A travers ses programmes de formation et de mentorat, ses espaces de coworking et les activités qu’il mène, LakeHub favorise la croissance des initiatives entrepreneuriales et l’innovation technologique.

LakeHub, fondé par le technologue et entrepreneur social kényan James Odede, est un centre d’innovation technologique basé à Kisumu, au Kenya. Depuis sa création en 2013, LakeHub promeut l’innovation technologique et l’entrepreneuriat social au Kenya et en Afrique.

Il a pour mission de créer un écosystème favorable au développement des talents locaux et à la résolution des problèmes sociaux par le biais de solutions numériques. Pour cela, LakeHub a mis sur pied des espaces de coworking et propose une variété d’activités et de programmes comme des formations aux technologies de pointe pour soutenir les jeunes talents. Au cours de ces dernières années, il a organisé des bootcamps, des hackathons et des événements de réseautage.

Son programme d’incubation The Lake Hub Incubation offre une gamme complète de soutien, de conseils et de ressources pour aider ces entrepreneurs à transformer leurs idées en entreprises prospères. Le centre organise aussi des journées de discussions comme le Ek4 Cyber Security Barcamp qui aura lieu le samedi 28 octobre 2023 et qui réunira des amateurs de cybersécurité, des experts, des professionnels…

Egalement préoccupé par l’inclusion des femmes dans l’entrepreneuriat, LakeHub a mis en place le programme FemiDevs. Lancé en 2020, il offre des bourses entièrement financées aux filles et aux jeunes femmes. Les bénéficiaires acquièrent des compétences clés en développement web front-end et back-end, en pensée créative, en entrepreneuriat, en design graphique et en compétences interpersonnelles. D’autres programmes comme l’Engendering Mentorship qui soutient les étudiantes confrontées à des difficultés entraînant des taux d’abandon élevés en milieu académique font partie du portefeuille d’activité du centre.

Récemment, en juillet 2023, LakeHub a joint ses forces à celles de 01Talent Africa, du Comté de Kisumu et de CGLU Afrique pour créer la première Zone01 d’intelligence collective au Kenya. Il s'agit de donner aux jeunes les moyens d’atteindre l’excellence dans l’industrie technologique.

LakeHub dispose aussi d’une académie qui forme ses étudiants au développement web et au développement de la blockchain, à la cybersécurité et à l’ingénierie des données. L’académie offre aux jeunes défavorisés du Kenya une formation gratuite au développement de logiciels et un placement garanti à l’issue de la formation. Depuis son lancement en 2019, l’académie de LakeHub a diplômé plus de 600 jeunes talents de son camp d’entraînement en ingénierie logicielle, avec une équipe de plus de 12 professionnels de la technologie et des affaires fournissant des perspectives et des formations pertinentes pour le marché.

LakeHub est soutenu et accompagné par plusieurs institutions et organisations. Il s’agit entre autres de GIZ, Partners for Equity, Segal Family Foundation, African Visionary Fellowship, Livelihood Impact Fund et Planet Wheeler.

Melchior Koba

Lire aussi :

Mt Kenya Hub : un accélérateur de croissance pour les start-up technologiques

Published in Tech Stars

Gambia Tech Project est un projet louable qui contribue au développement de l’écosystème technologique en Gambie. Il offre des opportunités de réseautage aux jeunes entrepreneurs, tout en jouant un rôle crucial dans la formation de la prochaine génération de leaders technologiques en Afrique.

Gambia Tech Project est un programme lancé en 2021 par l'ambassade de France, en collaboration avec l’Alliance française de Banjul, pour favoriser et participer activement au développement d’un écosystème tech qui offre des opportunités et facilite les innovations pour les jeunes entrepreneurs gambiens.

Coordonné par Boubacar D. Coly, chef de projet, il dispose d'un espace d’incubation dédié et d’un laboratoire technologique ouvert au public au sein de l’Alliance française, où les entrepreneurs peuvent accéder à différentes ressources et services, tels que des formations, des ateliers, des événements, du mentorat, du conseil et du financement.

« Le projet offrira aux jeunes entrepreneurs une occasion unique d’atteindre leurs objectifs grâce à la technologie. Nos principaux objectifs sont de fournir des ressources humaines et des entrepreneurs de qualité en Gambie, car nous disposons de personnes très créatives, mais le problème réside dans leur vision limitée », a déclaré Boubacar Coly en 2021.

Chaque année, et ce, depuis sa création en 2021, le projet se donne pour mission d’accompagner et de conseiller jusqu’à 50 personnes et d’incuber, accélérer et financer jusqu’à 10 start-up. Il crée des opportunités de relations d’affaires et organise généralement deux événements majeurs de tech-entrepreneuriat tous les ans.

Parmi les initiatives du Gambia Tech Project figure le Gambia Tech Entrepreneurship Program. Ce programme accompagne les entrepreneurs qui disposent d’une idée ou ont déjà une entreprise dans les domaines de l’agritech, de l’edtech, de la fintech, du multimédia, de l’art créatif, des solutions durables, de la healthtech, des villes intelligentes et des sciences de l’information et des données, entre autres. La phase d’inscription de l’édition 2024 a été lancée le 16 octobre et prendra fin le 5 novembre 2023.</

Gambia Tech Project a également accompagné plusieurs autres initiatives, notamment la Fireside Chat and Pitching Competition, qui a été animée en janvier 2023 par Amie Jack, cheffe de produit chez Microsoft.

A ce jour, Gambia Tech Project a accompagné 275 entrepreneurs, soutenu 60 projets viables et incubé 10 start-up. Parmi ces dernières, on distingue Hightech Show, qui sensibilise à l’alphabétisation numérique par la création de médias et de contenus, et Green Waste Initiative, une entreprise spécialisée dans la production et la vente de combustibles fabriqués à partir de déchets organiques solides et agricoles.

Melchior Koba

Lire aussi :

Gambie : The Disruptive Lab favorise l'esprit d'entreprise innovant et encourage la curiosité pour la technologie

Published in Tech Stars

La numérisation en cours sur le continent touche tous les secteurs d'activités. Les PME qui jouent un rôle crucial dans l’économie africaine sont également concernées.

 Le Conseil namibien de promotion et de développement des investissements (NIPDB) et le Conseil estonien du développement (EstDev) ont récemment signé un partenariat visant à développer les capacités et les compétences numériques dans les entreprises namibiennes de micro, de petite et moyenne taille (MPM) à travers le programme « Entrepreneurship Minds ». L'information a été rendue public par les médias locaux.

Le nouveau programme, mis en œuvre en collaboration avec l'université de technologie de Tallinn en Estonie, a également pour but d'accompagner financièrement les PME et de leurs offrir des formations de qualité. L'objectif est de responsabiliser et de libérer le potentiel commercial inexploité de la Namibie en mettant un accent sur la technologie et l’e-commerce.

S’exprimant sur le bien-fondé de cette initiative, Dino Ballotti, le directeur exécutif du comité d'investissement pour le développement d'entreprise MPM au NIPDB, a fait savoir qu’elle intervient dans un contexte particulier de coopération entre les deux pays. « Leur stratégie régionale africaine 2020-2030 place la Namibie comme collaborateur essentiel de l’Estonie. En outre, l’investissement de l’Estonie dans la mise en place d’une transformation numérique et la promotion de l’esprit d’entreprise résonne avec la vision stratégique de la Namibie, en particulier lorsqu’elle est prise en compte parallèlement à l’initiative de l’Union européenne sur l’hydrogène vert », a-t-il déclaré.

Le lancement du programme fait suite à une visite du Conseil namibien de promotion et de développement des investissements en Estonie en mai dernier. Il s’inscrit dans le cadre des multiples actions menées par l’Estonie pour soutenir la numérisation du secteur public du pays depuis 2013. A ce jour, une douzaine de projets numériques ont été financés en Namibie, pour un montant total d'environ 750 000 EUR.

A terme, le programme permettra de favoriser les écosystèmes de start-up, de financer des solutions locales innovantes pour les défis de développement et de renforcer l’économie. Selon l'Agence namibienne des statistiques, les PME contribuent à environ 12 % au PIB du pays et emploient plus de 200 000 personnes.

Pour Nelli Timm, conseillère régionale pour l’Afrique d’EstDev, ce nouveau projet jouera un rôle central dans le renforcement du secteur des PME de la Namibie grâce au développement de capacités et de compétences numériques. « Ce partenariat ambitieux entre la Namibie et l’Estonie promet non seulement de libérer le potentiel des entreprises, mais aussi de promouvoir l’innovation numérique et la croissance économique dans la région », a-t-elle déclaré.

Samira Njoya

Lire aussi :

Namibie : Lefa connecte chauffeurs et passagers via son application mobile

Published in Tech

Malgré des progrès remarquables dans le secteur des TIC ces dernières années, le Tchad peine à combler le fossé numérique. Des initiatives sont mises en œuvre pour permettre aussi bien aux femmes qu’aux hommes de se familiariser à l’outil informatique.

La première phase du projet « D-CLIC, formez-vous au numérique » déployée par l'Association pour le développement des sociétés de l'information au Tchad (ADESIT), l’ONG Femmes & Tic au Tchad, en partenariat avec l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) a été clôturée le jeudi 19 octobre à N’Djamena lors du forum D-CLIC Pro.

Au cours de cette première phase, 120 jeunes dont 51% de femmes ont été formés dans plusieurs domaines, notamment en communication et marketing digital, développement des applications Web et mobile et en design et infographie.

Selon la coordinatrice projet D-CLIC, Safia Mahamat Youssouf, le programme a pour but de favoriser l'insertion des jeunes dans le milieu professionnel et promouvoir les métiers du numérique. « Notre pays fait face à d’énormes défis liés à l’employabilité des jeunes, au décrochage scolaire, à l’inadéquation de la formation avec l’emploi, à la vulnérabilité de certaines couches sociales, le forum des métiers du numérique, D-CLIC Pro est donc une réponse concrète », a-t-elle déclaré.

Le programme D-CLIC, lancé le 15 avril dernier, est une initiative de l’OIF mise en œuvre dans 14 des Etats membres dont le Tchad. Cette phase initiale s’inscrit dans le cadre de la stratégie de la Francophonie numérique 2022-2026, notamment l’axe 1, qui vise à « Contribuer à la réduction de la fracture numérique et améliorer l’accès au numérique pour les populations de l’espace francophone ».

A l’issue du programme, la jeunesse tchadienne sera mieux outillée en TIC et préparée pour participer à la transformation numérique en cours au Tchad. Rappelons que le pays a lancé en 2020 un plan stratégique de développement du numérique et des postes visant à réduire la fracture numérique à l'horizon 2030.

Samira NJOYA

Lire aussi :

L’OIF et l’UIT s’associent pour répondre aux besoins des pays francophones en matière de numérique

Published in Tech

Depuis plusieurs années, le monde connaît une très grande évolution technologique. Parmi les derniers à se lancer dans cette révolution, l’Afrique fait déjà partie des régions les plus actives du secteur. Au Malawi, Mzuzu E-Hub contribue grandement à cette croissance technologique.

Mzuzu E-Hub est un centre d’entrepreneuriat, de technologie et d’innovation qui offre des services de soutien au développement des entreprises et aux entrepreneurs émergents du Malawi. Fondé en 2017 par Wangiwe Kambuzi, sa directrice générale, Mzuzu E-Hub vise à aider les entrepreneurs à acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour créer et développer leurs entreprises.

Le centre propose des programmes d’incubation d’entreprises qui offrent un accompagnement personnalisé, un accès au financement, des formations et des mentorats aux entrepreneurs sélectionnés, ainsi que des programmes d’intégration technologique qui facilitent l’accès et l’utilisation des technologies numériques pour les entrepreneurs.

Le programme d’incubation phare de Mzuzu E-Hub est le Bizcubation, un programme de six mois qui aide les entreprises de son portefeuille à établir un bon modèle d’entreprise et une stratégie de marché leur permettant de commercialiser leur idée et mesurer l’impact social. Il donne aux entrepreneurs un accès à des investisseurs et les aide à établir un réseau de contacts important. Le programme a déjà diplômé 345 entrepreneurs émergents répartis sur 8 cohortes, avec une participation féminine de 46,5 % depuis sa création.

A travers le programme Media and Information Literacy Education (MILE), le centre offre aux Malawites un accès à des formations aux compétences numériques, notamment à la programmation informatique, au marketing numérique, à la photographie et à la vidéographie, à la conception graphique et à l’informatique. Le programme a permis à à 1 400 membres de la communauté d’être informés sur les technologies numériques existantes et la sécurité en ligne.

Mzuzu E-Hub organise aussi des événements de réseautage qui permettent aux entrepreneurs de se connecter avec des pairs, des experts, des investisseurs et des partenaires potentiels. Il fournit aussi des espaces de coworking et de réunion qui offrent un environnement propice au travail collaboratif et à l’innovation.

L’impact du Mzuzu E-Hub au Malawi est indéniable. Avec l’aide de ses partenaires que sont la Banque mondiale, Digital Malawi, Make-IT in Africa, Lenovo Digital Opportunity Trust et AfriLabs, entre autres, le hub a formé 572 jeunes aux métiers du numérique et a soutenu 345 entrepreneurs.

Son travail n’est pas passé inaperçu. Le hub a été récompensé par le prix SII Malawi Community Builder Award en 2019 et le prix Afrilabs Capacity Building Award-Business Development en 2021.

Melchior Koba

Lire aussi :

Mt Kenya Hub : un accélérateur de croissance pour les start-up technologiques

Published in Tech Stars

Avec son entreprise Excel@Uni, il aide les étudiants des milieux défavorisés à suivre un cursus universitaire afin d’obtenir un diplôme et de réussir dans la vie. L'entreprise a été récompensée à plusieurs reprises.

Lungelo Linda Gumede (photo) est un cofondateur et le président-directeur général d’Excel@Uni, une entreprise qui utilise la technologie pour aider les étudiants boursiers issus de milieux défavorisés à réussir leurs études et à se préparer au monde du travail. 

Originaire d’Afrique du Sud, il a étudié à l’université du Cap (UCT), où il a obtenu un bachelor en finance et comptabilité en 2012. Il est également diplômé de la Graduate School of Business où il a obtenu un master en finance en 2015.

En parallèle de ses études, Lungelo a commencé à travailler à la Graduate School of Business de l’université du Cap en tant que tuteur en finance d’entreprise. Il est rapidement devenu conférencier, enseignant la finance d’entreprise aux étudiants du programme MBA et la gestion des risques financiers aux étudiants du programme MCom.

Cependant, l’impact le plus significatif de Lungelo Linda Gumede se situe dans son rôle de cofondateur et PDG d’Excel@Uni.

L’entreprise a été fondée en 2013 par Lungelo Linda Gumede, Ludwick Marishane et Lesedi Makena. S’associant entre autres avec des universités, elle propose des programmes de soutien et de développement aux étudiants. Elle offre aussi aux étudiants des services de mentorat, de tutorat, de gestion des bourses, de développement de compétences et de préparation à l’emploi. Elle fait partie des 25 bénéficiaires africains de la cohorte 2023 du programme Google for Startups Black Founders Fund.

Lungelo Linda Gumede est aussi un mentor de l’accélérateur Akro Accelerate qui offre aux entrepreneurs des événements, des financements à risque et des services de conseil. En 2013, il a travaillé en tant que consultant en recherche commerciale de l’entreprise publique sud-africaine Technology Innovation Agency.

Avec Excel@Uni, il a reçu beaucoup de reconnaissance. En 2017, l’entreprise a été sélectionnée comme finaliste des prix de l’innovation sociale de la Fondation SAB. En 2018, elle a remporté la deuxième place lors du concours de pitch inaugural de l’IBM South Africa Startup Accelerator.

Melchior Koba

Lire aussi :

Le Sud-Africain Philip Mngadi démocratise l’accès aux services de dépistage sanitaire essentiels en Afrique

Published in Tech Stars

Grâce à son engagement envers l’éducation technologique, le développement des compétences et l’entrepreneuriat, Mt Kenya Hub promeut la croissance économique inclusive au Kenya et à travers l’Afrique.

Fondé en 2015 par Savio Wambugu, un développeur de logiciels, le Mt Kenya Hub est un acteur clé de l’écosystème technologique kényan. Situé au cœur du pays, ce hub d’innovation et d’incubation est dédié à la formation, au développement des compétences et au mentorat des jeunes entrepreneurs. Il est un lieu de rencontre et d’interaction pour tous ceux qui s’intéressent à l’innovation.

Le Mt Kenya Hub offre une plateforme physique pour soutenir les entrepreneurs et les start-up. Il propose des événements, des formations, des programmes d’entrepreneuriat qui transforment les idées en entreprises créatrices d’emplois et ajoutent de la valeur à l’économie africaine, principalement au Kenya.

L’un de ces programmes phares est le Mt Kenya Innovation Week Acceleration, un programme intensif de six mois conçu pour aider les entrepreneurs et les innovateurs à développer leurs entreprises et à les faire passer à la vitesse supérieure.

Parmi ses initiatives notables figure le « Mt Kenya Innovation and Investment Week », un événement annuel qui vise à rassembler les inventeurs, les entrepreneurs et les innovateurs pendant une semaine, en organisant des discussions, des panels, des conférences, des expositions et des hackathons. L’événement a permis aux jeunes, aux start-up et aux femmes d’accéder à des connaissances fondamentales, à des outils numériques et à des plateformes pour leur permettre de devenir de meilleurs innovateurs, entrepreneurs et leaders technologiques.

En plus de ses activités d’incubation et d’accélération, le Mt Kenya Hub propose un espace de coworking innovant et convivial pour offrir un environnement propice à la rencontre, au réseautage et à la collaboration. Il fournit des services allant de la recherche d’investigation à petite échelle à la collecte de données à grande échelle et à l’analyse. Il propose aussi des services de conseil dans une multitude de domaines.

Le centre organise également des compétitions pour récompenser les meilleurs entrepreneurs et encourager l’innovation. Le challenge The Mt. Kenya Innovation Week Awards a récompensé à hauteur de 3 000 dollars trois des meilleurs innovateurs lors de sa deuxième édition qui s’est déroulée en 2022.

Melchior Koba

Lire aussi :

Au Kenya, Japheth Dibo met un canal de communication unifié à la disposition des PME pour optimiser les services clients

Published in Tech Stars

Startup IncubatorGambia est une force motrice pour le changement, l’innovation et l’autonomisation des entrepreneurs en Gambie. Grâce à son dévouement et à son engagement envers l’entrepreneuriat, il contribue à la transformation des idées en entreprises prospères et à forte croissance.

Startup IncubatorGambia (SIG) est un centre d’incubation d’entreprise qui a vu le jour en 2015. Fondé par AlieuJallow qui en est le directeur exécutif, son objectif principal est d’offrir aux jeunes entrepreneurs gambiens les moyens de réussir dans leur carrière et de lancer leur entreprise.

Le centre d’incubation SIG dispose d’un espace de coworking pour les jeunes entrepreneurs, équipé de cabines, d’ordinateurs, d’une connexion Internet à haut débit, d’une imprimante et d’une salle de formation, entièrement équipée, pouvant accueillir jusqu’à 25 participants.

SIG propose un programme d’incubation de six mois qui donne accès à des mentors exceptionnels, à des sessions pratiques avec des experts en start-up, et à un excellent espace de bureau où les fondateurs peuvent travailler avec d’autres fondateurs intelligents et talentueux de la Gambie. Le programme d’incubation comprend une équipe diversifiée d’entrepreneurs engagés dans les domaines du transport, de la mode, du recyclage, du développement immobilier, de la gestion du bétail, de la technologie et de l’éducation.

SIG met également un programme d’accélération à la disposition des entrepreneurs pour leur permettre d’avoir accès au financement. Le programme de financement de démarrage du centre comprend un fonds renouvelable sans intérêt pour les entrepreneurs qui remplissent les conditions requises à la fin du programme.

En plus des programmes d’incubation et d’accélération, SIG organise régulièrement des ateliers, des formations et des cérémonies en relation avec ses clients et autres bienfaiteurs. Parmi ces événements figurent les Design ThinkingBootcamps au cours desquels des entrepreneurs prospères offrent bénévolement leur expertise et aident les jeunes dans la création d’entreprise, les stratégies de financement, la gestion et l’assistance technique.

Depuis sa création, SIG a investi dans plus de 50 start-up, accompagné la fondation de 1 600 start-up, créant ainsi 1 000 emplois. Le centre a organisé sept cohortes et soutenu 1 500 entreprises. Il est soutenu, à son tour, par l’ambassade des Etats-Unis près la Gambie, Business Process& Automation Services, l’American Chamber of Commerce en Gambie, GIZ et la Banque africaine de développement, entre autres.

Melchior Koba

Lire aussi :

Gambie : The Disruptive Lab favorise l'esprit d'entreprise innovant et encourage la curiosité pour la technologie

Published in Tech Stars

Plus qu’un simple espace de travail, Com’Work est une communauté d’entrepreneurs qui partagent les mêmes valeurs et qui veulent changer les Comores. Il propose un accompagnement personnalisé aux start-up, adapté à leur stade de développement.

Comores Coworking (Com’Work) est un espace de coworking moderne et créatif et un incubateur situé dans le centre-ville de Moroni. Il a été créé en 2018 par de jeunes entrepreneurs pour les entrepreneurs.

Com'Work propose des services variés aux professionnels, associations et agences créatives qui souhaitent travailler dans un environnement stimulant et collaboratif. Il dispose de 4 bureaux individuels, d’un open-space coworking de 10 postes, d’une salle de réunion, d’une salle de détente et de deux studios meublés.

Com'Work organise régulièrement des formations, des rencontres avec des experts et des meet-up pour favoriser l’échange, le réseautage et le renforcement des capacités des entrepreneurs. Il accompagne également les porteurs de projets dans la recherche de financement.

Le centre propose des programmes de préincubation et d’incubation. Son programme de préincubation permet d’accompagner les entrepreneurs dans le processus de passage de l’idée à l’action. Il peut se faire en présentiel sur une période de trois mois ou en ligne sur une période de six mois. Le programme est composé de contenus pédagogiques, d’ateliers thématiques et d’un accompagnement individuel quotidien.

Le programme d’incubation, quant à lui, permet aux entrepreneurs d’explorer le marché pour valider leur business model, de tester le marché pour acquérir les premiers clients, d’établir et d’engager une stratégie de financement et de constituer l’équipe de démarrage en cohérence avec le marché ciblé. Un accès privilégié aux financements et des formations sur-mesure sont mis à la disposition des bénéficiaires du programme.

En dehors de ces deux programmes, Com’Work propose aussi un programme d’accompagnement à la carte afin de développer avec les entrepreneurs leur projet à leur rythme et en fonction de leur besoin. A la fin des programmes, l’incubateur propose des services de conseil en entreprise dans plusieurs domaines d’expertise.

Melchior Koba

Lire aussi :

A Maurice, La Plage Factory facilite l'accès des start-up au marché et au financement grâce au réseautage

Published in Tech Stars

Dans le domaine des recherches scientifiques, le continent africain est en retard par rapport au reste du monde. C’est pour combler ce gap que de nouvelles initiatives sont lancées en faveur du continent.

Jeudi 5 octobre, le géant américain Google a dévoilé la liste des 11 start-up africaines retenues pour la première cohorte de son programme baptisé Google for Startups Accelerator: AI First visant à accompagner des start-up utilisant l'intelligence artificielle pour relever les défis uniques de l'Afrique.

Les start-up sélectionnées sont originaires de l’Afrique du Sud (Avalon Health), du Ghana (Chatbots Africa), du Sénégal (Lengo AI), de l’Ouganda (Logistify AI), de l’Ethiopie (Telliscopen, Garri Logistics), du Kenya (Dial Afrika Inc, Fastagger Inc ) et du Nigeria (Famasi Africa , Izifin, Vzy). Elles ont été choisies parmi un vaste vivier de talents innovants, qui proposent des solutions aux problèmes modiaux grâce à l'usage de l’intelligence artificielle.

Elles bénéficieront chacune d’un parcours d’accélération de 10 semaines, d’une allocation de 350 000 $ en crédits Google Cloud et de sessions de mentorat, de conseils techniques et d’opportunités de réseautage pour améliorer leur portée et leur impact.

A terme, la formation permettra à ces start-up spécialisées de bénéficier du vaste réseau de Google pour développer davantage leurs entreprises et favoriser l'utilisation de l'IA dans leurs pays respectifs. Selon un rapport du McKinsey Global Institute, l'IA pourrait augmenter le PIB de l'Afrique à 1 300 milliards de dollars d'ici 2030, ce qui montre son potentiel indéniable pour alimenter les solutions et stimuler la prospérité économique.

« Les start-up que nous avons choisies pour le programme "AI First" incarnent cette vision, en tirant parti de l’IA de manière innovante pour relever les défis locaux et mondiaux. Nous sommes ravis de soutenir et d’amplifier leur impact », a déclaré Folarin Aiyegbusi, responsable de l’écosystème de startups pour l’Afrique chez Google.

Samira Njoya

Lire aussi :

Zimbabwe : Leroy Nyangani utilise l'IA pour optimiser les micro-réseaux d'énergie renouvelable dans les régions reculées

Published in Tech
Page 30 sur 60

Please publish modules in offcanvas position.