Selon un rapport de la société de conseil McKinsey & Company, le marché de l’e-commerce en Afrique est en pleine expansion et devrait atteindre 180 milliards $ d'ici 2024. Cette perspective attire de plus en plus d'entreprises internationales.

 AliExpress, la plateforme de commerce en ligne du groupe chinois Alibaba, s'implante désormais en Ethiopie. L'entreprise a récemment noué un partenariat stratégique avec la société éthiopienne de commerce électronique MKTY IT Services Plc. Ce partenariat a conduit à l'inauguration, le jeudi 22 août, du tout premier showroom AliExpress sur le continent africain.

Selon Yeshurun Alemayehu (photo, à gauche), ministre d'Etat chargé de l'Innovation et de la Technologie, l'entrée d'AliExpress sur le marché éthiopien offre des perspectives significatives pour les entreprises locales, leur permettant de s'inscrire dans le commerce mondial et d'étendre leurs activités à l'international.

Le showroom, situé à Addis-Abeba, est conçu pour servir de point de contact physique entre les consommateurs et les entreprises éthiopiennes. Les visiteurs peuvent y découvrir une vaste gamme de produits provenant du monde entier. Ce projet a pour objectif de permettre aux consommateurs éthiopiens de vivre une expérience du commerce électronique plus interactive et immersive.

L'expansion d'AliExpress en Ethiopie s'inscrit dans le cadre des récentes réformes mises en place par le pays pour attirer les investissements directs étrangers, avec la perspective de stimuler l'économie nationale. Cette initiative survient à un moment où le commerce en ligne connaît une croissance notable en Ethiopie, avec environ 45 licences de commerce électronique enregistrées par le ministère du Commerce et de l'Intégration régionale en décembre 2023. Le secteur est néanmoins marqué par la prédominance de petites start-up, souvent fragiles, dont beaucoup disparaissent après quelques années d'activité.

L'arrivée d'AliExpress sur le marché éthiopien est perçue comme une opportunité de création d'emplois, de stimulation de l'innovation au sein des start-up, et de mise en valeur des produits locaux sur la scène internationale, renforçant ainsi le potentiel d'exportation du pays.

Samira Njoya

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Dans le but de faciliter l’organisation d’événements aux promoteurs, quatre tech entrepreneurs ont mis en place une solution de billetterie en ligne. Elle embarque diverses fonctionnalités de gestion et de marketing.

Howler est une solution numérique développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les organisateurs d’événements, de mettre en place une billetterie en ligne sécurisée pour leurs divers événements. La jeune pousse, basée dans la ville de Johannesburg, a été fondée en 2014 par Scott Witters, Shai Evian, Simon Powell-Jackson et Steven Cuzen.

La solution dispose d’une application accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois. Elle permet de vérifier les tickets sur le lieu des événements sinon tout se passe sur la plateforme web en scannant les codes QR des tickets ou en recherchant le nom des participants par e-mail, nom ou numéro d'identification.

Le promoteur d’événement, de son côté, se crée un compte sur la plateforme web de Howler et fournit toutes ses informations personnelles. De là, il pourra créer des événements sur mesure et mettre les tickets de ceux-ci à la vente sur la plateforme. La start-up peut s’occuper de divers types d’événements, allant des concerts aux festivals en passant par les événements sportifs ou encore les expositions.

Avec Howler, il peut effectuer la promotion de son événement, proposer diverses options de paiement aux clients, accéder à des outils de gestion depuis son tableau de bord pour ajuster ses stratégies marketing en conséquence, etc. La jeune pousse dispose également d’une équipe pour s’occuper de la livraison de tickets, entre autres.

Depuis son lancement, Howler revendique plus de 2,5 millions de tickets émis, plus de 10 millions de transactions sans numéraire traitées et plus de 1,5 milliard de rands générés (environ 83,2 millions $).

Adoni Conrad Quenum

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Dans le but d’aider les étudiants à faire leurs courses plus aisément, deux tech entrepreneurs ont mis en place une solution sur mesure.

Chao est une solution numérique développée par une start-up nigériane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les étudiants, de commander de la nourriture et des produits d’épicerie et de se faire livrer sur leur campus universitaire. La start-up a été fondée en 2022 par Gift Akobundu et Melvin Senne-Aya.

« Il n'était pas possible de commander efficacement des repas dans les magasins, car aucune plateforme de livraison de nourriture n'opérait dans les environs du campus. J'ai commencé à discuter avec des restaurants pour mieux comprendre leurs opérations commerciales individuelles, en comprenant ce qu'il faudrait pour résoudre le problème en tant qu'ingénieur logiciel, pas seulement pour les utilisateurs, mais aussi pour les magasins », a indiqué Gift Akobundu à Disrupt Africa.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur se crée un compte et accède aux restaurants et épiceries partenaires de la jeune pousse. Il pourra ainsi passer commande pour se faire livrer les plats cuisinés, des produits d’épicerie ou même des médicaments. Après la mise en place de son service bêta, Chao a décidé de diversifier ses offres au-delà des plats cuisinés.

La jeune pousse revendique plus de 3 000 utilisateurs et couvre actuellement deux campus : la Babcock University et l’université de Port Harcourt. Elle veut s’étendre à d’autres communautés dans les 24 prochains mois. En 2023, Chao a remporté le prix du commerce électronique lors du Wema Bank Hackathon and Grand Summit et en 2024, elle a été lauréate du Markhack 3.0 organisé par Eko Innovation Centre et GDM Group. Cette récompense lui a permis de recevoir 1 000 $ de crédits Amazon, un investissement de démarrage de 50 000 $ de l'Eko Innovation Centre et un programme d'accélération de 3 mois d'une valeur de 10 000 $.

Adoni Conrad Quenum

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Selon ce tech entrepreneur, les commerces informels, communément appelées « souks » ou encore « dukas » en Ethiopie, sont mal desservies par les acteurs traditionnels du marché et les distributeurs. Il a mis en place une solution numérique pour résoudre ce problème.

Jemla est une solution d’e-commerce business-to-business développée par une jeune pousse éthiopienne. Elle permet aux propriétaires des commerces informels de se ravitailler auprès des enseignes de distribution des produits de grande consommation. La start-up, basée à Addis Abeba, a été fondée en 2019 par Estephanos Zewdie. Elle a pour but d’autonomiser les commerces informels en améliorant leurs opérations commerciales et leur stabilité financière.

« Une partie de notre mission consiste à permettre aux détaillants d'accéder à des services financiers essentiels. Nous comprenons l'importance de l'autonomisation financière pour stimuler la croissance et la durabilité des entreprises », indique la jeune pousse.

La solution dispose d’une application mobile uniquement accessible sur Android. L’utilisateur se crée un compte et accède aux divers fournisseurs de la plateforme. En fonction des produits qu’il commercialise, il passe sa commande et se fait livrer dès le lendemain dans sa boutique. Avec cette approche, la start-up s’assure que les boutiques ne manquent jamais de produits pour satisfaire la clientèle.

Elle met en place d’autres services pour garantir cette politique. Elle collecte les données de chacun de ces commerces pour leur faire bénéficier plus tard de financements, de facilités de crédit ou de paiements différés. « Nous prévoyons d'exploiter les données de transaction de ces détaillants pour faciliter l'accès aux services "Achetez maintenant, payez plus tard" (BNPL) et aux produits financiers des banques et des institutions financières, améliorant ainsi leur flux de trésorerie et leur stabilité financière », explique Estephanos Zewdie.

La start-up, qui opère uniquement à Addis Abeba, revendique plus de 10 000 détaillants sur sa plateforme. Néanmoins, elle ne veut pas encore s’étendre hors de son marché local. Elle veut reproduire son modèle dans d’autres villes du pays.

Adoni Conrad Quenum

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La start-up d’e-mobilité Yango, une filiale de la firme technologique russe Yandex, a annoncé le mardi 6 aout le lancement de ses activités au Bénin. Présent sur le continent depuis 2018, Yango s’est déjà déployée dans plus d’une dizaine de pays africains, en l’occurrence en Côte d’Ivoire, au Cameroun, en Zambie ou encore au Ghana.

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Informaticien de formation, il utilise ses compétences pour aider les commerçants en ligne en Afrique. Il offre une solution numérique qui simplifie et accélère la livraison de colis.

Imad El Mansour Zekri (photo) est un informaticien et un entrepreneur technologique marocain. Il est le fondateur et le président-directeur général de Cathedis, une start-up technologique spécialisée dans la livraison de colis pour les entreprises de commerce électronique.

Fondée en 2015, Cathedis offre une plateforme logistique entièrement digitalisée. Elle répond aux besoins des consommateurs avec des services tels que la livraison, le paiement en ligne ou à la livraison, et le suivi en temps réel des colis et des livreurs. L’objectif de Cathedis est de numériser et automatiser la centralisation et la distribution des colis en Afrique.

« Nous disposons d’une solution de livraison 100 % digitalisée. Elle inclut le ramassage auprès des boutiques, le traitement de la livraison via les appels et les enregistrements des actions réalisées, la livraison physique finale et la remontée des accusés de livraison, les retours des fonds des boutiques, les retours des colis non livrés pour des raisons d’injoignabilité ou de refus du client final », explique le PDG de Cathedis en 2020.

Imad El Mansour Zekri est titulaire d’un diplôme de technicien spécialisé en informatique de gestion obtenu en 2008 à l’école Pigier au Maroc. Il détient aussi un master en ingénierie des systèmes, réseaux et sécurité obtenu en 2011 à la Faculté des sciences et techniques de Settat de l’université Hassan 1er du Maroc.

Pour acquérir de l’expérience, Imad El Mansour Zekri a travaillé, à partir de 2010, comme ingénieur technico-commercial d’AGT Maroc, une entreprise spécialisée dans l'intégration des réseaux informatiques et télécoms. En 2015, il rejoint Integradis Europe, une entreprise de développement informatique et de services numériques, toujours en tant qu’ingénieur technico-commercial.

Melchior Koba

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Il est un expert en transformation numérique qui aide les entreprises à prospérer. Il propose des outils de collecte de données et de marketing pour les entrepreneurs spécialisés dans le commerce électronique.

Bashanganyi Magwape (photo) est un informaticien et un entrepreneur en série botswanais. Cofondateur et directeur général de Meeticks Africa, il fournit aux entreprises les outils, l’accès et le soutien nécessaires pour prospérer.

Fondée en 2020 par Bashanganyi Magwape et Ismael Camara, Meeticks Africa aide les petites entreprises à s’approvisionner, à numériser leurs opérations et à élargir leur clientèle. Son objectif est de « libérer de la valeur dans les communautés et les marchés informels d’Afrique grâce au commerce en ligne ».

L’une des innovations clés de Meeticks Africa est un chatbot WhatsApp qui permet aux e-commerçants d’accéder à un plus grand nombre de clients à travers le pays. Cette solution facilite la gestion des stocks, les commandes, le réapprovisionnement et la comptabilité de manière numérique.

En 2022, Meeticks Africa a lancé Jaabi, une technologie innovante qui permet aux utilisateurs de collecter des données pour des sondages, des études de marché et des formulaires d’abonnement. Utilisant l’interface de programmation de WhatsApp Business, Jaabi simplifie la collecte de données, la rendant plus accessible et efficace.

La start-up propose aussi un programme d’entrepreneuriat appelé DoDigi. L’objectif de ce programme est « de former, d’améliorer les compétences et d’aider économiquement 3 000 femmes entrepreneurs en Afrique australe au cours des trois prochaines années », déclare le directeur général de Meetricks Africa en 2022.

Bashanganyi Magwape est consultant numérique pour la Dream Factory Foundation, une organisation visant à autonomiser les jeunes par l’éducation. Il est titulaire d’un diplôme en informatique obtenu en 2006 au Botswana Accountancy College (BAC). Il détient aussi un diplôme en ingénierie de son obtenu en 2008 à la CityVarsity School of Media and Creative Arts en Afrique du Sud.

L’entrepreneur a travaillé en 2008 comme assistant solutions musicales chez Mama Dance, une plateforme musicale. De 2013 à 2021, il était le directeur de Youngpreneurs Media, une société de création de contenu audiovisuel. Entre 2018 et 2023, il était directeur général de Basha Consulting, une société spécialisée dans la transformation digitale.

Melchior Koba

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Le tourisme est en plein essor sur le continent. Deux tech entrepreneurs kényans ont décidé de mettre en place une solution sur mesure pour faciliter le quotidien des agences de voyage et des voyageurs.

Triply est une solution numérique développée par une start-up kényane. Elle permet aux agences de voyage de gérer leurs opérations via une seule plateforme, et aux voyageurs d’organiser leurs voyages d'affaires ou de vacances. Fondée en 2021 par Peter Wachira et Collins Muthinja, la start-up est basée dans la capitale kényane, Nairobi.

« Nous aidons les entreprises de voyage à gérer leurs opérations en ligne, à collecter les paiements et à accéder aux services financiers, tout en augmentant leurs réservations grâce à notre place de marché », explique la start-up.

La solution inclut une application mobile disponible sur iOS et Android. Les utilisateurs peuvent créer un compte et accéder à toutes les fonctionnalités pour développer des entreprises telles que des agences de voyage, des plateformes de location d’hébergement de courte et longue durée, ou des entreprises événementielles.

Pour les entreprises, Triply facilite la collecte des paiements, la gestion de la messagerie, les réservations de vols et d'hôtels, ainsi que la gestion de l'identité des clients et des ressources humaines. Elle intègre également un outil de gestion du marketing, permettant aux clients de prendre des décisions stratégiques en intégrant la plupart des réseaux sociaux comme Facebook, WhatsApp et Instagram. Concernant la collecte des paiements et la gestion comptable, Triply propose des outils spécifiques.

Les voyageurs, quant à eux, peuvent réserver des hébergements de vacances, et accéder à des forfaits de voyage et des hôtels depuis ses plateformes web et mobile. Grâce à ses outils de finances, la jeune pousse reçoit les paiements dans plusieurs devises, ce qui facilite la tâche aux voyageurs. En avril 2024, la start-up a été sélectionnée pour rejoindre la cohorte Hiver 2024 de l'accélérateur californien Y Combinator.

Adoni Conrad Quenum

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Le nom de la start-up signifie « sauver » en mooré, une langue véhiculaire du Burkina Faso. Elle a pour but de régler les problèmes de livraison de colis dans les différentes localités du pays.

Faangué est une solution technologique développée par le groupe Kafyka, une entreprise burkinabè. Elle permet aux utilisateurs de se faire livrer du gaz domestique en quelques clics. La start-up, basée à Ouagadougou, a été fondée en 2023 par Brice Clovis Kaboré.

Selon les propos de son fondateur, Faangué « a pour objectif de créer des emplois, valoriser le métier de livreur par l’utilisation des TIC, avoir un prix unique de livraison partout au Burkina Faso, motiver la population à intégrer l’aspect digital dans leur habitude, aider le gouvernement dans l’atteinte de ses objectifs ».

L’application est disponible uniquement sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte et accède aux divers services. S’il veut passer la commande d’une bouteille de gaz, il aura simplement à contacter un des nombreux commerçants présents sur la plateforme. Il opte pour la bouteille de gaz de son choix et valide la commande. Avant de confirmer sa commande, l’utilisateur accède à la facture sur laquelle il retrouve en détail les informations relatives au prix du produit, aux frais de livraison et toutes les informations sur le livreur.

Outre ce service, il est possible de recourir aux livreurs de la start-up pour des courses. En fonction de la situation géographique de l’utilisateur, l’application met en avant les livreurs qui sont proches de sa position. Faangué estime, en kilomètres, la distance approximative qui sépare l’utilisateur et les différents livreurs mis en avant. Il pourra opter pour l’un d’eux pour faire faire la course.

La start-up a pour ambition de créer environ 200 emplois permanents et plus de 5 000 emplois à temps partiel de livreurs de produits divers dans toutes les localités du Burkina Faso. Elle est présente dans plusieurs grandes villes comme Ouagadougou, Bobo Dioulasso ou encore Koudougou.

Adoni Conrad Quenum

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Dans le but de faciliter les déplacements dans la ville de Dakar et ses environs, deux jeunes entrepreneurs ont mis en place une solution d’e-mobilité.

Kai est une solution d’e-mobilité développée par une start-up sénégalaise. Elle permet aux utilisateurs de faire des courses en ville en commandant des taxis depuis son application mobile. La start-up, basée à Dakar, a été fondée en 2018 par Pape Seyni Ndiaye et Birane Diagne. En 2021, elle a levé un montant non dévoilé pour soutenir sa croissance.

L’application est disponible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur se crée un compte en renseignant ses informations personnelles. Il pourra ensuite accéder aux services de la jeune pousse. S’il veut effectuer une course, l’utilisateur choisit sa destination sur la carte et sélectionne une gamme de véhicule. L’application affiche directement le prix de la course.

La jeune pousse permet à l’utilisateur d’en apprendre davantage sur le chauffeur. S’il valide la course, l’utilisateur reçoit une notification à l’arrivée du chauffeur. Il aura à suivre un itinéraire pour effectuer la course. Néanmoins, il est possible d’ajouter des arrêts ou de faire des détours pendant la course. En ce qui concerne les moyens de paiement, Kai offre plusieurs options. Entre autres, l’utilisateur paie avec le portefeuille numérique de l’application (préalablement rechargé), les cartes bancaires, le mobile money ou encore en espèces.

« Les services de Kai incluent des courses dans Dakar, des déplacements depuis et vers l’aéroport de Dakar, ainsi que des mises à disposition dans Dakar et vers toutes les régions », indique la start-up. Pour accélérer sa croissance, la jeune pousse sénégalaise s’est associée à CFAO Motors, un concessionnaire de véhicules. Pour ses débuts en décembre 2021, elle a reçu un lot de 20 voitures dans le cadre du partenariat.

Adoni Conrad Quenum

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