A son actif, l’entrepreneur en série cumule une dizaine d’années d’expérience dans divers secteurs d’activités. Sa start-up fait partie du top 15 des fintechs africaines sélectionnées pour prendre part au salon VivaTech.
Cyril Owona (photo) est un entrepreneur camerounais qui travaille dans l’industrie des technologies de l’information et des services. Il est le président-directeur général de Dreamcash, une fintech basée à Yaoundé qu’il a fondée en 2020 avec Fabrice Atangana. Ensemble, ils développent des solutions numériques innovantes qui permettent aux consommateurs de contrôler leurs finances à partir de leurs smartphones.
La société a déjà produit l’application MiQo, un outil financier permettant aux personnes non bancarisées de bénéficier de tous les services offerts par une banque, y compris les microcrédits. Avec MiQo, Cyril est finaliste de l’AfricaTech Awards aux côtés de 44 autres innovateurs africains. Ce concours dédié aux start-up africaines, qui en est à sa première édition, se tiendra à Paris, en marge du salon VivaTech prévu du 15 au 18 juin.
« C’est une belle source de motivation pour une jeune équipe qui, grâce au travail acharné de plusieurs années et à divers sacrifices, se dévoue quotidiennement pour développer des solutions technologiques qui contribuent efficacement à une plus grande inclusion financière dans les marchés émergents », a déclaré Cyril Owona sur sa page LinkedIn.
Le parcours entrepreneurial de Cyril Owona démarre en 2016, au Canada, avec Innovation Services-Conseil International Inc (ISCI). Cette entreprise est un cabinet d’experts-conseils qui propose ses services à des entreprises œuvrant généralement dans le secteur des technologies de l’information. En 2017, il fonde aussi CPAI Inc, une société privée panafricaine basée au Québec et dont l’ambition est de contribuer à la transformation numérique de l’Afrique.
Depuis février 2021, Cyril Owona est le directeur et le cofondateur de Sewelo Africa Digital Training, une start-up de formation en ligne, d’embauche et d’entrepreneuriat basée à Paris.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, le directeur général d’Odesia, une entreprise de tourisme qui offre des séjours en villages vacances, des résidences de tourisme, des hôtels et des campings en France, a travaillé dans plusieurs sociétés. Titulaire d’un Master professionnel en gestion des ressources humaines de l’École des sciences et techniques commerciales (ESTC) en France, il a débuté sa carrière professionnelle en 2006 chez Alpha Fund en tant que gestionnaire de projet. Il y est par la suite devenu directeur de succursale. Après Alpha Fund, il a travaillé pendant un an à ANEO, une agence de conseil qui accompagne les entreprises dans leurs transformations organisationnelles et digitales. Il occupait le poste de recruteur TI.
Melchior Koba
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La solution numérique est le fruit d’un besoin qu’elle a vécu et auquel elle a su répondre de manière pratique. Déjà utilisé par plusieurs de ses compatriotes, le service résout leurs problèmes de déplacement.
Samrawit Fikru (photo) est une programmeuse de logiciels et entrepreneure éthiopienne. Elle est la cofondatrice et présidente-directrice générale de la start-up Hybrid Designs, spécialisée dans le développement informatique. Lancée en 2011, elle propose une application mobile et web de réservation de taxi dénommée Ride, qui a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois.
Elle révèle que l’idée de Ride découle d’un souci pratique personnel. « J’avais l’habitude de me retrouver constamment au bureau tard le soir et d’être confrontée à un obstacle de transport en retournant chez moi. Je ne me sentais pas en sécurité lorsque je prenais un taxi… le chauffeur vous demande également de payer plus de deux fois le prix qu’ils facturent en journée », raconte-t-elle.
La semaine dernière, Samrawit Fikru s’est illustrée à l’international en figurant dans le top 100 des leaders mondiaux de la tech hors de la Silicon Valley et du monde occidental, publié par Rest of World, une organisation internationale de journalisme à but non lucratif orientée vers la technologie. La distinction célèbre son parcours et ses réalisations.
Titulaire d’un diplôme en génie logiciel du MicroLink Information Technology College obtenu en 2004, Samrawit Fikru a démarré sa carrière professionnelle en 2005 comme ingénieure logiciel chez Revots PLC. En 2006, en parallèle de son travail, elle décroche un bachelor scientifique en informatique au HiLCoE of Computer Science and Technology College.
En 2007, elle rejoint CNET Software Technology PLC comme programmeuse. En 2008, elle est recrutée chez Cybersoft software Company comme programmeuse logiciel. En 2010, elle s’envole pour le Cameroun où elle travaille chez 4Afri Mobile Technology Company comme ingénieure senior en application. En 2011, elle rentre en Éthiopie et rejoint DH MicroHard Solutions comme responsable de ligne de produits.
Depuis 2013, Samrawit Fikru est membre du programme pour l’entrepreneuriat des femmes africaines (AWEP). Le programme fournit des supports d’expertise à ses membres dans le domaine de la finance, du développement d’affaires, de la comptabilité et du marketing.
Melchior Koba
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Après 27 ans passés au sein du groupe télécoms français, l’administrateur des postes et télécoms préside désormais aux destinées de l’une de ses principales filiales. Il aura en charge la concrétisation de plusieurs projets stratégiques pour l’entreprise.
Dès le 1er juillet, Jérôme Hénique (photo) deviendra officiellement le nouveau directeur général d’Orange Afrique et Moyen-Orient (OMEA). Le changement à la tête de la filiale a été dévoilé le mardi 24 mai. Le nouveau directeur général remplacera Alioune Ndiaye qui occupe le poste depuis 2018 et dont les fonctions se limiteront désormais à celles de président du Conseil d’administration et de président non exécutif d’OMEA. Il continuera ainsi à jouer un rôle important dans la gouvernance de l’entreprise, estime le groupe Orange.
Actuellement directeur des opérations et directeur général-adjoint d’OMEA, Jérôme Hénique aura la tâche de poursuivre le développement de sa filiale de Jordanie et des 17 filiales africaines qui ont enregistré une croissance de 9 % au terme de l’année 2021 pour un chiffre d’affaires de 6 381 millions d’euros. Le groupe a de grandes ambitions dans plusieurs de ses marchés, notamment renforcer son offre de connectivité à haut débit, développer le segment de la finance mobile.
La nomination de Jérôme Hénique cadre avec les ambitions de Christel Heydemann, la directrice générale d’Orange, d’accélérer la transformation et le développement de certains marchés clés du groupe qui contribueront à en faire un opérateur multiservice. Actuellement, Orange MEA est embarqué dans plusieurs segments d’activités, notamment la santé, l’éducation, l’énergie, la banque, la cybersécurité.
Diplômé de l’Institut d'études politiques de Paris et de l'École nationale supérieure des postes et télécommunications (ENSPT), Jérôme Hénique a rejoint le groupe Orange, alors France Télécom, en 1994 en qualité de consultant marchés et stratégies. Il a ensuite été successivement directeur de mission au sein de France Télécom Expertel, directeur du marketing de Wanadoo Espagne et directeur marketing stratégique de Wanadoo Europe. En 2009, il est nommé directeur marketing en France pour les services fixes résidentiels.
De 2010 à 2015, il est directeur général adjoint de la Société nationale des télécommunications (Sonatel) au Sénégal. De 2015 à 2018, il s’envole pour la Jordanie comme directeur général de Jordan Telecom Group. La dernière affection qui suivra l’enverra à Orange OMEA.
Muriel Edjo
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Il accède à sa nouvelle fonction un an après avoir occupé le poste de secrétaire général de la même institution publique. Il a plusieurs défis à relever, notamment renforcer l’attractivité du marché TIC national pour les investisseurs, accroître l’adoption des technologies numériques dans le pays.
Inoussa Traore (photo) est un enseignant-chercheur burkinabé, dont les recherches couvrent essentiellement le champ de l’économie de l’innovation et des TIC. Il est depuis le 18 mai le cinquième directeur général consécutif de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) du Burkina Faso.
Nommé d’abord secrétaire général de l’ANPTIC en mai 2021, celui à qui incombe désormais la mission d’assurer la réalisation des grands programmes de développement des technologies de l’information et de la communication considérait déjà comme énormes « les défis de transformation digitale » du Burkina Faso. Il souhaitait alors que l’ANPTIC soit effectivement « au rendez-vous des espérances placées en elle ».
Titulaire en 2019 d’un doctorat en Sciences économiques obtenu à l’université Thomas Sankara (ex-Ouaga II), d’un Master spécialisé en management des projets de développement obtenu en 2011 à l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement, d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en macroéconomie appliquée à l’université de Ouagadougou en 2010, Inoussa Traore a débuté sa carrière professionnelle en 2008 à Yam Pukri Association, une association spécialisée dans la formation, l'information et les conseils en nouvelles technologies.
Au sein de l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement, il devient en 2012 le chef de projet du programme de renforcement de capacités des opérateurs et acteurs d’électrification rurale en Afrique de l’Ouest. En 2017, il rejoint Moving Energy Initiative (MEI 2), un projet de collaboration de plusieurs organisations internationales sur l'accès à une énergie propre, abordable et fiable pour les populations déplacées. Jusqu’en 2019, il y est coordonnateur de projet au sein du programme de développement du système de marché pour améliorer l’accès aux produits et services énergétiques dans le Sahel burkinabé puis dans les camps de réfugiés.
Docteur en économie et enseignant-chercheur à l’université Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou depuis 2014, Inoussa Traore est membre de l’équipe de coordination de l’incubateur digital Incubuo de l’université. Il y est chargé des questions entrepreneuriales et de l’accompagnement en gestion d’entreprise.
En 2020, il a été porteur de l’initiative de Fablab universitaire sélectionnée parmi les 92 projets retenus pour bénéficier du fonds d’un million d’euros de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) pour soutenir les initiatives de ses établissements membres, sur les cinq continents, en faveur de la lutte contre la pandémie de Covid-19.
Melchior Koba
Son parcours professionnel d’une quinzaine d’années lui a permis d’explorer divers domaines en rapport avec sa formation. Aujourd’hui elle reste focalisée sur un choix opéré il y a quatre ans, celui d’apporter une réponse efficace au défi de financement auquel se heurtent les innovateurs sur le continent.
Fatoumata Bâ est une entrepreneure technologique et investisseuse sénégalaise en capital-risque. Rest of World, une organisation internationale de journalisme à but non lucratif axée sur la technologie, l’a reconnue la semaine dernière l’un des 100 des leaders mondiaux de la tech. Une distinction qui découle de son riche parcours professionnel.
Elle est fondatrice, présidente-directrice générale et associée directrice de Janngo, une société d’investissement basée à Abidjan en Côte d’Ivoire. Créée en 2018, la société construit, accompagne et investit dans de jeunes entreprises numériques panafricaines. Les entreprises qu’elle aide sont particulièrement celles qui utilisent la technologie pour accélérer l’accès aux services, produits et contenus essentiels pour les Africains ; aux marchés, capitaux et capacités pour les PME africaines ; et à l’emploi, direct et indirect, des Africains en général, puis des femmes et jeunes en particulier.
Deux motivations ont poussé Fatoumata Bâ et son équipe à fonder Janngo, selon elle. « La première est de créer des champions digitaux panafricains qui ont un business model pérenne et sont économiquement viables. La deuxième est de répondre à des problématiques sociétales importantes, comme l’accès à des services essentiels pour le plus grand nombre d’Africains, ou l’accès au marché pour les PME ou encore la création d’emploi. »
En 2018, Janngo a dévoilé sa plateforme digitale Jexport, qui permet aux producteurs locaux de vendre leurs stocks à des prix abordables hors du pays. Elle a également réussi à lever, en décembre 2021, 7 milliards FCFA (11,4 millions USD) pour renforcer le secteur privé. La collecte des fonds a réuni la Banque africaine de développement, l’Union européenne et l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique.
Titulaire d’un master en business, stratégie, marketing et finance obtenu en 2009 à la Toulouse Business School, Fatoumata Bâ débute sa carrière professionnelle en 2007 à Index Multimedia en tant que gestionnaire de compte et développeur d’affaires. Moins d’un an après, elle rejoint France Télécom au poste de conseiller aux ventes avant d’être promue analyste d'affaires en septembre 2008.
Elle rentre en Afrique (Côte d’Ivoire) grâce à son recrutement chez Atos Consulting, une entreprise de transformation digitale, en tant que consultante séniore en stratégie et innovation. Après trois ans passés à Atos, elle lance en 2013 la filiale ivoirienne de Jumia, une société de commerce en ligne fondée un an auparavant. Elle devient directrice de la filiale nigériane de Jumia en 2015 avant d’être nommée directrice marketing du groupe en 2016.
Fatoumata Bâ siège au conseil d’administration de SouthBridge Investment Bank. Elle est également membre du conseil d’administration et du comité d’investissement de la société d’investissement Creadev pour l’Afrique. En 2016, elle a figuré parmi les 30 jeunes entrepreneurs africains les plus prometteurs de moins de 30 ans de Forbes ; lauréate du prix Aenne Burda en 2019, elle est parmi les 100 leaders économiques africains de demain de Choiseul en 2020.
Melchior Koba
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Elle a aujourd’hui plusieurs réalisations à son actif dans le secteur du numérique et de l’innovation technologique. C’est l’une des figures les plus influentes du continent en matière de tech, d’investissement et d’encadrement dédiés aux start-up.
Rebecca Enonchong (photo) figure dans le top 100 des leaders mondiaux de la tech de Rest of World, une organisation internationale de journalisme à but non lucratif axée sur la technologie. La tech entrepreneure camerounaise, à la tête de plusieurs projets, a reçu cette nouvelle distinction au regard de son impact sur l’innovation numérique.
Elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale de AppsTech, une société de technologie de l’information, partenaire d’Oracle Platinum et basée aux États-Unis. Elle fournit des solutions logicielles d’entreprises. ActivSpaces, un pôle technologique et un incubateur de start-up africaines, est également l’une de ses idées.
Avec Leslie Tita, elle a aussi fondé I/O Spaces, un cadre d’innovation pour les start-up en démarrage. Elle est aussi la cofondatrice et la trésorière de l’African Business Angel Network, une association à but non lucratif fondée pour soutenir le développement de réseaux d’investisseurs en phase de démarrage à travers le continent africain.
Membre du conseil d’administration du Centre d’excellence numérique, une commission régionale des Nations unies, Rebecca Enonchong est aussi la fondatrice et présidente de l’Africa Technology Forum, une organisation à but non lucratif qui aide à l’accès à la technologie et au développement des start-up en Afrique.
Elle est membre du conseil consultatif du Venture Capital for Africa (VC4A), une communauté en ligne dédiée aux entrepreneurs et aux investisseurs. Entre 2018 et 2021, elle fut membre fondateur et membre du conseil d’administration de Digital Africa. En 2017 et en 2019, elle a été élue présidente du conseil d’administration d’Afrilabs, un réseau panafricain de centres d’innovation technologique.
Pour sa contribution à l’innovation technologique, Rebecca Enonchong a reçu plusieurs distinctions. Elle a figuré en 2002 parmi les leaders mondiaux de demain du Forum économique mondial de Davos. En 2013, elle a été finaliste pour l’African Digital Woman Awards ; en 2014, Forbes la classe parmi les 10 femmes tech fondatrices à suivre en Afrique.
En 2017, elle a figuré parmi les 50 Africains les plus influents de Jeune Afrique puis dans le palmarès des 100 Africains les plus influents dans la catégorie Science, technologie et innovation du New African Magazine. En 2019, elle a reçu le Margaret d’honneur de la Journée de la femme digitale (JFD). Le dernier prix en date, reçu en avril dernier, est celui de la femme leader de l’année de Business Insider Africa.
Melchior Koba
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La ministre de l'Économie numérique s’est illustrée au cours des onze dernières années par son engagement en faveur de l’inclusion numérique. Elle a piloté de nombreux projets publics qui ont contribué à positionner le Togo sur la carte mondiale des pays avec une certaine crédibilité numérique.
Cina Lawson (photo) est une femme politique togolaise. Elle est l’une des trois représentantes de l’Afrique subsaharienne francophone du top 100 des leaders mondiaux de la tech de Rest of World, une organisation internationale de journalisme à but non lucratif axée sur la technologie. Cette nouvelle distinction salue sa contribution au développement du numérique dans son pays.
Depuis le 17 septembre 2013, elle occupe le poste de ministre des Postes et de l'Économie numérique de la République togolaise où elle a accumulé les réalisations. Elle a fait son entrée au gouvernement en 2010, comme ministre des Postes et des Télécommunications.
Titulaire en 1997 d’un diplôme d’études approfondies (DEA) de l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris, d’une maîtrise en histoire de l’université Paris-Nanterre en 1998 puis d’un master en politiques publiques de la John F. Kennedy School of Government en 2001 à Harvard, Cina Lawson a débuté sa carrière professionnelle à la Banque mondiale en 1998. Au sein du département des technologies de la communication et de l'information à Washington DC, elle a conseillé les gouvernements sur les politiques télécoms, les réformes réglementaires et les privatisations. Elle a également travaillé comme consultante pour Alcatel-Lucent à Paris. De 2005 à 2010, elle a été chez le groupe France Télécom.
A la tête du ministère des Postes et de l'Économie numérique, elle a multiplié les réussites. Elle a contribué à la mise en place de l’administration électronique, à l'intégration des TIC dans le système éducatif, à l'inclusion numérique des populations vulnérables, au renforcement de la concurrence à travers l’attribution de deux nouvelles licences de fournisseur d'accès à Internet, en juin 2017, à Teolis SA et au Groupe Vivendi Africa. Elle a aussi permis l’extension des licences des opérateurs Moov Togo et Togo Cellulaire à la 4G en juin 2018, la privatisation de l'opérateur historique Togocom en 2019 et la mise à jour du cadre réglementaire des TIC.
Durant sa carrière, la ministre obtiendra plusieurs distinctions qui récompensent son impact sur le secteur des TIC dans son pays. En 2016, elle figure dans le classement des 55 personnalités qui font bouger le continent africain de Tropics Magazine. En janvier 2019, Cina Lawson remporte le Prix de l'innovation aux Napoléons Awards. Les Napoléons sont un réseau et un média social professionnel, dédié aux acteurs de l’innovation.
En mai 2019, Cina Lawson a reçu le prix du service public des anciens élèves « Alumni Public Service Award » de la Harvard Kennedy School. Ce prix lui a été décerné en reconnaissance de son engagement pour le service public, notamment pour sa contribution au développement des TIC et du numérique au Togo au bénéfice des populations. Elle est ainsi devenue la première femme politique africaine à se voir attribuer ce prix depuis sa création en 1997.
En octobre 2021, Cina Lawson a reçu le « Prix de la femme de l'année » décerné par le Fisher Center for Business Analytics de l'UC Berkeley pour Novissi, le projet d’aide sociale en faveur des populations à petits revenus pendant la crise de Covid-19. Elle a été récompensée pour son travail innovant dans l’exploitation des sources non traditionnelles de données et d'analyses en vue de cibler et de distribuer une aide financière d'urgence aux plus vulnérables.
Melchior Koba
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Très porté sur l’entrepreneuriat, il a déjà lancé plusieurs projets qui ont rencontré du succès en Afrique. Formé au Sénégal, il a acquis au cours de son parcours professionnel quelques distinctions et la confiance de plusieurs investisseurs.
Fondée en 2018, la start-up Yobanté Express est une place de marché qui connecte des transporteurs locaux au commerce local à petit prix. Elle est l’œuvre du Sénégalais Oumar Basse (photo) qui occupe par ailleurs la fonction de président-directeur général.
Titulaire d’un master en systèmes d’information distribués (SID) obtenu en 2016 à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, son ambition est d’optimiser la livraison au dernier kilomètre en Afrique. Il a déjà réussi à déployer l’entreprise basée dans le Delaware aux États-Unis, au Sénégal, au Ghana, en Afrique du Sud et au Nigeria.
« Nous faisons la livraison au dernier kilomètre et nous la démocratisons. À Dakar, vous pouvez livrer vos produits à partir de 1 200 FCFA. Nous sommes donc largement concurrentiels avec le meilleur prix et en même temps nous livrons toutes les régions du Sénégal », revendique Oumar Basse.
La société qui dispose d’une plateforme web et mobile réunit transporteurs indépendants et occasionnels, commerçants et particuliers. Elle crée un écosystème de confiance qui permet à chaque partie d'y trouver son compte. En 2021, elle a réussi à lever 1,2 million $ auprès de Grenfell Holdings, Launch Africa Ventures, R-Ventures, Libertad et d’un pool d'investisseurs providentiels locaux et internationaux pour se consolider.
Le parcours entrepreneurial d’Oumar Basse a commencé avec Nano Air. Cette entreprise lui a d’ailleurs permis, en 2018, de remporter l’Agri Startup Summit en France. Nano Air, est une start-up sénégalaise spécialisée dans la télé-irrigation. Il s’agit d’un système qui permet à tout exploitant agricole de gérer l’arrosage de ses cultures à distance, à partir de son téléphone portable. Nano Air propose pour cela aux agriculteurs ruraux, un appareil appelé Widim Pompe.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Oumar Basse a démarré sa carrière professionnelle en 2015 comme agent de ventes à PCCI Group, un fournisseur d’externalisation de l’expérience client et des opérations sur les marchés émergents.
Melchior Koba
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Actuellement professeur associé à l’université Pierre & Marie Curie, le tech entrepreneur jouit d’une expertise en robotique grâce à ses inventions. En six ans, il a réussi à créer une entreprise pionnière en Afrique.
Anis Sahbani (photo) est un entrepreneur tunisien spécialisé dans la robotique. Maître de conférences à l’université de la Sorbonne, il a fondé Enova Robotics en 2014. L’entreprise est spécialisée dans le développement, l’industrialisation ainsi que la commercialisation de robots mobiles et intelligents grâce à une expertise combinée en logiciel, matériel et perception.
PGuard est l’un des robots les plus connus développés par Anis Sahbani. Déployé au départ sur des sites industriels, dans des aéroports ou pour surveiller les frontières, il est aujourd’hui utilisé pour assurer le maintien de l’ordre par le ministère de l’Intérieur tunisien. Il a été d’une grande aide pendant la crise de Covid-19 durant laquelle il a été mis à contribution par le gouvernement pour faire respecter les consignes de confinement.
Anis Sahbani soutient que les « robots peuvent jouer le rôle d’intermédiaire permettant ainsi de préserver l’homme d’une contamination éventuelle ». Désireux de montrer leur utilité hors du cadre rigide de la sécurité, le tech entrepreneur l’a aussi introduit dans la sphère sociale. Dans le secteur sanitaire, Anis Sahbani a développé Vaesense, un robot qui assure des fonctions de téléprésence permettant à un individu de maintenir le lien social avec ses proches. Il y a aussi MiniLab destiné aux universités et aux laboratoires de recherche pour soutenir l’apprentissage de la robotique.
Enova Robotics est le fruit de plusieurs années d’apprentissage et d’expérience de terrain comme enseignant. En 1998, après son cycle d’ingénieur électricien à l’École nationale d’ingénieurs de Tunis, Anis Sahbani s’est inscrit à l’université Paul Sabatier Toulouse III en France où il a obtenu son doctorat en robotique en 2003. Pendant ses études doctorales, il a pu élargir ses horizons en fréquentant le laboratoire spécialisé dans les recherches sur les systèmes complexes du Centre national de recherche scientifique (CNRS). En 2014, il devient professeur associé à l’université Pierre & Marie Curie.
En 2021, l’expertise acquise avec Enova Robotics lui vaut le succès au concours Pitch Fest organisé dans le cadre du programme InvesTech. Avec son titre de champion, il a pu représenter son entreprise au sommet virtuel de l’investissement, SelectUSA.
Melchior Koba
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Son expérience professionnelle d’une quinzaine d’années dans la finance lui a offert l’opportunité de mettre en oeuvre son propre projet innovant. La banque numérique qu’il a lancée en 2019 se porte plutôt bien.
Babs Ogundeyi (photo) est un jeune entrepreneur nigérian, fondateur et président-directeur général de Kuda Bank. Avec Musty Mustafa, il a lancé sa start-up en 2017 sous le nom Kudimoney. En 2019, il a réussi à lui faire obtenir une licence bancaire pour mieux concrétiser son ambition de rendre les services bancaires plus accessibles au plus grand nombre en Afrique.
Aujourd’hui, Kuda Bank, via son application mobile, permet aux Nigérians ordinaires de gérer leurs comptes de dépenses et d'économiser de l'argent sans les frais bancaires traditionnels depuis Internet. Babs Ogundeyi affirme que l’entreprise peut même « offrir des prêts aux clients salariés instantanément tant que leur salaire est avec Kuda ».
Titulaire d’une licence en études commerciales et comptabilité obtenue à l’université Brunel de Londres, Babs Ogundeyi a démarré sa carrière professionnelle en 2002 en se lançant directement dans l’entrepreneuriat. Il a fondé Motor Trader Nigeria, un magazine de petites annonces automobiles qu’il a revendu un an plus tard à une entreprise de presse du pays.
Il rejoint ensuite le cabinet d'audit et d'expertise comptable PricewaterhouseCoopers Nigeria. Il y occupera le poste de directeur des engagements. Il partira en 2010 pour rejoindre la société d’investissement immobilier Redbrick Ltd comme partenaire. Il quittera le secteur privé en 2011 pour rejoindre le public, aux côtés du gouverneur de l’État d’Oyo. Au cours des cinq ans qui suivront, il occupera les fonctions de responsable de levée de capitaux puis de directeur de la banque de l’État.
En 2021, le tech entrepreneur a réussi à lever 55 millions $ pour renforcer sa présence au Nigeria. Il considérait alors le pays comme « un marché important » et affirmait vouloir y consolider l’entreprise – qui a atteint une valorisation de 500 millions $ – avant de penser à une expansion internationale.
Ce tour de table de série B, codirigé par Valar Ventures et Target Global, auquel ont pris part SBI Investment et des investisseurs providentiels, porte l'ensemble des financements mobilisés à 91,6 millions $ depuis 2019.
Melchior Koba
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Au cours des sept dernières années, il s’est investi dans une variété d’activités adossées au numérique. L’expérience acquise lui a permis d’entrevoir d’autres opportunités qui se sont concrétisées en 2018 à travers FlexID Technologies.
Victor Mapunga (photo) est originaire du Zimbabwe. Programmeur logiciel, il est le président-directeur général de la start-up FlexID Technologies, spécialisée dans les solutions d’identification numérique basées sur la blockchain. Le jeune tech entrepreneur propose déjà ses services à des entreprises de divers secteurs d’activités en Afrique et en Asie.
Depuis l’année dernière, il a fourni une identité numérique à 50 000 patients au Zimbabwe, dans le cadre d’une collaboration avec la start-up médicale Ubuntu Clinics qui a voulu améliorer le suivi médical des patients ainsi que leur prise en charge. Victor Mapunga estime « que l’exploitation de la puissance de la technologie dans le secteur de la santé est primordiale pour réduire les coûts et surtout améliorer les résultats pour les patients ».
Entrepreneur en série, Victor Mapunga a à son actif une riche expérience entrepreneuriale acquise grâce à son implication dans plusieurs domaines. En 2014, il a fondé GreyMarge Investments, une entreprise d’investissements principalement orientée vers la technologie, la finance, la santé, la logistique, les infrastructures. En 2015, il lance iLearnfb, une plateforme de partage de cours et de connaissances générales avec plusieurs matières et niveaux. Deux années plus tard, Victor Mapunga crée JustBuy ZW, une application mobile de petites annonces commerciales.
Avec ses nombreuses certifications en entrepreneuriat technologique acquises aux États-Unis, notamment à l’université de Yale en 2016 et à l’Institut de technologie du Massachusetts en 2017, puis au King’s College de Londres, le Zimbabwéen est déterminé à faire de la technologie numérique un moteur de développement économique et social en Afrique.
Cet engouement lui a valu en 2021 de rejoindre la cohorte de pionniers technologiques du Forum économique mondial. Sa crédibilité lui ouvre aussi les portes de rencontres internationales comme la Conférence Blockchain Afrique à laquelle il a été invité à s’exprimer l’année dernière. Il y participera encore en 2023.
Melchior Koba
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Après avoir acquis une solide expérience professionnelle auprès de plusieurs institutions de santé en Angleterre et aux États-Unis, il est rentré au Nigeria pour faire avancer la lutte contre le cancer en Afrique. Ses réalisations lui valent de plus en plus de reconnaissances.
Abasi Ene-Obong (photo) est un médecin nigérian titulaire d’un doctorat en biologie du cancer de l’université de Londres. Également détenteur en 2009 d’un master en génétique moléculaire humaine de l’Imperial College de Londres, il est le fondateur de la HealthTech 54Gene. Lancée en 2019, la start-up biotechnologique utilise la découverte à grande échelle, la recherche translationnelle, les diagnostics moléculaires avancés et les problèmes cliniques pour combattre le cancer en Afrique et à travers le monde.
En septembre 2021, Abasi Ene-Obong a levé la somme de 25 millions $ lors d’un tour de table de série B pour la recherche sur de nouveaux médicaments. C’est la troisième opération de levée de fonds réussie depuis 2019. Il a rassemblé ainsi un total de 44,7 millions $.
Trois mois après sa dernière levée de fonds, Abasi Ene-Obong a créé l’African Center for Translational Genomics (ACTG), une banque de données génétiques gérée par le consortium Non-Communicable Diseases-Genetic Heritage Study.
« Bien que l’arc de la recherche précoce par le biais de l’approbation des médicaments puisse être long en biotechnologie, nous avons adopté une approche pour construire l’épine dorsale nécessaire pour des succès à court terme avec des gains à long terme qui offrent de meilleurs soins de santé et des résultats dans le traitement des maladies », a déclaré le tech entrepreneur.
Avant de créer 54Gene, Abasi Ene-Obong a travaillé comme chercheur sur le cancer et a publié un article sur l’immunologie du cancer du pancréas dans le Gastroenterology Journal. De 2014 à 2015, il a été directeur de recherche et consultant pour IMS Health, une entreprise américaine proposant des études, du conseil et du service pour l'industrie des médicaments et les acteurs de la santé.
Entre 2015 et 2016, il est devenu associé principal chez PricewaterhouseCoopers (PwC) aux États-Unis, comme conseiller en industries de la santé. Il est ensuite revenu au Nigeria en 2017 comme consultant principal de l’État. Il a dirigé l’élaboration d’un plan stratégique de développement sanitaire avant de se lancer dans 54Gene.
En septembre 2020, les travaux d’Abasi Ene-Obong lui ont valu plusieurs distinctions, notamment comme l’une des 40 personnes les plus influentes de moins de 40 ans dans le domaine de la santé mondial par le magazine Fortune. En 2019, il avait déjà été désigné par Quartz Afrique comme l’un des 30 entrepreneurs les plus innovants sur le continent. Sous sa direction, 54Gene a reçu le prix de la meilleure solution technologique en matière de santé décerné par AppsAfrica.
Melchior Koba
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Au terme de ses études universitaires, Perseus Mlambo a voulu suivre une carrière juridique. Mais le goût de l’entrepreneuriat a pris le dessus et l’a transporté dans l’univers de la technologie financière où il veut contribuer à l’éclosion de solutions financières locales.
Union54 est une société de technologie financière qui offre aux entreprises la possibilité d'émettre des cartes de débit virtuelles et physiques avec leur propre marque sans partenaire bancaire ni prestataire tiers à travers son interface de programmation applicative. C’est le jeune tech entrepreneur zambien Perseus Mlambo (photo) qui l’a fondé avec Alessandra Martini.
Il est le président-directeur général de la start-up qu’il a lancée en 2021 pour faciliter à un plus grand nombre de petites et moyennes entreprises (PME) la possibilité d’offrir aisément à leurs clients des services à valeur ajoutée (cartes de fidélité, cartes de réduction, cartes de crédit, etc.).
En avril 2022, Perseus Mlambo a réussi à lever 12 millions $ pour étendre la zone de couverture de l’entreprise. L’opération financière qui a vu la participation de plusieurs investisseurs tels que Vibe VC, Earl Grey Capital et Packy McCormick’s Not Boring Capital a été dirigée par Tiger Global, une société d’investissement américaine axée sur les industries de l'Internet, des logiciels, de la consommation et des technologies financières.
L’idée derrière Union54 est née à la suite du processus fastidieux qu’il a dû suivre pour émettre des cartes de débit au nom de Zazu, la start-up financière qu’il a fondée en 2015 pour aider les clients à mieux gérer leur argent. À travers Union54, cet ancien membre du Bureau d'éthique du Haut-Commissariat aux réfugiés revendique, à ce jour, l'émission de plus de 500 000 cartes de débit virtuelles, beaucoup de temps et d’argent économisés par de nombreuses entreprises qui leur ont fait confiance.
Titulaire d’un bachelor en droit obtenu à l’École de droit de Nottingham en Angleterre, il estime que créer un autre réseau de cartes de débit est indispensable pour réduire la dépendance de l’Afrique aux solutions étrangères, souvent dépendantes de décisions politiques qui peuvent affecter le commerce sur le continent.
Melchior Koba
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Son expérience professionnelle d’une dizaine d’années chez un fournisseur de solutions de mesure intelligente lui a permis de se lancer dans l’entrepreneuriat. Il veut mettre fin au gaspillage et aux mauvaises habitudes de consommation en Afrique.
Ahmed Ashour (photo, à droite) est un entrepreneur égyptien qui apporte son expertise aux sociétés de distribution d’électricité et d’eau dans la lutte contre la fraude à la consommation. Il est le président-directeur général de Pylon, la start-up de gestion intelligente des infrastructures de service public qu’il a fondée en 2017 avec Omar Mohamed Radi (photo, à gauche).
Pylon collecte les données des réseaux, les analyse et détecte les endroits où les vols et pertes se produisent au cours du processus d’approvisionnement. Il rend aussi automatiques les processus de facturation en fonction du volume de consommation, réduisant ainsi les pertes financières qu’enregistrent les compagnies de distribution d’électricité et d’eau.
Titulaire d’un Bachelor en administration des affaires obtenu en 2009 à l’université américaine du Caire, Ahmed Ashour s’est fixé comme objectif à travers Pylon de réduire les émissions totales de CO2 de 1 gigatonne d'ici 2035. Il veut aussi réduire jusqu'à 22 % les pertes d'eau dans les marchés émergents (elles sont estimées à plus de 45 millions de mètres cubes par jour) et contribuer à approvisionner plus de 40 millions de personnes.
Pour concrétiser cette vision de développement, le tech entrepreneur a réussi à sécuriser 19 millions $ en avril. Le financement obtenu auprès de Cathexis Ventures, Loftyinc Capital, Khawarizmi Ventures et plusieurs investisseurs providentiels anonymes, lors d’un tour de table mené par Endure Capital qui est soutenu par British International Investment, permettra de faire progresser l’ingénierie de la solution Pylon. L’argent lui servira également à ouvrir la start-up qui est actuellement présente en Égypte et aux Philippines à d’autres pays des marchés émergents en Afrique, Asie du Sud-Est, Amérique latine.
Avant Pylon, Ashour a travaillé pendant huit ans au sein d’El Sewedy Electrometer Group, fournisseur de solutions et services de mesure de bout en bout et de logiciels de gestion de compteurs de pointe pour l’industrie de l’électricité, de l’eau et du gaz. De 2009 à 2018, il y a occupé divers postes, notamment celui de directeur du marketing et des ventes.
Dès 2016, en parallèle, il était également directeur du conseil à Prime Alliance AISBL, un groupe d’acteurs de l’industrie formé pour développer une infrastructure de communication ouverte et évolutive pour soutenir le comptage à grande échelle. Son expérience lui a valu de participer en 2021 au programme de formation d’Y Combinator.
Melchior Koba
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