TOogueda travaille à la création d’un écosystème entrepreneurial favorable à la croissance en Guinée. Elle soutient l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs contribuant davantage à la création de valeur et d’emplois décents, ainsi qu’à la génération de richesse.
TOogueda est une plateforme axée sur le développement des start-up, micro, petites et moyennes entreprises en Guinée. Fondée en 2018 et dirigée par Fanta Diaby Sidimé, présidente-directrice générale, elle offre un accompagnement aux entrepreneurs, acteurs de l’économie réelle, afin de favoriser une croissance durable de leurs entreprises grâce à l’innovation.
Pour accompagner la croissance des entreprises, elle propose un éventail de solutions. Entre autres, elle offre des programmes d’accélération, dont Boost qui aide les entrepreneurs à structurer et solidifier leurs entreprises et facilite le réseautage. Ce programme a déjà accompagné 53 entreprises et suit actuellement 10 entrepreneurs.
TOogueda facilite également le financement des entreprises qu’elle encadre via des solutions adaptées telles que des subventions, des avances récupérables ou prêts, en partenariat étroit avec les acteurs de financement en Guinée et ailleurs. A ce jour, elle a déjà financé plus 100 entreprises. Les secteurs dans lesquels elle intervient sont la technologie et le numérique, l’industrie culturelle, l’artisanat, le tourisme et la restauration, entre autres.
L’organisation a mis en place une plateforme, appelée NOos, pour les entreprises qu’elle accompagne. Cette plateforme représente une communauté regroupant des créateurs et des entrepreneurs issus de divers secteurs de l’économie en Guinée, offrant ainsi un environnement et des ressources essentielles pour guider ses membres vers la réussite.
Elle met également à la disposition des entrepreneurs et chefs d’entreprise des services de coworking, des bureaux individuels, des salles de brainstorming ou de réunion et même des espaces de détente pour stimuler la productivité. TOogueda offre aussi un espace événementiel pour les conférences, ateliers, expositions, présentations, séminaires et soirées de networking.
Melchior Koba
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Elle a une riche et remarquable carrière dans le domaine de la technologie et de la transformation numérique. Cela lui a permis de recevoir plusieurs prix et d’être acceptée comme membre du prestigieux Forbes Technology Council.
Angela Kyerematen-Jimoh (photo) est une experte internationale en droit des entreprises. Originaire du Ghana, elle a occupé plusieurs postes de responsabilité dans des entreprises technologiques, ce qui lui a, récemment, valu d’être acceptée au Forbes Technology Council.
Le Forbes Technology Council est une communauté strictement dédiée aux dirigeants des systèmes d’information, aux cadres techniques de haut niveau, et aux directeurs techniques qui ont continuellement prouvé leur expertise et leur esprit innovant dans le domaine technologique.
Diplômée de la London Metropolitan University où elle a obtenu un bachelor en marketing et français en 2001, elle a participé au programme de développement du leadership de Harvard Business School entre 2014 et 2015.
Depuis janvier 2022, Angela Kyerematen-Jimoh travaille pour Microsoft. Ayant rejoint l’entreprise technologique en tant que responsable des partenariats stratégiques pour l’Afrique, elle est depuis juillet 2023 la responsable nationale de la transformation numérique en Afrique. A ce poste, elle pilote les activités de Microsoft pour la transformation numérique de l’Afrique avec les principaux gouvernements et parties prenantes en établissant des liens entre la technologie, les entreprises, l’économie, la politique et la société.
Avant Microsoft, elle a travaillé pour IBM. Elle a rejoint l’entreprise en 2011 et a successivement occupé les postes de responsable marketing sur le marché ouest-africain, de responsable de la stratégie en Afrique centrale, orientale et occidentale et de directrice générale de la société au Ghana.
En 2019, elle est nommée au poste de chef de cabinet du SVP Global Markets, une filiale d’IBM créée pour répondre aux besoins des clients de la société en matière de gestion des ressources humaines. En 2020, elle devient la directrice régionale région pour IBM Afrique du Nord, de l’Est et de l’Ouest, devenant ainsi la première femme Africaine à occuper ce poste.
Angela Kyerematen-Jimoh a reçu plusieurs prix et distinctions. En 2016, WomanRising l’a classée parmi les 50 premières femmes dirigeantes d’entreprise au Ghana. En 2018, Glitz Africa lui a décerné le titre de personnalité d’entreprise de l’année. En 2019, 2020 et 2021, elle a été nommée par Avance Media parmi les 100 femmes africaines les plus influentes. En 2023, Forbes Afrique l’a classée parmi les 50 premières femmes dirigeantes d’Afrique.
Melchior Koba
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Kumasi Hive joue un rôle essentiel dans la création d’une culture d’innovation et d’entrepreneuriat au Ghana. Il aide les jeunes à acquérir les compétences nécessaires pour réussir dans des domaines tels que la robotique, l’intelligence artificielle, la réalité augmentée et l’internet des objets (IoT).
Lancé en 2015, Kumasi Hive est un centre ghanéen de prototypage rapide d’idées, d’innovation, de soutien aux start-up à impact et de promotion de l’esprit d’entreprise. Il incube une sélection de start-up prometteuses dans le domaine des technologies matérielles et vise à construire un réseau d’entreprises innovantes contribuant à la croissance socio-économique durable de l’Afrique.
Le centre met à la disposition des chefs d’entreprises et entrepreneurs des espaces spacieux et équipés pour l’organisation d’événements entrepreneuriaux axés sur la jeunesse ou la technologie. Il propose aussi des espaces de bureaux pour les start-up et les indépendants, ainsi que des salles de formations pouvant accueillir jusqu’à 30 personnes. Kumasi Hive fournit également des espaces de création pour le prototypage, doté d’imprimante 3D et d’autres outils de création.
En plus de ses espaces de travail, le centre possède également une académie dans laquelle il offre des formations en codage, en Internet des objets (IoT), en construction de drones, en impression et modélisation 3D, en réalité augmentée, en robotique et en intelligence artificielle, entre autres.
Kumasi Hive a lancé plusieurs programmes d’incubation et d’accélération. Le Hive Hardware Incubator incube une sélection d’idées et de start-up prometteuses, en aidant ces dernières à passer du stade de l’idée à celui du prototypage et du produit à commercialiser, grâce à un soutien technique et au développement commercial.
The Ye! Boost Program est un programme d’accélération visant à aider les jeunes entreprises ghanéennes prêtes à exporter, à s’internationaliser. Le dernier, Hive Business Accelerator, se concentre sur les start-up basées sur le Web et fournit des services complets de soutien aux start-up en phase de démarrage pour les aider à atteindre la croissance, contribuant ainsi au développement socio-économique durable de l’Afrique.
Kumasi Hive a bâti une communauté de 164 membres, construit 50 prototypes, incubé 12 start-up, vendu 3 000 produits et travaillé avec 15 investisseurs. Il a lancé plus de 234 programmes de formation, formé 5 876 femmes et 5 997 hommes. Le centre a organisé 106 événements avec 4 208 participants enregistrés à ce jour. En 2018, il remporte le prix Miss Africa Digital.
Parmi ces partenaires, on distingue la fondation Mastercard, Ghana Tech Lab, GIZ, la Banque mondiale, Wazi Hub, UNICEF, National Entrepreneurship & Innovation Plan, Global Shapers Community Kumasi, AfriLabs, International Trade Centre, Incube Me et le ministère ghanéen du Développement des affaires.
Melchior Koba
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Informaticien, il a une vaste expérience dans l’analyse prédictive. Sa société Cognira aide les commerçants, grossistes ou détaillants, à mieux gérer et optimiser leurs promotions.
Hatem Sellami (photo) est un informaticien tunisien diplômé du Georgia Institute of Technology, où il a obtenu en 1995 un doctorat en ingénierie informatique, et du Georgia Tech Scheller College of Business, où il a obtenu en 1996 un master en finance et gestion de la technologie. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Cognira.
Fondée en 2015, Cognira est une entreprise, basée aux Etats-Unis, qui fournit aux détaillants et aux grossistes des solutions dédiées à la gestion des promotions. Son objectif est de simplifier la collaboration, d’analyser les résultats antérieurs et de mettre en place des promotions plus avisées et performantes.
Grâce à l’intégration de la science des données et de l’intelligence artificielle, l’entreprise a conçu une solution innovante, PromoAI, qui permet aux détaillants et aux grossistes de mieux planifier, exécuter, analyser et optimiser les promotions.
A travers Cognira, Hatem Sellami a permis à ses clients d’augmenter leur chiffre d’affaires d'environ 8 % et de réduire leurs stocks et déchets de 25 % en moyenne. L’entreprise a reçu plusieurs prix et distinctions. Elle a été reconnue comme l’une des entreprises privées à la croissance la plus rapide aux Etats-Unis par Inc. Magazine en 2019 et 2020 et par le Financial Time en 2020, 2021 et 2022.
« Les efforts que nous déployons à Cognira pour développer et favoriser une culture qui apporte de la valeur à nos clients et notre détermination à apporter de l’innovation à la gestion de la promotion s’avèrent être à l’avant-garde de notre succès », a déclaré Hatem Sellami.
Entrepreneur en série, Sellami a cofondé en 2005 Predictix, une société de conseil spécialisée dans l’analyse prédictive. Avant que l’entreprise ne soit rachetée en 2014 par Infor, une société informatique, il a fait passer son chiffre d’affaires à plus de 20 millions de dollars.
Par ailleurs, sa carrière professionnelle a commencé en 1997 dans la société Retek, spécialisée dans les prévisions pour le commerce de détail, où il a été, jusqu’en 2005, data scientist et responsable des prévisions de la demande.
Melchior Koba
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A travers son programme d’accompagnement, son espace de coworking équipé, ses formations, le mentorat et autres services, Kobo Hub contribue à créer un environnement favorable à la croissance des jeunes entreprises et start-up dans la région.
Fondé en 2018 par Sidonie Latere, qui en est aussi la présidente-directrice générale, Kobo Hub, basé en RD Congo, a pour mission d’accélérer l’émergence et la réussite des entrepreneurs locaux qui portent des projets impactants. Il s’agit d’un lieu d’innovation qui fournit un programme d’accompagnement aux entrepreneurs et entreprises dans l’innovation avec un impact sur les populations africaines.
Kobo Hub met également à la disposition des entrepreneurs un espace de coworking pour leur permettre de travailler avec d’autres personnes et de développer leur réseau en créant des liens. L’espace, très équipé, dispose de salles de formation et de conférence à louer.
Le centre accélère, à travers son programme Kobo Boost, les jeunes entreprises et start-up grâce à ses formations et son programme de mentorat. Il accompagne les porteurs de projets en leur fournissant un réseau d’experts pluridisciplinaires, un accès aux compétences, aux ressources et aux infrastructures indispensables au succès et à la croissance de leurs projets.
Parmi les programmes de Kobo Hub, on distingue le Kobo Art. Ce programme d’incubation/accélération, financé par l’ambassade de France et qui dure 10 mois, a pour but d’accompagner les entrepreneurs dans le secteur des ICC (industries culturelles et créatives).
L’accélérateur a également développé une solution fintech, KobooPay, qui permet aux e-commerçants de générer un lien de paiement à usage unique ou à durée indéterminée. Le lien offre la possibilité de réaliser son paiement via une carte bancaire quel que soit son emplacement géographique ou encore par mobile money. Les agents KabooPay permettent de retirer en liquide l’argent reçu via le lien.
Kobo Hub dispose d’un réseau de plus de 50 investisseurs et plus de 30 mentors actifs. Il a déjà levé plus de 90 000 USD pour les start-up accélérées et a accès à plus de 50 entrepreneurs, incubateurs et entreprises. En tant qu’accélérateur, il a développé plus de 4 programmes éducatifs et organise plus de 25 événements par an. Ses partenaires sont le ministère des Affaires étrangères de la RD Congo, l’Organisation internationale de la francophonie et l'Agence française de développement.
Melchior Koba
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A travers ses programmes, Botswana Digital & Innovation Hub crée un environnement propice à la croissance des entreprises axées sur la technologie et encourage la recherche et le développement.
Botswana Digital & Innovation Hub (BDIH) est une organisation qui promeut la technologie et l’esprit d’entreprise. Placée sous la tutelle du ministère de l’Education tertiaire, de la Recherche, des Sciences et de la Technologie, elle soutient l’écosystème national de l’innovation afin d’améliorer la compétitivité mondiale du Botswana.
Fondé en 2012, Botswana Digital & Innovation Hub a pour objectif de créer de nouvelles opportunités commerciales fondées sur la science, la technologie et les connaissances indigènes, de favoriser l’esprit d’entreprise et d'apporter une valeur ajoutée aux entreprises existantes. Elle a également pour but de créer des emplois et d’attirer des entreprises et des institutions innovantes.
BDIH détient deux filiales. La première, Botswana Innovation Hub Properties (BIHP), est en charge de la conception et de la gestion du parc scientifique et technologique. La seconde, Botswana Innovation Hub Investments (BIHI), agit en tant qu’entité spécialisée pour attirer des investissements.
Avec ses installations de pointe, le parc scientifique et technologique représente un environnement optimal pour les entreprises à fort contenu technologique et intellectuel, désireuses de s’établir, de croître et de prospérer sur les marchés locaux et mondiaux avec une forte compétitivité.
BDIH organise également des programmes d’incubation et d’accélération comme le First Steps Venture Centre qui identifie, développe et soutient de jeunes entreprises viables axées sur la technologie et susceptibles de grandir au niveau local et sur les marchés internationaux. Elle fournit aussi des fonds d’amorçage ou de démarrage aux entreprises ou organisations enregistrées auprès d’elle.
Le BDIH Data Centre bénéficie d’une alimentation électrique redondante, d’un système de refroidissement avancé et d’une surveillance sécuritaire en continu, assurée par des gardes 24 heures sur 24. Au sein de ce centre, une salle de réunion facilite les interactions entre les locataires et leurs prestataires de services. De plus, une salle de transition ainsi qu’un centre de données entièrement câblé, comprenant des racks de diverses dimensions, sont mis à disposition.
Melchior Koba
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Après avoir acquis de l’expérience pendant plusieurs années en travaillant pour de grandes entreprises, anglaises et sud-africaines, il fonde dans son pays une start-up de santé numérique. Il bénéficie du soutien de Founders Factory Africa et de Google for Startups.
Originaire d’Afrique du Sud, Njabulo Skhosana (photo) est le président-directeur général et un cofondateur de HealthDart. Il est titulaire d’un bachelor en pharmacologie obtenu en 2008 à l’université de Liverpool, d’un master en commerce international obtenu en 2010 à l’université de Sheffield et d’un master en développement international, politiques publiques et gestion obtenu en 2013 à l’université de Manchester.
Fondée en 2021, HealthDart est une start-up de santé numérique qui a pour mission de rendre les soins de santé accessibles et abordables à tous. A travers sa plateforme éponyme, elle permet aux Sud-Africains de trouver facilement des infirmières, des médecins et des pharmacies près de chez eux afin d’obtenir les soins dont ils ont besoin.
Ayant pour but de développer une plateforme de soins de santé de premier plan qui établit la norme en matière de soins de qualité à l’ère du numérique, elle propose un plan d’hospitalisation abordable afin de garantir une couverture complète en cas d’urgence médicale imprévue.
« Notre objectif et nos efforts actuels visent à rationaliser la manière dont les patients accèdent aux soins de santé, en particulier aux soins de santé primaires, en s’appuyant sur la pharmacie comme futur centre intégré de soins de santé primaires », a expliqué Njabulo Skhosana en août 2023.
Soutenue par Founders Factory Africa, un investisseur dans le domaine de la technologie qui soutient des fondateurs panafricains en phase de démarrage, l’entreprise a livré plus de 2 000 médicaments et réalisé plus de 1 500 consultations médicales. Elle a été sélectionnée parmi les 25 start-up africaines pour le Google for Startups Black Founders Fund 2023.
La carrière professionnelle de Njabulo Skhosana a commencé en 2008 à HJ Heinz, une compagnie d’alimentation et de boissons, où il était un chimiste chargé du contrôle de la qualité des produits. En 2009, il travaille pour la société financière et juridique Fairpoint en tant qu’administrateur des réclamations.
En 2011, il est embauché par la société d’assurance maladie Bupa au poste de conseiller en prestation de services de santé. En 2013, Deloitte le recrute comme responsable des stratégies et opérations. En 2017, il devient le chef du cabinet du PDG de Discovery Health, la branche santé de la société Discovery Ltd. Il a occupé ce poste jusqu’en 2020.
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A travers ses programmes, formations et services axés sur la technologie, SwahiliBox stimule l’innovation locale et aide à relever les défis technologiques et sociaux auxquels la communauté kényane, plus largement est-africaine, est confrontée.
Etabli à Mombasa, au Kenya, SwahiliBox est un espace dédié à la co-création technologique. Son objectif principal est d’autonomiser les personnes en stimulant l’innovation grâce à des activités de mise en réseau, de formation, de mentorat et de coopération. Cet espace réunit un ensemble varié de compétences en vue de partager des savoirs, des concepts et des solutions percutantes en réponse aux enjeux locaux et mondiaux.
Avec à sa tête Ahmed Mohamed Maawy, cofondateur et directeur, SwahiliBox promeut la pensée créative en instaurant un cadre propice à l’émergence d’idées novatrices et à la conception de solutions innovantes. Il organise des programmes d’incubation pour les entrepreneurs en ligne et met également en place des programmes d’accélération au cours desquels il offre des opportunités de financement et des conseils stratégiques aux start-up qui désirent se développer.
Les formations complètes dispensées par SwahiliBox englobent une vaste gamme de thématiques à la fois technologiques et commerciales. Ainsi, elles permettent aux apprenants d’acquérir des compétences pratiques, une expertise sectorielle ainsi que des connaissances pointues, leur permettant de se démarquer dans l’environnement compétitif actuel.
Outre ses formations et ses initiatives d’incubation et d’accélération, SwahiliBox offre également son savoir-faire en matière de développement logiciel et de conception de jeux aux entreprises. Son équipe possède une expertise pointue dans la création de solutions sur mesure parfaitement adaptées aux besoins spécifiques des entreprises.
Le centre d’incubation fournit aussi des solutions d’analyse de données pour permettre aux entreprises d’obtenir des informations commerciales précieuses, de prendre de bonnes décisions et d’optimiser leurs processus pour une croissance durable. Il propose aussi des services d’UI/UX design et de marketing numérique.
A ce jour, SwahiliBox a déjà réalisé 129 projets et satisfait 158 clients. Ayant construit une communauté de 1 800 membres, elle a signé des partenariats avec plusieurs institutions et organisations, notamment TechBridge Invest, Ushahidi, The Indigo Trust, Seacom, iHub, Camara Education, X-TEAM et Sote Hub.
Melchior Koba
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Son objectif est de préserver la santé et le bien-être des individus dans les entreprises en Afrique de l’Est. Avec sa société, il offre aux employés une assurance maladie abordable et personnalisée.
Le Kenyan Moses Mukundi (photo) est un cofondateur et le président-directeur général d’Eden Care. Il est diplômé de l’université de Nairobi, où il a obtenu un bachelor en droit, et de la Wharton School où il obtient, en 2021, un master en administration des affaires.
Résidant au Rwanda, il y a cofondé Eden Care en 2021 et propose aux entreprises des régimes d’assurance maladie collective sur mesure pour leur permettre de protéger la santé et le bien-être financier de leurs employés.
Eden Care a également développé une application mobile appelée ProActiv pour donner aux employés les moyens de suivre leur santé mentale, d’accéder à des programmes de bien-être et de gérer leur bien-être général.
Les offres d'Eden Care sont élaborées de manière à ne pas impliquer de transactions en espèces. En d'autres termes, lorsqu'un client utilise sa carte, aucun paiement n'est requis. Les services de cette entreprise couvrent l'ensemble de la région de l'Afrique de l'Est.
L’entreprise a récemment été sélectionnée pour participer à la cohorte d’été 2023 de l’accélérateur américain Y Combinator. « Etre accepté à Y Combinator est une validation extraordinaire du travail acharné et du dévouement que notre équipe a investi dans notre vision de faire partie du changement de l’histoire des start-up en Afrique », a déclaré Moses Mukundi.
« Nous sommes ravis de profiter de cette opportunité pour optimiser notre technologie et accélérer notre mission qui consiste à révolutionner l’assurance maladie en Afrique », ajoute-t-il.
Avant Eden Care, a fondé en 2013 la start-up Avoras Limited, dont il a été le président-directeur général jusqu’en 2019. L’entrepreneur a travaillé pour NCBA Bank en tant que chargé d’affaires en banque d’investissement entre 2013 et 2017. Il a ensuite été associé en capital-investissement de Catalyst Principal Partners jusqu’en 2019. En 2020, il a travaillé comme associé d’été d’Africa50 Infrastructure Investment Platform.
Melchior Koba
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L’Afrique est en constante évolution et l’innovation ainsi que l’entrepreneuriat prennent une place prépondérante. Au Maroc, HSeven est un acteur clé de l’écosystème entrepreneurial.
HSeven (H7) est un accélérateur de start-up basé à Casablanca au Maroc. Fondé en 2016 par Amine Al-Hazzaz, qui en est le président-directeur général, il fournit un soutien aux jeunes entreprises dès la conception de l'idée jusqu’à leur expansion. Il offre des investissements allant jusqu’à 1,5 million de dirhams (150 000 USD) ainsi qu’un financement variant de 1,5 million à 15 millions de dirhams.
H7 propose trois principaux programmes pour aider les start-up. Le premier, HSeven Rise-Up, est un programme d’incubation intensif de 6 mois, axé sur les résultats, conçu pour les entrepreneurs à fort potentiel. Les entreprises qui y participent pourront valider leur preuve de concept, concevoir leur modèle de croissance, dynamiser leur équipe, signer leurs premiers contrats et lever leur premier fonds d’amorçage, entre autres.
Le second programme, Disrupt Africa, d’une durée de six mois, soutient les start-up locales déjà existantes qui visent une expansion internationale. Accompagnés par des mentors et experts, les participants ajustent leur produit au marché, définissent leur clientèle cible et établissent des partenariats clés avec des entreprises majeures.
Le dernier programme de l’accélérateur est nommé Industry-Up. Dédié aux start-up à fort impact qui développent des modèles d’affaires innovants dans le secteur industriel, il dure 12 mois et est axé sur les résultats. Il soutient les start-up industrielles à travers l’idéation, l’incubation et l’accélération.
H7 offre aux membres de sa communauté l’accès à un écosystème de classe mondiale constitué d’experts et de plus de 350 mentors répartis sur 4 continents, ainsi qu’à des partenaires internationaux. Il met à la disposition des entrepreneurs et chefs d’entreprise un espace de travail doté de fibre optique pour une connexion Internet haut débit. Il organise aussi plusieurs événements pour faciliter l’échange entre entrepreneurs, experts, chefs d’entreprise et investisseurs.
Dans sa tâche, H7 est accompagné par plusieurs partenaires, notamment Banque Populaire, Fabernovel, Ecole Centrale Casablanca, AfriLabs, PwC, Strategy &, Upline Alternative Investments et Triple Jump, Afric’Innov.
Melchior Koba
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Ancien étudiant de MEST Africa, il lance durant le programme d’accompagnement la start-up BezoMoney. Cette dernière fournit des produits et services financiers numériques aux jeunes et aux personnes non bancarisées.
Le Ghanéen Mubarak Sumaila (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de la start-up BezoMoney. Diplômé de la University for Development Studies où il a obtenu en 2017 une licence en biotechnologie, il a lancé BezoMoney, deux ans après, dans le cadre du programme de formation de start-up de MEST Africa.
« Il y a beaucoup de gens dans le secteur informel en Afrique et leur vie ne s’améliore guère d’une année à une autre. Nos recherches nous ont permis de comprendre que cette situation est due à leur accès limité aux services financiers formels, qui découle de leur incapacité à se constituer des antécédents de crédit vérifiables, même s’ils épargnent et accèdent au crédit par le biais de systèmes financiers informels. BezoMoney existe pour changer cela », a expliqué Mubarak Sumaila.
BezoMoney met à la disposition des personnes à faibles revenus une plateforme d’épargne sociale, nommée Bezo, pour les aider à économiser de l’argent plus facilement et à accéder à un capital important grâce à l’épargne collective.
Elle propose aussi un autre produit appelé BezoSmart Series, une plateforme d’éducation financière qui fournit des informations pratiques à ses clients sur la manière de développer et de gérer leurs finances. Elle couvre un large éventail de sujets financiers, de l’épargne aux investissements. Elle propose un podcast, un programme d’éducation financière, des événements et des rencontres.
Membre du comité de pilotage des anciens élèves de Summit, une communauté mondiale d’entrepreneurs, d’universitaires, d’athlètes, et de personnalité de tous genres, et boursier de l’incubateur Halcyon en 2022, Mubarak Sumaila est un bénéficiaire de l’accélérateur Techstars en 2023. BezoMoney fait partie des start-up sélectionnées pour le programme Black Founders Fund 2023 de Google for Startups.
Ancien stagiaire (2016) à Lancet Technologies, un laboratoire de pathologie opérant dans toute l’Afrique du Sud, il a travaillé entre 2017 et 2019 comme directeur du bureau d’Accra de Startup Grind, une communauté mondiale de start-up. En 2020, il devient podcasteur à A Tribe called VC, un média en ligne qui veut combler le fossé de l’information entre les start-up africaines et les sociétés de capital-risque. En 2021, il a travaillé en tant que chef de produits numériques à Digital Product School, un programme de formation mis en place par la société allemande UnternehmerTUM.
Melchior Koba
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Branche de la société d’investissement Antler en Afrique de l’Est, elle identifie des fondateurs qui ont des idées de start-up, puis aide ces derniers à former des équipes, affiner leurs idées et développer une entreprise solide.
En 2018, l’entrepreneur Magnus Grimeland a fondé la société d’investissement Antler dans le but de soutenir les fondateurs les plus motivés du monde. Sa branche, Antler Kenya, travaille avec les fondateurs d’Afrique de l’Est dotés d’une solide expérience commerciale et technique, ainsi qu’avec des start-up en phase de démarrage qui utilisent la technologie pour résoudre les défis de l’Afrique.
Dirigée par Marie Nielsen, partenaire d’Antler East Africa, Antler Kenya aide les fondateurs solitaires, à travers son programme de pré-lancement, à trouver un cofondateur, à valider leurs idées, à présenter leur projet d’investissement et à développer leur start-up jusqu’à sa rentabilité.
Pour les start-up africaines, Antler a mis en place un programme de pré-amorçage et d’amorçage. Ce dernier offre la possibilité aux entreprises d’obtenir un investissement et d’avoir accès à un réseau mondial de fondateurs et de conseillers. Il permet d’obtenir également plus de 350 000 dollars en crédits de premier plan et un soutien pour les tours de table ultérieurs.
Les programmes d’Antler Kenya durent entre sept et douze semaines pour un parcours de création d’entreprise à partir de zéro. Au cours de ces programmes sont organisés des événements sociaux et des activités de renforcement de l’esprit d’équipe, des masterclass, des sessions de conférences et des coachings, entre autres.
Pour permettre aux entrepreneurs de mûrir leur idée et modèle d’entreprise, Antler Kenya met aussi en place des sessions de conseil juridique, des formations et des séances d’entraînement au pitch. A la fin du programme, les entrepreneurs jugés prêts passent devant un comité d’investissement qui vote pour ceux qui recevront un investissement.
A ce jour, plus de 250 fondateurs et plus de 15 start-up africaines ont déjà été soutenus par Antler.
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Informaticien expert dans les technologies financières, il propose des solutions efficaces de gestion d’entreprise dans le but d’automatiser les activités des petites et moyennes entreprises.
Originaire du Kenya, Abraham Mbuthia (photo) a fait ses études universitaires à la Strathmore University où il a obtenu un bachelor en informatique de gestion. Expert en technologie financière, il fonde la start-up Uzapoint, officiellement enregistré en 2020, afin d’automatiser les opérations des petites et moyennes entreprises en Afrique, en favorisant l’efficacité, la responsabilité, la rentabilité et les pratiques commerciales intelligentes.
Par le biais de son application mobile et web de gestion de point de vente, Uzapoint facilite la numérisation des processus de comptabilité, les prises de décisions commerciales, à partir de données collectées et offre aux PME un accès à des services financiers.
Uzapoint met à la disposition des commerçants une vitrine de commerce électronique afin de les aider à vendre leurs produits à des clients résidant n’importe où. La vitrine permet de réaliser des transactions sécurisées et un traitement efficace des commandes pour maximiser le potentiel de vente en ligne des commerçants.
A ce jour, la start-up travaille avec plus de 1 000 entreprises en Afrique. En juin 2023, elle a été sélectionnée par Google for Startups pour faire partie de la troisième cohorte du Black Founders Fund. Elle recevra un financement non dilutif de 150 000 dollars en espèces et 200 000 dollars en crédits Google Cloud, bénéficiera d’un mentorat individuel et sera accompagnée par des experts du secteur technologique.
Avec Uzapoint, Abraham Mbuthia a remporté plusieurs prix. Lauréat du prix de l’entrepreneur technologique de l’année dans le cadre des Annual Founder of the Year Awards en 2017, il est inscrit sur la liste 2018 du top 40 under 40 men in Kenya du magazine Business Daily Africa. En 2019, il a remporté le deuxième prix du Total Startupper Challenge du pays. En 2023, il s’est classé deuxième dans la catégorie de la meilleure personnalité de l’année dans le domaine du commerce électronique lors des Kenya E-commerce Awards.
Melchior Koba
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L’accélérateur est né du désir de la société d’investissement norvégienne, Katapult, de stimuler l’innovation dans les domaines de l’agritech et de la foodtech en Afrique. A travers ses programmes d’accélération, il aide les start-up à se développer.
Lancé en 2020 par la société d’investissement norvégienne Katapult, et ayant ses bureaux africains à Maurice et au Rwanda, l’accélérateur Katapult Africa a pour objectif d’investir dans la prochaine génération de start-up agro et climato-technologiques. Chaque année, il lance des programmes d’accélération et des véhicules d’investissements pour accompagner les start-up dans les domaines de l’agritech et de la foodtech.
Dirigé par Philip Gasaatura, Katapult Africa recrute les meilleures entreprises et leur donne accès à son réseau mondial d’investisseurs d’impact, de mentors, d’experts, de partenaires et d’anciennes entreprises que la société Katapult a accompagnées.
« Notre objectif est de trouver, d’investir et d’aider à développer certaines des entreprises technologiques les plus passionnantes ayant le plus grand potentiel d’impact sur les chaînes de valeur alimentaires et agroalimentaires de l’Afrique, dans toute l’Afrique », assure le dirigeant.
Pour participer aux programmes de l’accélérateur, les start-up doivent, en plus d’être spécialisées dans les technologies agricoles ou alimentaires, avoir une forme juridique, être vieilles d’au moins deux ans et avoir un revenu annuel minimum de 10 000 dollars. Katapult Africa investit un montant allant de 150 000 à 400 000 dollars dans les entreprises qu’il sélectionne.
En Afrique, Katapult, à travers cet accélérateur a déjà investi dans plusieurs entreprises, dont Crop2Cash qui permet aux petits exploitants agricoles des zones rurales du Nigeria de recevoir des paiements numériques et de développer leur identité financière. Au cours des quatre ou cinq prochaines années, la société « envisage d’investir dans 60 à 80 entreprises », d’après les propos de Philip Gasaatura.
Le programme Katapult Africa est soutenu par plusieurs grandes institutions hormis Katapult. Entre autres, Tony Blair Institute (TBI) for Global Change, Norrsken et Smart Africa sont également associés au succès de l’accélérateur.
Melchior Koba
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