Face aux défis de la création d’emplois, de la diversification des activités et de l’innovation, de nombreux jeunes Africains se lancent dans l’aventure entrepreneuriale avec des idées novatrices. En Guinée, l’Incubateur Ose Ton Emploi s’est donné la mission d’accompagner ces jeunes.

Incubateur Ose Ton Emploi est une structure d’accompagnement des entrepreneurs créée en 2018 en Guinée par Danda Diallo, un jeune entrepreneur guinéen diplômé en gestion d’entreprise. L’incubateur stimule l’envie d’entreprendre, encourage, encadre et oriente les efforts d’innovation vers les secteurs porteurs de croissance. Son objectif est de créer une nouvelle génération d’entrepreneurs portés vers la croissance et le développement de la Guinée Conakry.

L’Incubateur Ose Ton Emploi propose une offre d’accompagnement adaptée aux besoins et aux profils des entrepreneurs. Il met en place des programmes d’incubation et organise des sessions de formation, de coaching, de mentorat et de mise en réseau pour renforcer les capacités des entrepreneurs et faciliter leur accès au financement, aux marchés et aux partenaires. Il s’appuie sur une approche inclusive qui place l’entrepreneur au cœur de son projet et qui respecte la diversité des secteurs, des régions et des genres.

En 2022, l’incubateur a lancé un espace numérique, dédié à la formation des jeunes, appelé Sanku Lab. La plateforme, financée par Orange Guinée, veut former 2 100 personnes « aux métiers du numérique, prototyper, fabriquer divers objets. Il se place au cœur des activités et programmes d’accompagnement proposés par l’incubateur », a déclaré Danda Diallo, le fondateur et président-directeur général de l’incubateur.

Sanku Lab fournit aux apprenants une imprimante 3D, une découpe laser, une découpe vinyle, une presse à chaud, de l’outillage électronique, des brodeuses numériques ainsi que des ordinateurs portables, entre autres.

Parmi les programmes de l’incubateur, le Guinée Startup Challenge est l’un des plus connus. Lancé en 2019, il a pour but de familiariser les jeunes étudiants à la culture entrepreneuriale à travers la formation, la sensibilisation et la compétition. Le programme OseTonEmploi, une série de formations pour les jeunes sur la création d’une start-up du début à la fin, fait également partie des plus connus de l’incubateur.

L’Incubateur Ose Ton Emploi met aussi un espace de coworking à la disposition des jeunes entrepreneurs. Membre de la communauté Afric’Innov, il est accompagné par plusieurs institutions comme le ministère guinéen de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, le PNUD et l’université de Kindia en Guinée, entre autres.

Melchior Koba

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Depuis plus d’une dizaine d'années, Wiki Start Up fournit aux start-up les ressources, le mentorat et le réseau nécessaires pour transformer leurs brillantes idées en entreprises prospères.

Fondé en 2011, Wiki Start Up est le premier incubateur privé en Tunisie. C’est un centre qui associe l’incubation d’entreprises, l’accompagnement et le financement d’amorçage de leurs activités. Son directeur général est l’investisseur Mohamed Salah Frad.

Wiki Start Up s’est spécialisé dans l’accompagnement, le conseil, l’étude ainsi que les formations dans le domaine de l’innovation. Il a lancé plusieurs programmes pour accompagner la création d’entreprises en Tunisie. L’un d’eux est Startup Nest, un programme d’incubation financé par le ministère néerlandais des Affaires étrangères avec l’appui technique de l’ONG SPARK et qui est dédié à l’accompagnement et au soutien des porteurs de projets innovants.

En 2015, Wiki Start Up, en collaboration avec l’association Carthage Business Angels, a initié Start’Act, un programme qui soutient les start-up innovantes en les aidant dans la création et le développement de leurs projets. Il se caractérise par une incubation riche en formations communes et variées en plus de l’expertise personnalisée établie en collaboration avec les porteurs de projets. De plus le programme est doté d’un fonds d’amorçage de 50 millions de dinars, soit environ 16 millions de dollars, dédié à ses start-up : le Capital'Act.

Le centre offre aux start-up la possibilité de mobiliser des fonds et joue également un rôle majeur en tant qu’instigateur du tout premier fonds de pré-amorçage en Tunisie, le CapitaLease Seed Fund. Ce fonds soutient financièrement de nombreuses start-up numériques pendant leur phase de conception et de prototypage.

En Afrique, l’impact de Wiki Start Up est significatif. Il a atteint plus de 750 start-up et soutenu plus de 90 entrepreneurs. Il a un réseau de plus de 100 experts, mentors et angels et de plus de 50 entreprises privées, publics et organisations internationales.

Melchior Koba

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Le Nigeria fait partie des pays africains disposant des écosystèmes technologiques les mieux avancés. Pourtant, les autorités multiplient les actions pour améliorer cet écosystème.

Bosun Tijani (photo), ministre nigérian des Communications, de l’Innovation et de l’Economie numérique, a révélé le mardi 7 novembre lors de la réunion du Conseil national nigérian des responsables des TIC des ministères, départements techniques et agences du pays  l’obtention d’un montant de 1 milliard de nairas (environ 1,2 million $) pour le programme Trois millions de talents techniques. Les fonds, provenant d’une entreprise privée, contribueront à la mise en place d'un réseau de talents techniques au Nigeria afin de renforcer l'économie numérique.

« Lorsque j'ai pris mes fonctions et que j'ai dit que le ministère allait former 3 millions de personnes, nous n'avions pas les ressources nécessaires, mais chaque jour, des entreprises et des organisations viennent soutenir l'initiative.Le ministère n'avait pas de budget pour exécuter le projet, mais aujourd'hui, une entreprise va nous donner 1 milliard de nairas pour ce projet », a indiqué Bosun Tijani.

Depuis sa nomination en août dernier, le ministre nigérian a mené diverses actions pour dynamiser le secteur technologique de son pays avec l’aide du gouvernement et de différents partenaires techniques et financiers. D’ailleurs, le pays a mobilisé 500 millions $ dès la prise de fonction de Bosun Tijani dans le but de soutenir l’innovation et l’entrepreneuriat dans le secteur du numérique. En septembre dernier, il a signé un partenariat avec Central Square Foundation, une organisation non gouvernementale indienne, dans le but de mettre sur pied des solutions pour faciliter l’enseignement et l'apprentissage au Nigeria à travers les nouvelles technologies.

Toutefois, Bosun Tijani n’est pas satisfait des réalisations des autorités locales. Il s’est montré quelque peu acerbe en soulignant lors de la réunion que « le gouvernement nigérian devrait disposer d'un institut de recherche technologique digne de ce nom, mais il incombe à ce conseil de veiller à ce que le projet d'économie numérique de cette administration soit effectivement mis en œuvre ».

Adoni Conrad Quenum

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Lors du sommet Etats-Unis - Afrique en décembre 2022, Cisco Systems avait annoncé une contribution en nature de 200 millions de dollars en Afrique. Un an après cette annonce, les retombées sont déjà visibles.

La multinationale technologique Cisco a récemment inauguré un sixième centre d’incubation de petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique du Sud, en partenariat avec Mafikeng Digital Innovation Hub (MDIHub), un centre techno innovant de coworking basé à Mahikeng.

Le nouveau hub baptisé EDGE Centre pour Experience, Design, GTM (Go to Market), and Earn a pour objectif de soutenir le développement des PME à l'ère numérique, en les aidant à accéder aux technologies de pointe en matière de connectivité et de mise en réseau.

« Il est essentiel d'apporter l'expérience Cisco EDGE aux régions, y compris le Nord-Ouest, pour donner aux Sud-Africains une chance de participer à l'économie numérique mondiale. Chez Cisco, nous pensons que la technologie joue un rôle essentiel dans la construction d'un avenir inclusif pour tous. En connectant les personnes et les entreprises via l'écosystème et les plateformes Cisco, nous créons un impact réel et aidons à préparer le pays à un avenir numérique », a expliqué Clayton Naidoo, directeur principal de l'accélération numérique au niveau national chez Cisco Afrique.

Le nouveau centre lancé par Cisco s’inscrit dans le cadre de son programme nommé Country Digital Acceleration (CDA), introduit en Afrique du Sud en 2019.  Le programme mondial a pour but de mettre en place des centres EDGE ayant pour objectif de contribuer à la transformation numérique sécurisée des gouvernements et des entreprises.

Le centre servira d'espace de partage de connaissances commerciales pour stimuler l'innovation des entreprises. Il proposera également une formation aux compétences numériques par l'intermédiaire de la Cisco Networking Academy, un programme de formation à l'informatique et à la cybersécurité qui s'associe à des établissements d'enseignement dans le monde entier.

Soulignons qu’en Afrique du Sud, Cisco a déjà formé près de 260 000 apprenants dans le cadre de ce programme, avec un fort taux de participation féminine de 50 %.

Samira Njoya

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Ingénieur informatique, il est axé sur la création de solutions alimentées par l’intelligence artificielle et la robotique pour automatiser la gestion agricole. Il a remporté plusieurs récompenses pour ses innovations.

Akhlad Alabhar (photo) est le fondateur et le PDG d’Egrobots, une start-up qui développe des solutions agricoles intelligentes. Originaire d’Egypte, il a fait ses études supérieures à la faculté d’ingénierie de l’université d’Alexandrie où il a obtenu en 2010 un bachelor en génie informatique.

En 2021, il a fondé Egrobots dans le but d’aider les agriculteurs à cultiver de façon efficiente en réalisant plus de récoltes avec le minimum de ressources possible. L’entreprise permet aux agriculteurs de couvrir plus d’hectares en agissant de façon précise grâce à une utilisation plus stratégique des produits, en améliorant non seulement la santé et le rendement des plantes, mais aussi la gestion et la durabilité.

Egrobots utilise l’imagerie de pointe et les capacités de l’intelligence artificielle, de la robotique et du machine learning pour donner aux fournisseurs et aux producteurs des informations afin de leur permettre de prendre des décisions éclairées.

A travers Egrobots, Akhlad Alabhar propose plusieurs produits. Parmi eux, Roboscoot collecte grâce à l’IA des informations sur les terrains des agriculteurs. Shagarah détecte les maladies des cultures, analyse la végétation, l’humidité et les conditions météorologiques et fait des recommandations aux agriculteurs.

L’entreprise a récemment décroché la deuxième place à l’international du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) 2023. Elle a également remporté le premier prix du projet de transformation INTECMED ENI CBC Med, soit 30 000 euros.

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Akhlad Alabhar a travaillé à l’Alinma Bank en Arabie saoudite. Embauché en 2013 au poste de consultant informatique, il y a successivement occupé les postes de consultant en analyse de données et de chef d’équipe IA avant de partir en juin 2023. Il a aussi été chef de projet au ministère des Finances de l’Arabie saoudite de 2018 à 2019.

Melchior Koba

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RLabs propose des programmes de formation, d’autonomisation et d’incubation pour les jeunes et les femmes. Elle a déjà touché des dizaines de millions de personnes et diplômé 2 millions d’individus.

Reconstructed Living Lab (RLabs) est une organisation sociale sud-africaine fondée en 2009 par Marlon Parker, un entrepreneur et innovateur passionné par la technologie. Le dirigeant actuel de RLabs est Christine Taphel, une psychologue et linguiste de formation.

L’objectif principal de RLabs est de créer des environnements et des systèmes où les gens sont impactés et transformés par l’espoir, l’innovation, la technologie, la formation et les opportunités économiques. Elle propose plusieurs activités et programmes pour atteindre sa vision.

A travers RLabs Academy, l’organisation lance des programmes gratuits de compétences spécialisées pour les membres de la communauté qui les aident à se développer sur le plan personnel, à saisir des opportunités économiques (emplois, entreprises, etc.) ou à poursuivre leurs études. L’académie propose aussi des stages et des emplois, ainsi que l’élaboration de programmes d’études par l’intermédiaire de son RLabs Course Lab.

RLabs met à la disposition de sa communauté le RLabs Innovation Lab qui collabore actuellement avec diverses organisations internationales, des entreprises privées et des partenaires du secteur public afin d’élaborer des solutions visant à favoriser le changement social. RLabs a également mis en place Venture Studio, un programme d’incubation d’un an, dont l’objectif est de créer des entreprises à fort impact qui conduisent à la création d’emplois.

Egalement préoccupé par l’autonomisation des femmes, RLabs propose plusieurs programmes de formation et initiatives. Le JUNK.Fund qui permet de collecter des fonds pour investir et soutenir une nouvelle femme entrepreneur chaque mois est l’une de ces initiatives.

RLabs a eu un impact considérable en Afrique et dans le monde. A ce jour, RLabs a impacté 50 millions de personnes et 2 millions de diplômés en sont sortis. L’organisation a soutenu 5 500 entreprises. En 2017, elle a reçu le SA Blog Awards du meilleur blog éducatif. L’année suivante, elle remporte le Google Impact Awards. En 2022, elle reçoit le prix de l’innovateur social de l’année émis par Schwab Foundation et le Forum économique mondial.

Melchior Koba

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KivuHub se présente comme un hub pour la communauté entrepreneuriale technologique. Il propose des espaces virtuels pour les start-up et les entrepreneurs désireux d’impacter le monde avec la technologie et d’élever l’est de la RD Congo.

KivuHub est un accélérateur technologique et un espace de coworking virtuel basé en République démocratique du Congo. Il a été fondé en 2017 par Eliud Aganze et d'autres cofondateurs dont Patrick Nahayo, Julien Ntibonera et Marius Mathondo. Son objectif principal est de soutenir et de promouvoir les start-up, les petites et moyennes entreprises et les projets innovants dans le domaine des nouvelles technologies.

Le centre offre des services de formation, de mentorat, de mise en relation avec des investisseurs, de gestion de projet web, de création graphique, de développement web/mobile/logiciel et de cybersécurité. Il dispose également d’une plateforme en mode hybride cloud qui permet aux entrepreneurs d’héberger leurs applications web et mobiles.

En plus de ses activités principales, KivuHub a lancé des programmes spécifiques pour soutenir les femmes, les filles et les jeunes entrepreneurs afin d’innover dans la technologie en améliorant les compétences numériques, en résolvant les problèmes communautaires, en protégeant l’environnement, en renforçant les compétences commerciales en réseautage et en informatique.

La plateforme Girls in Tech du centre a pour objectif de créer entre 2022 et 2025 un chemin vers l’égalité, l’éducation de qualité et la promotion de l’inclusion des femmes dans le numérique dans l’est de la RD Congo.

KivuHub travaille avec différents réseaux d’investisseurs et d’autres hubs dans la région pour relever les défis complexes auxquels le monde est confronté. Il est un membre actif d’AfriLabs et d’autres groupes de démarrage.  

Melchior Koba

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L'Afrique est riche en ressources naturelles, mais fait face à de nombreux défis, notamment la sécurité alimentaire, le changement climatique, la pauvreté et le chômage des jeunes. Pour les relever, blueMoon Incubator encourage l'innovation et l'entrepreneuriat dans le secteur agricole.

blueMoon Incubator est le premier incubateur de jeunes entreprises agroalimentaires en Ethiopie. Fondé en 2016 par Eleni Gabre-Madhin, une entrepreneure en série responsable de l’innovation du PNUD Afrique, blueMoon Incubator a pour mission de découvrir, d'incuber et d'investir dans des idées et des équipes fondatrices exceptionnelles dans le domaine agricole.

blueMoon Incubator propose un programme intensif de quatre mois, organisé deux fois par an à Addis-Abeba, auquel participent 10 équipes de 2 à 3 entrepreneurs sélectionnées parmi des centaines de candidatures. Les start-up bénéficient d'un accompagnement personnalisé, d'une formation, d'un accès à un réseau d'investisseurs, de prestataires de services et de partenaires stratégiques, ainsi que d'un financement initial de 200 000 birrs éthiopiens (environ 3 500 dollars) en échange de 10 % du capital.

Les start-up ont également accès à un accompagnement pendant 12 mois par des mentors externes bénévoles, eux-mêmes professionnels du monde des affaires, pour les soutenir individuellement et en tant qu'équipe.

A la fin de l'incubation, les start-up disposent d'un certain nombre d'options différentes par l'intermédiaire de blueMoon Ventures pour leurs prochains tours de financement. L’incubateur propose des espaces de coworking multifonctionnels, des bureaux, des espaces de réunion informels et formels, ouverts 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et dotés d'un wifi à haut débit.

Membre du réseau AfriLabs, blueMoon a signé des partenariats avec plusieurs entreprises et institutions. Les institutions partenaires de l’incubateur sont entre autres Iceaddis, Digital Opportunity Trust, The xHub, The MasterCard Foundation et Aspen Network of Development Entrepreneurs.

Melchior Koba

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Au cœur de l’innovation africaine, WoeLab est une organisation visionnaire. Dirigé par Sénamé Koffi Agbodjinou, le centre a rapidement évolué pour devenir un pionnier dans le domaine de la technologie et de l’accompagnement des jeunes innovateurs.

Fondé en août 2012, WoeLab est un espace de création technologique qui accueille, forme, incube et accélère des projets de start-up en Afrique. Basé à Lomé, au Togo, et ouvert dans le cadre du projet HubCité de la plateforme L’Africaine d’architecture, ce laboratoire de fabrication a été créé par Sénamé Koffi Agbodjinou (photo, à gauche), un jeune chercheur indépendant, architecte et anthropologue togolais.

Le WoeLab est plus qu’un simple laboratoire. C’est un espace de créativité ouvert et participatif, un incubateur de start-up et un lieu de formation informelle. Il regroupe une trentaine de jeunes qui fabriquent divers appareils à partir de composants collectés dans des poubelles géantes.

L’une des réalisations les plus remarquables de WoeLab est la W.Afate 3D Printer, la première imprimante 3D africaine open source 100 % recyclage. Cette imprimante 3D est issue de déchets électroniques, plusieurs exemplaires ont déjà été vendus.

Le laboratoire accompagne gratuitement les artisans du centre dans leurs projets technologiques et les initie à la fabrication numérique. Il propose également des programmes éducatifs pour les jeunes, comme le « 3DprintAfrica Educative », qui vise à leur apprendre à concevoir des systèmes adaptés aux imprimantes 3D et à produire des objets utiles pour leur environnement.

WoeLab se définit comme un espace de « démocratie technologique » où chacun peut participer à l’innovation et au développement du savoir-faire humain, tout en respectant l’environnement et la culture locale.

La diversité de ses programmes est aussi un atout majeur pour les jeunes. Il a développé des projets résolvant plusieurs problèmes urbains comme la gestion des déchets (SCoPE), les ressources alimentaires et énergétiques (Urbanattic) et la monnaie numérique (Sys’Woe).

Le fablab a été remarqué par la NASA en 2013 et a terminé dans le top 30 (sur plus de 700 projets dans le monde) des finalistes du « Special Challenge » organisé chaque année par l’agence spatiale américaine. Il dispose de 1 300 m² d’espaces de coworking et a déjà formé plus de 500 boursiers. Le centre héberge 12 start-up et a organisé 200 événements publics et gratuits. Il est soutenu par 30 partenaires actifs dans le monde entier.

Melchior Koba

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Depuis 2012, les filles de diverses régions du Ghana sont formées aux compétences numériques. La ministre chargée des TIC veut tout mettre en place pour continuer cette œuvre.

Ursula Ewusu-Ekuful, ministre ghanéenne des Communications et de la Digitalisation, a annoncé le mardi 31 octobre la création d’un fonds fiduciaire pour pérenniser le programme Girls-In-ICT, littéralement les filles dans les TIC (technologies de l’information et de la communication). L’annonce a eu lieu lors de la célébration dans la ville de Koforidua de la journée Girls In ICT Climax.

Selon la ministre, l'avenir est numérique et les femmes en font partie intégrante. Le programme Girls-In-ICT doit se poursuivre et pour cela, elle a invité le ministère chargé de l’Education et plusieurs entreprises telles que MTN ou encore Vodafone à s’impliquer dans la réalisation du projet.

L’initiative de la journée Girls In ICT a été lancée en 2012 par l’Union internationale des télécommunications. Le but est de plaider en faveur de la promotion de l'égalité entre les hommes et les femmes, ainsi que de l'autonomisation des filles et des femmes par le biais des TIC. Les autorités ghanéennes ont saisi l’occasion pour mettre en place le programme éponyme dans le but de soutenir l'éducation des femmes et des filles de diverses régions du pays dans le domaine des TIC ; de susciter l'intérêt des jeunes filles pour les études en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques ; ou encore d’exposer les jeunes filles aux opportunités existant dans le secteur des TIC.

Pour rappel, plus de 10 980 filles ont bénéficié des formations aux compétences numériques, au codage ou encore à la cybersécurité depuis le lancement du programme en 2012.

Adoni Conrad Quenum

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