IT Open Talk Africa (ITOT Africa), une start-up qui forme les Congolais aux métiers du numérique a levé 80 000 $ auprès de DRC Impact Angels.
L’opération, menée par le fonds de subventions Catalytic Africa géré par ABAN (The African Business Angel Network), permettra à ITOT Africa d’ouvrir un nouveau bureau à Kolwezi, la principale ville minière de la République démocratique du Congo et d’étendre ses activités.
Congratulations to IT Open Talk Africa (an innovative ed-tech venture), for unlocking #funding worth three times the investment received from@DRCimpactAngels. Centre d’innovation de Lubumbashi (CINOLU) is the hub involved in the transaction. @ItotAfrica pic.twitter.com/j2wL24Sgln
— Catalytic Africa (@AfricaCatalytic) June 27, 2023
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Le secteur technologique est en plein essor en Afrique et les centres technologiques, incubateurs et accélérateurs sont des acteurs importants de ce développement. Au Ghana, Mobile Web Ghana renforce les capacités des jeunes et encourage la création d’entreprises technologiques.
Mobile Web Ghana est un centre de technologie ghanéen dirigé par Florence Toffa, directrice générale. Fondé en 2010, sa vision est de créer une génération d’agents de changement technologique et de leaders qui utiliseront leurs compétences pour résoudre des problèmes locaux.
En tant que hub technologique, son objectif est de renforcer les capacités des jeunes passionnés de technologie afin qu’ils puissent répondre aux exigences de l’industrie technologique au Ghana et à l’international. Pour atteindre ce but, il offre une panoplie de services aux entrepreneurs en herbe et aux jeunes start-up.
D’abord, Mobile Web Ghana propose aux start-up et particuliers des espaces de bureau, l'Internet, des services publics gratuits, des événements de renforcement des capacités. Il offre également des opportunités de partenariats, des services de mentorat et un accès à des possibilités de financement.
Aussi, le centre offre des services de conseil aux entreprises, aux organisations internationales et aux jeunes pousses technologiques. Très actif dans le domaine des open data, il a mis sur pied plusieurs projets afin de rendre disponible les données gouvernementales au grand public, d’établir une culture de l’analyse et de la visualisation des données dans les salles de presse ghanéennes et de renforcer les capacités des membres du personnel des ministères, des départements et des agences du gouvernement, y compris les personnes intéressées par l'open data.
Parmi ces projets open data, le projet Open Cities Accra se démarque. Il vise à rendre Alogboshie et ses environs résistants aux catastrophes naturelles, en particulier aux inondations. Le projet comprend également la cartographie à distance de Nima, Akweteman et Alajo, des villes ghanéennes.
De plus, Mobile Web Ghana travaille avec des start-up, à travers ses programmes d’incubation, dans le but de favoriser leur développement. Il forme les jeunes aux secteurs de la technologie comme la robotique, l’intelligence artificielle et le codage, entre autres.
Enroll your child today and let's embark on an extraordinary tech journey together. 🚀💫 Click the link below to sign up now! https://t.co/TorjwJVBva#YouthTechTraining #CodingForKids #RoboticsEducation #ScratchProgramming #TechEnthusiasts pic.twitter.com/4opPS3ZJiF
— Mobile Web Ghana (@MobileWebGhana) May 30, 2023
Préoccupé par l’inclusion de tous aux services et métiers du numérique, le hub organise constamment des programmes de formation pour les femmes. Le programme de formation Females in Mobile Entrepreneurship (FiME), lancé en 2014, en est un exemple. Il forme les femmes à l’informatique. Mobile Web Ghana développe aussi des sites web et logiciels pour faciliter la digitalisation des entreprises.
Melchior Koba
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En mai, l’Algérie a lancé 6 plateformes numériques destinées à améliorer les compétences des étudiants et enseignants, ainsi qu'à numériser les services universitaires. Dans le même sillage, 11 plateformes viennent d’être lancées.
Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari (photo, à droite), a procédé le samedi 24 juin à Alger au lancement de onze nouvelles plateformes numériques dédiées à l'enseignement, à la recherche et aux œuvres universitaires portant ainsi à 46 le nombre total des plateformes numériques du secteur.
« Le plan principal du secteur, reposant sur 12 enjeux et 7 programmes stratégiques, connaît un progrès considérable, avec un taux de réalisation de plus de 80% », a indiqué, Kamel Baddari ajoutant que les plateformes créées continueront à être développées selon les besoins.
Avant ces nouvelles plateformes, le ministre avait en début mai lancé six plateformes respectivement pour le guichet unique électronique, la documentation, la certification des documents de scolarité de tous les diplômés, la publication des recherches scientifique dans le domaine médical, la gestion des incubateurs universitaires et le quitus.
Rappelons que ces plateformes sont lancées dans le cadre de la mise en œuvre du plan numérique principal du secteur de la recherche scientifique au titre du programme 42+4 plateformes électroniques. Il prévoit le lancement de 42 plateformes en lien avec le volet pédagogique et recherche, et 4 autres relatives à la gestion des œuvres universitaires à l’instar du transport, l’hébergement et la restauration. Le programme s’étale de novembre 2022 jusqu’à décembre 2024.
A en croire Kamel Baddari, les bacheliers de cette année seront les premiers à utiliser l'une des plateformes pour régler leurs frais d’inscriptions à l’université. La plateforme permettra ainsi de numériser tout le processus d'inscription et de mettre fin à l’utilisation du papier.
Samira Njoya
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CAYSTI forme les enfants dans les domaines du codage, de la robotique et des principes fondamentaux de l’intelligence artificielle. Il les guide dans la création et le lancement de projets professionnels axés sur le numérique, en veillant à leur viabilité sur le long terme.
Le Cameroon Youth School Tech Incubator (CAYSTI) est un centre d’innovation technologique et de promotion de l’entrepreneuriat technologique camerounais. Fondé en 2018 par l’informaticienne Arielle Kitio qui en est aussi la présidente-directrice générale, il a pour but de développer les compétences technologiques chez les jeunes enfants de de 6 à 15 ans et de les aider à devenir des innovateurs et des entrepreneurs dans le domaine de la technologie.
Le centre conçoit des programmes éducatifs, clés en main, dans le développement de la créativité, l’initiation à l’innovation technologique ou scientifique, le codage, la robotique, la 3D, l’intelligence artificielle et les énergies renouvelables pour les écoles et les gouvernements dans les langues nationales.
Il propose des services d’audit et de soutien aux systèmes éducatifs nationaux afin que ceux-ci préparent mieux la prochaine génération à l’ère de la révolution numérique en combinant l’identité culturelle, la résolution de problèmes, les approches basées sur des projets et la gamification.
CAYSTI conçoit et vulgarise aussi des outils numériques intelligents, collaboratifs et intuitifs pour faciliter l’accès égalitaire à une éducation de qualité, à un contenu éducatif créatif dans le domaine des STIM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques).
Dans ce sens, il a développé des projets comme abcCode, un environnement de codage ludique et intuitif qui développe la créativité et initie facilement les enfants à la programmation créative, et CAYSTI Edu Kit, un kit 4-en-1 autonome qui permet aux apprenants de maîtriser intuitivement la conception de projets, le codage informatique sans avoir besoin d’une connexion Internet.
Aussi, CAYSTI, avec ses partenaires Orange, IBM, Developers Institute et le ministère des Postes et Télécommunications, entre autres, lance des formations personnalisées et développe des hackathons à l’échelle mondiale afin d’élargir et de consolider une communauté mondiale d’esprits créatifs.
Il organise des bootcamps à l’instar du CAYSTI Champion Camp qui a récompensé trois jeunes champions, élèves de CM1 en 3e, en 2020. Aujourd’hui, le centre a déjà formé et autonomisé plus de 28 000 enfants, dont 60 % sont des filles, formé plus de 500 enseignants et signé des partenariats avec plus de 24 écoles.
Melchior Koba
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Grâce à ses programmes et services, Jongo Hub favorise le développement d’entreprises prometteuses susceptibles d’être financées et encourage la création d’un écosystème entrepreneurial dynamique basé sur l’innovation.
Jongo Hub est une organisation de soutien aux entreprises basée sur l’innovation et située à la Silicon Mountain Buea, dans la région sud-ouest du Cameroun. Fondée en 2016 par Mokate Ashu, Ayeah Kermit Timngum, Enow Daniel Ashu et Quinshie Miranda, elle a pour mission de favoriser le développement des solutions technologiques innovantes à fort impact.
Jongo Hub offre des services de soutien à l’entrepreneuriat. Elle travaille avec les entreprises afin de construire avec elles une bonne présence en ligne et de générer plus de conversions et de revenus. Comme la plupart des centres d’innovation et incubateurs de start-up, elle propose aussi des espaces de coworking pour permettre aux entrepreneurs de travailler dans un environnement convivial et de collaborer avec d’autres créateurs de richesse.
Avec Oneke John Etta Tabe comme directeur exécutif, Jongo Hub, à travers son programme Jongo Hub Innovation Academy, aide les entrepreneurs et les innovateurs à renforcer et amplifier les compétences numériques et commerciales nécessaires pour survivre dans un environnement commercial de plus en plus compétitif, et ce, pendant six mois.
L’organisation, membre du réseau AfriLabs et soutenue par les entreprises Rinoo et Dufuna, incube des entreprises spécialisées dans les domaines de la santé et du bien-être, de l’éducation et de l’apprentissage, de l’environnement et de l’énergie verte, de la culture et du tourisme, de l’urbanisation et des établissements intelligents, du commerce, ainsi que de l’inclusion et de l’autonomisation.
Durant la période d’incubation des entreprises, les entrepreneurs bénéficieront, en plus d’un espace de travail, de services comme les études de marché, les études sur les utilisateurs, l’ethnographie et les changements de comportement, le développement de prototypes, l’examen technique, le développement de produits, entre autres. Ils auront également accès à un laboratoire technologique et à un espace de fabrication.
Le laboratoire technologique et studio multimédia de Jongo Hub est appelé Jongo Studios. Au sein de ce dernier, une équipe est mise en place pour aider les entreprises, les petites et moyennes entreprises et plus encore à établir leurs marques, à atteindre efficacement leurs clients et à créer l’impact souhaité.
Melchior Koba
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Dans le but de faciliter le suivi du cursus de leurs enfants, un tech entrepreneur congolais a mis en place une solution sur mesure. Elle permet aux écoles de numériser leurs données par la même occasion.
Shule System est une solution numérique développée par la firme congolaise Find Solution Technolgy. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les parents d’élèves, d’accéder aux dossiers scolaires des enfants et de suivre les informations relatives à l’école en temps réel. La start-up, basée à Goma, a été fondée en 2018 par Mannick Syllas Bryant (photo, à droite).
« Nous faisons accompagner notre système par un package offrant aux écoles une connexion à un réseau électrique, une connexion Internet, mais aussi des ordinateurs parce qu’on s’est rendu compte que dans plusieurs écoles il y avait encore un problème d’infrastructures basiques », explique Mannick Syllas Bryant.
Les écoles entrent ainsi les données relatives aux élèves dans le logiciel de Shule System grâce aux infrastructures mises à leur disposition. Les parents d’élèves, quant à eux, utilisent l’application mobile accessible sur iOS et sur Android pour accéder aux diverses informations. Ils peuvent ainsi avoir accès aux divers frais scolaires et savoir s'ils ont été soldés, aux notes, à la liste de présence et peuvent discuter par chat avec l’école pour éclairer des points d’ombre s’il y en a ou avoir des informations supplémentaires sur un sujet donné.
L’accès aux informations par les parents est facturé à 5 $ par élève par année. La jeune pousse revendique environ 24 écoles inscrites, 6 232 élèves et 2 250 parents. Elle est déjà présente au Rwanda voisin et prévoit de s’étendre au Burundi et au Sénégal. « Nous avons un très grand marché en RDC avec plus de 90 000 écoles et 25 millions d’élèves […] L’objectif d’ici deux ans est de couvrir 1 000 écoles en RDC », ajoute Mannick Syllas Bryant.
Adoni Conrad Quenum
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En Afrique et dans le monde entier, le nombre de femmes entrepreneures dans les domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des infrastructures est largement inférieur à celui des hommes. Pour remédier à cela, WomHub les soutient et les forme.
WomHub est un incubateur et un cabinet de conseil qui soutient l’innovation chez les femmes tout au long de la chaîne de valeurs des STEM (science, technology, engineering and manufacturing), en leur proposant une offre holistique de services commerciaux adaptés.
Fondé en 2017 par Hema Vallabh et Naadiya Moosajee, l’incubateur se bat pour mettre les femmes qui aspirent à l’entrepreneuriat dans de bonnes conditions. Il a mis en place une plateforme pour permettre aux femmes de se connecter et d’apprendre grâce à des contenus en ligne innovants. A travers son équipe Innovation, il travaille sur l’exploitation de l’intelligence artificielle pour aider les fondatrices à mieux comprendre les nouvelles technologies, ainsi que pour créer des outils afin de protéger les données des femmes sur Internet.
WomHub fournit également des espaces de coworking. Que ce soient les Connect Hubs qui peuvent accueillir des événements, conférences ou sessions de formation, les Cultivate Hubs qui sont des espaces de bureaux pour les start-up qui cherchent à développer leurs idées, ou les Convert Hubs qui offrent aux entreprises en expansion des bureaux permanents et un accès à l’équipe de l’Impact Fund pour se préparer à obtenir de l’investissement. Ces espaces sont conçus pour aider les fondatrices à développer leur entreprise ou leur idée d’entreprise.
Ready to be part of an #empowering community of #femalefounders? Watch our new video & see how @womhub CPT can help you take your business to new heights. Don't miss out, sign up for a tour today: https://t.co/Z9FArMO4jB pic.twitter.com/ZNX6XF8b2J
— WomHub (@womhub) April 14, 2023
L’incubateur organise plusieurs programmes. Parmi les plus connus, on peut citer Sasol Women in Engineering Incubator, dont la dernière édition s’est achevée en avril 2023. Egalement engagé dans la formation des femmes, WomHub a développé le programme HB Antwerp Innovation Lab, dont la mission est de cultiver des compétences spécifiques au secteur et d’attirer des talents locaux pour le site d’exploitation de HB Antwerp au Botswana. Le programme de formation s’est achevé en décembre 2022.
Ainsi, soutenu par ses partenaires AfriLabs, Royal Academy of Engineering, De Beers Group, UK South Africa Tech Hub et la société financière internationale (IFC), entre autres, WomHub favorise une culture d’inclusion et offre un soutien et des opportunités aux femmes et jeunes filles.
Melchior Koba
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The Baobab Network, un accélérateur qui soutient les meilleures start-up technologiques en Afrique, a annoncé un nouvel investissement dans cinq nouvelles start-up du Kenya, du Togo, du Nigeria, de la Guinée et du Maroc.
Chacune bénéficie d'une injection de capital de 50 000 $. Cette nouvelle cohorte porte la taille du portefeuille du programme d’accélération à 40 start-up.
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Fondé par de jeunes professionnels, InnovaLab GW est le premier accélérateur d’innovation en Guinée-Bissau. A travers ses programmes, formations et services, il favorise le développement de l’écosystème entrepreneurial du pays.
InnovaLab GW est un accélérateur de start-up fondé par les jeunes professionnels bissau-guinéens Adulai Bary, président-directeur général, et Claudinecia Cabral, responsable des ressources et des programmes.
Depuis sa création en 2016, il s’efforce de favoriser le développement de l’écosystème entrepreneurial en soutenant la création d’entreprises et l’entrepreneuriat dans les domaines de l’éducation, de l’agriculture, des soins de santé et de l’infrastructure. Son objectif est « de parvenir à un développement durable en Afrique, en commençant par la Guinée-Bissau », peut-on lire sur LinkedIn.
A travers son espace de co-working, l’accélérateur offre un environnement de travail collaboratif où les gens se rencontrent, travaillent, se mettent en réseau, partagent des idées et collaborent sur des projets. Accessibles à toute heure de la journée, ces espaces entièrement équipés peuvent accueillir jusqu’à 15 personnes et disposent d’une connexion Internet gratuite.
Ils sont conçus pour les petites et moyennes entreprises, les indépendants, les travailleurs à domicile, les start-up, les concepteurs numériques et autres professionnels du numérique dont le travail ne s’inscrit pas dans un modèle de bureau classique.
InnovaLab GW fournit aussi aux entrepreneurs des coachings, des outils, les ressources et le réseau nécessaires pour les aider à relever les innombrables défis qui les attendent. Il propose aux start-up et nouvelles entreprises des services de mentorat et de formation à la gestion.
L’accélérateur met aussi à la disposition des entrepreneurs et chefs d’entreprise des experts juridiques et autres spécialistes. Il organise des événements de réseautage et d’échange entre entrepreneurs de plusieurs secteurs.
Avec l’aide de ses partenaires, notamment AfriLabs, Seedstars, Yali Network, Next Einstein Forum et Global Entrepreneurship Network, InnovaLab GW a créé plus de 200 emplois directs, organisé plus de 300 événements et aidé à la création de plus de 20 start-up.
Melchior Koba
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Petit à petit, l’innovation technologique se développe en Somalie. Parmi les acteurs de cette évolution, se distingue Innovate Ventures qui aide les entrepreneurs à développer leur idée novatrice et à transformer leur start-up en entreprise durable et prospère.
Dans un pays comme la Somalie où l'innovation technologique se fait de plus en plus remarquer, Innovate Ventures émerge comme un acteur clé dans le développement et l’accélération des start-up technologiques. Fondé en 2012, il est en train de transformer le paysage entrepreneurial en fournissant un soutien précieux aux entrepreneurs locaux.
Dirigé par Abdigani Diriye, l’accélérateur de start-up et fonds technologiques a été créé pour propulser et accélérer les start-up technologiques en Somalie et au Somaliland, soutenir la prochaine vague d’entrepreneurs somaliens et développer l’écosystème naissant des start-up dans le pays.
Que ce soit pour découvrir un produit adapté au marché, résoudre des conflits entre fondateurs, améliorer les compétences en vente et marketing des entrepreneurs ou connecter ces derniers à son réseau mondial, Innovate Ventures offre une équipe talentueuse spécialement choisie ainsi qu’une communauté internationale prête à apporter son soutien dans le développement d’affaires. Il propose un espace de travail pour permettre aux entrepreneurs de s'investir au mieux de leurs capacités.
Innovate Ventures a mis sur pied un programme d’accélération de 12 semaines qui aide les entrepreneurs et start-up à voir quand ils sont sur la mauvaise voie et à corriger rapidement toute ambiguïté dans leur modèle d’entreprise afin de réussir plus rapidement. Les entreprises sélectionnées à ce programme bénéficient d’un accès à des mentors dotés d’une grande expérience. Ils peuvent aussi créer des réseaux et développer des relations avec d’autres start-up.
A la fin du programme d’accélération, Innovate Ventures organise une journée de démonstration au cours de laquelle les entrepreneurs qui présentent leur start-up pourront entrer en contact avec des investisseurs. Cette journée de démonstration permettra aux deux parties d’explorer des opportunités de collaboration qui méritent des capitaux d’investissement ainsi que des conseils et une expertise inestimables.
Avec plus de 15 mentors actifs dans son réseau, l’accélérateur a déjà soutenu plus de 60 start-up en Somalie. Il a accompagné plus de 150 fondateurs et investi plus de 200 000 dollars. Il est soutenu par les institutions comme Ventures Capital for Africa, Oxfam, Telesom et Work in Progress ! Alliance.
Melchior Koba
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