Faisant partie des derniers à rejoindre la révolution numérique, l’Afrique est l’un des écosystèmes à la croissance technologique la plus rapide au monde. L’un des acteurs de cet exploit est kLab qui, depuis sa naissance, travaille à la création de projets technologiques innovants.

 Knowledge Lab (kLab) est incubateur d’innovations rwandais fondé en 2012 par Aphrodice Mutangana et dirigé par Kamikazi Yeetah, directrice générale depuis 2020. Ayant pour mission de faciliter, de promouvoir et de soutenir les jeunes pour qu'ils développent des solutions basées sur les TIC, afin de résoudre des problèmes sociaux et commerciaux, il offre un espace ouvert aux entrepreneurs informatiques pour collaborer et innover.

kLab, à travers ses programmes, accompagne les start-up de la phase d'idéation jusqu'aux prototypes commercialisables. Il offre des compétences technologiques primaires et avancées adéquates, forme et soutient les innovateurs et les entrepreneurs dans le domaine de la technologie.

Parmi les programmes d’accompagnement de l’incubateur, on distingue le kLab Entrepreneurs and Innovators qui aide les jeunes innovateurs et entrepreneurs à développer leurs compétences. Il soutient et responsabilise les membres ayant le potentiel adéquat pour créer des prototypes innovants et adaptés au marché. L'ensemble du programme se déroule sur une période de quatre mois.

Un autre programme est le Talents Program qui permet de renforcer, en quatre mois, les capacités des talents technologiques dans le but de les aider à trouver un emploi. Durant ce programme, l’incubateur propose des stratégies d'apprentissage basées sur des projets.

kLab s’intéresse aussi à la formation des plus jeunes à travers le programme de codage kLab Future Koders. Il forme et renforce les jeunes talents technologiques âgés de 5 à 17 ans en leur apportant des compétences en codage et en conception de sites web, notamment Scratch, Figma, HTML et CSS, Javascript, PHP, Python et bien plus encore. L’édition de cette année a été lancée en août 2023.

La communauté grandissante de l’incubateur est composée de mentors expérimentés qui fournissent une assistance technique et commerciale aux membres dans le besoin. kLab organise également des événements, des ateliers, des bootcamps, des hackathons et des sessions de réseautage pour promouvoir la collaboration, les partenariats, l'investissement et le financement.

Knowledge Lab a le soutien de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), de Rwanda Development Board, de Carnegie Mellon University, de Nyaruka, de The Indigo Trust et de GitHub. Parmi les start-up qu’il a accompagnées, on peut citer l’entreprise de données Khenz, SafeMotos, une entreprise de mobilité, et Academic Bridge, une edtech.

Melchior Koba

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Kumasi Hive joue un rôle essentiel dans la création d’une culture d’innovation et d’entrepreneuriat au Ghana. Il aide les jeunes à acquérir les compétences nécessaires pour réussir dans des domaines tels que la robotique, l’intelligence artificielle, la réalité augmentée et l’internet des objets (IoT).

Lancé en 2015, Kumasi Hive est un centre ghanéen de prototypage rapide d’idées, d’innovation, de soutien aux start-up à impact et de promotion de l’esprit d’entreprise. Il incube une sélection de start-up prometteuses dans le domaine des technologies matérielles et vise à construire un réseau d’entreprises innovantes contribuant à la croissance socio-économique durable de l’Afrique.

Le centre met à la disposition des chefs d’entreprises et entrepreneurs des espaces spacieux et équipés pour l’organisation d’événements entrepreneuriaux axés sur la jeunesse ou la technologie. Il propose aussi des espaces de bureaux pour les start-up et les indépendants, ainsi que des salles de formations pouvant accueillir jusqu’à 30 personnes. Kumasi Hive fournit également des espaces de création pour le prototypage, doté d’imprimante 3D et d’autres outils de création.

En plus de ses espaces de travail, le centre possède également une académie dans laquelle il offre des formations en codage, en Internet des objets (IoT), en construction de drones, en impression et modélisation 3D, en réalité augmentée, en robotique et en intelligence artificielle, entre autres.

Kumasi Hive a lancé plusieurs programmes d’incubation et d’accélération. Le Hive Hardware Incubator incube une sélection d’idées et de start-up prometteuses, en aidant ces dernières à passer du stade de l’idée à celui du prototypage et du produit à commercialiser, grâce à un soutien technique et au développement commercial.

The Ye! Boost Program est un programme d’accélération visant à aider les jeunes entreprises ghanéennes prêtes à exporter, à s’internationaliser. Le dernier, Hive Business Accelerator, se concentre sur les start-up basées sur le Web et fournit des services complets de soutien aux start-up en phase de démarrage pour les aider à atteindre la croissance, contribuant ainsi au développement socio-économique durable de l’Afrique.

Kumasi Hive a bâti une communauté de 164 membres, construit 50 prototypes, incubé 12 start-up, vendu 3 000 produits et travaillé avec 15 investisseurs. Il a lancé plus de 234 programmes de formation, formé 5 876 femmes et 5 997 hommes. Le centre a organisé 106 événements avec 4 208 participants enregistrés à ce jour. En 2018, il remporte le prix Miss Africa Digital.

Parmi ces partenaires, on distingue la fondation Mastercard, Ghana Tech Lab, GIZ, la Banque mondiale, Wazi Hub, UNICEF, National Entrepreneurship & Innovation Plan, Global Shapers Community Kumasi, AfriLabs, International Trade Centre, Incube Me et le ministère ghanéen du Développement des affaires.

Melchior Koba

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A travers son programme d’accompagnement, son espace de coworking équipé, ses formations, le mentorat et autres services, Kobo Hub contribue à créer un environnement favorable à la croissance des jeunes entreprises et start-up dans la région.

Fondé en 2018 par Sidonie Latere, qui en est aussi la présidente-directrice générale, Kobo Hub, basé en RD Congo, a pour mission d’accélérer l’émergence et la réussite des entrepreneurs locaux qui portent des projets impactants. Il s’agit d’un lieu d’innovation qui fournit un programme d’accompagnement aux entrepreneurs et entreprises dans l’innovation avec un impact sur les populations africaines.

Kobo Hub met également à la disposition des entrepreneurs un espace de coworking pour leur permettre de travailler avec d’autres personnes et de développer leur réseau en créant des liens. L’espace, très équipé, dispose de salles de formation et de conférence à louer.

Le centre accélère, à travers son programme Kobo Boost, les jeunes entreprises et start-up grâce à ses formations et son programme de mentorat. Il accompagne les porteurs de projets en leur fournissant un réseau d’experts pluridisciplinaires, un accès aux compétences, aux ressources et aux infrastructures indispensables au succès et à la croissance de leurs projets.

Parmi les programmes de Kobo Hub, on distingue le Kobo Art. Ce programme d’incubation/accélération, financé par l’ambassade de France et qui dure 10 mois, a pour but d’accompagner les entrepreneurs dans le secteur des ICC (industries culturelles et créatives).

L’accélérateur a également développé une solution fintech, KobooPay, qui permet aux e-commerçants de générer un lien de paiement à usage unique ou à durée indéterminée. Le lien offre la possibilité de réaliser son paiement via une carte bancaire quel que soit son emplacement géographique ou encore par mobile money. Les agents KabooPay permettent de retirer en liquide l’argent reçu via le lien.

Kobo Hub dispose d’un réseau de plus de 50 investisseurs et plus de 30 mentors actifs. Il a déjà levé plus de 90 000 USD pour les start-up accélérées et a accès à plus de 50 entrepreneurs, incubateurs et entreprises. En tant qu’accélérateur, il a développé plus de 4 programmes éducatifs et organise plus de 25 événements par an. Ses partenaires sont le ministère des Affaires étrangères de la RD Congo, l’Organisation internationale de la francophonie et l'Agence française de développement.

Melchior Koba

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Dans le but de suivre l’évolution des enfants dans leur cursus scolaire, trois tech entrepreneurs ont décidé de mettre en place une solution sur mesure pour connecter les écoles, les parents, les professeurs et les élèves.

Dozzia est une solution edtech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les parents et l’administration scolaire, de suivre l’évolution du travail de leurs enfants. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2021 par Mubarak Robyn, Solomon Ayodele et Tosin Amoo.

« Nous avons développé une solution via trois applications mobiles et web. Une pour les parents, une autre pour les enseignants et une troisième pour l’école. Dans l’application, les professeurs remplissent des informations à propos de l’enfant qui sont ensuite traitées par nos outils d’intelligence artificielle pour enfin être partagées vers les parents concernés. Cela leur permet de savoir sur quelles matières il faut travailler avec leurs enfants et ainsi les aider à s’améliorer », explique Mubarak Robyn.

La solution dispose d’une application, accessible sur iOS et sur Android, mais pour la prise en main, il est indispensable que la start-up dépêche une équipe pour former les utilisateurs. Néanmoins, chaque utilisateur doit disposer d’un compte. Ainsi, les parents peuvent suivre les notes de leurs enfants et leur évolution. Les professeurs peuvent envoyer des rapports ou faire des observations spécifiques sur un élève, ce qui sera vu par les parents et l’administration de l’école.

Hormis cette fonctionnalité, Dozzia propose une fiche de présence virtuelle pour le personnel et les élèves, la journalisation des notes ou encore la création d’événements. Par ailleurs, la start-up offre une période d’essai d’un trimestre aux établissements pour expérimenter la solution. Après cela, les écoles sont libres de souscrire ou non à un abonnement.

Adoni Conrad Quenum

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Amazon Web Services a annoncé le mercredi 16 août l’ouverture de son premier centre international de compétences dans la ville du Cap. Les formations, gratuites dans le centre, aideront les apprenants à acquérir de nouvelles compétences dans le secteur du cloud et à débloquer des options de carrière pour des emplois technologiques dont la demande ne cesse d’augmenter.

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Flat6labs, une société de capital-risque réputée dans la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) a annoncé le lancement du "Makers" ConTech, un programme d’accélération en partenariat avec SIAC une des principales entreprises de construction du secteur privé en Égypte et Dar Al-Handasah.

Le programme d’une durée de 12 semaines cible les start-up de la technologie de la construction. Il fournira entre autres aux start-up sélectionnées un financement pouvant aller jusqu'à 100 000 dollars.

Les start-up intéressées peuvent postuler à l’adresse : https://share.hsforms.com/1UGvLslxUTe-eRvHLgbhljw1q8tw 

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World Vision, une ONG internationale humanitaire, axée sur le bien-être des enfants, leurs familles et leurs communautés et l’ONG War Child Holland ont récemment annoncé un partenariat visant à introduire l’éducation numérique auprès des enfants réfugiés et rapatriés.

Dans sa phase initiale, 200 élèves du niveau CE1 dans la province du Mayo-Kebbi Est seront outillés à travers le programme d’apprentissage ludo-éducatif baptisé « Can’t Wait Lo Learn ».

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L’Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (UNITAR) a lancé le programme Developing Essential Digital Skills for Women and Youth in Africa : Améliorer les opportunités d'emploi et le développement des moyens de subsistance dans l'économie numérique. Le programme se déroulera en trois phases entre septembre 2023 et février 2024. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 4 septembre. Cliquez sur ce lien pour postuler.

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Après avoir géré des initiatives privées, gouvernementales et à but non lucratif dans le secteur de l’éducation dans plusieurs pays du continent, deux tech entrepreneurs ont décidé de mettre en place une solution numérique pour faciliter l’accès aux sciences mathématiques.

Watobe est une edtech qui permet aux utilisateurs, en l’occurrence les apprenants des collèges et lycées, de suivre des cours en ligne en mathématiques. La start-up, basée au Cap, a été fondée en 2019 par Erik Lönnroth et Henry Warren.

La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. Les utilisateurs de smartphones et de tablettes fonctionnant sous le système iOS devront télécharger l’application de visioconférence Zoom pour accéder aux cours. Deux séances des diverses classes du collège (de la sixième en troisième) et du lycée (de la seconde en terminale) se déroulent en direct sur la plateforme. La vidéo des cours est accessible 24 heures plus tard et les absents pourront accéder au contenu en différé et répondre aux quiz pour ne pas prendre du retard.

En fonction des quiz et de la participation aux cours en direct, les professeurs suivent chaque apprenant et envoient des rapports de progrès hebdomadaires aux parents. « Les cours en direct de Watobe sont interactifs du début à la fin et incluent de nombreuses possibilités de poser des questions. Les questions peuvent être posées verbalement ou par écrit via le chat en direct », peut-on lire sur la plateforme.

L’edtech propose deux types de forfaits : l’un coûte 299 rands (environ 15,95 $) et l’autre est facturé à 99 rands. Elle propose également une période d’essai de 14 jours pour que l’apprenant valide ou non si ce type d’apprentissage lui convient. Il faudra débourser 50 rands pour cette période d’essai.

Depuis son lancement, elle a déjà levé environ 1,1 million $ pour financer sa croissance.

Adoni Conrad Quenum

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Dans un monde caractérisé par des avancées technologiques rapides, l’innovation est devenue une force motrice du progrès social. Pangea Accelerator se dresse comme un phare d’espoir pour les entrepreneurs en herbe à travers le continent africain.

Cofondé en 2017 par Jonas Tesfu (photo), Pangea Accelerator est un programme d’accélération norvégien et une plateforme d’investissement qui s’est donné pour mission d’aider les start-up africaines en leur fournissant le soutien, le mentorat et le financement dont elles ont besoin pour prospérer.

Ainsi, grâce au mentorat, aux ateliers, aux opportunités de réseautage et au financement initial, Pangea Accelerator équipe les start-up des outils nécessaires pour transformer des idées novatrices en entreprises porteuses d’impact. Actuellement, la plupart de ces actions sont menées au Kenya.

L’accélérateur développe plusieurs programmes comme The Young Ventures Accelerator Program 2.0. Soutenu par le GIZ, ce programme se déroule sur une période de six semaines, suivi d’une session de mentorat de six mois et cible les innovations ou les start-up dans le secteur du logement abordable et situées dans un rayon de 70 km autour de la zone métropolitaine de Nairobi.

Le Pangea Scaleup Program, qui est également un programme de l’accélérateur, trouve les meilleures entreprises en expansion et les fait croître de la phase d’amorçage à celle de la série A. Il cible les start-up actives dans les secteurs de la fintech, de la healthTech, de la logistique, de l’agriculture, des énergies renouvelables et autres solutions numériques.

Pangea Accelerator produit également d’autres programmes d’accélération locaux basés sur des étapes clés et axés sur la validation et l’évolutivité. Il présente une série d’événements centrés sur le développement de l’Afrique, l’investissement, les écosystèmes de start-up et la politique.

Dans l’accomplissement de sa mission, l’accélérateur est soutenu par plusieurs institutions nationales et internationales. Parmi ces partenaires, se trouvent Microsoft, The Factory, IKEA Foundation, Katapult Accelerator, AfriLabs, Innovation Norway, UK Kenya Tech Hub et African Business Angel Network, entre autres.

Melchior Koba

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