Impact Lab joue un rôle essentiel dans la promotion de l’entrepreneuriat et de l’innovation en Afrique. Avec une présence dans 17 pays, il fait partie des plus grands hubs de technologie sur le continent.
Fondé en 2014 par Salma Kabbaj et Leyth Zniber, Impact Lab est un laboratoire d’innovation sociale basé au Maroc, qui s’engage à accélérer le déploiement de modèles innovants africains pour répondre aux défis du continent.
Il offre une plateforme dynamique où les entrepreneurs sociaux peuvent développer leurs idées novatrices et leurs projets à fort impact. Impact Lab assiste à la mise en place opérationnelle de la gouvernance d’innovation et au cadrage de stratégie d’innovation. Il élabore des programmes de formation spécifiques, adaptés aux objectifs de chaque entreprise qu’il encadre, pour renforcer les compétences des collaborateurs qui y travaillent sur les méthodologies de l’innovation.
En tant que hub d’innovation, il accompagne aussi le cadrage et le déploiement des projets de transformation dans une démarche ancrée dans le design thinking et le lean startup. De plus, il connecte les entreprises, start-up et institutions dans des démarches collaboratives d’expérimentation.
Parmi les programmes d’accélération organisés par Impact Lab, on peut citer Agritech Launchpad dédié aux start-up marocaines ayant développé des solutions innovantes pour répondre aux enjeux de la chaîne de valeur agro-industrielle. Il est un partenaire d’exécution du programme Investing in Innovation (I3) sur l’Afrique francophone.
De 2016 à ce jour, Impact Lab a déjà accompagné plus de 250 start-up, comme Kriterion, une entreprise qui utilise l’intelligence artificielle pour fournir des renseignements exploitables aux entreprises numériques de l’industrie lourde. Il a participé à l’organisation de plusieurs événements, comme le Fintech Challenge et le Mining Challenge, et a déployé 25 programmes d’innovation à travers les 17 pays qu’il couvre. Il est soutenu par des partenaires comme Alvarium et Blackbelt au Maroc.
Melchior Koba
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Diplômé en finance et passionné par l’utilisation des outils technologiques pour creer des solutions utiles aux populations, il développe FeexPay, un agrégateur de paiement.
Jean Hugues Houinsou (photo) est le fondateur de FeexPay, un agrégateur de paiement mobile qui permet aux marchands d’effectuer des transactions financières par mobile money ou cartes bancaires. Lancée en mai 2023, la fintech, qui permet aux entrepreneurs d’intégrer son système de collecte d’argent en ligne à leur site web, propose quatre fonctionnalités pour satisfaire ses utilisateurs.
La première, appelée FeexLink, permet de générer des liens de paiements qui dirigent vers des pages de vente. A travers cette fonctionnalité, FeexPay assure également le marketing des pages de vente des marchands. La deuxième fonctionnalité, FeexCorporate, permet aux utilisateurs d’effectuer plusieurs paiements simultanément.
Créer un lien de paiement avec FeexPay, c'est s'assurer de fournir une meilleure interface visuelle à vos clients, sponsors et partenaires.#Feexpay #Feexlink #Agregateurdepaiement #Paiementsmobileshttps://t.co/uXsfsZP6Yj
— FeexPay (@FeexPay) May 13, 2023
Le troisième produit de la plateforme, appelé FeexMarket, est destiné aux e-commerçants. Par son biais, ces derniers peuvent créer une boutique en ligne afin de vendre leurs articles. Sa particularité est qu’elle permet de générer des liens à multiples produits. La dernière fonctionnalité, FeexPage, quant à elle, permet de personnaliser les pages de paiement des marchands afin d’offrir une meilleure expérience aux clients.
De plus, FeexPay est une plateforme intuitive permettant une prise en main facile. Elle offre un taux de 1,7 % sur les transactions entrantes, ce qui représente le meilleur taux sur le marché béninois. Aussi, les marchands qui utilisent la fintech ont la possibilité de réaliser des intégrations personnalisées.
Interrogé par We Are Tech Africa sur les objectifs de FeexPay, Jean Hugues Houinsou a déclaré qu’il voulait « avoir la première place en termes de marché, coté agrégateur de paiement, en Afrique. A court terme, nous sommes en train d’engager une procédure d’expansion dans d’autres pays, outre le Bénin, pour permettre une inclusion financière continentale ».
Titulaire d’un master en banques et marché financier obtenu à l’Ecole nationale d’économie appliquée et de management du Bénin, Jean Hugues Houinsou dispose d’une certification de la University System of Maryland sur l’application de la méthodologie Scrum à la gestion de projet agile et d’une autre de l’université Harvard sur les principes fondamentaux du leadership. Il a aussi obtenu des certifications Google, entre autres, sur le marketing numérique, Google Adwords et Google Analytics.
Jean Hugues Houinsou est le fondateur et le président-directeur général de la société JH Trading qui a développé la solution FeexPay. Il est le co-leader du Google Business Group de Cotonou et a travaillé entre 2019 et 2020 en tant que gestionnaire de projet de Google Digital Skills for Africa.
Melchior Koba
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CTIC Dakar s’est établi comme une force motrice dans l’écosystème entrepreneurial sénégalais. En tant qu'incubateur et accélérateur, il a apporté un soutien essentiel aux start-up technologiques du pays, aidant ainsi à transformer leurs idées novatrices en entreprises florissantes.
Né en 2011 d’un véritable partenariat public privé et sous l’égide de la Fondation des incubateurs TIC du Sénégal (FICTIS), l’incubateur CTIC Dakar a pour mission de favoriser la création et la croissance de petites et moyennes entreprises (PME) à fort potentiel en Afrique de l’Ouest.
Sous la tutelle administrative du ministère de l’Economie et des Finances, la tutelle technique du ministère en charge des Technologies de l’information et de la communication, et la gestion de son directeur exécutif, Isidore Mbodji, le hub d’innovation offre une gamme complète de services et de programmes pour accompagner les start-up à chaque étape de leur développement.
CTIC Dakar propose trois programmes d’accompagnement. Le premier, appelé Buntutekki, est un programme de pré-incubation de 3 mois pendant lequel l’organisation accompagne les entrepreneurs en herbe de la phase d’idéation de leur projet jusqu’au business plan, sans oublier la formalisation de leur nouvelle start-up.
Le second, dénommé Incub’Action est un programme d’incubation au cours duquel CTIC Dakar accompagne une start-up pendant deux ans afin de la porter à son niveau de maturation et de croissance le plus avancé, permettant ainsi son entrée sur le marché réel. Le dernier, Adduna, est un programme d’accélération de six mois qui permet aux entreprises déjà existantes de se développer, se structurer, atteindre un palier supérieur et intéresser des investisseurs.
En sept ans, l’incubateur a déjà accompagné plus de 176 entreprises et start-up. Parmi ces dernières, on peut citer M-Louma qui connecte les acteurs du monde agricole par une application web, People Input qui est un fournisseur africain de services web et mobiles et la société de services web Inaota. Il a coaché plus de 2 400 porteurs de projets et organisé plus de 1 200 séances de travail.
En 2022, l’incubateur a pris part au BAM : Empowering African Accelerators, un programme conçu pour permettre aux accélérateurs et incubateurs d’amplifier leur impact et de soutenir les futurs entrepreneurs de la région.
En plus de son rôle d’incubateur et d’accélérateur, CTIC Dakar se positionne comme un véritable acteur de l’écosystème entrepreneurial sénégalais. Il organise régulièrement des événements, soit plus de 150 déjà, des ateliers et des conférences pour favoriser les échanges et les collaborations au sein de la communauté des start-up.
Soutenu par la Sonatel, World Bank Group et Info Dev, entre autres, le CTIC Dakar joue également un rôle actif dans la promotion de l’innovation technologique au Sénégal, en encourageant la recherche et le développement, ainsi qu’en soutenant les initiatives liées aux technologies de l’information et de la communication.
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Il est un entrepreneur avec plus de 17 années d’expérience dans les domaines de la technologie et du conseil. Il permet aux fabricants de biens de consommation d’écouler plus facilement leurs marchandises.
Onyekachi Izukanne (photo) est le président-directeur général de TradeDepot, une plateforme numérique qui met en relation les petits détaillants africains et les producteurs mondiaux de biens de consommation.
Fondée en août 2016 par Onyekachi Izukanne, Michael Ukpong et Ruke Awaritefe, l’entreprise propose plusieurs services. D’abord, elle collecte des informations commerciales réelles, provenant de transactions réelles, dans le but de classer les produits qu’elle réceptionne dans les bons magasins de détail au moment opportun.
Elle s’occupe de l’inventaire, de l’expédition, des retours et du service à la clientèle des fournisseurs par l’intermédiaire de ces centres de distribution implantés à travers l’Afrique. L’entreprise accorde aussi des microcrédits aux détaillants pour leur permettre d’acheter davantage de produits dans le but d'accroître leur activité.
« Nous nous concentrons sur la distribution, qui est un problème très concret, car pour acheter n’importe quel article dont nous avons besoin, la distribution est nécessaire pour l’acheminer du fabricant jusqu’à nous. Qu’il s’agisse d’une chemise, d’un produit alimentaire ou d’un article numérique, il faut qu’il y ait une distribution », a déclaré Onyekachi Izukanne lors d’un entretien avec Nairametrics en 2022.
Grâce à la plateforme de commerce électronique business to business de TradeDepot, les produits des fournisseurs peuvent être commandés par les magasins de détail 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et cela sans risque de rupture de stock des produits dans les points de vente.
En 2020, TradeDepot comptait déjà plus de 200 employés et environ 40 000 micro-détaillants utilisant sa plateforme pour se procurer des produits ménagers de base auprès de fabricants comme Unilever, Nestlé, Danone, Kellogg’s…
Avant TradeDepot, Onyekachi Izukanne a cofondé C2G Consulting, une entreprise de conseil et d’intégration de solutions d’entreprises aux entreprises. Il y a occupé le poste de partenaire de gestion entre 2004 et 2017 et est depuis 2018 le directeur non exécutif de l’entreprise.
Sa carrière professionnelle a cependant commencé en 2013 à Mobilizr LLC, une entreprise qui fournit aux marques une plateforme de marketing numérique axée sur le bouche-à-oreille et alimentée par une vaste communauté d’utilisateurs de médias sociaux mobiles, où il était conseiller.
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Il est un entrepreneur à succès et un investisseur propriétaire d’une société holding d’investissement axée sur la technologie en Afrique. Son entreprise CarePoint, œuvrant dans le secteur de la santé, est une référence sur le continent.
Sangu Delle (photo) est un entrepreneur, un investisseur et un auteur ghanéen. Il est le fondateur et le président-directeur général de CarePoint, une entreprise de soins de santé à la pointe de la technologie (avec plus de 65 établissements de santé) qui opère en Egypte, au Nigeria, au Kenya et au Ghana.
Ancien étudiant de Harvard, il y a obtenu un master en administration des affaires et un doctorat en droit. Il est également diplômé de l’université d’Oxford, où il a obtenu un master en droit international relatif aux droits de l’homme, et de l’université de Birmingham où il a obtenu un doctorat en anthropologie économique et études africaines.
Anciennement connue sous le nom d’Africa Health Holdings Ltd, CarePoint exploite six marques que sont Seha Healthcare, Lily Hospitals, CarePoint, Meridian Health Group, Rabito Clinic et My Care Mobile à travers les pays où elle est implantée. Avec plus de 1 500 patients traités, plus de 10 000 patients touchés par télémédecine et plus de 5 000 chirurgies et procédures essentielles réalisées, l’entreprise emploie 1 993 personnes et se place comme une référence en Afrique.
Sangu Delle est également le fondateur et le président exécutif de Golden Palm Investments, une société panafricaine de capital-risque dont l’objectif est de soutenir les plus grands entrepreneurs africains qui exploitent les technologies numériques pour résoudre certains grands problèmes auxquels le continent africain est confronté.
Cofondateur et président de l’association Cleanacwa qui œuvre pour l’approvisionnement en eau potable des zones ghanéennes les moins développées, le boursier Eisenhower est un membre d’YPO, une communauté mondiale de dirigeants. Il est également le directeur de mPharma.
Boursier TED et membre du Council on Foreign Relations, Sangu Delle a été élu jeune personne de l’année par Future Awards Africa en 2014. En 2015, il est parmi les 30 entrepreneurs africains les plus prometteurs selon le magazine Forbes. En 2019, New African Magazine l’a cité parmi les 100 Africains les influents.
Jeune leader mondial du Forum économique mondial en 2021, il est l’auteur de « Making Futures : Young Entrepreneurs in a Dynamic Africa » et a présenté des conférences TED sur la santé mentale, l’égalité des sexes et la macro-finance africaine.
Melchior Koba
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La structure veut transformer l’écosystème de l’agriculture en Afrique de l’Ouest. Pour y arriver, elle soutient les jeunes entrepreneurs du secteur à travers ses programmes de formation, ses espaces de travail et l’ensemble des projets qu’elle développe.
Lancée en 2016, Yeesal Agri Hub est une structure d’accompagnement à l’entrepreneuriat innovant (SAEI). Dirigée par la Sénégalaise Awa Caba, elle s’engage à créer un écosystème et un portefeuille de services pour aider les jeunes, les migrants de retour, les agriculteurs débutants et les communautés rurales à développer leur potentiel économique.
En tant que hub, elle s’engage aussi à développer les compétences et les talents des personnes intéressées par les secteurs de l’agrobusiness, de l’agritech et de l’économie verte, tout en éliminant les barrières d’accès à ces domaines d’activité. De plus, elle dispose d’espaces d’accueil solidaires, de coworking, d’accompagnement et de commercialisation de produits locaux pour permettre aux entrepreneurs d’exercer leur activité dans de bonnes conditions.
En décembre 2022, elle a été sélectionnée pour faire partie du projet Rural Impacting Entrepreneurship développé par Small Foundation et Village Capital. En mars 2023, elle a été choisie pour participer au projet Make-IT Africa, un programme d’un an, porté par le GIZ en collaboration avec l’IRESEN (Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles) et Viridian, qui vise à renforcer les capacités des start-ups greentech en Afrique.
Par ailleurs, Yeesal Agri Hub a développé une dizaine de projets. Il s’agit entre autres de la Sandiara Agribusiness Innovation qui vise à soutenir les entrepreneurs ruraux en les initiant à des pratiques agro-écologiques et à appuyer les groupements de femmes dans la transformation et la commercialisation des produits agricoles.
Avec ses partenaires, notamment Afric’innov, la FAO, l’ambassade des Etas-Unis au Sénégal, la coopération allemande et Broederlijk Delen, entre autres, le hub a déjà investi près de 300 000 euros dans l’agripreneuriat, touché près de 1 000 cibles directes et accompagné à la conception de 6 outils agritech.
Melchior Koba
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Avec son entreprise, elle veut aider les acteurs du secteur agricole à prendre les meilleures décisions dans la gestion de leur activité. Elle utilise l’intelligence artificielle et la gestion des données et développe des solutions pratiques pour les agriculteurs.
Sara Menker (photo) est une entrepreneure éthiopienne connue pour avoir fondé Gro Intelligence, une entreprise de technologie agricole basée à New York, qui utilise l’intelligence artificielle et les données pour aider les entreprises, les institutions financières et les gouvernements à mieux comprendre les écosystèmes complexes de l’agriculture, du climat et de l’économie puis à prendre des décisions éclairées sur les marchés alimentaires mondiaux.
Née et ayant grandi en Ethiopie, elle s’envole pour les Etats-Unis où elle a obtenu un bachelor en économie au Mount Holyoke College et un master en administration des affaires à l’université de Columbia. Elle fonde Gro Intelligence en 2014 afin d’aider les agriculteurs à améliorer leur productivité et à maximiser leur rendement. La plateforme fournit des prévisions précises sur les rendements afin d’aider les agriculteurs à planifier leur production et leur logistique.
Gro Intelligence a des bureaux à Nairobi, à New York et à Singapour. L’entreprise a déjà levé plus de 115 millions de dollars auprès de plusieurs grands investisseurs. Elle a développé plusieurs applications comme le Climate Risk Navigator for Agriculture qui donne un aperçu rapide et actualisé des prévisions météorologiques et climatiques pour plus de 40 cultures principales, partout dans le monde ; le Land Suitability Model qui permet d’évaluer l’aptitude des régions à cultiver certaines plantes.
En septembre 2022, elle a rejoint le comité consultatif externe de l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Le mois suivant, elle rejoint le comité directeur de la Bloomberg New Economy Climate Technology Coalition qui a pour but de développer la prochaine génération de technologies vertes essentielles à la résolution de la crise climatique.
https://www.linkedin.com/posts/sara-menker_bloomberg-new-economy-climate-technology-activity-6999404080167034882-oSTP?utm_source=share&utm_medium=member_desktop
Avant de fonder sa propre entreprise, Sara Menker a travaillé pour l’entreprise financière Morgan Stanley en tant que vice-présidente entre 2004 et 2012. Cinquième speaker de la série de conférences Henry C. Gardiner sur les systèmes alimentaires mondiaux en 2018, elle a fait partie des 100 personnes les plus influentes au monde du magazine Time.
Melchior Koba
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L’incubateur travaille au renforcement de l’écosystème entrepreneurial du Burundi en soutenant les entreprises locales et en encourageant l’innovation et l’esprit d’entreprise dans tout le pays. Avec plus de 600 entreprises déjà soutenues, il se positionne comme une référence en Afrique de l’Est.
Burundi Business Incubator (BBIN) est une association sans but lucratif (ASBL), dirigé par Pierre Claver Nduwumwami, qui promeut l’esprit d’entreprise et l’acquisition de compétences commerciales générales, tant pour les nouvelles petites et moyennes entreprises (PME) burundaises que pour celles qui sont déjà établies.
Créée en 2010, elle offre une variété de services destinés à répondre aux besoins des entrepreneurs modernes burundais. Cela comprend des services de développement d’entreprise, des espaces de travail de qualité à louer, un accès à Internet haut débit, des conseils en affaires et des formations.
Elle fait office de guichet unique pour les hommes d’affaires burundais et étrangers en déplacement, ayant besoin d’un espace sécurisé, sûr et bien équipé pour tenir des réunions, dispenser des formations, ou simplement travailler pour quelques heures.
Ayant pour vision de devenir un centre de référence en incubation, formation et accompagnement des PME autour duquel gravitent des incubateurs d’entreprises, dans tous les centres urbains du Burundi, BBIN organise également plusieurs événements. Parmi ceux-ci, on peut citer Shika Award, une compétition de plan d’affaires organisée chaque année depuis 2011, et la semaine mondiale de l’entrepreneuriat.
En 2017, elle a également été choisie pour piloter, au Burundi, le projet BIAWE (Business Incubators for African Women Entrepreneurs) initié pour faciliter l’autonomisation des femmes africaines dans les pays du Marché commun pour l’Afrique orientale et australe (COMESA).
En décembre 2022, l’association a été sélectionnée pour participer au projet Rural Impacting Entrepreneurship organisé par Small Foundation et Village Capital dans le but d’identifier les lacunes et les solutions pour renforcer l’impact des organisations africaines de soutien aux entrepreneurs (ESO) au sein de l’écosystème des entreprises rurales et développer une communauté de soutien prospère.
Après plus de 12 années, BBIN compte déjà 100 incubés et a soutenu 698 entreprises. Elle est soutenue par plusieurs entreprises et institutions telles que BiD Network, Bancobu, AUF, USAID, UKAID, FAO...
Melchior Koba
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Il a plus de 40 ans d’expérience en matière de technologie, de direction d’entreprise et de capital-risque et capital-investissement. Sa société, LifeQ, est le principal fournisseur de données biométriques et d’informations sur la santé provenant de dispositifs portables en Afrique du Sud.
Laurence Olivier (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de LifeQ, une entreprise technologique basée en Afrique du Sud qui se concentre sur les technologies de santé portables. Il a étudié l’ingénierie électronique à l’université de Pretoria, en Afrique du Sud, où il a obtenu son bachelor en 1980.
Il est également titulaire d’un bachelor en finance avancée et marketing stratégique et d’un diplôme en métrologie des données obtenus respectivement en 1984 et 1986 à l’université d’Afrique du Sud.
En 2014, Olivier a fondé LifeQ avec Franco du Preez et Riaan Conradie, pour aider les gens à mieux comprendre leur santé et leur bien-être. Grâce à ses capteurs, elle permet, d’une part, à des dispositifs portables de fournir des flux d’informations sur la santé de qualité commerciale et presque clinique et, d’autre part, de générer des solutions de santé et de bien-être pour les consommateurs, les entreprises et les applications cliniques.
« LifeQ offre une vision du corps 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, en générant des informations exploitables sur la santé à partir de dispositifs portables personnels et en aidant à dépister les maladies et à en découvrir les causes profondes », a déclaré Laurence Olivier en février 2023.
La pertinence des solutions de LifeQ n’ont pas manqué d’interpeller plusieurs grandes marques comme Tag Heuer, Louis Vuitton, Hublot, Montblanc, Fossil Group, Samsung, Suunto, Xiaomi et Motorola qui ont fait confiance à l’entreprise pour signer des partenariats.
A l’occasion de la Health Information Management Systems Society (HIMSS) qui s’est déroulée du 17 au 21 avril 2023 à Chicago, l’entrepreneur a lancé la première phase de sa plateforme de soins virtuels, personnalisés, préventifs et en temps réels. Dans le même mois, l’entreprise a été sélectionnée parmi les 40 start-up africaines qui participeront à la première édition du programme Africa Unicorns.
Partenaire à 4Di Capital et à Veritas Venture Partners, des entreprises de capital-risque, Laurence Olivier siège actuellement aux conseils d’administration de Transatlantic Venture Management, de Global Nutrition & Health et de l’université de Pretoria, entre autres. Entre 2006 et 2009, il a également siégé aux conseils d’administration d’Atlanta Venture Forum et de la fédération juive du Grand Atlanta.
Melchior Koba
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BongoHive est un acteur important de l’écosystème technologique zambien. Grâce à ses programmes, ses événements, ses conseils ainsi que ses espaces de travail collaboratif, l’incubateur a aidé plusieurs entrepreneurs à réaliser leurs rêves.
BongoHive est un incubateur de start-up technologiques basé à Lusaka, en Zambie et créé en 2011 par les programmeurs informatiques Lukonga Lindunda, qui en est le président-directeur général, Simunza Muyangana, Silumesii Maboshe et Bart Cornille.
Depuis sa création, BongoHive a aidé de nombreuses start-up à se développer, en leur fournissant des programmes de formation, de mentorat et d’incubation, ainsi que des espaces de travail collaboratif pour encourager la collaboration et l’innovation.
Il a également dirigé des groupes de développeurs sur une variété de sujets tels que les jeux et la robotique, fourni des conseils stratégiques et pratiques aux entreprises, accéléré les start-up et organiser un large éventail d’événements de mise en réseau de l’industrie. Les programmes de formation de BongoHive comprennent des sessions de formation en entreprise et des ateliers pratiques.
Les espaces de travail collaboratif de BongoHive fournissent aux start-up un environnement de travail stimulant et collaboratif, ainsi que l’accès à des équipements technologiques. Les événements organisés par BongoHive, tels que des conférences, des ateliers, des webinaires et des hackathons, offrent aux entrepreneurs technologiques des opportunités de réseautage et de collaboration, ainsi que des possibilités d’apprentissage et de développement professionnel.
Le 6 avril 2023, l’incubateur, en collaboration avec Make-IT in Africa, a lancé la phase d’inscription à son programme Open Innovation aux start-up qui proposent des solutions de technologies vertes, de fintech et de villes intelligentes. Les inscriptions prendront fin le 18 mai prochain.
BongoHive travaille en partenariat avec de nombreuses organisations et entreprises pour soutenir l’écosystème technologique zambien. Parmi ses partenaires figurent AfriLabs, Meta, Liquid Intelligent Technologies, The Best of Zambia, Social Enterprise Academy et l’université de Lusaka.
A ce jour, l’incubateur dénombre plus de 9 500 bénéficiaires. Il a déjà organisé plus de 500 événements, soutenu plus de 2 000 entreprises à travers 4 pays. En décembre 2022, il a été sélectionné pour participer au projet Rural Impacting Entrepreneurship développé par Small Foundation et Village Capital et visant à identifier les lacunes et les solutions pour renforcer l’impact au sein de l’écosystème des entreprises rurales et développer une communauté de soutien prospère.
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Il fonde KondjiGbale afin d’aider les médecins dans leur tâche qui est de sauver des vies. L’importance de sa start-up a été reconnue au Togo et à l’international et il a remporté plusieurs concours et représenté son pays dans plusieurs forums et sommets.
Le Togolais Yvon Koudam (photo) est un tech-entrepreneur titulaire d’un brevet de technicien supérieur (BTS) en programmation informatique obtenu en 2014 à l’institut polytechnique Defitech. Il cofonde en 2019 la start-up KondjiGbale, dont il est le président-directeur général, dans le but de faciliter l’accès aux soins de santé.
KondjiGbale est une start-up qui conçoit des solutions de technologie médicale afin de simplifier la gestion et le suivi quotidien de la santé des personnes. A travers sa plateforme, les patients ont accès à leur dossier médical qui peut être consulté par leur médecin, peuvent bénéficier d’un service de téléconsultation tous les jours de 6h à minuit et commander des médicaments en envoyant leur ordonnance.
La plateforme offre aussi la possibilité de trouver les pharmacies de garde et de programmer les moments de prise de médicament afin de recevoir des alertes aux heures indiquées. Ses services sont accessibles via une application mobile, une application web, un canal USSD, un centre d’appel en langues locales et un système de notification par SMS.
KondjiGbale est en partenariat avec trois centres de santé et plus de 34 professionnels de la santé. Elle a enregistré à ce jour plus de 5 165 patients et plus de 500 rendez-vous. En mars 2023, Yvon Koudam représente son pays au forum international de leadership des jeunes de Brazzaville (BILYF). Il a partagé son savoir et son expérience sur le panel : « Développement durable et économie numérique ».
Entre 2016 et 2022, l’entrepreneur a travaillé en tant qu’analyste programmeur dans la start-up Clin Sarl U au Togo. Il y a participé à la conception, la programmation et le développement d’applications pour des clients et entreprises telles que TMoney et AgriStore. Délégué de la semaine de l’innovation des jeunes au Togo, il a participé, en tant que speaker, au sommet Emerging Valley en décembre 2021.
Il a remporté pour son entreprise plusieurs concours, notamment le Pitch Your Startup Idea organisé par Enginnova et l’ambassade de France au Togo et le Togo Innovation Challenge du ministère du Développement à la base en 2019. Finaliste au concours Hacking Covid-19 Africa initié par HEC Paris en 2020, il a également fait partie des 10 finalistes du concours RFI App Challenge 5e édition en 2021.
Melchior Koba
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Il conçoit des jeux vidéo mettant en avant les cultures et les histoires africaines dans un secteur qui a longtemps été dominé par des entreprises étrangères. Grâce à son travail acharné et à son dévouement, il transforme l’industrie et inspire une nouvelle génération d’entrepreneurs africains.
Olivier Madiba (photo) est un entrepreneur et développeur de jeux vidéo camerounais. Il est surtout connu pour être le fondateur et président-directeur général de Kiro'o Games, premier studio de jeux vidéo en Afrique centrale. Avec son travail, Madiba s’est imposé comme l’un des principaux acteurs de l’industrie du jeu vidéo africain, mettant en avant les cultures et les histoires du continent.
Né au Cameroun, il s’est intéressé aux jeux vidéo dès son jeune âge. Après des études en informatique à l’université de Yaoundé 1 où il a obtenu sa licence en 2010, Olivier Madiba a suivi une formation en gestion et business au Dartmouth College en tant que boursier YALI en 2016.
Kiro'o Games, fondé en 2013, est un studio de création de jeux vidéo composé d’une équipe de 20 jeunes Africains qui visent à créer le meilleur catalogue numérique africain avec un mélange de jeux vidéo, de bandes dessinées, d’animations, d’illustrations, etc. En 2016, la société a sorti son premier jeu, « Aurion : l'héritage des Kori-Odan », qui a connu un grand succès critique et commercial. Le jeu s’inspire de la culture et de l’imaginaire africain.
Il a développé plusieurs autres jeux, notamment le jeu « Le responsable Mboa » qui est un jeu comique parlant de la vie des fonctionnaires puis le jeu « Aurion : Kajuta Gems Fighters » qui est un mix entre Puzzles et Action Game dans l’univers Aurion.
Avant Kiro’o Games, Olivier Madiba a fondé sa première entreprise en 2007. Nommée MADIA GROUP, il s’agit d’une société informatique qui offre des services d’hébergement, de web design et de création de sites Internet. C’est d’ailleurs le socle du projet Kiro’o.
Grâce à son travail chez Kiro'o Games, Madiba a remporté de nombreuses distinctions et a été reconnu comme l’un des principaux acteurs de l’industrie du jeu vidéo au Cameroun. En 2016, il remporte la deuxième place du Challenge Startupper de Total Cameroun. Il fait partie des 20 entrepreneurs africains francophones à suivre en 2023 selon le média africain Warketing Digital.
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Encore étudiant, il s’essayait déjà à l’entrepreneuriat. A travers son incubateur Sylabs, il aide les jeunes Algériens qui souhaitent créer leur propre entreprise ou acquérir de nouvelles compétences.
Abdellah Mallek est un entrepreneur algérien diplômé de l’université des sciences et de la technologie Houari Boumediene où il a obtenu un master en mathématiques appliquées en 2014. Il est le fondateur et le directeur général de Sylabs qui revendique être le premier incubateur et accélérateur privé d’Algérie.
Fondé en 2015, Sylabs est un centre technologique et un espace de coworking qui accompagne les entrepreneurs, les organisations et les talents dans une démarche de développement local, économique et social. Son objectif est de permettre aux jeunes Algériens de monétiser leur potentiel créatif, d’être équipés des outils nécessaires pour se lancer dans l’entrepreneuriat, d’augmenter leur employabilité et de réaliser leur ambition.
« La plus grande réussite de Sylabs jusqu’à présent a été sa capacité à créer une communauté d’entrepreneurs là où il n’y en avait pas. Non seulement nous avons aidé de nombreuses start-up à entrer en contact avec de gros clients, mais nous avons également réussi à attirer d’importantes parties prenantes vers le pôle technologique et entrepreneurial », a déclaré Abdellah Mallek en 2020.
Récemment, avec l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), Sylabs a mis sur pied le programme Industry’Elle qui accompagnera des femmes qui ont une idée de projet innovante dans un domaine STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) afin de les encourager à relever des défis entrepreneuriaux. La phase d’inscription au programme est arrivée à son terme le 5 mai 2023.
Pendant qu’il était encore étudiant, Abdellah Mallek était déjà un entrepreneur. En effet, il a fondé en 2008 un groupe de jeunes étudiants doués en mathématiques et en programmation afin que ces derniers aident d’autres étudiants et gagnent de l’argent en donnant des cours particuliers. En 2011, il a cofondé un réseau de tourisme en ligne appelé Welcome Dz. De 2018 à 2020, il a lancé une émission radio, appelée JOW RADIO, pour parler de l’entrepreneuriat, de la technologie et du développement de carrière.
Co-organisateur de Startup Weekend en 2012, il fut également un mentor à Ampion, une organisation qui se consacre au soutien des jeunes Africains créant des start-up innovantes qui ont un impact social et économique dans leurs communautés locales, en décembre 2014 en Tunisie. Abdellah Mallek a également travaillé en tant que contributeur et écrivain du média Wamda entre 2014 et 2016.
En 2017, le média Geeky Algeria le cite parmi les 10 entrepreneurs algériens de moins de 30 ans à suivre. Il figure également sur la liste des 30 jeunes entrepreneurs africains les plus prometteurs publiée par le magazine Forbes en 2018.
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Il est un entrepreneur expérimenté dans le secteur des technologies de l’information et de la communication. Après avoir rencontré des problèmes pour obtenir son relevé de notes du collège, il fonde Krystal Digital dans le but de dynamiser la gestion des informations dans les écoles nigérianes.
Au Nigeria, l’edtech est en plein essor et Temitope Ogunsemo (photo) fait partie des fers de lance du secteur. Par le biais de Krystal Digital Network Solutions, dont il est le fondateur et le président-directeur général, l’entrepreneur développe des solutions de technologies éducatives qui contribuent à réduire la non-scolarisation et à renforcer des compétences des Nigérians.
Krystal Digital est née en 2010 à la suite de l’expérience difficile et frustrante qu’a vécue son fondateur lorsqu’il voulait récupérer ses relevés de notes au King’s College. De l’entreprise MySkool Portal, une application web, qui permet de gérer l’information scolaire de manière efficace en assurant une documentation adéquate des données de l’école, a vu le jour.
« Pour tenter de résoudre ces problèmes, j’ai mis au point un système de gestion de l’information scolaire pour les écoles secondaires publiques, sous l’égide du King’s College, à Lagos. Grâce à la proposition de valeur offerte par mon organisation, le directeur de l’école a tellement apprécié le produit qu’il a demandé aux autres directeurs de son réseau d’adopter une technologie similaire, et Krystal Digital est née », a déclaré Temitope Ogunsemo en 2019.
Aujourd’hui, l’application Internet a été adoptée par plus de 20 Etats du Nigeria et a établi des partenariats avec plus de 50 clients institutionnels, notamment des lycées publics. Plus de 75 000 étudiants actifs l’utilisent portant ainsi le chiffre d’affaires annuel de l’entreprise Krystal Digital à plus de 1,1 milliard de nairas (2,4 millions de dollars).
Diplômé de l’université d’Ibadan, où il a obtenu un bachelor en chimie en 2008, et de l’université de Salford au Royaume-Uni où il a obtenu un master en technologie d’information, Temitope Ogunsemo a travaillé en tant que développeur informatique sur plusieurs projets et a reçu plusieurs distinctions, nationales comme internationales.
En 2017, le conseil de la jeunesse de la CEDEAO le distingue en tant que personnalité ouest-africaine de l’année. En 2018, il a été cité par le magazine Forbes parmi les 30 jeunes entrepreneurs africains les plus prometteurs, et son application MySkool Portal a été choisie comme étant le logiciel de gestion scolaire de l’année aux Nigeria Technology Awards.
Il a également reçu, pour son entreprise, le prix de l’organisation la plus entreprenante dans le domaine des technologies de l’information et de la communication décerné lors de l’édition 2018 des Nigeria Entrepreneurs Awards.
Melchior Koba
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