La représentante du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en République démocratique du Congo, Angèle Dikongue-Atangana (photo, à droite), a reçu le mardi 9 mai, en audience, le ministre du Numérique Désiré-Cashmir Kolongele (photo, à gauche).

Les deux parties ont convenu de renforcer leur collaboration dans le secteur du numérique, notamment dans la gestion des données des populations à travers la mise en place prochaine d’un système d’identification unique.

Le système permettra l’identification générale de tous les citoyens du pays et de tous ceux qui y résident, y compris les réfugiés et les apatrides.

Lire aussi :

RD Congo : Patrice Binwa Aganze propose des solutions numériques aux start-up et aux petites et moyennes entreprises

Published in Breves_Une

Au cours des cinq dernières années, le Kenya a réalisé des avancées considérables dans les technologies de l’information et de la communication en Afrique. Le pays est aujourd’hui un hub numérique pour plusieurs entreprises mondiales. Ce statut ne cesse de se renforcer.

Le gouvernement du Kenya a conclu le mercredi 10 mai un accord de partenariat avec Venom Foundation, un fondation spécialisée dans le développement de la crypto et agréée par Abu Dhabi Global Market (ADGM), un centre financier international et une zone franche situés sur l'île d'Al Maryah, à Abu Dhabi aux Emirats arabes unis. De cette collaboration, il est prévu l’établissement à Nairobi d’un centre de pointe dédié à la création de nouvelles applications blockchain et Web3 en Afrique.

« Le Kenya Blockchain Hub fournira des outils et des ressources essentielles pour aider les nations africaines à construire une base solide pour la transformation numérique. En mettant en œuvre des solutions basées sur la blockchain, nous visons à promouvoir la transparence, l'efficacité et la confiance sur l'ensemble du continent », a déclaré Venom Foundation qui a souligné que « les avantages de ce partenariat s'étendront tant au niveau national que mondial, améliorant les conditions de vie et libérant du potentiel ».

La blockchain est une technologie de stockage qui permet de garder la trace d'un ensemble de transactions, de manière décentralisée, sécurisée et transparente. Elle offre de hauts standards de transparence et de sécurité, car elle fonctionne sans un organe central de contrôle. Son usage est possible dans divers secteurs, notamment la finance.

Ce partenariat démontre l’intérêt croissant que la blockchain et les technologies associées gagnent au Kenya. La plateforme mondiale d'échange de cryptomonnaies Binance indique qu’environ 8,5 % de la population kényane (4,25 millions de personnes) possèdent des devises numériques. C’est d’ailleurs cet engouement croissant qui pousse actuellement le gouvernement à vouloir introduire une taxe de 3 % sur les actifs numériques pour le prochain exercice budgétaire.

Bien qu’il n’existe pas encore de stratégie nationale sur la blockchain et les services associés, le marché croît et se transforme. Conscient qu’il ne peut véritablement pas freiner l’adoption des nouvelles technologies par les populations parce qu’il manque encore le cadre réglementation adéquat, le gouvernement kényan a tout de même pris des mesures de sécurité en développant une Sandbox à travers laquelle les nouvelles technologies, logiciel et autres services peuvent être testés dans un environnement sûr avant d’être ouverts à la consommation.

Avant l’initiative publique avec Venom Foundation, une initiative privée presque similaire avait déjà pris corps en octobre 2022. L’organisation à but non lucratif NEAR Foundation basée en Suisse, dont l’objectif est d'accélérer la transition du monde vers les technologies ouvertes en développant et en favorisant une communauté de développeurs et de créateurs, avait annoncé le lancement du Hub blockchain régional au Kenya en partenariat avec Sankore, une guilde de la  NEAR Foundation basée au Kenya. Le Hub régional du Kenya a pour mission d’accélérer l'innovation blockchain, l'éducation et le développement des talents à travers le continent africain.

Samira Njoya

Lire aussi :

Le Nigeria se dote d'une politique nationale sur la blockchain

Published in Tech

Le ministre ivoirien du Commerce, de l'Industrie et des Petites et moyennes entreprises, Souleymane Diarrassouba (photo), a procédé, le lundi 8 mai à Abidjan-Plateau, au lancement d’une application mobile de lutte contre la vie chère, dénommée « contrôle citoyen ».

Selon le ministre, cette application conçue dans le contexte de la lutte contre la vie chère et de la surveillance du marché, permettra entre autres à toute personne résidant sur le territoire national, d’alerter sur les pratiques de prix illicites, de dénoncer les cas de défaut d’affichage des prix et de mise en vente de produits périmés.

Lire aussi :

Cameroun : le gouvernement lance une plateforme numérique pour promouvoir les produits locaux

Published in Breves_Une

Au Nigeria, une grande partie de la population n’a toujours pas accès aux services de télécommunications mobiles malgré les investissements considérables du gouvernement à cet effet. Le Parlement veut savoir ce qui bloque jusqu'à présent.

La Chambre des représentants du Nigeria a entamé, le mardi 9 mai, une enquête visant à déterminer les raisons pour lesquelles la Commission des communications du Nigeria (NCC) n'a pas réussi à promouvoir la disponibilité et l'utilisation généralisée des services de télécommunications mobiles dans tout le pays en particulier dans les zones rurales.

L’enquête vise également à questionner l’utilisation du Fonds de fourniture du service universel (USPF, Universal Service Provision Fund), créé par le gouvernement fédéral pour faciliter la réalisation des objectifs de la politique nationale en matière d'accès universel et de service universel aux technologies de l'information et de la communication (TIC) dans les zones rurales, non desservies et mal desservies du Nigeria.

 « Il est essentiel de noter que ce ne sont pas seulement les personnes résidant dans les zones urbaines qui ont le droit aux télécommunications, la considération devrait être étendue aux habitants des zones rurales. La NCC, en tant qu'autorité de régulation, doit faire preuve de proactivité en s'assurant que des services qualitatifs et efficaces sont offerts par les opérateurs de télécommunications », a déclaré Femi Gbajabiamila le président du Parlement lors de la première audience publique organisée par la commission ad hoc de la Chambres des représentants.

Selon les chiffres de la NCC, le Nigeria comptait 227,1 millions d’abonnés à la téléphonie mobile au mois de février 2023.  Si ce chiffre représente un taux de pénétration de l’ordre de 110 %, les chiffres réels sont moins importants car certains abonnés possèdent plusieurs cartes SIM. La NCC estime qu’environ 27 millions de Nigérians n’ont pas accès aux télécommunications mobiles.

Ainsi, pendant trois jours, les responsables de la NCC seront interrogés sur les 1 014 contrats exécutés par l'USPF, y compris un projet de bibliothèque électronique qui a été réalisé pour un montant de plus de 2 milliards de Nairas (4,3 millions $).

Samira Njoya

Lire aussi :

Le Nigeria se dote d'une politique nationale sur la blockchain

Published in Gestion Publique

L’arrivée de la 5G est annoncée en Tunisie depuis 2020. Des investissements sur les réseaux ont été réalisés pour accueillir cette nouvelle technologie qui apportera potentiellement un vent de croissance au commerce et aux services basés sur des modèles reposant sur l’Internet haut débit.

Le lancement commercial de la technologie mobile de cinquième génération (5G) en Tunisie est prévu pour 2024. La feuille de route pour sa mise en œuvre est en cours d’élaboration et sera annoncée dans les semaines à venir. C’est ce qu’a révélé Nizar Ben Neji (photo), le ministre tunisien des Technologies de la communication, le lundi 8 mai à l’occasion du Sommet des TIC 2023 (ICT Summit 2023) organisé par Huawei Tunisie.

« Des expériences pilotes ont été menées dans ce sens avec les opérateurs de télécommunications. Le déploiement de cette technologie en Tunisie se fera progressivement et sera décliné selon les besoins des différents types d’usagers dont les entreprises et les administrations », a précisé Nizar Ben Neji.

Ces trois dernières années, les opérateurs de télécommunications ont largement investi dans la modernisation de leurs réseaux pour préparer le déploiement de l’ultra haut débit. Tunisie Telecom a confirmé en novembre 2022 sa capacité à offrir la 5G après un test grand public effectué en marge du 18e sommet international de la Francophonie. Ooredoo Tunisie et Orange Tunisie ont également effectué des tests satisfaisants, favorables à la commercialisation de la 5G.

Le déploiement de la 5G en Tunisie est un élément essentiel de la stratégie de numérisation de l’économie nationale pour favoriser la croissance de l’inclusion numérique. A en croire Nizar Ben Neji, la 5G garantira une montée en débit très significative, une connectivité ultra-rapide, une latence réduite et une capacité accrue, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles possibilités et applications surtout celles liées à l’Internet des Objets et aux objets connectés d’une manière générale.

Selon le rapport « 5G in Africa : Realising the potential » de la GSMA, les réseaux de téléphonie mobile 5G devraient représenter, sur l’ensemble de leur chaîne de valeur, une contribution économique de 26 milliards de dollars en Afrique d’ici 2030.

Samira Njoya

Lire aussi :

Sénégal : le régulateur télécoms annonce l'attribution des licences 5G avant fin juillet 

Published in Gestion Publique

L’autorité nationale de la cybersécurité du Ghana (CSA) a émis, lundi 8 mai, une alerte publique sur des tentatives de cyberattaques perpétrés par les pirates par Gmail et YouTube.

Le communiqué de la CSA intervient après une sortie de Google mettant en garde les utilisateurs de Gmail et de YouTube contre une nouvelle attaque par hameçonnage qui pourrait compromettre leurs informations personnelles. Ces cyberattaques sont entre autres de faux e-mails ou les liens vers des sites annonçant des récompenses en ligne

Lire aussi :

Egypte : Kaspersky a déjoué près de 13 millions de cyberattaques au 1er trimestre 2023

Published in Breves_Simple

La Côte d’ivoire nourrit l’ambition de passer du tout papier au tout numérique à l’horizon 2030. Pour y parvenir, le pays a besoin d’une expertise technique et technologique de pointe. Il attire à cet effet diverses marques d’intérêt.

Une délégation de 220 entreprises françaises spécialisées dans les infrastructures numériques séjournera 11 au 12 mai à Abidjan en Côte d’Ivoire. Selon le ministère de la Communication et de l’Economie numérique, qui a dévoilé l’information le lundi 8 mai, ces entreprises participeront aux « Rencontres internationales des infrastructures numériques ».

Ce séjour de deux jours leur donnera l’occasion de vanter leur savoir-faire dans divers domaines notamment les réseaux de télécommunication, les infrastructures cloud, la gestion des données, et de prospecter dans le pays où le gouvernement mène actuellement un vaste programme de transformation numérique.

« Les Rencontres internationales des infrastructures Numériques sont un événement d’envergure internationale visant à favoriser les échanges, les partenariats et les opportunités d’affaires dans le domaine des infrastructures numériques. Cet événement réunira des experts, des acteurs du secteur public et privé, ainsi que des investisseurs intéressés par le développement des infrastructures numériques en Côte d’Ivoire », indique le communiqué du ministère de la Communication et de l’Economie numérique.

En octobre dernier, le ministre, Amadou Coulibaly (photo), révélait le besoin du pays en investissement de plus de 2 000 milliards FCFA (3 milliards USD) pour la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement du numérique pour la période 2021-2025 forte de 96 projets. Parmi ces projets, plusieurs sont destinés à améliorer l’offre de services numériques de qualité et sécurisés. L’investissement que le gouvernement entrevoit représente un gain potentiel financier important à saisir pour ces nombreuses entreprises technologiques qui participeront aux échanges d’Abidjan.

A travers les Rencontres internationales des infrastructures numériques, le gouvernement ivoirien voit l’opportunité de signer des partenariats stratégiques avec des acteurs à même de l’accompagner dans la réalisation de ses projets numériques, dont les plus urgents sont la construction du Centre national de données et l’achèvement du projet de développement du réseau national de fibre optique.

Samira Njoya

Lire aussi :

La Côte d'Ivoire a besoin de plus de 3 milliards USD pour réaliser son programme d'infrastructures numériques

Published in Gestion Publique

Le Sénégal s’apprête à rejoindre le cercle très fermé des pays africains à déployer la 5G. Le pays qui s’est toujours illustré par son avant-gardisme dans l’innovation se montre disposé à basculer dans l’ultra haut débit.

Le déploiement commercial de la technologie mobile de cinquième génération (5G) au Sénégal devrait être effectif au cours de l'année. Le vendredi 5 mai à Saly, à l’occasion du 6e forum d’échanges et de partage avec les médias, le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des Postes (ARTP), Abdou Karim Sall, a annoncé l'attribution d'ici fin juillet des licences aux opérateurs télécoms.

« Avant la fin du mois de juillet, nous aurions déjà bouclé le processus d’attribution pour des extensions de licences […] Nous avons déjà échangé avec tous les opérateurs. Nous leurs avons indiqué la nécessité de doter le Sénégal de la 5G », a-t-il déclaré.

En décembre 2021, la Sonatel avait confirmé sa capacité à offrir la 5G au Sénégal à travers un second test de la technologie. Son rival Free a lancé une phase expérimentale de l’ultra haut débit à partir de juin 2022 avec l’appui technique d’Ericsson. Par ailleurs, le Sénégal a accueilli en juillet 2022 le tout premier laboratoire 5G d’Orange (Orange 5G Lab) en Afrique.

Ainsi, l'avènement de la 5G au Sénégal devrait permettre de développer certains secteurs économiques, parmi lesquels le gaming en ligne, une  activité génératrice de revenus stimulée par la disponibilité croissante d'appareils mobiles abordables, l'amélioration de l'accès à Internet et la naissances des plateformes de jeux en ligne.

De plus, l'Afrique a un grand potentiel de marché pour les jeux. Avec de bonnes stratégies et un bon marketing, les entreprises pourraient gagner beaucoup d'argent grâce au gaming en ligne. Selon un rapport du cabinet Mordor Intelligence, le marché du jeu en Afrique devrait afficher un taux de croissance annuel composé d'environ 12 % au cours de la période 2021-2026.

Signalons que le Sénégal est l’un des pionniers en Afrique subsaharienne à disposer officiellement d’un cadre légal, professionnel et de promotion de l’eSport.

Samira Njoya

Lire aussi :

Le CONAPES et SENUM SA s’associent pour développer la pratique de l’eSport au Sénégal 

Published in Télécom

Le Nigeria s’est engagé dans un grand plan de numérisation de son économie prévue sur 10 ans. Le pays mise notamment sur la blockchain pour amener croissance et prospérité dans les années à venir.

Le Conseil exécutif fédéral du Nigeria a approuvé, le mercredi 3 mai, la politique nationale de la blockchain, a rapporté le ministère fédéral des Communications et de l'Economie numérique dans un communiqué publié sur Twitter. Ladite approbation fait suite à un mémo présenté par Isa Ali Pantami, le ministre des Communications et de l’Economie numérique.

« La vision de la politique est de créer une économie alimentée par la blockchain qui soutient les transactions sécurisées, le partage de données et l'échange de valeur entre les personnes, les entreprises et le gouvernement, renforçant ainsi l'innovation, la confiance, la croissance et la prospérité pour tous », indique le communiqué.

Alors que le Nigeria se dote d’une politique nationale sur la blockchain, les autorités restent convaincues qu’elle permettra d’accélérer le processus de développement de l’économie numérique dans le pays. Dans ce contexte, la première puissance économique continentale, en ce qui concerne le PIB, avait lancé une stratégie d’adoption de la blockchain en 2020 et espère générer des revenus de l’ordre de 10 milliards de dollars grâce à la technologie blockchain, d'ici 2030.

Un rapport récemment publié par PricewaterhouseCoopers, sur lequel se base le Nigeria, indique que la blockchain se trouve être l’une des « technologies qui se développent le plus rapidement au monde ». Elle pourrait générer 1,76 tillion de dollars dans le monde, d'ici 2030, ce qui représenterait alors 1,4 % du PIB mondial.

A en croire le gouvernement fédéral, la mise en œuvre de la politique nationale de la blockchain aura un effet positif sur les secteurs publics et privés au Nigeria. Elle permettra de révolutionner de nombreux secteurs, de la finance aux soins de santé en passant par les transports et la gestion de la chaîne d'approvisionnement.

Elle permettra également de réaliser des économies considérables et d'améliorer l'expérience des utilisateurs. Elle stimulera ainsi l'innovation, améliorera les services publics et créera des opportunités d'emploi.

Samira Njoya

Lire aussi :

Nigeria : Chekkit lève un montant non dévoilé pour améliorer sa solution basée sur la blockchain

Published in Gestion Publique

L'Agence nationale de développement des technologies de l'information (NITDA) et le Corps national de service de la jeunesse (NYSC) du Nigeria collaborent désormais pour développer l'économie numérique. L'accord vise à développer l'économie numérique au Nigeria en renforçant la sensibilisation et l'adoption des technologies émergentes chez les jeunes. L'objectif est de former les membres du Corps intéressés par les technologies avancées telles que l'intelligence artificielle et la robotique.

Lire aussi :

Nigeria : le gouvernement approuve l’utilisation du robot « Omeife » pour renforcer la culture numérique dans le pays

Published in Breves_Une
Page 61 sur 102

Please publish modules in offcanvas position.