rechercher le bon partenariat pour faire de cette entreprise un succès. Nos équipes travaillent sans relâche pour y parvenir, et je suis très fier d’elles », a déclaré Joseph Ezekwem en février 2023.
Joseph Ezekwem est également le fondateur et le président-directeur général de Roland Health. Fondée en octobre 2022, cette dernière est une plateforme de marché en ligne pour les services de soins à domicile. Ayant des soignants comme partenaires, Roland Health permet à ces derniers de disposer de leurs propres services de soins à domicile ; il permet également aux utilisateurs de la plateforme qui recherchent un agent de santé d’embaucher directement sur le site web ou l’application de la start-up.
En 2021, Joseph Ezekwem était un infirmier exerçant au Favorite Healthcare Staffing aux Etats-Unis. Entre février et avril 2022, il a travaillé comme infirmier à Baylor Scott & White Health. En mai 2022, il a été nommé président-directeur général d’Umpayas, une place de marché pair-à-pair (P2P) pour des services tels que la location de voitures, la livraison de colis, la livraison de nourriture, le bureau virtuel, etc. Il y travaille durant 4 mois.
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Il est un administrateur de système DevOps, de réseau et de base de données expérimenté. Elu à la tête du chapitre béninois d’Internet Society, il a pour rôle de rendre l’accès à Internet inclusif pour la population tout en sensibilisant sur son bon usage.
Hervé Hounzandji (photo) est ingénieur système DevOps béninois, diplômé de l’école nationale d’économie appliquée et de management (ENEAM Bénin), où il a obtenu un diplôme de technicien supérieur en informatique de gestion en 1997, et de l’université de Lorraine où il a obtenu un diplôme d’études supérieurs spécialisées en administration de réseaux et systèmes en 2004. Il est le président du bureau d’Internet Society chapitre du Bénin.
Internet Society est une association à but non lucratif constituée en plusieurs chapitres présents dans de nombreux pays et ayant pour but de promouvoir la gouvernance d’Internet et de faciliter l’accès à l’Internet. Le chapitre béninois de l’association, ISOC Bénin, est piloté par un bureau qui fait de la promotion du développement et de l’utilisation d'Internet au profit de tout le monde son objectif.
Une nouvelle page s'ouvre pour notre chapitre.
— Internet Society Benin (@isocbenin) March 8, 2023
Bienvenue à la nouvelle équipe. #ISOCBenin #newteam #team229 pic.twitter.com/mUbsA7l486
Officiellement à la tête du nouveau bureau de l’ISOC Bénin depuis le 25 février 2023, Hervé Hounzandji a communiqué sa feuille de route lors d’un point de presse qui s’est déroulé le vendredi 3 mars passé sur le thème « Internet Society chapitre du Bénin et la politique numérique au Bénin ».
Selon ses propos, ISOC Bénin veut optimiser des formations dans plusieurs domaines tout en mettant l’accent sur la cybersécurité et l’intelligence artificielle. L’association va également initier une série de forums de discussions sur les questions liées à l’utilisation et l’évolution de l’Internet dans les domaines technique, commercial et social.
« Au Bénin, nous axons prioritairement nos actions sur la défense de l’Internet sûr, moins cher et pour tous ainsi que la sensibilisation et le renforcement des capacités », a déclaré Hervé Hounzandji.
Depuis 2017, Hervé Hounzandji occupe le poste d’ingénieur système DevOPS à la MNT (Mutuelle Nationale Territoriale) en France. Il est le formateur principal du Benin DNS Forum, un rendez-vous annuel d’échange sur les questions liées à Internet et au DNS (un système de noms de domaine).
Il est un ancien volontaire international francophone de l’Agence universitaire de la Francophonie au sein de laquelle il était responsable technique local au Bénin entre 2004 et 2005. En janvier 2006, il est embauché comme administrateur système au rectorat de Nancy-Metz. Neuf mois après, il devient l’administrateur système et réseau de l’université de Lorraine. En 2013, c’est le centre hospitalier régional universitaire de Nancy qui le nomme administrateur système et de base de données. Il occupe ce poste jusqu’en 2017.
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Motivée par sa vision de promouvoir l’autonomisation grâce à l’apprentissage numérique, elle fonde une plateforme qui permet aux entreprises d’améliorer les compétences de leurs employés.
Joyce Mbaya (photo) est une informaticienne de formation et une entrepreneure kényane. Diplômée de l’université du Missouri central, aux Etats-Unis, où elle a obtenu un bachelor en informatique et mathématiques en 2006, elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de Zydii.
Fondée en 2017 par Joyce Mbaya et Rhoda Kingori, Zydii est une start-up de technologie d’apprentissage qui fournit des solutions de formations virtuelles et d’apprentissage numérique pour la main-d’œuvre africaine. La start-up aide les entreprises à renforcer les compétences de leurs employés pour augmenter les ventes, améliorer le service à la clientèle et les performances professionnelles.
Sur la plateforme numérique Zydii, plus de 100 cours numériques locaux, pertinents et prêts à l’emploi sont accessibles partout et sur n’importe quel appareil. La start-up fournit aux entreprises un portail hébergé, en marque blanche et personnalisé pour former leurs équipes en privé. Elle propose également des formations hors ligne basées sur des textes pour les entreprises et les équipes ayant un accès limité ou inexistant à Internet.
Le 8 mars 2023, l’entreprise a été sélectionnée, par Google, parmi les 15 start-up fondées par des femmes qui participeront au nouveau programme Google for Startups Accelerator Africa : Women Founders Cohort. Joyce Mbaya recevra donc une formation commerciale et technique ainsi que des opportunités de mentorat et d’investissement en réseau, dans le cadre de la stratégie de Google visant à renforcer les capacités des femmes africaines dans le domaine des affaires.
La carrière professionnelle de Joyce Mbaya a commencé en 2001 à Barclays Bank où elle était représentante du service clientèle à la succursale de Westlands à Nairobi. Après avoir fini ses études à l’université de Missouri central en 2006, elle travaille pour la Commerce Bank au service de marketing des bases de données, d’avril à août. En septembre, elle rejoint Safaricom au poste de cheffe de produit SVA (service à valeur ajoutée).
En 2010, elle a fondé l’entreprise GIBÉBÉ dans le but d’inspirer les gens et de leur donner les moyens de découvrir et de libérer leur potentiel. Elle a écrit et publié un livre titré GIBÉBÉ : imaGIne, BElieve, BEcome. Parallèlement, elle était consultante en gestion de CBI 360, une société de formation, de coaching et de conseil aux entreprises.
En 2008, Joyce Mbaya a représenté le Kenya dans la série télévisée The Apprentice Africa, diffusée dans plus de 6 pays d’Afrique. Elle a donc participé à une série de tâches commerciales rigoureuses et compétitives, dont beaucoup concernent de grandes entreprises et requièrent de l’intelligence et de la perspicacité pour être menées à bien. En 2020, elle était membre de la troisième cohorte d’Antler East Africa organisé par l’investisseur Antler.
Melchior Koba
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Il est un scientifique et un chercheur médical spécialisé dans les domaines de la radiologie, de l’ingénierie biomédicale, de la biochimie et de la biophysique moléculaire. Titulaire de plusieurs brevets d’invention, il fait partie des plus grands scientifiques du 21e siècle.
Samuel Achilefu (photo) est un professeur de radiologie, d’ingénierie biomédicale, de biochimie et de biophysique moléculaire originaire du Nigeria. Il est actuellement le président du département d’ingénierie biomédicale de l’University of Texas Southwestern Medical Center.
Diplômé de l’université de Nancy en France où il a obtenu son doctorat en chimie et science des matériaux en 1991, il a suivi une formation postdoctorale sur le transport de l’oxygène dans les systèmes biologiques et la science hématologique à l’université d’Oxford au Royaume-Uni. Avec son équipe, le Dr Samuel Achilefu a inventé des lunettes anticancéreuses.
Avant la création de ces lunettes, les chirurgiens avaient du mal à enlever complètement les tumeurs cancéreuses pendant une opération. C’est la raison qui l’a poussé à fabriquer ces lunettes de haute technologie, à infrarouge, qui permettent aux médecins de distinguer les cellules malignes des cellules normales pendant la chirurgie.
« Les chirurgiens m’ont dit que l’un de leurs problèmes était de voir de belles images statiques sur les IRM et les tomodensitogrammes, mais lorsqu’ils entrent dans la salle d’opération, ils n’ont vraiment rien. C’est comme si on travaillait dans le noir », explique Samuel Achilefu en 2015.
Les lunettes ont déjà servi dans plus de 27 opérations de patients atteints de cancers de la peau, du foie et du sein. Pour repérer les cellules cancéreuses, Samuel Achilefu et son équipe ont expliqué qu’il faut d’abord faire briller ces dernières en injectant au patient un marqueur fluorescent infrarouge qui est capté par les lunettes.
En tant qu’inventeur, Samuel Achilefu a déjà plus de 65 brevets américains. Il est l’auteur de plus de 300 articles scientifiques publiés. Sa carrière professionnelle a commencé en 1993 à la Mallinckrodt Medical où il était chercheur principal. En 2001, il a rejoint la Washington University School of Medicine in St. Louis en tant que professeur et directeur du laboratoire de radiologie optique.
L’inventeur a déjà reçu des dizaines de prix pour son travail dans la santé. En 2014, il a reçu le St. Louis Award et le prix de l’innovation médicale. En 2015, il a obtenu le prix de l’innovateur de St. Louis. En 2015, il devient le premier récipiendaire du prix de chercheur émérite du Programme de recherche sur le cancer du sein et reçoit le prix du chercheur émérite du ministère de la Défense US.
Samuel Achilefu est aussi le lauréat du prix du chercheur émérite en 2018 remis par l’Academy for Radiology & Biomedical Imaging Research. Il a reçu le prestigieux Britton Chance Biomedical Optics Award en 2019 aux USA. En 2021, il est élu à l’Académie nationale de médecine, l’une des plus hautes distinctions dans le domaine de la santé et de la médecine.
Melchior Koba
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La Nigériane Eunice Olopade aide les entrepreneurs à gérer leur conformité règlementaire
Elle a plus de 10 ans d’expérience dans le commerce électronique, la banque et la finance, le marketing et la stratégie de marque en Afrique, en Asie et aux Etats-Unis. Elle a fondé une entreprise qui utilise l’IA pour gérer plus facilement les stocks des entreprises.
Marie-Reine Seshie (photo) est une économiste ghanéenne diplômée de l’université des sciences et technologies Kwame Nkrumah de Kumasi où elle a obtenu son bachelor en 2012. Egalement titulaire d’un master en gestion et administration des affaires obtenu en 2019 à l’Asia School of Business, elle est la présidente-directrice générale et une cofondatrice de Kola Market.
Fondée en 2021, Kola Market est une entreprise qui fournit des résultats en tant que service (ventes garanties) aux petites et moyennes entreprises grâce à des solutions innovantes de gestion des stocks, de marketing et de vente alimentées par l’intelligence artificielle.
Son système intelligent de prévision et de gestion des stocks utilise les données de vente des magasins des entreprises, ainsi que d’autres conditions externes telles que l’inflation, le prix des carburants, la météo, etc. pour générer quotidiennement des niveaux de commande parfaits, afin que les entreprises puissent se concentrer sur la vente et maximiser les profits.
Le 8 mars dernier, Google a publié une liste de 15 start-up, fondées par des femmes, sur laquelle se retrouve Kola Market, qui feront partie de la classe inaugurale de son nouveau programme Google for Startups Accelerator Africa : Women Founders Cohort.
Depuis 2021, Marie-Reine Seshie est la responsable du marketing des médias sociaux d’ASB African & Caribbean Foundation. Il s’agit d’une fondation créée et gérée par les étudiants et anciens étudiants africains et caribéens de l’Asia School of Business et qui a pour vision de fournir des initiatives qui permettent aux ressortissants africains et caribéens de réaliser leur plein potentiel et de contribuer à tous les aspects de la vie.
Le parcours professionnel de Marie-Reine Seshie a commencé en 2012 à UBA Group où elle était chargée des affaires. En 2013, elle a rejoint First Atlantic Bank Ghana en tant que stagiaire en gestion au service de développement commercial. En 2014, elle poursuit son stage, mais cette fois en finance d’entreprise. En 2016, elle est nommée assistante bancaire.
En mai 2019, elle est embauchée par l’entreprise de commerce électronique, Jumia Group, en tant que cheffe projet. En août de la même année, elle est promue au poste de responsable marketing de la société. En septembre 2020, elle devient la directrice du marketing de The/Studio, une entreprise de commerce électronique basée en Californie.
Marie-Reine Seshie fait partie des 22 finalistes du prestigieux Aurora Tech Award 2023 qui reconnaît et célèbre les réalisations exceptionnelles des femmes dans les domaines de la technologie et de l’innovation.
Melchior Koba
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