L'Autorité générale égyptienne pour l'investissement et les zones franches (GAFI) va lancer en juillet une plateforme électronique de création d'entreprises, a annoncé Hossam Haiba (photo), président de l’Autorité.
La plateforme permettra aux investisseurs de créer leurs entreprises électroniquement en quelques minutes. L'objectif principal de l'Autorité est de traiter rapidement et résoudre les problèmes des investisseurs.
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Yassir et HEETCH deux sociétés de covoiturage exerçants au Sénégal ont été invitées par la Commission de Protection des Données (CDP) à se conformer aux lois et règlements en vigueur dans le pays concernant la protection des données personnelles.
Selon l’institution, les deux sociétés doivent déclarer dans les prochains jours, leurs fichiers, bases de données personnelles et systèmes de traitement de données collectées dans le cadre de leurs activités.
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Le Kenya veut devenir une référence en matière de transformation numérique en Afrique d’ici 2027. Pour financer l’ensemble des projets prévus à cet effet, le gouvernement a sollicité l’appui de la Banque mondiale et des investisseurs privés.
La Banque mondiale va octroyer un financement de 390 millions de dollars pour la réalisation des infrastructures numériques du Kenya. L’institution financière l’a annoncé dans un communiqué publié le mercredi 5 avril.
Selon l’institution de Bretton Woods, le financement sera utilisé pour la première phase du projet d’accélération de l’économie numérique et servira à étendre l'accès à l'Internet à haut débit dans le pays, à améliorer la qualité et la fourniture de l'éducation et de certains services gouvernementaux, et à développer des compétences pour l'économie numérique régionale.
« L'élargissement de l'accès aux technologies et aux services numériques est une voie transversale pour accélérer la croissance économique et la création d'emplois, améliorer la prestation de services et renforcer la résilience », a déclaré Keith Hansen, directeur de la Banque mondiale pour le Kenya, le Rwanda, la Somalie et l’Ouganda.
Il y a quelques semaines, le ministre de l'Information, de la Communication et du Numérique, Eliud Owalo, avait annoncé que le gouvernement du pays était en pourparlers avec la Banque mondiale dans le but d’obtenir un financement de 600 millions de dollars pour le projet « d’autoroute numérique ».
Ainsi, la phase 1 qui a été financée s'étendra de 2023 à 2028. La phase 2 quant à elle se déroulera de 2026 à 2030 et se concentrera sur la construction d'un environnement sécurisé et axé sur les données pour améliorer la prestation de services numériques et l'innovation pour l'économie numérique régionale.
A en croire Keith Hansen, le projet d’accélération de l’économie numérique au Kenya vise à rendre la croissance du pays plus équitable en réduisant les disparités en matière de compétences numériques et de connectivité, et en élargissant le marché numérique.
Samira Njoya
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Le Sénégal, à travers sa stratégie numérique, ambitionne de devenir un leader innovant en Afrique en 2025. Cependant, plusieurs projets sont encore à la traîne à deux ans de l’échéance. Il devient donc important de multiplier les partenariats pour accélérer leurs réalisations.
Le ministre sénégalais en charge de la Communication, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Moussa Bocar Thiam (photo, à gauche), a annoncé le samedi 8 avril, la signature d’un protocole d’entente avec l'émirati Presight ai LTD.
Sur Twitter, Moussa Bocar Thiam a fait savoir que le nouveau partenariat vise à accompagner le Sénégal dans l’implémentation de différents projets, à savoir la réalisation de l'identité numérique, de l'adressage numérique et de la digitalisation des taxes.
Signature du Mémorandum Of Understanding (MOU ) à Dubai, avec la société du Fonds Émirates PRESIGHT Artificial intellengency pour la réalisation de l'identité numérique, de l'adressage numérique et de la digitalisation des taxes.#SEMMACKYSALL#PSE#MCTEN #SN2025 pic.twitter.com/bLMf24K5mQ
— Me Moussa Bocar Thiam 🇸🇳 (@MaitreMBT) April 8, 2023
Le protocole d’entente nouvellement signé permettra d’appuyer financièrement le Sénégal dans ces différents projets déjà lancés dans le pays. Le projet d’adressage numérique initié en février 2021 au Sénégal vise à cartographier l’ensemble du territoire national et attribuer une adresse numérique à chaque emplacement géographique.
Le projet d’identité numérique lancé le 24 juin dernier vise quant à lui à fournir une identité numérique opérationnelle, fiable, sécurisée et accessible aux usagers sénégalais d’ici 2024. En ce qui concerne la digitalisation des taxes, le projet, lancé depuis plusieurs années, permet aux usagers de déclarer et de payer les taxes en ligne.
Il faut noter que Moussa Bocar Thiam a également signé à Dubaï, le lundi 10 avril, un protocole d’entente avec la société PANAMAX pour le financement du développement d'une solution de poste-digitale et pour la participation à la semaine du numérique « SENEGALCONNECT » organisée par le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l'Economie numérique du 16 au 20 mai à Dakar au Sénégal.
Samira Njoya
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L’agence nigériane de protection des consommateurs, la Federal Competition and Consumer Protection Commission (FCCPC), a récemment publié une liste de toutes les applications de prêt autorisées à opérer dans le pays. Sur les 173 sociétés de prêt numérique approuvées, 119 ont reçu des approbations complètes et 54 des approbations conditionnelles.
Dans les prochains jours, Google supprimera les applications non conformes de PlayStore, jusqu'à ce qu'elles fournissent le certification d'approbation du FCCPC.
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A l’instar de plusieurs pays africains, le Cameroun a officiellement adopté l'émission du visa en ligne. Après plusieurs mois d'attente, les autorités du pays ont annoncé la date de l’effectivité de l’e-visa.
A partir du 30 avril, les demandes de visas à destination du Cameroun se feront exclusivement en ligne, a annoncé le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, à travers un communiqué publié le jeudi 6 avril.
#e_visaCAM 🇨🇲
— Diplomatie Cameroun /Cameroon Diplomacy (@diplocam_minrex) April 6, 2023
S.E MBELLA MBELLA porte à la connaissance de l'opinion publique nationale et internationale que, pour compter du 30 avril 2023, toutes les demandes de visas à destination du Cameroun se feront exclusivement en ligne.https://t.co/eX2TyZ9Swh#Diplocam #Cameroun pic.twitter.com/4YrcPijjPv
Selon le communiqué, l’obtention du visa électronique requiert au préalable l'introduction d'une demande de visa à partir de la plateforme www.evisacam.cm, et ce, peu importe la zone géographique, du demandeur, selon les modalités administratives établies. La demande en ligne est suivie du paiement des frais du visa qui se fera en ligne via divers modes (Mastercard, Visa, Paypal, Mobile Money, Orange Money, Moov, Wave, Safaricom, Airtel, Vodacom, Africell).
Une autorisation de visa en ligne sera ensuite délivrée au demandeur qui pourra se rendre soit dans une mission diplomatique, soit à un poste frontière, pour obtenir véritablement le visa. Cette phase finale sera achevée par un enrôlement du demandeur consistant au prélèvement de ses empreintes digitales, de la photographie du visage et autres. Selon le communiqué, le visa est délivré dans un délai de trois jours à compter de la date de la demande en ligne.
Rappelons que c’est en juin dernier que le gouvernement camerounais avait réceptionné les équipements informatiques dédiés à ce projet confié à l’entreprise Impact Palmarès R&D SAS basé à Abidjan en Côte d’ivoire. Le projet de loi actualisant le cadre juridique avait quant à lui été déposé à l’Assemblée nationale le 2 juillet. Le décret qui actualise les conditions d’entrée, de séjour et de sortie des étrangers qui séjournent au Cameroun avait été signé le mois dernier par le président de la République, Paul Biya.
Cette réforme prescrite par le président de la République constitue la première étape vers la transformation numérique de l’appareil diplomatique du Cameroun. A en croire le ministre des Relations extérieures, « le système e-visa au Cameroun répond au souci de rendre la destination Cameroun plus attentive, de répondre aux doléances de la diaspora camerounaise d’arrimer notre système consulaire aux standards internationaux en la matière ».
Samira Njoya
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Comme la plupart des pays africains, le Sénégal a entrepris depuis quelques années son projet d’accélération numérique. Pour mener à bien ce projet, le pays peut compter sur des partenaires de choix à l’instar de la Banque mondiale.
La Banque mondiale a octroyé un financement de 91 milliards FCFA (150 millions $) à l’Etat du Sénégal pour la mise en œuvre du Projet d'accélération de l'économie numérique (PAEN). Un accord de financement a été signé à cet effet le jeudi 6 avril entre Mamadou Moustapha Bâ (photo, à droite), le ministre sénégalais des Finances et du Budget, et Keiko Miwa (photo, à gauche), la directrice du Bureau régional de la Banque mondiale pour le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal.
« Il est essentiel de tirer parti des technologies numériques au profit de la population, dans des secteurs critiques tels que la santé où les solutions numériques, notamment les dossiers médicaux électroniques, la télémédecine et la gestion des campagnes de vaccination peuvent avoir un impact tangible », a déclaré Keiko Miwa à l’issue de la signature.
Selon le ministre des Finances et du Budget, le financement permettra d’améliorer l'environnement juridique, réglementaire et institutionnel favorable à l'économie numérique. Il soutiendra la transformation numérique du secteur public en renforçant les bases techniques et les services de l’administration en ligne. Il pemettra également de favoriser l’adoption du numérique par une amélioration de l’alphabétisation et des compétences numériques, en particulier chez les femmes et les jeunes et l’accroissement de l’accès aux informations de santé pour améliorer la prestation des services de santé.
Il faut signaler que le PAEN constitue le premier axe du Plan Sénégal Emergent (PSE) adopté en 2014 par le gouvernement avec pour objectif de conduire le Sénégal sur la voie de l’émergence à l’horizon 2035.
Samira Njoya
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Le Nigeria occupe une place centrale dans l'écosystème entrepreneurial africain. Pour consolider cette place, le pays met des moyens en jeu pour stimuler davantage l'innovation, créer des emplois et promouvoir la croissance économique.
Le président sortant de la République fédérale du Nigeria, Muhammadu Buhari (photo, à gauche) a inauguré le mercredi 5 avril le Conseil national du Nigeria pour l'innovation numérique et l’entrepreneuriat (NCDIE).
President @MBuhari presides over inauguration of the National Council for Digital Innovation and Entrepreneurship based on the Nigeria Startup ACT 2022 (NSA 2022) and Presides over Federal Executive Meeting (FEC) meeting at The State House, Abuja pic.twitter.com/fN2rRYn3KJ
— Fed Min of Info & Cu (@FMICNigeria) April 5, 2023
Le NCDIE, présidé par le président de la République fédérale, compte 13 autres membres et sa mission est de promouvoir le développement de l'économie numérique du pays et de créer un environnement favorable à l'épanouissement des entrepreneurs.
Le Conseil devra également veiller à la mise en œuvre de la « Nigeria Startup Act 2022 », une loi promulguée en décembre dernier avec pour but de stimuler la croissance des start-up innovantes et des petites et moyennes entreprises (PME) dans le pays.
« La loi, qui a été élaborée dans le cadre d'une approche collaborative entre le bureau du président et le ministère des communications et de l'économie numérique, avec le soutien de l'écosystème technique, fournit des incitations et un soutien aux start-up, tels que des allègements fiscaux, l'accès au financement, la facilité de faire des affaires, la protection de la propriété intellectuelle et la participation aux marchés publics », a déclaré Muhammadu Buhari.
L'écosystème des start-up du Nigeria est toujours confronté à des défis importants tels que l'accès au financement et le coût élevé de création des produits originaux. Malgré ces obstacles, le Nigeria a été à l'avant-garde de la croissance des start-up en Afrique ces dernières années avec plus de 4 milliards de dollars levés entre 2019 et 2022, rapporte le président.
Ainsi, la mise en œuvre de la « Nigeria Startup Act » constituera une étape importante pour relever ces défis et promouvoir la croissance et l'écosystème inclusif des start-up dans le pays. A en croire le président Muhammadu Buhari, cela conduira à la consolidation et au développement des gains enregistrés dans l'économie numérique.
Samira Njoya
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Le numérique prend une place de plus en plus importante sur la scène internationale. Il devient donc important pour les organisations internationales de s’unir pour offrir aux pays membres un accompagnement dans leur transformation numérique.
La secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo (photo, à gauche), et la secrétaire générale de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Doreen Bogdan-Martin (photo, à droite), ont signé, le lundi 3 avril à Paris en France, une Déclaration conjointe de coopération en vue de renforcer le partenariat entre ces deux organisations.
Selon le communiqué de presse publié par l’OIF, « les actions envisagées à travers cette déclaration visent à contribuer à une connectivité pour tous et une transformation numérique durable. Les axes de collaboration pris en compte portent sur le plaidoyer en faveur du désenclavement numérique et du respect du multilinguisme dans le cadre des concertations et travaux sur le plan international dans ce domaine ».
« Cet engagement commun entre @OIFrancophonie et @ITU vise à donner une nouvelle impulsion à notre coopération en faveur du développement économique et social des Etats membres de la #Francophonie, notamment des pays en développement et des pays les moins avancés »@LMushikiwabo pic.twitter.com/ytYZEHdpZ7
— La Francophonie (@OIFrancophonie) April 3, 2023
Ils portent également sur l’accélération de la transformation numérique dans l’espace francophone, la valorisation de l’expertise francophone, ainsi que l’appropriation des enjeux du numérique, notamment par les jeunes et les femmes.
Depuis quelques mois, l'OIF multiplie des partenariats pour le développement du numérique dans les pays francophones dont plusieurs en Afrique. En décembre, l’organisation a signé un accord-cadre de coopération avec la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), pour soutenir la transformation numérique dans les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Notons que cette collaboration s’inscrit dans le cadre des décisions du dernier Sommet de la Francophonie tenu à Djerba en Tunisie, les 19 et 20 novembre derniers, sur le thème « Connectivité dans la diversité : le numérique, vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone », ainsi que du Plan stratégique pour l’UIT 2024-2027 adopté lors de la Conférence des plénipotentiaires tenue à Bucarest en Roumanie en octobre 2022.
Samira Njoya
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Puissance économique de l'Afrique de l'Est, le Kenya souffre de la pire sécheresse qu'il ait connue depuis des décennies. En lançant Taifa-1, le pays pourra prévoir les catastrophes provoquées par la sécheresse et accélérer l’intervention des programmes d’urgence.
L'Agence spatiale du Kenya (KSA) s'apprête à lancer la semaine prochaine son premier satellite opérationnel d'observation de la Terre, appelé Taifa-1, a annoncé le gouvernement le lundi 3 avril.
Selon une déclaration conjointe du ministère de la Défense et de l'Agence spatiale du Kenya, « Taifa-1 », ou Nation-1 en swahili, devrait être lancé le 10 avril à bord de la fusée Falcon 9 de SpaceX depuis la base spatiale de Vandenberg en Californie.
S’exprimant sur cette nouvelle étape, Hillary Kipkosgey (photo), le directeur général de la KSA, a déclaré que : « le lancement de Taifa-1 est un moment de fierté nationale, car il jouera un rôle essentiel dans l'aide à la décision dans un certain nombre d'activités socio-économiques, notamment la surveillance de l'environnement, la gestion des ressources naturelles et l'agriculture ».
Taifa-1 a été développé conjointement par l'université de Nairobi et l'université Sapienza de Rome, avec un soutien au lancement offert par l'Agence japonaise d'exploration aérospatiale et le Bureau des affaires spatiales des Nations unies (UNOOSA).
Selon Hillary Kipkosgey, l’engin aura pour mission entre autres de faciliter le renforcement des capacités dans l'espace, l’ingénierie des systèmes, les opérations spatiales, le traitement et l'analyse des données, les services et les opérations des stations au sol.
En lançant Taifa-1, le Kenya entre dans un cercle très fermé de pays africains disposant d’un satellite au moins. Après le pionnier égyptien, une dizaine de pays africains sont également propriétaires de plus de 40 satellites au total, selon la plateforme Space In Africa.
Samira Njoya
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