Plus qu’un simple espace de travail, Com’Work est une communauté d’entrepreneurs qui partagent les mêmes valeurs et qui veulent changer les Comores. Il propose un accompagnement personnalisé aux start-up, adapté à leur stade de développement.
Comores Coworking (Com’Work) est un espace de coworking moderne et créatif et un incubateur situé dans le centre-ville de Moroni. Il a été créé en 2018 par de jeunes entrepreneurs pour les entrepreneurs.
Com'Work propose des services variés aux professionnels, associations et agences créatives qui souhaitent travailler dans un environnement stimulant et collaboratif. Il dispose de 4 bureaux individuels, d’un open-space coworking de 10 postes, d’une salle de réunion, d’une salle de détente et de deux studios meublés.
Com'Work organise régulièrement des formations, des rencontres avec des experts et des meet-up pour favoriser l’échange, le réseautage et le renforcement des capacités des entrepreneurs. Il accompagne également les porteurs de projets dans la recherche de financement.
Le centre propose des programmes de préincubation et d’incubation. Son programme de préincubation permet d’accompagner les entrepreneurs dans le processus de passage de l’idée à l’action. Il peut se faire en présentiel sur une période de trois mois ou en ligne sur une période de six mois. Le programme est composé de contenus pédagogiques, d’ateliers thématiques et d’un accompagnement individuel quotidien.
Le programme d’incubation, quant à lui, permet aux entrepreneurs d’explorer le marché pour valider leur business model, de tester le marché pour acquérir les premiers clients, d’établir et d’engager une stratégie de financement et de constituer l’équipe de démarrage en cohérence avec le marché ciblé. Un accès privilégié aux financements et des formations sur-mesure sont mis à la disposition des bénéficiaires du programme.
En dehors de ces deux programmes, Com’Work propose aussi un programme d’accompagnement à la carte afin de développer avec les entrepreneurs leur projet à leur rythme et en fonction de leur besoin. A la fin des programmes, l’incubateur propose des services de conseil en entreprise dans plusieurs domaines d’expertise.
Melchior Koba
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Dans le domaine des recherches scientifiques, le continent africain est en retard par rapport au reste du monde. C’est pour combler ce gap que de nouvelles initiatives sont lancées en faveur du continent.
Jeudi 5 octobre, le géant américain Google a dévoilé la liste des 11 start-up africaines retenues pour la première cohorte de son programme baptisé Google for Startups Accelerator: AI First visant à accompagner des start-up utilisant l'intelligence artificielle pour relever les défis uniques de l'Afrique.
🚀 Exciting times ahead! Proud to unveil our new cohort for the 'Google for Startups Accelerator: AI First' program. These startups are harnessing the power of AI to transform Africa. Stay tuned for our #MeetTheStartups series! 🌍
— Google in Africa (@googleafrica) October 5, 2023
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Les start-up sélectionnées sont originaires de l’Afrique du Sud (Avalon Health), du Ghana (Chatbots Africa), du Sénégal (Lengo AI), de l’Ouganda (Logistify AI), de l’Ethiopie (Telliscopen, Garri Logistics), du Kenya (Dial Afrika Inc, Fastagger Inc ) et du Nigeria (Famasi Africa , Izifin, Vzy). Elles ont été choisies parmi un vaste vivier de talents innovants, qui proposent des solutions aux problèmes modiaux grâce à l'usage de l’intelligence artificielle.
Elles bénéficieront chacune d’un parcours d’accélération de 10 semaines, d’une allocation de 350 000 $ en crédits Google Cloud et de sessions de mentorat, de conseils techniques et d’opportunités de réseautage pour améliorer leur portée et leur impact.
A terme, la formation permettra à ces start-up spécialisées de bénéficier du vaste réseau de Google pour développer davantage leurs entreprises et favoriser l'utilisation de l'IA dans leurs pays respectifs. Selon un rapport du McKinsey Global Institute, l'IA pourrait augmenter le PIB de l'Afrique à 1 300 milliards de dollars d'ici 2030, ce qui montre son potentiel indéniable pour alimenter les solutions et stimuler la prospérité économique.
« Les start-up que nous avons choisies pour le programme "AI First" incarnent cette vision, en tirant parti de l’IA de manière innovante pour relever les défis locaux et mondiaux. Nous sommes ravis de soutenir et d’amplifier leur impact », a déclaré Folarin Aiyegbusi, responsable de l’écosystème de startups pour l’Afrique chez Google.
Samira Njoya
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Grâce à ses programmes innovants et à son soutien continu aux femmes entrepreneurs, Ndoto joue un rôle crucial dans la promotion de l’autonomisation économique des femmes sur le continent.
Ndoto Hub est un espace d’innovation et d’opportunités pour les femmes qui veulent créer et développer des entreprises sociales et économiques en Afrique. Fondé en 2017, il offre aux femmes un accès à un espace de travail partagé, à de l’information, à du mentorat, à des réseaux et à des marchés adaptés à leur croissance personnelle et professionnelle. Le hub est soutenu par une plateforme d’apprentissage numérique et des groupes communautaires animés par les membres.
Les activités et programmes de Ndoto Hub visent à renforcer les capacités des femmes entrepreneurs de moins de 35 ans dans différents domaines, tels que le développement personnel, le développement des affaires, le leadership, la gestion financière, le numérique, la résolution de problèmes, etc. Ndoto Hub propose également des opportunités de financement, de partenariat et de mise en relation avec des investisseurs, des clients potentiels et des leaders d’opinion.
L’incubateur, à travers Ndoto Digital, permet aux femmes d’apprendre, de démarrer et de développer une entreprise. Il met à leur disposition des experts et des outils pratiques indispensables à leur apprentissage.
Présent à Dar es Salaam et à Arusha, Ndoto Hub a pour mission de propulser la prochaine génération de femmes chefs d’entreprise innovantes et couronnées de succès. Il s’appuie sur un programme d’études axé sur le marché qui vise à répondre aux besoins des jeunes femmes entrepreneurs.
Ndoto Hub est donc un acteur clé de l’écosystème entrepreneurial africain. Membre du réseau AfriLabs, il est accompagné dans son combat par Digital Opportunity Trust Tanzania et le gouvernement du Canada, ainsi que d’autres institutions nationales et internationales.
Melchior Koba
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Au cours de la dernière décennie, de nombreux investissements ont été réalisés par le gouvernement kényan pour faire du pays un carrefour technologique en Afrique de l’Est. Avec les différents appuis apportés par des partenaires, l’ambition est plus grande.
La Commission de l’Union européenne (UE) a procédé le jeudi 5 octobre à Nairobi, au lancement d’un paquet numérique de 430 millions € visant à étendre la connectivité dans les écoles au Kenya, à créer un centre d'innovation numérique vert et à accompagner le gouvernement dans sa transition numérique.
Ledit paquet dévoilé lors de la visite officielle de la commissaire de l'Union européenne chargée des partenariats internationaux, Jutta Urpilainen, souligne l'engagement de l'UE en faveur de la transformation technologique du Kenya.
Kenya has dynamic digital ecosystem, which 🇪🇺🇩🇪🇫🇷 #TeamEurope is helping to develop further.
— Jutta Urpilainen (@JuttaUrpilainen) October 5, 2023
Our €430 million #GlobalGateway Digital Package for 🇰🇪 puts the emphasis on human-centric digitalisation. We invest in last mile connectivity, digital learning and inclusive governance. pic.twitter.com/ykvdVB0Aq3
« L'expansion de la connectivité numérique, le perfectionnement des emplois et la promotion de la gouvernance et des services numériques sont au cœur de l'objectif de notre stratégie d'investissement : créer des connexions durables et une valeur ajoutée locale, tout en réduisant les dépendances non durables », a déclaré Jutta Urpilainen.
Le lancement de ce paquet numérique au Kenya s’inscrit ainsi dans le cadre de la stratégie européenne Global Gateway, une initiative de la Commission européenne pour faire avancer la double transition numérique et verte et fournir des connexions fiables et durables aux pays partenaires.
Au Kenya, l’initiative permettra de réduire la fracture numérique en fournissant un accès Internet à environ 1 300 écoles dans des régions éloignées. Une subvention de 9,8 millions d'euros permettra de financer le développement des infrastructures et des compétences et services éducatifs numériques dans les écoles de 47 comtés. Ils bénéficieront à plus de 219 000 enfants dans le cadre du programme GIGA, une initiative mondiale mise en place par le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) et l'Union internationale des télécommunications (UIT).
“I want to appreciate @EUinKenya & @UNICEFKenya for the support to improve digital learning. Together, we are looking at all areas for better connection, cyber security & enabling our young people to acquire digital skills to grow our digital economy,” PS @tanuijohn, @MoICTKenya. pic.twitter.com/9IX6yDdIkx
— UNICEF Kenya (@UNICEFKenya) October 5, 2023
Le paquet permettra également la création d'un pôle d'innovation numérique verte soutenu par l'UE et l’Allemagne, mais aussi d'initiatives de gouvernement électronique en partenariat avec l'Estonie et l'Allemagne, et la participation à Govstack, un projet communautaire innovant formé dans le cadre d'un partenariat multilatéral entre l'Allemagne, Estonie, UIT et Digital Impact Alliance.
A en croire le président de la République du Kenya, William Ruto, le partenariat avec l’Union européenne a pour but de créer un lien qui contribuera au développement durable, à l'autonomisation des plus défavorisés, et à la promotion de la bonne gouvernance et de l'état de droit dans le pays.
Samira Njoya
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Le centre offre des programmes de pointe en entrepreneuriat et de formation en compétences numériques dans le but de développer un vivier de talents capables de tirer parti de l’économie numérique mondiale.
Adei Technology Hub est un centre de développement et d’innovation situé à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Il a été fondé en 2017 par Odomitchi Anikpo, sa directrice exécutive et un ancienne employée de Google aux Etats-Unis et de l’entreprise de cloud computing Salesforce.
Adei Technology Hub propose des formations techniques et entrepreneuriales, ainsi que des programmes d’accompagnement de start-up. Il dispose d’un espace de coworking, d’une salle d’événementiel et de bureaux privés. Il offre également un accès à l’expertise internationale et aux technologies de pointe.
Adei Technology Hub a pour mission de former, soutenir et connecter les acteurs clés de l’écosystème tech régional et international. Il vise à promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat en Afrique, en mettant en avant les talents, les idées et les solutions locales.
Aux entrepreneurs, le centre propose l’Adei Elevate - Launch Boost Grow, un programme de renforcement des principes fondamentaux de l’entrepreneuriat grâce à un apprentissage en ligne, aux interactions entre pairs et au mentorat. Soutenu par FINCA Ventures, Creative Valley, Seedstars et Impact Hub, le programme offre une série d’ateliers pour les entrepreneurs tech selon leur stade de développement.
Le centre lance aussi le programme Adei Elevate & Fellowship pour accompagner les start-up génératrices de revenus qui visent des investissements dans les deux ans. Aux professionnels, Adei Technology Hub propose le Tech Talent Accelerator Program, un programme de formation théorique et pratique de six mois qui permet aux professionnels d’acquérir les compétences nécessaires pour exceller dans le secteur de la technologie.
Adei Technology Hub organise également des événements comme le Meet & Greet, qui regroupe les étudiants de ses programmes, les membres d’Adei Fondation Côte d’Ivoire, ainsi que d’autres invités. L’ensemble de ces offres contribue au développement du secteur technologique en Afrique.
Melchior Koba
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L’école digitale d’agriculture, un projet de l’OCP Africa et de l’université Mohammed VI polytechnique (UM6P) sera lancée en avril 2024, a annoncé Maxime Ouattara, manager d’OCP Africa, filiale du leader mondial des phosphates, le groupe marocain OCP.
Baptisée Digital Farming School, la nouvelle école offrira des formations 100% gratuites aux jeunes Ivoiriens dans le domaine de l’agriculture digitalisée.
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Le Centre africain de recherche en intelligence artificielle (Caria) inauguré le 24 février dernier à Brazzaville, au Congo, a officiellement lancé ses activités au titre de la rentrée académique 2023-2024.
Le nouveau centre doit servir de cadre de recherches approfondies pour plus de 674 étudiants enregistrés pour cette rentrée. Le Caria entreprend des recherches sur les implications juridiques, éthiques, économiques et sociétales des technologies d’intelligence artificielle. Il est le fruit de la coopération entre le gouvernement congolais et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA).
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Les autorités tanzaniennes ont inauguré, le lundi 2 octobre, le Centre de compétences en éducation numérique (C-CoDE) fruit d’une collaboration entre l'université polytechnique Mohamed VI (UM6P) du Maroc et l'école polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) de Suisse.
Le centre, hébergé par l'Institution africaine de la science et de la technologie Nelson Mandela (NM-AIST), a été construit grâce à une dotation de plus de 100 000 dollars des Etats-Unis. Ledit centre permettra, entre autres, d'appuyer la transformation des pratiques de formation et d'éducation au moyen d'outils et de technologies numériques en Tanzanie et dans la Communauté d’Afrique de l'Est (CAE).
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Au cœur de Kinshasa, en République démocratique du Congo, se trouve un centre d’innovation numérique connu sous le nom de Lumumba Lab. Il s’engage à combler la fracture numérique et à favoriser l’innovation en Afrique.
Lumumba Lab, ou LLab, est un lieu culturel, citoyen et de médiation numérique situé à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Créé en 2012 par Filip Kabeya et Idriss Mangaya et dirigé par ce dernier, ce laboratoire d’innovation s’est donné la mission de lutter contre la fracture numérique et de permettre aux Congolais de trouver ou de créer du travail grâce au numérique.
Le LLab propose des activités et des programmes variés autour de l’usage et de la fabrication des outils numériques, avec une attention particulière portée aux femmes, aux personnes vivant avec un handicap et aux habitants des territoires marginalisés. Parmi ces activités, on peut citer La Mine, un programme de formation, destiné aux femmes, pour acquérir des compétences numériques en vue de créer une entreprise ou d’exercer un métier.
Handihack est un autre programme du centre. Il vise à promouvoir l’inclusion des personnes handicapées grâce à des formations axées sur le numérique. La Villa Digitale, quant à elle, est un espace collaboratif qui encourage l’innovation citoyenne dans une communauté donnée et s’engage dans des actions durables pour soutenir ses initiatives.
Chaque année, il touche la vie de plus de 6 000 personnes, organise au moins 30 formations. En 2019, il a organisé les Lumumba Lab Tech Awards pour encourager les champions qui ont marqué l’écosystème numérique en République démocratique du Congo.
Le LLab s’inspire de la phrase de Patrice Lumumba, héros national congolais, qui disait dans sa dernière lettre à son épouse « qu'un jour, l’Afrique écrira sa propre histoire et elle sera au nord et au sud du Sahara une histoire de gloire et de dignité ». Le LLab veut ainsi contribuer à écrire l’histoire du numérique en Afrique, en mettant en avant les innovations qui ont un impact social et en s’inscrivant dans le cadre des objectifs de développement durable (ODD).
Melchior Koba
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Fondé par une équipe de passionnés, iRise Hub est le premier espace de travail collaboratif de Mogadiscio, en Somalie. Avec Abdihakim Ainte, président-directeur général, à sa tête, le centre veut devenir le premier hub d’échange d’idées et de solutions nouvelles susceptibles de créer un écosystème durable pour la Somalie et au-delà.
Depuis sa création en 2016, iRise Hub a mis en place une série d’initiatives visant à renforcer et à construire un écosystème local durable. Ces initiatives vont de la gouvernance locale à l’école de codage Rise Academy, qui vise à investir dans la prochaine génération d’ingénieurs logiciels. Chaque initiative offre une solution unique qui allie innovation et impact social.
iRise Hub a pour mission principale d’accroître l’accès à l’information en utilisant la technologie et l’innovation. Il travaille avec tous les acteurs de la communauté, quelle que soit leur condition économique ou sociale. Il adopte une approche de personne à personne et construit un partenariat. Il conçoit ensuite des programmes personnalisés qui permettent à chaque start-up de se lancer immédiatement sur le marché.
Parmi les initiatives du centre, on distingue le Mogadishu Tech Summit, un événement annuel qui a pour but de mettre en valeur les talents locaux dans le domaine de la technologie et de reconnaître les mérites de la technologie.
Le Kobciye Program est également une initiative du centre. Il s’agit d’un programme de mentorat de 10 semaines conçu pour les idées d’entreprise ou les start-up en phase de démarrage. Son but est d’aider ces dernières à lancer leur entreprise et à gagner en traction grâce à l’engagement profond d’un mentor, à des cycles d’itération rapides et à la préparation à la collecte de fonds.
En matière de réalisation, iRise Hub a rendu autonome plus de 3 000 jeunes, a incubé plus de 100 entrepreneurs, a organisé plus de 50 événements et plus de 10 programmes, et a impacté plus de 150 start-up.
Il a su rallier à sa cause l’UNFPA, Liquid Intelligent Technologies, le ministère somalien de l’Education, de la Culture et des Etudes supérieures, Funzi et SOS Children’s Villages Somalia.
Melchior Koba
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