Dans sa stratégie numérique, la République démocratique du Congo ambitionne d’exclure les documents physiques de la fonction publique. Le pays a lancé une opération de numérisation des services qui se heurte au déficit de compétences des employés.
Africa Digital Academy (ADA), une filiale d'Africa Development Solutions Group dédiée à la création et à la gestion de programmes de formation dans le domaine du numérique, et l’Agence congolaise pour le développement du numérique (ADN) ont signé le mardi 21 novembre un mémorandum d’entente en marge de l’Africa Digital Expo qui se tient à Kinshasa en République démocratique du Congo.
Dans le cadre de l'accord, l'ADA fomera 100 000 agents de l'Administration publique congolaise en 2024 et 2025.
« La collaboration entre ADA et ADN, deux entités de premier plan dans le domaine du numérique, est un pas de géant dans l'effort de modernisation de l'administration publique congolaise. Nous remercions ADA pour leur appui stratégique et nous nous réjouissons à l’idée de cette collaboration », a déclaré M. Dominique Migisha (photo, à gauche), coordonnateur de l’ADN.
Selon l’ADN, la programme de formation se concentrera sur les fondamentaux de la cybersécurité, de l'intelligence artificielle, de la transformation digitale, et des solutions métiers avec pour objectif de soutenir et d'accélérer la transformation numérique de la RDC, en mettant l'accent sur l'acquisition de compétences clés et la mise en œuvre de solutions technologiques adaptées aux besoins spécifiques de la région.
Le nouveau partenariat s’inscrit dans le cadre des actions menées par le gouvernement et ses partenaires pour accélérer la numérisation dans le pays et doter les citoyens du pays en compétences numériques nécessaires pour assurer ladite numérisation et réduire la fracture numérique.
Pour l’ADA, l’initiative fait partie de ses nombreux projets en cours sur le continent africain. Depuis le 16 octobre, l’académie forme 1 000 jeunes Ivoiriens dans les métiers du numérique, y compris la cybersécurité.
Au terme de la collaboration avec l’ADN, les agents de l’administration publique congolaise seront mieux outillés pour l’utilisation des services publics en cours de numérisation dans le pays.
Samira Njoya
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Rapelang Rabana est une entrepreneure en série qui apporte des solutions digitales dans les domaines de la formation et de l’éducation. Elle a reçu plusieurs prix et distinctions tout au long de sa riche carrière entrepreneuriale.
Née à Gaborone au Botswana en 1982, Rapelang Rabana (photo) est une informaticienne, entrepreneure et conférencière sud-africaine. Elle est la fondatrice de Rekindle Learning, une entreprise qui propose des solutions d’apprentissage numérique pour les entreprises et les institutions éducatives.
Rapelang Rabana a fait ses études supérieures à l’université du Cap, où elle a obtenu son bachelor en informatique en 2005 et un master en études immobilières en 2010. En 2014, elle fonde Rekindle Learning dans le but d’améliorer les résultats d’apprentissage des individus et des organisations grâce à des expériences numériques interactives, personnalisées et adaptatives. L’entreprise utilise des technologies telles que le micro-apprentissage pour aider les professionnels à acquérir des compétences adaptées au monde du travail en constante évolution.
Rapelang Rabana est également la coprésidente-directrice générale d’Imagine Worldwide, une solution technologique qui donne aux enfants les moyens d’acquérir les compétences en lecture, en écriture et en calcul nécessaires à la réalisation de leur plein potentiel.
Elle est, depuis 2021, une partenaire en capital-risque à GrindstoneXL et une partenaire non exécutive chez Nisala Capital depuis 2016. Entrepreneure en série, la Sud-Africaine est aussi une cofondatrice, en 2021, et une partenaire de FFWD Innovation, une structure conçue pour accompagner, former et encadrer des équipes pour construire et développer des innovations plus rapidement, en utilisant les dernières méthodologies et techniques de gestion d’entreprise.
La première entreprise de Rapelang Rabana est Yeigo Communications, une start-up fondée en 2005 et spécialisée dans le domaine de la transmission de la voix par Internet (VoIP) en Afrique. Une part majoritaire de l’entreprise a été rachetée par le groupe suisse Telfree en 2008 et Rapelang Rabana a été nommée à la tête de son département de recherche et développement. Elle est restée dans cette position jusqu’en 2012. En novembre 2017, elle a été nommée directrice des affaires numériques de BCX, où elle a travaillé jusqu’en 2018.
Rapelang Rabana a reçu de nombreuses distinctions pour son travail. En 2012, elle figurait sur la O Power List d’Oprah Magazine. En 2013, elle a été inscrite sur la liste des 30 entrepreneurs de moins de 30 ans de Forbes pour l’Afrique. En 2014, la Sud-Africaine a été nommée parmi les entrepreneurs du monde par le Forum mondial de l’entrepreneuriat. En 2017, elle a été sélectionnée comme jeune leader mondial par le Forum économique mondial.
Melchior Koba
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Grâce à son travail d’incubation et à ses programmes innovants, Le Boukarou soutient les entrepreneurs locaux. Son impact témoigne de son engagement envers l’entrepreneuriat et l’innovation en Afrique.
Fondé en 2016 et dirigé par Jean-Patrick Ketcha, membre du conseil d’administration d’Afric’Innov et du conseil d’orientation stratégique du centre d’employabilité francophone, Le Boukarou est un incubateur qui travaille pour un impact réel de la jeunesse entreprenante sur l’économie camerounaise et africaine.
L’incubateur propose des activités et des programmes variés pour soutenir les entrepreneurs dans la réalisation de leurs projets. Parmi ces activités, on peut citer le coaching, le mentoring, le développement commercial, l’accompagnement de start-up, la formation, le networking, etc. Il met à la disposition des entrepreneurs un espace de coworking équipé et convivial.
« De façon opérationnelle, nous travaillons principalement, avec les jeunes de la structuration de leur idée à l’opérationnalisation de leur projet, jusqu’au développement de leur entreprise. Nous faisons un constat clair : une entité économique ne peut évoluer dans un vase clos. Nous portons donc l’ambition de réunir, de façon permanente et efficace, toutes les autres parties prenantes : institutions étatiques, médias, unités scientifiques et techniques, investisseurs, organisations internationales notamment », peut-on lire sur le site de l’incubateur.
Le Boukarou accompagne des projets dans divers domaines tels que l’agriculture et la sécurité alimentaire, l’industrie culturelle et créative, l’économie circulaire, l’environnement, l’eau et l’énergie, la mobilité, la ville durable et l’éducation, entre autres.
Parmi les programmes les plus connus de l’incubateur, on peut citer Bouka Club qui vise à augmenter l’employabilité des jeunes à travers des formations et à développer les compétences entrepreneuriales des étudiants. Le Boukarou propose aussi le Bouka Seeds qui a pour but d’accompagner financièrement les jeunes créateurs de valeur camerounais. Parmi les entrepreneurs qu’il a accompagnés, on distingue Arthur Zang, l’ingénieur qui a inventé l’électrocardiogramme connecté appelé CardioPad.
Depuis sa création, Le Boukarou a accompagné plus de 40 start-up et impacté plus de 42 000 personnes. Il a développé 5 programmes avec plus de 1 000 personnes touchées. Présent à Bamenda, Douala, Maroua et Garoua, il est soutenu par plusieurs partenaires, dont Total Energies, l’Institut français, le PNUD, l’ambassade de France au Cameroun et l’Agence universitaire de la francophonie (AUF).
Melchior Koba
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BujaHub offre un environnement propice à la croissance et à la réussite des entrepreneurs. Avec son engagement continu envers l’innovation et le développement socio-économique, elle contribue à la construction d’un continent porté par l’entrepreneuriat et l’innovation.
BujaHub est une organisation non gouvernementale créée en 2019 par la Young AfricanDevelopmentFoundation (YADF) et la Save AfricanYouthCampaign (SAY), deux organisations qui œuvrent pour le développement socio-économique et politique des jeunes et des femmes à travers l’Afrique. Le siège de BujaHub se trouve à Bujumbura, la capitale du Burundi, et son président-directeur général est Abiyah David, fondateur de SAY.
BujaHub a pour mission de fournir un environnement collaboratif où les entrepreneurs du secteur numérique et d’autres secteurs peuvent s’épanouir. Elle offre un soutien structuré sous forme d’ateliers, de formations et de séminaires qui complètent l’environnement de réseautage naturel qu’il encourage. Elle dispose également d’un espace de coworking, de bureaux et d’équipements modernes, idéalement situés au cœur du centre-ville de Bujumbura, afin de faciliter l’accessibilité.
L’organisation collabore avec des institutions privées et publiques pour concevoir et mettre en place des programmes et des activités pour accompagner les innovateurs et l’entrepreneuriat numérique au Burundi. Ainsi, elle propose un incubateur axé sur la conception d’entreprise et un programme d’accélération pour faciliter la mise à l’échelle des start-up.
De plus, BujaHub met à la disposition des jeunes une communauté de designers qui s’attaquent à des problèmes complexes. Elle propose un laboratoire de recherche dans le but de créer une économie et des projets locaux axés sur les données. Elle favorise aussi la création de nouveaux partenariats avec les régulateurs, les acteurs de l’industrie, les entreprises, les organisations locales et internationales pour créer un écosystème entrepreneurial et technologique solide.
BujaHub a mis en place divers programmes et activités pour atteindre son objectif. Par exemple, le programme Digital Ladies vise à renforcer les compétences et à promouvoir les femmes burundaises dans le numérique. De plus, BujaHub organise régulièrement des événements tels que l’Innovation Week, où les innovateurs sont présélectionnés pour présenter leurs projets.
BujaHub a déjà eu un impact significatif en Afrique. Elle a accompagné plus de 100 start-up innovantes et lancé plus de 25 programmes. Elle est dotée d’une communauté de plus de 35 000 membres constituée à 45 % de femmes et est soutenue par plus de 15 partenaires.
Melchior Koba
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Pour se développer plus rapidement, les start-up ont généralement besoin d’être accompagnées par des incubateurs, accélérateurs ou autres structures d’appui à l’entrepreneuriat. En Guinée, Trustee soutient les start-up qui ont un fort potentiel de croissance.
Trustee est une structure guinéenne d’appui à l’entrepreneuriat qui investit dans les start-up et petites et moyennes entreprises à fort potentiel de croissance. Fondée en 2018 par Ibrahima Kalil Kaba, son président-directeur général, un consultant en développement d’entreprise et en entrepreneuriat, elle cible principalement les projets des secteurs des technologies de l’information et de la communication, des énergies renouvelables et de l’agrobusiness.
Spécialisée dans l’accompagnement des start-up et la préparation à l’investissement, la société fournit des conseils stratégiques et des solutions pratiques pour aider ses clients à atteindre leurs objectifs commerciaux et financiers. Ainsi, Trustee aide les entrepreneurs à mettre en place une stratégie digitale selon leur objectif. Elle met à leur disposition son équipe de développeurs, d’architectes et de chefs de projets pour les aider à réussir leur projet. La société est aussi dotée d’un fonds qui investit entre 30 000 et 500 000 dollars dans les start-up en contrepartie de 7 à 10 %.
Trustee dispose d’un accélérateur pour aider les entreprises en démarrage à vite se développer en leur fournissant un accès à des mentors expérimentés, des investisseurs et des ressources. Des start-up de tous les secteurs, de la technologie à la santé en passant par la nourriture, ont été des récipiendaires du programme d’accélération.
L’organisation offre aussi des espaces de travail, des services juridiques et comptables, ainsi que des outils de marketing et de vente. Elle a également mis en place le Digital Community, un espace pour les entrepreneurs technologiques en Afrique de l’Ouest qui cherchent à élargir leur réseau, acquérir de nouvelles compétences et développer leur entreprise. Trustee organise également des événements comme des séances de pitchs, des réunions de mentorat, des séminaires et des événements de réseautage pour les start-up. Elle a d’ailleurs organisé la Guinea FinTech Week 2023 qui s’est déroulée en septembre.
Trustee propose aussi un programme de formation pour aider les chefs d’entreprise et entrepreneurs à acquérir des compétences et des connaissances dans le développement web, le réseau informatique, le développement de produit, la stratégie d’entreprise, la levée de fonds, le marketing et la communication, les ressources humaines, le management et la finance.
Avec son réseau d’entreprises locales et de partenaires constitué, entre autres, de BANKITRUCK et KF Invest & Consulting, Trustee soutient le développement des start-up guinéennes.
Melchior Koba
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Pour réaliser la transition numérique en cours au Tchad, le pays a besoin de personnes formées. Des partenariats sont en cours dans le pays pour garantir aux jeunes des compétences et qualifications numériques.
Simplon Africa, une entreprise sociale qui propose des formations aux métiers du numérique, et WenakLabs, un incubateur technologique basé au Tchad, ont signé le jeudi 16 novembre une convention partenariat à N’Djamena.
La collaboration vise entre autres à offrir aux jeunes Tchadiens des formations de qualité dans les métiers du numérique, dans le but de renforcer l’employabilité des ces derniers.
Découvrez dans cette vidéo, le film de la cérémonie de ✍️signature d'un partenariat avec Simplon Africa, dans le cadre de la formation aux métiers du numérique au Tchad. Désormais, un engagement commun pour l'avenir 🧑💻digital et l'inclusion numérique ! #WenakLabs #SimplonAfrica pic.twitter.com/zG5cjmTOaL
— WenakLabs (@WenakLabs) November 16, 2023
« Ce partenariat marque un engagement fort en faveur du développement des compétences numériques au Tchad. En unissant nos forces et en partageant nos expertises respectives, WenakLabs et Simplon Afrique visent à créer des formations de qualité, offrant aux apprenants des opportunités d'apprentissage exceptionnelles », a indiqué l’incubateur tchadien.
Dans le cadre de ce partenariat, Simplon Afrique sera chargé de la production des contenus didactiques pour les formations aux métiers du numérique et offrira un accès à sa plateforme de formation en ligne aux apprenants. De l’autre côté, WenakLabs fournira un accès à ses ressources et du matériel de formation pour favoriser l'apprentissage en présentiel et en ligne.
Le partenariat aboutira au lancement d’un campus payant dans les prochains mois. L’espace proposera des formations initiales et continues autant en ligne qu’en présentiel. Les étudiants, les entrepreneurs et les professionnels sont les principales cibles.
Signalons que cette nouvelle collaboration s’inscrit dans le cadre de la continuité d’un précédent partenariat qui a abouti à la mise en œuvre du programme Tech4Tchad en 2021. Financé par la France, Simplon et plusieurs autres partenaires, dont WenakLab, Tech4Tchad a déjà formé 150 jeunes dans le domaine du numérique à ce jour.
Samira Njoya
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Dans le but d’aider les étudiants du campus de l’université du Ghana dans le secteur technologique, les autorités ghanéennes ont pris des décisions stratégiques.
Ursula Owusu-Ekuful (photo) ministre ghanéenne de la Communication et de la Digitalisation, a annoncé le mardi 14 novembre, lors de la 75e édition de la conférence annuelle de l’école du Nouvel An à Accra, la création du Digital Youth Village, un village numérique au sein de l’université du Ghana. Le but de la mise en place d’une telle structure est de permettre aux étudiants de se familiariser avec les systèmes intelligents et les technologies de pointe.
« Le village numérique de la jeunesse pour l'école du Nouvel An est un projet qui me tient à cœur. Il permettra à nos étudiants d'acquérir des connaissances pratiques sur les environnements et les bureaux intelligents, ainsi que sur d'autres technologies de pointe. Malgré les difficultés qui ont retardé la réalisation du projet, je peux affirmer avec confiance que le village numérique de la jeunesse pour l'école du Nouvel An et la conférence de l'université du Ghana deviendra une réalité », a indiqué Ursula Owusu-Ekuful.
Les autorités ghanéennes poursuivent la transformation numérique du pays avec des investissements dans divers segments pour améliorer l’écosystème technologique du pays. Bien que ne faisant pas partie du « Big four » du continent (Kenya, Nigeria, Egypte, Afrique du Sud) dont les jeunes pousses ont monopolisé 67 % du total des levées de fonds réalisées sur le continent au troisième trimestre de l’année, d’après « The State of Tech in Africa Q3 2023 » de TechCabal Insights, le pays dirigé par Nana Akufo-Addo n’est pas non plus à la traîne. Selon le rapport « E-Government Survey 2022 The Future of Digital Government » du département des questions économiques et sociales des Nations unies (UN DESA), il figure parmi les seize champions du continent (7e place) en e-administration, et a rejoint plus tôt dans l’année l’Organisation de la coopération numérique.
Toutefois, l’événement, qui s’est déroulé sous le thème « Nourrir la résilience : intégrer la technologie et l'humanisme dans le développement durable », a permis à la ministre d’évoquer divers projets déjà réalisés ou en cours de réalisation dans le secteur technologique tels que Smart Community Project et The Rural Community Project.
« En adoptant une technologie centrée sur l'être humain, le Ghana continuera à renforcer ses systèmes éducatifs, ses services de santé, ses entreprises et à promouvoir sa propre culture, tout en donnant aux citoyens les moyens d'affronter l'avenir avec confiance et les compétences requises », a renchéri la ministre.
Adoni Conrad Quenum
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O’Botama est un catalyseur d’innovation et un moteur de changement pour l’entrepreneuriat en Afrique. Il accompagne, forme et aide les jeunes porteurs de projets à obtenir des financements pour leurs entreprises.
L’atelier d’innovation collaboratif (AIC) O’Botama est un incubateur d’entreprises basé au Cameroun. Il accompagne depuis 2018 des entrepreneurs camerounais locaux et de la diaspora, dans le développement de leurs entreprises. Il a été créé par le collectif O.S.E.R. L’Afrique (une association à but non lucratif de la diaspora) et est dirigé par Benjamin Ngongang, un professionnel expérimenté dans le secteur financier et dans l’investissement.
L’AIC se donne pour mission d’être un catalyseur de talents qui renforce l’esprit d’entrepreneuriat auprès des jeunes Africains et les accompagne dans la création de solutions innovantes pour leur région. Pour cela, il propose aux porteurs de projets un accompagnement de l’idée à la proposition de valeur, dans la mise en œuvre de leur innovation/activité, dans le processus de recherche de financement de leur entreprise et dans la recherche des bons partenaires.
O’Botama dispose d’un espace de coworking où il héberge régulièrement des coworkers, ainsi que d’une plateforme en ligne où il organise des événements, des formations et des prestations diverses. Son programme d’incubation est un service d’accompagnement et d’accélération de projets innovants et à impact social. Les membres du programme bénéficient de séances de formations spécifiques à leurs besoins et d’un suivi par des experts qui s’assureront du bon développement de leur entreprise.
L’incubateur dispose également d’un centre d’expertise dans lequel une équipe d’experts propose une assistance technique, des consultations et une formation dans les domaines juridiques, de la fiscalité, du travail et de la sécurité sociale, de la gestion de projets, de la gestion de la comptabilité et des finances. Il propose aussi des formations en management des entreprises, en marketing digital, en gestion comptable et en développement personnel.
Depuis sa création, O’Botama a accompagné plus de 40 entreprises et porteurs de projets au Cameroun, et a accueilli plus de 1 000 participants à ses activités. Il héberge régulièrement 111 coworkers dans son espace de travail partagé. Membre du réseau AfriLabs, l’incubateur est accompagné par Afric’Innov, Genius Center, Kmer Tech, Fiatope et Objis, entre autres.
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Depuis quelques années, les plateformes d’éducation à distance s’imposent comme des alternatives intéressantes au système éducatif traditionnel. Les autorités tanzaniennes ont décidé d’allier les deux systèmes.
Snapplify, une start-up sud-africaine qui fournit des manuels scolaires en ligne, a annoncé le vendredi 10 novembre son partenariat avec l’Institut tanzanien pour l’éducation (TIE). Le but est d’améliorer la disponibilité et la qualité des ressources éducatives pour les étudiants en Tanzanie durant les trois prochaines années.
« Notre partenariat avec TIE reflète notre vision commune de l'utilisation de la technologie pour démocratiser l'accès à l'éducation. En fournissant aux étudiants un écosystème d'apprentissage numérique complet, nous espérons susciter l'amour de l'apprentissage et encourager l'excellence académique chez les jeunes Tanzaniens », a indiqué Stephen Bestbier, responsable des partenariats gouvernementaux chez Snapplify.
The TIE has recently joined forces with @Snapplify to roll out the Tanzania e-Library Project. This initiative aims to enhance the accessibility and quality of educational resources for 11 mil students across Tanzania. Read more here: https://t.co/oc24gua9Ox#edtetch #snapplify pic.twitter.com/5BeL1R9wLn
— Snapplify (@Snapplify) November 14, 2023
Ce partenariat s’inscrit dans le cadre du projet de la bibliothèque électronique où plus de 11 millions d'élèves et 190 000 enseignants recevront un compte Snapplify personnalisé, ce qui leur permettra d'accéder à un large éventail de ressources éducatives provenant de diverses plateformes partenaires. Les contenus de la start-up, accessibles sur son application mobile et sa plateforme web, peuvent être consultés hors ligne après téléchargement depuis un ordinateur ou un smartphone.
Toutefois, il faut souligner que l’option des edtech comme solution aux problèmes éducatifs est revenue sur le devant de la scène lors de la pandémie de la Covid-19. Les plateformes d’éducation en ligne ont été de plus en plus fréquentées et elles ont aidé à résoudre divers problèmes d’éducation sur le continent, en l’occurrence ceux de la gestion des effectifs pléthoriques dans les salles de cours ou encore de l’accès aux manuels scolaires. Pour rappel, le nombre d’internautes en Tanzanie s’élève à 15,6 millions et le taux de pénétration de l’Internet est de 25 % en 2022, d’après les données de DataReportal.
Adoni Conrad Quenum
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Iris Hub joue un rôle déterminant dans la lutte contre le chômage des jeunes au Rwanda et en Afrique. Grâce à ses programmes innovants et à son engagement envers l’éducation et la créativité, il influence positivement l’avenir de l’Afrique.
Iris Hub est un centre d’incubation et d’innovation qui utilise la technologie pour répondre au problème du chômage des jeunes au Rwanda. Fondé en 2016 par Benjamin Manirafasha, son président-directeur général, il accompagne les jeunes porteurs de projets innovants dans les domaines de la technologie, l’art, le textile, l’audiovisuel, l’e-commerce, le gaming et la cybertech.
Implanté dans la localité de Kicukiro à Kigali, au Rwanda, Iris Hub a été élaboré dans le but de susciter des innovations, de dispenser des formations, de stimuler la créativité, et de favoriser la connexion entre entrepreneurs par le biais de diverses activités. Il assure un encadrement adéquat aux jeunes et aux femmes pour concrétiser leurs idées d’entreprise grâce à des coachs et des mentors dédiés. Par le biais d’ateliers, de conférences, de bootcamps et de hackathons, il offre des opportunités de formation, de réseautage et d’exposition.
Iris Hub dispose d’un magazine sur l’entrepreneuriat et les innovations, pour les jeunes, appelé Iris Magazine. Il a aussi instauré un programme d’accélérateur s’étalant sur 3 à 6 mois pour une cohorte donnée. Ce programme englobe un investissement initial, des opportunités de réseautage, des stratégies de vente, du mentorat, ainsi qu’un événement de présentation publique permettant aux participants de dévoiler leur prototype lors d’une journée de démonstration, le tout dans le but d’accélérer leur croissance.
En outre, le centre organise des événements et des conférences sur les affaires. Elle propose également des services de conception et de développement de logiciels pour les dirigeants qui veulent intégrer la technologie dans leur entreprise.
Depuis sa création, Iris Hub a incubé 15 start-up, parmi lesquelles la plateforme edutech East African Dictionary, la fintech BetaPay, l’entreprise de cybersécurité Intore Security Lab et la healthtech Mentale. Membre du réseau AfriLabs, Iris Hub est soutenu par plusieurs partenaires. Il s’agit entre autres d’ICT Chamber, de Deep Ecosystems et d’Africa Europe Innovation Partnership.
Melchior Koba
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