La technologie et l'innovation sont aujourd’hui largement considérées comme des leviers importants de développement. En Tanzanie, le gouvernement, à travers la COSTECH a mis en place l’espace d’innovation Buni Hub pour soutenir l’entrepreneuriat et l’innovation.

Buni Hub est un espace d’innovation tanzanien qui accueille des entreprises en phase de démarrage. Fondé en 2012, il relève de la Commission tanzanienne pour la science et la technologie (COSTECH) qui vise à promouvoir et à coordonner la science, la technologie et l’innovation dans le pays.

Dirigé par Patience Abraham, Buni Hub a pour objectif d’établir des facilitateurs et des leaders dans les domaines de la technologie, de l’entrepreneuriat et de l’innovation afin de soutenir et guider les innovateurs et les start-up dans leur démarche pour résoudre les défis auxquels les communautés sont confrontées.

Avec le soutien de ses partenaires AfriConEU et la Swedish International Development Cooperation Agency (SIDA), il coordonne et soutient l’écosystème de l’innovation par le biais de diverses activités. Il s’agit notamment du renforcement des capacités des gestionnaires de hub ; de l’encadrement des espaces d’innovation ; du soutien à la création d’espaces d’innovation dans les établissements d’enseignement supérieur, les institutions de recherche et de développement et les agences gouvernementales locales.

Buni Hub s’occupe également de l’établissement des liens et agit en tant qu’intermédiaire entre les espaces d’innovation et le gouvernement. Aussi et surtout, il accompagne les innovateurs et les start-up à un stade précoce et conseille COSTECH sur l’écosystème de l’innovation en Tanzanie.

En outre, le centre comprend un mini-laboratoire de fabrication qui permet la production à petite échelle de logiciels et de matériels électroniques. Avec une communauté bien établie de plus de 400 membres enregistrés chaque année, il offre des programmes de stages, de mentorat et de sensibilisation.

Egalement préoccupé par l’égalité des sexes dans l’innovation, la technologie et l’esprit d’entreprise, Buni Hub a lancé le programme Buni Divaz, qui apporte son soutien aux start-up et aux événements dirigés par des femmes, et organise chaque année le festival Women in Tech en Tanzanie.

Melchior Koba

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Ghana Tech Lab croit fermement au développement de l’Afrique par l’émergence des innovations technologiques. A travers ses programmes et cursus uniques, il accompagne les entrepreneurs en herbe de l’étape d’idée à la création d’entreprise rentable.

Ghana Tech Lab est un centre d’innovation technologique qui vise à devenir la plateforme des innovations numériques en Afrique et au-delà. Fondé en 2018, il a mis en place un espace de collaboration ouvert pour la formation aux compétences numériques, l’amorçage d’innovations et la croissance de start-up.

Ainsi, le centre d’innovation propose des formations gratuites aux compétences numériques, des services d’incubation de start-up, des fonds d’amorçage pour les idées innovantes et la croissance des start-up. Son équipe d’experts crée également des solutions pour répondre aux besoins des différentes industries.

Ghana Tech Lab met à la disposition des entrepreneurs et innovateurs des espaces d’innovation technologique tels que le Makerspace, l’espace créatif, l'AI Lab, le Blockchain Lab, le Robotics Lab, le Cybersecurity Lab, l’IoT Lab et le VR/AR lab.

Le programme de base de Ghana Tech Lab, qui est également son programme phare, prépare les individus à penser et à créer de nouvelles solutions numériques. Il est de trois mois réparti en deux sous-programmes. Le premier est une formation aux compétences numériques qui dure un mois et le deuxième est un programme de deux mois d’incubation intensive destiné aux meilleurs stagiaires repérés lors de la formation.

Le centre offre aux nouvelles entreprises créées pendant et après son programme d’incubation des subventions pour transformer leurs idées en start-up de classe mondiale. Il place également les stagiaires qu’il a formés dans des programmes de stage avec ses différents partenaires pour les aider à perfectionner leurs compétences nouvellement acquises.

A ce jour, Ghana Tech Lab a déjà formé 3 972 personnes, créé 401 emplois et incubé 31 start-up. Le centre est en partenariat avec la Banque mondiale, le ministère des Communications du Ghana, la fondation Mastercard, Kumasi Hive, Innohub et Accra Digital Centre.

Melchior Koba

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Pendant la pandémie de la Covid-19, les écoles ont longtemps été fermées pour éviter une propagation de la maladie. La reprise a été difficile pour certains apprenants et les formations à distance se sont imposées comme la solution idoine.

Edcent est une plateforme numérique développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des formations en ligne dans diverses filières depuis sa plateforme web. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2020 par Mike Ikenwa. En décembre 2021, elle a levé un montant de 10 millions de nairas (environ 12 891 $) pour développer sa technologie, dans une opération menée par CrownVest, une société d’investissement nigériane.

« La start-up est une plateforme d'apprentissage en ligne qui permet à chacun d'acquérir de nouvelles compétences, de certifier sa curiosité et de développer ses connaissances pour atteindre ses objectifs personnels et professionnels. Elle permet aux utilisateurs d'accéder à plus de 50 cours composés d'un contenu interactif et de courte durée », indique Mike Ikenwa.

La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur devra passer par un navigateur pour accéder au site Internet de la jeune pousse. Après la création de son compte, il pourra surfer sur le site et découvrir plusieurs contenus éducatifs en accès libre. Que ce soit en science des données, en informatique ou encore en gestion des entreprises, Edcent propose des contenus variés pour ses utilisateurs.

L’edtech veut « briser les barrières éducatives en offrant à chacun l'accès à des opportunités d'apprentissage abordables et pratiques ». Tous les cours sont divisés en de courtes vidéos de 3 à 5 minutes suivies d’un quiz pour faciliter l’assimilation par les apprenants. Par ailleurs, Edcent propose des packages pour les entreprises qui souhaitent faire apprendre leurs employés.

La start-up a signé des partenariats avec de nombreuses universités. Elle revendique plus de 90 000 apprenants de divers horizons, plus d’une centaine de cours dispensés et plus de 90 instructeurs pour aider les apprenants dans leur quête du savoir.

Adoni Conrad Quenum

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L’écosystème de la technologie africaine enregistre l’une des croissances les plus rapides au monde. Cette croissance est possible grâce aux hubs tech qui accompagnent les jeunes talents dans le développement de solutions technologiques innovantes.

Tshimologong Digital Innovation Precinct est un incubateur et un centre d’innovation qui soutient les développeurs, les entrepreneurs et les innovateurs de classe mondiale dans le domaine de la technologie numérique, via de l’accompagnement et du mentorat.

Fondé en 2016 par le professeur Barry Dwolatzky au sein de l’université du Witwatersrand (Wits University) à Johannesburg, le centre a pour vision de devenir un catalyseur pour le développement des entrepreneurs numériques africains de premier plan. Avec à sa tête Lesley Donna Williams, présidente-directrice générale, il propose des programmes de pré-incubation, d’incubation et mise à l’échelle. Son programme phare d’incubation et d’accélération a profité, depuis 2017, à 105 start-up et 172 entrepreneurs.

Ses installations fournissent un espace de co-working entièrement équipé pour les start-up numériques et les étudiants, comprenant une connexion Internet illimitée, des salles de réunion, un café et de nombreuses opportunités de réseautage et d’apprentissage grâce aux événements communautaires et programmes de formation que le centre organise.

Ainsi, Tshimologong Digital Innovation Precinct permet aux entrepreneurs et étudiants d’apprendre grâce à une série d’événements, de tester et valider leurs idées, technologies ou modèle d’entreprise, de développer des prototypes et leur produit minimum viable, de rencontrer des pairs, des partenaires stratégiques et des clients potentiels et d’accéder aux marchés.

Le Digital Lab Africa (DLA), créé en 2016 par l’Institut français d’Afrique du Sud (IFAS) et l’Ambassade de France en Afrique du Sud, est depuis 2018 un programme de Tshimologong Digital Innovation Precinct. Ce dispositif de soutien à la production de contenus numériques à l’échelle de l’Afrique subsaharienne francophone et anglophone, fait désormais partie d’un plus grand projet nommé Digital Content Hub et lancé par l’incubateur.

L’incubateur ne travaille pas seul. Il est accompagné par plusieurs institutions comme IBM, Microsoft, l’Agence française de développement, Airports Company South Africa, Accenture, Cisco, Telkom et JPMorgan Chase & Co., entre autres.

Melchior Koba

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Pour atteindre sa vision qui est de créer un marché numérique unique en Afrique d'ici 2030, Smart Africa à besoin de la collaboration de plusieurs acteurs. Ce n’est qu’au travers d’actions concertées que les objectifs pourraient être escomptés.

Smart Africa, un organisme panafricain regroupant les pays qui ont à cœur le développement du continent à travers le numérique et les TIC, et Amazon Web Services (AWS), une société d’Amazon Inc., ont annoncé le vendredi 7 juillet une collaboration visant à former des jeunes Africains aux compétences numériques.

Dans le cadre de ce partenariat, AWS et Smart Africa déploieront le programme AWS re/Start par l’intermédiaire de Smart Africa Digital Academy (SADA), la branche de Smart Africa chargée du renforcement des capacités. Pour un début, ce sont le Ghana, la République du Congo, le Kenya, le Rwanda, la Côte d’Ivoire et la République démocratique du Congo qui bénéficieront de ce programme entièrement gratuit.

Selon Lacina Koné, le directeur général de Smart Africa, « Cette initiative est conforme à l’objectif de SADA de créer un environnement propice à l’épanouissement de nos jeunes dans l’écosystème de la technologie numérique en Afrique, en particulier sur le module dédié aux experts numériques ». 

En effet, depuis le début de ses opérations en août 2020, en se concentrant sur le module de renforcement des capacités des décideurs (CBDM), SADA a formé plus de 3 500 décideurs et responsables politiques dans plus de 30 pays dans des cours de transformation numérique. L’appui d’AWS lui sera donc utile pour en former davantage et progresser vers son objectif qui est d’atteindre plus de 22 000 bénéficiaires formés d’ici fin 2023.

Ainsi, le programme AWS re/Start offrira des opportunités de développement de compétences et d’emploi aux jeunes dans le domaine du cloud sur AWS. Le programme qui dure 12 semaines comprend un apprentissage basé sur des scénarios réels, des laboratoires pratiques et des cours. Il est soutenu par des mentors professionnels et des formateurs accrédités, ainsi que par un coaching d’entretien pour se préparer à une carrière dans l’informatique dématérialisée.

A terme, le programme permettra de créer un vivier inclusif et diversifié de nouveaux talents dans le domaine du cloud en Afrique subsaharienne en engageant des jeunes sans emploi ou sous-employé qui, autrement, n’auraient peut-être pas eu accès à cette voie professionnelle. L’objectif est de réhausser le profil international de l’Afrique subsaharienne en tant que plaque tournante pour les talents numériques et techniques spécialisés.

Samira Njoya

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Dans le but de stimuler la création et la croissance des entreprises dirigées par des femmes opérant dans le secteur du numérique, le ministère béninois du Numérique et de la Digitalisation, en partenariat avec Womenvai, une organisation suisse à but non lucratif, a lancé la quatrième édition du concours Amazones du Digital. La première phase récompensera trois startuppers dans chaque département du pays puis celles-ci vont participer à la phase nationale à l’issue de laquelle trois lauréates seront couronnées. Les inscriptions prennent fin le 11 août. Cliquez sur ce lien pour postuler.

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Les candidatures pour le RevUp Women Initiative sont ouvertes jusqu’au 14 juillet

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La MENA digital summer school, un séminaire hybride sur la transformation numérique ciblant les innovateurs en herbe de la région MENA dans le domaine de la transformation numérique, a ouvert ses candidatures la session d'été 2023.

Le programme cible les ressortissants et résidents de la Mauritanie, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye, l’Egypte, le Soudan, Djibouti, Comores, le Yémen, le Liban, la Syrie, la Jordanie, les Territoires palestiniens et l’Irak.

La date limite des candidatures est fixée au 17 juillet. Les candidats interessés peuvent postuler à l'adresse : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScluJjYoHoAUKfBaaKpJlvfm28yTz8R5NNWVDISLzvJfGxKiQ/viewform

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Nahdet El Mahrousa, une organisation non gouvernementale égyptienne à but non lucratif, a lancé les inscriptions pour son programme d'accélération Smart-Agri, un programme de six mois qui propose, entre autres, des ateliers de renforcement des capacités sur mesure, du mentorat ou encore un financement d'investissement d’impact allant jusqu'à 350 000 livres égyptiennes (environ 11 317 $). Ce programme est ouvert pour les entreprises enregistrées en Egypte et commencera en août pour les start-up retenues. Pour s’inscrire, cliquez sur ce lien.

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AfriLabs, une entité nigériane de réseautage social pour les start-up technologiques africaines et les incubateurs, a lancé RevUp Women Initiative, un programme de développement pour les entreprises en démarrage dirigées par des femmes en Afrique. Cette cohorte, financée par la Fondation Visa, permettra à 500 entreprises de passer par une session de formation et de mentorat, et dix d’entre elles, une dans chaque ville pilote, seront sélectionnées pour être financées par le programme à hauteur de 10 000 $ par start-up. Seules les jeunes pousses situées dans les villes de Lagos et d’Abuja (Nigeria), de Johannesburg et du Cap (Afrique du Sud), de Douala et de Yaoundé (Cameroun), de Nairobi et Kisumu (Kenya) sont concernées. Cliquez sur ce lien pour postuler.

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Simplon, une entité burkinabé qui propose des formations gratuites aux métiers techniques du numérique, a annoncé vendredi 23 juin un appel à candidatures pour la formation "SAS Hackeuses" du programme Tech4sahel, qui se déroulera du 17 juillet 2023 au 11 août 2023. Aucun prérequis n’est exigé à part le fait d'être une femme, et la date limite pour postuler est le vendredi 7 juillet. Cliquez ici pour vous inscrire.

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