Dans le but de permettre aux populations d’effectuer des achats plus facilement, une fintech a mis en place une solution qui est une alternative aux crédits traditionnels.
Payflex est une solution fintech développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des services financiers, en l’occurrence le paiement différé. La start-up, basée dans la ville de Johannesburg, a été fondée en 2017 par Paul Behrmann. Depuis son lancement, la jeune pousse a déjà levé 500 000 $ pour soutenir sa croissance.
L’application est accessible sur iOS, Android et Huawei. L’utilisateur, après téléchargement, devra se créer un compte avec ses informations personnelles pour accéder aux services financiers proposés par la fintech. Le paiement différé est le produit phare de Payflex qui permet aux clients de payer en 4 versements, à raison de 25% à l’achat puis des versements de 25% chaque deux semaines. Après le premier versement, l’utilisateur sera livré et pourra jouir de son bien. C’est un atout marketing qui augmente, selon la fintech, les ventes de ses boutiques partenaires de 30%.
Payflex affiche une limite de dépenses à ses utilisateurs. S’il est un bon payeur, cette limite peut augmenter pour lui mettre de faire plus d’achats. Il faut néanmoins souligner que la fintech ne facture pas des intérêts supplémentaires lorsque l’utilisation opte pour ses services. Les intérêts entrent en jeu lorsqu’une échéance est ratée et dans le même temps, la fintech veille à diminuer le plafond de dépenses.
Bien que les crédits ne soient pas développés sur le continent pour diverses raisons, en l’occurrence l’exclusion financière, les services de Payflex sont de plus en plus adoptés par les populations sud-africaines. En novembre 2021, la fintech a été rachetée par une firme australienne qui veut étendre ses activités sur le continent. Ceci n’a pas empêché la progression de la start-up dont la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois, d’après les données de Play Store.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
Après avoir signé un partenariat avec une start-up sud-africaine opérant dans les technologies de l’éducation en novembre dernier, les autorités tanzaniennes récidivent avec une firme ougandaise.
La firme technologique ougandaise HiPipo a annoncé le mardi 12 décembre la signature d’un partenariat avec les autorités tanzaniennes, en l’occurrence la Commission tanzanienne des technologies de l’information et de la communication. L’objectif est d’accélérer l’inclusion financière et numérique et d’accroître la sensibilisation aux solutions technologiques.
Pour cela, HiPipo a déployé le programme « Include EveryOne » dont le but est de contribuer à l'accélération de l'innovation fintech, à l'autonomisation des femmes dans la fintech et se veut un catalyseur pour l'investissement et le développement dans le secteur des technologies de l’information et de la communication.
Tanzania ICTC, HiPipo sign long term partnership.
— HiPipo #IncludeEveryone #LevelOneProject (@hipipo) December 12, 2023
The government of Tanzania has lauded @HiPipo’s deliberate digital and financial inclusion efforts that continue to address longstanding disparities, close gender diversity gaps and advocate for equity for thousands of… pic.twitter.com/JdF2fbQ03N
« Nous sommes ravis d'annoncer qu'un accord pivot a été signé et scellé entre HiPipo et la Commission tanzanienne des technologies de l'information et de la communication. Cette collaboration prometteuse vise à accélérer l'inclusion financière en Tanzanie, dans le cadre du célèbre programme HiPipo Include Everyone, avec le soutien généreux de la Fondation Bill et Melinda Gates », a indiqué Innocent Kawooya (photo, à gauche), président-directeur général de HiPipo.
En retrait par rapport à certains pays de la sous-région est-africaine, en l’occurrence le Kenya et le Rwanda, la Tanzanie multiplie depuis peu les partenariats avec divers pays, organisations et start-up pour accélérer la transformation numérique en cours dans le pays. Plus tôt dans le mois, les autorités ont annoncé le lancement courant 2024 d’un cadre national pour l’économie numérique. Dans le secteur éducatif, le pays dirigé par Samia Suluhu s’est associé à la jeune pousse sud-africaine Snapplify pour améliorer la disponibilité et la qualité des ressources éducatives pour les étudiants en Tanzanie durant les trois prochaines années.
« Les activités du programme Include Everyone exploitées à l'échelle mondiale par HiPipo joueront un rôle crucial dans la promotion de l'inclusion financière, la stimulation de la croissance économique, l'encouragement des investissements dans les TIC, le conseil aux parties prenantes et la construction d'un groupe résilient et compétent d'innovateurs numériques et de professionnels des TIC en Tanzanie », a ajouté Innocent Kawooya.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
Tanzanie : le gouvernement s’apprête à lancer un cadre national de l'économie numérique
Sa carrière dans l’industrie pharmaceutique lui a permis d’acquérir une expertise précieuse dans l’économie de la santé. En 2019, il fonde une application pour faciliter l’accès aux soins de santé pour les personnes défavorisées en Afrique.
Brice Kitio Dschassi (photo) est un pharmacien et économiste de la santé avec plus de 15 ans d’expérience. Il est le fondateur et le président-directeur général de WiiQare, une start-up congolaise qui a pour mission d’améliorer l’accès aux soins de santé pour les personnes en Afrique en connectant les fournisseurs de soins de santé, les patients et les payeurs.
C’est en 2020 qu’il fonde WiiQare, une solution innovante de paiement et d’épargne santé basée sur la fidélité et les récompenses. Cette dernière permet aux gens de prendre le contrôle de leurs soins de santé grâce à des moyens faciles et amusants de constituer une épargne santé, et donne aux hôpitaux un moyen transparent de recevoir les paiements des patients.
WiiQare vise à répondre aux besoins des populations qui n’ont pas accès à une couverture sociale ou à une assurance santé, ou qui font face à des difficultés financières pour se soigner. La plateforme permet également de réduire les risques de corruption ou de détournement des fonds envoyés par les expatriés.
Brice Kitio Dschassi est titulaire d’un doctorat en pharmacie obtenu en 2001 à l’université Claude Bernard Lyon 1 et d’un master en pharmaco-épidémiologie et pharmacovigilance obtenu à l’université de Bordeaux en 2005. Il est aussi diplômé de l’université Paris-Sud où il a obtenu en 2005 un master en santé publique (MPH) spécialisé en méthodologie et statistiques.
Entre 2005 et 2009, il était chargé de cours en pharmaco-épidémiologie à l’université Claude Bernard Lyon 1. Parallèlement, il a été le chef de projet de la Haute autorité de santé, une autorité publique française indépendante à caractère scientifique qui développe la qualité dans le champ sanitaire, social et médico-social.
En 2009, il a rejoint l’entreprise pharmaceutique Sanofi et y a travaillé pendant six ans. En 2016, il devient le directeur chargé de l’économie de la santé mondiale et de recherche sur les résultats de Lundbeck. Lundbeck est une entreprise pharmaceutique spécialisée dans les maladies du cerveau.
Melchior Koba
Lire aussi :
Avec Niochi, le Congolais Prince Youlou répertorie les meilleurs coins en Afrique pour les touristes
Alex Sea est un acteur clé de l’écosystème fintech en Afrique francophone. Son travail avec l’Africa Fintech Forum lui permet de stimuler l’innovation et le développement du secteur de la finance numérique.
Alex Sea (photo) est un acteur majeur de la fintech en Afrique francophone. Il est le fondateur et le directeur d'Africa Fintech Forum (AFF), une organisation à but non lucratif qui vise à interconnecter les écosystèmes de l’innovation financière sur le continent, notamment à travers son événement annuel qui réunit les acteurs clés du secteur.
Fondée en 2017, l’AFF promeut le développement de l’industrie des fintech en Afrique. Elle sert de source et de canal d’information, œuvrant à éclairer les arcanes du marché de la fintech et à enrichir les savoirs par le biais de la chaire Africa Fintech et de la cartographie détaillée du paysage fintech en Afrique francophone.
« Africa Fintech est un forum international qui regroupe chaque année sur 2 jours, plus de 400 acteurs de la finance digitale venant des 5 continents. Ensemble, nous facilitons la mise en place de briques pour construire les écosystèmes fintech en Afrique à travers un ensemble d’initiatives. Nous organisons également un parcours dénommé africa fintech tour qui se tient chaque année dans plus de 10 pays d’Afrique pour répondre au vaste champ d’opportunités qu’offre la finance digitale. A cet effet, nous mettons en place et accompagnons des communautés de fintech dans des pays de l’Afrique de l’Ouest et centrale francophone », a déclaré Alex Sea en 2020.
L’AFF développe une collaboration avec les régulateurs, les agences gouvernementales, les centres financiers et les parcs technologiques pour améliorer l'écosystème. Elle a lancé, en 2020, Fintech Village, un bub fintech continental dédié à la fintech africaine, favorisant la synergie entre les écosystèmes fintech, les centres financiers et les hubs technologiques, en recherchant et accélérant les technologies innovantes et inclusives.
L’événement annuel phare de l’AFF est le Next Fintech Forum, dont la cinquième saison s’est déroulée en Côte d’Ivoire les 16 et 17 novembre 2023. Cette récente édition s’est penchée sur la fintech et le commerce en Afrique.
Alex Sea est titulaire d’un master en gestion d’entreprise et en gestion de la stratégie obtenu en 2002. Il est un cofondateur et le directeur d’AFRICAM ACADEMY, un hub de l’innovation et centre d’expertise en finance des marchés. L’entrepreneur est aussi le vice-président de l’Africa Fintech Network, une plateforme qui réunit les leaders de la fintech en Afrique, les organisations et les parties prenantes. Il est le secrétaire général de Côte d’Ivoire Fintech Association.
De plus, Alex Sea a cofondé Africa Lab, un incubateur et accélérateur et Finov Africa, une société de conseil et d’investissement dédiée à l’écosystème des technologies financières, dont il est le président-directeur général depuis 2019. Il est aussi le fondateur et le PDG d’IDIA AFRICA, un cabinet de conseils en intelligence économique, en pénétration de marché et en intelligence des risques.
En 2016, il a fondé Africa Telecom & Technology Review, un outil pour partager, comprendre, connaître, éduquer sur le marché le plus dynamique et le plus en croissance en Afrique. L’année suivante, il a fondé Datacenter & Cloud Conference, une vitrine de l’écosystème de la numérisation. La conférence met en lumière les tendances du marché et les opportunités pour les acteurs africains.
Melchior Koba
Lire aussi :
Incub’Ivoir : un incubateur ivoirien qui accompagne les projets innovants dans le secteur agricole
Bujeti, une start-up nigériane spécialisée dans les technologies financières, a réussi un tour de table d’un montant de 2 millions $, apprend-on de Techcrunch le jeudi 7 décembre. L’opération a été dirigée par l’accélérateur californien Y Combinator. Les fonds seront utilisés pour, entre autres, introduire des lignes de crédit pour les petites et moyennes entreprises, initier des cartes d’entreprises ou encore améliorer sa plateforme de gestion des dépenses.
Lire aussi :
Bitmama, une plateforme nigériane d’échange de cryptomonnaies, a acquis la néobanque Payday pour élargir les services de sa plateforme Changera. Selon des informations rapportées par TechCabal, Bitmama, valorisée à 30 millions $, aurait offert aux investisseurs de Payday un montant de 1 million $ de capitaux propres et elle prendra en charge les dépôts et les dettes des clients de la néobanque.
Lire aussi :
La Nigériane Ruth Iselema promeut la blockchain en Afrique avec Bitmama
Nigeria : la fintech Payday lève 3 millions de dollars pour renforcer sa plateforme de paiement
En Afrique, les start-up sont généralement confrontées au problème de manque de financement pour développer leurs activités. C’est ce problème que Justin Stanford essaie de résoudre avec 4Di Capital en Afrique du Sud.
Justin Stanford (photo) est un entrepreneur, investisseur et capital-risqueur sud-africain, passionné par l’écosystème technologique africain. Il est un cofondateur et l’associé général de 4Di Capital, une société de capital-risque basée au Cap et à Atlanta, qui investit dans les start-up technologiques.
L’entrepreneur a cofondé 4Di Capital en 2009 afin de financer et d’accompagner les entrepreneurs technologiques africains à fort potentiel. 4Di Capital se concentre sur des secteurs comme la santé numérique, l’éducation en ligne, la fintech, la technologie verte, le transport et les infrastructures. Parmi les entreprises du portefeuille de l’entreprise, on peut citer Aerobotics, LifeQ, Talk 360, Wasoko et VALR.
Autodidacte passionné par l’ingénierie et la technologie, Justin Stanford a arrêté ses études en 2 000, au secondaire, pour se consacrer à l’entrepreneuriat. En 2003, il a cofondé ESET Southern Africa, une entreprise qui distribue les produits de sécurité Internet haut de gamme ESET en Afrique australe. Il est membre du conseil d’administration de l’entreprise.
En 2009, il a cofondé The Silicon Cape Initiative, un mouvement communautaire à but non lucratif dont l’objectif est de favoriser le développement des start-up technologiques en Afrique du Sud, en particulier dans la région du Cap-Occidental.
« Le potentiel que nous avons décelé dans l'écosystème local des start-up technologiques, très naissant, cloisonné et peu développé, nous a finalement amenés à fonder la Silicon Cape Initiative en 2009 avec mon ami Vinny Lingham, afin d'essayer de donner un coup de fouet et de catalyser les choses, et à créer 4Di Capital en tant que fonds de capital-risque pour les start-up technologiques de type Silicon Valley, ici en Afrique du Sud », a déclaré l’entrepreneur en 2015.
Justin Stanford a reçu plusieurs prix et distinctions, nationaux comme internationaux. En 2011, il a été classé par le Mail & Guardian dans le top 200 des jeunes Sud-Africains et en 2013, il a été classé par Forbes dans le 30 Under 30 des meilleurs jeunes entrepreneurs d’Afrique. De 2014 à 2018, il a figuré sur la liste de l’Institut Choiseul des Choiseul 100 Africa : Economic Leaders for Tomorrow, et en 2017, il a figuré sur la liste inaugurale des 100 jeunes Sud-Africains les plus influents.
Melchior Koba
Lire aussi :
En Afrique du Sud, FSAT Labs incube et accélère les start-up numériques en phase de démarrage
LemFi, une fintech nigériane opérant dans les transferts de fonds, a annoncé le mardi 28 novembre sur le réseau social Instagram la suspension de ses activités au Ghana. Cette décision intervient une semaine après que la Banque centrale du Ghana a déclaré que plusieurs entités opèrent dans le pays sans disposer des accords nécessaires.
Lire aussi :
Témoin de l’impact que peut avoir un petit geste sur une personne vivant en Afrique rurale, le jeune Guinéen vivant à Londres a mis en place une plateforme qui permet aux membres de la diaspora comme lui d’envoyer du crédit téléphonique de petite valeur directement à leurs proches.
Ibrahima Soumano (photo) est un entrepreneur guinéen installé à Londres. Diplômé de la Oxford Brookes University où il a obtenu en 2005 un bachelor en administration des affaires, gestion et opérations, il est un cofondateur et le président-directeur général de Senditoo.
Née sous le nom Ozaremit, des efforts d’Ibrahima Soumano et de son ami Takwana Tyranini, la plateforme Senditoo permet principalement aux membres de la diaspora d’envoyer du crédit téléphonique à leurs proches restés dans leur pays d’origine. L’idée est venue à son PDG lors d’un voyage en Guinée, où il a constaté l’impact positif qu’un simple don de crédit de communication pouvait avoir sur les populations locales.
Senditoo propose un service simple, rapide et accessible depuis un site web ou une application mobile. Il suffit d’entrer le numéro de téléphone du destinataire, de choisir le montant de la recharge et de payer en ligne. La recharge est envoyée instantanément sur le téléphone du bénéficiaire, qui reçoit une confirmation par SMS.
Senditoo couvre plus de 140 pays dans le monde, dont 39 en Afrique. Depuis 2020, l’entreprise permet également à la diaspora d’effectuer des dépôts d’argent directement sur le compte mobile money des proches au Ghana, en Guinée, en Ouganda, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Mozambique, en Zambie, en RD Congo, au Zimbabwe et au Sénégal. A travers la plateforme, il est aussi possible de payer l’électricité des proches résidents au Zimbabwe.
Ibrahima Soumano avait également fondé, en 2012, Tafory, une plateforme de recherche immobilière sur Internet en Guinée. Il a géré l’entreprise jusqu’en 2016, quelque temps avant de lancer Senditoo.
Melchior Koba
Lire aussi :
Entrepreneur en série, il est à l’origine de plusieurs sociétés technologiques spécialisées, que ce soit dans l’éducation ou la prestation de services aux particuliers et aux entreprises. Sa solution temtem ONE a pour but de faciliter le quotidien de ses utilisateurs.
Kamel Haddar (photo) est le fondateur et le président-directeur général de temtem ONE, une super application algérienne qui regroupe plusieurs services digitaux pour faciliter le quotidien des utilisateurs. Il est diplômé de l’école de l’expertise numérique ESIEE-IT, où il a obtenu un master en informatique en 2004, et est titulaire d’un master spécialisé en marketing obtenu en 2008 à l’ESCP Business School en France.
temtem ONE, fondée en 2018, est une solution algérienne de cartes-cadeaux numériques pour les consommateurs et les entreprises. Elle est à la fois une place de marché et une fintech. Elle propose une carte-cadeau numérique qui sert à la fois aux consommateurs et aux entreprises.
La carte-cadeau numérique permet aux consommateurs de la diaspora de faire des achats pour leurs familles et pour les locaux en Algérie avec une fonction de cashback. Les entreprises, quant à elles, peuvent motiver leurs employés et partenaires grâce à des programmes de fidélité avec des récompenses disponibles sur la place de marché de temtem ONE.
La place de marché de temtem ONE permet d’accéder à de nombreux services comme le covoiturage, la recharge mobile, des artisans à la demande, des médecins à la demande, des services financiers et de shopping. La recharge mobile de temtem ONE est disponible en Algérie, en Tunisie, au Maroc, au Sénégal, au Mali et en Côte d’Ivoire.
Kamel Haddar est aussi un cofondateur et le président de l’Algerian Talents & Leaders Association (ATLAS). L’association, née en 2010, a pour objectif « de cultiver une nouvelle génération de leaders en offrant aux étudiants algériens la possibilité de fréquenter des écoles de commerce de premier plan et de se connecter à un réseau professionnel de soutien », a écrit l’entrepreneur sur LinkedIn.
Il est un investisseur et un membre du conseil d’administration (CA) de Factory Digitale, une organisation qui met en relation à distance les meilleurs talents africains avec des équipes techniques européennes, et de Code 213 qui propose une formation aux compétences numériques. Il est également un investisseur et membre du CA de iMadrassa.com, une plateforme d’e-learning.
L’ensemble de ces projets sont nés de CasbahTech, une start-up studio que Kamel Haddar a fondée en 2015, il a pour vocation de concevoir et de développer des solutions innovantes dans le domaine du numérique en Algérie.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Kamel Haddar a travaillé entre 2002 et 2005 pour l’entreprise technologique 3M où il a été successivement chef de projet et analyste d’affaires. Il a aussi été, entre 2005 et 2012, consultant en télécommunications, énergie et services publics du cabinet de conseil indépendant BearingPoint.
En 2013, il est nominé en tant que « Young Leader » pour l’International Visitor Leadership Program Alumni du département d’Etat des Etats-Unis. Désigné comme jeune leader méditerranéen par l’institut ASPEN, il a participé, toujours en 2013, au séminaire sur le leadership responsable à Cordoue, en Espagne.
Melchior Koba
Lire aussi :
Abdellah Mallek est le fondateur du centre technologique et d’entrepreneuriat Sylabs en Algérie