Le Rwanda a mis en place de nombreuses réformes ces dernières années en vue d’améliorer sa compétitivité économique. La fourniture de services de qualité et de services à la clientèle dans les secteurs public et privé est l’une des priorités de cette stratégie.

Le gouvernement rwandais va procéder à la numérisation de plus de 400 démarches administratives supplémentaires d’ici juin 2024 dans le cadre de la dématérialisation des services publics de l’Etat. La ministre des Technologies de l’information et de la communication et de l’Innovation, Paula Ingabire, l’a annoncé au cours d'une session sur le développement des TIC avec le Sénat le jeudi 1er juin.

Les nouvelles démarches administratives seront ajoutées aux 103 services déjà numérisés et disponibles sur le portail Irembo mis en place par le gouvernement à cet effet. Selon la ministre, la prochaine étape de la numérisation sera transformationnelle. Elle constituera à numériser tous les services restants, « ce qui permettra d’optimiser le temps, d’éliminer les coûts et les processus inutiles associés aux documents papier ou aux déplacements des citoyens vers les différents bureaux du gouvernement », a-t-elle déclaré.

Pour réaliser cet objectif, le Rwanda sera accompagné par un ensemble de partenaires dont l’Agence française de développement (AFD) qui a accordé en début d'année, un prêt de 37 millions d’euros au gouvernement du pays pour numériser les services publics et soutenir l’innovation.

 A en croire Israel Bimpe, le PDG d’Irembo, le lancement de la plateforme de services publics Irembo, en décembre 2015, a permis de traiter plus de 25 millions de demandes de services jusqu’ici. Ce qui a permis d'économiser plus de 100 millions d'heures de travail, tant pour les fonctionnaires que pour les résidents rwandais.

Le portail emploie 7 700 agents dans différentes régions du pays et plus de 1 500 fonctionnaires du gouvernement l'utilisent pour approuver et offrir les services nécessaires. Le gouvernement a ainsi pu collecter 300 milliards RWF (265 millions de dollars) pour divers services offerts par la plateforme.

Notons que cette nouvelle initiative entre dans le cadre d'un projet de 13 milliards de rwandais) débuté en mars de cette année par l’identification des services concernés. Le projet est une des priorités de la Stratégie nationale de transformation du Rwanda (2017-2024). 

Samira Njoya

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Après quatre années d’absence, la Semaine du numérique est de retour en Guinée. Elle se tiendra du mercredi 14 au vendredi 16 juin au Palais du peuple à Conakry sous le thème « le numérique au service du peuple ».

Au programme de cette 5e édition, des conférences sur les tendances actuelles et les défis de la transition numérique, des ateliers de formations pratiques sur les compétences numériques et des rencontres et échanges avec des experts dans le domaine du numérique.

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Le gouvernement sénégalais ambitionne de matérialiser 700 procédures administratives d’ici 2025. Pour atteindre cet objectif ambitieux, il a confié la mission à la société Sénégal Numérique SA qui travaille avec des partenaires de choix spécialisés dans le domaine.

Sénégal Numérique SA (SENUM SA), la société publique en charge de la gestion des infrastructures numériques de l'Etat du Sénégal, et Elm, une société spécialisée dans les solutions numériques, ont signé le jeudi 1er juin un protocole d’accord à Marrakech au Maroc en marge du Gitex Africa.

L’accord signé entre les deux parties vise à accompagner SENUM SA dans l'utilisation de la technologie pour stimuler la croissance économique, améliorer les services publics, autonomiser les citoyens du Sénégal et par conséquent favoriser l'inclusion numérique.

« Nous avons hâte de développer les services numériques en Afrique ; cela permettra d'ouvrir des opportunités d'expansion, de fournir des services et des solutions innovantes pour renforcer l'infrastructure numérique et répondre aux besoins des parties prenantes », a déclaré Majed bin Saad Al-Arifi (photo, à gauche), porte-parole et vice-président exécutif du département marketing à Elm.

Dans le cadre du partenariat, Elm créera des plateformes numériques avancées offrant une gamme variée de services de conseil. Les parties concernées, en vertu de l’accord, élaboreront des plans stratégiques à court et long terme pour exploiter les opportunités disponibles sur le marché. Elles définiront également les initiatives et les projets communs visant à renforcer leur coopération pendant la période spécifiée.

Cet accord s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par Sénégal numérique SA visant à multiplier les partenariats pour développer davantage la plateforme de services publics. Pour Elm, le protocole est une aubaine pour la réalisation de ses objectifs, notamment la création d’opportunités d'affaires en Afrique et l'élargissement de sa présence régionale et internationale.

Rappelons que depuis le début de l’année, SENUM SA a signé plusieurs partenariats, dont l'un avec le Comité national de promotion de l’eSport au Sénégal (CONAPES), un autre avec l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) et encore deux autres avec Transnumerik - Sénégal et Microsoft Africa Transformation Office.

Samira Njoya

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Le Maroc est en quête de nouveaux partenaires internationaux à travers lesquels il pourra créer davantage de valeur pour son économie. A l’occasion du Gitex Africa, le salon technologique organisé dans le pays, plusieurs partenariats ont été signés.

Le ministère marocain de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, l'Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE) et le cabinet français d'audit, de conseil et de fiscalité Mazars ont signé le vendredi 2 juin un mémorandum d'entente.

L'accord signé en marge du Gitex Africa est centré sur un projet d’investissement de 7,5 millions $ (76 millions de dirhams) visant à établir un centre d’expertise spécialisé dans la data analytics, la cybersécurité, l’audit IT, les partenariats public-privé, l’intelligence artificielle et la RSE (responsabilité sociale des entreprises).

« Cet investissement conforte non seulement la volonté de Mazars de contribuer au développement d’activités à forte valeur ajoutée, mais constitue aussi un levier important d’accélération de l’insertion des jeunes diplômés émanant des universités ou des écoles de commerce et d’ingénieurs », a déclaré Abdou Diop, Managing Partner de Mazars au Maroc.

La mise en œuvre du centre entre dans le cadre de la stratégie d’expansion mondiale du groupe Mazars. A ce jour, le groupe est présent dans plus de 95 pays et territoires.

Selon le communiqué de l’entreprise, le centre permettra d’employer plus de 200 personnes qualifiées d’ici 5 ans et renforcera ainsi l’écosystème du Buisness Process Outsourcing (BPO) au Maroc. L’objectif est de répondre aux besoins des bureaux de Mazars en particulier en Europe.

A en croire les responsables du groupe, le choix du Maroc s’explique par son large potentiel en matière de ressources humaines qualifiées, du climat favorable des affaires et des mécanismes proposés dans sa nouvelle charte d’investissement.

Samira Njoya

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Le Guichet numérique de l’investissement (GNI) de l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI-Gabon) a procédé le jeudi 1er juin au lancement d’un module bancaire permettant la numérisation et l’accès aux services bancaires des entreprises formalisées à l’ANPI.

Cette innovation offre de nombreux avantages, notamment l’accès aux services financiers, un meilleur suivi des transactions financières et des opportunités de financement.

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Le royaume du Maroc, représenté par le directeur général de l’Agence de développement du numérique (ADD), Mohammed Drissi Melyani (photo), a été élu le jeudi 1er juin, à la présidence du Conseil des Agences Africaines des Technologies de l’Information (CAITA) de l’Alliance Smart Africa pour un mandat de deux ans.

Le CAITA a pour objectif de contribuer au développement du numérique à l'échelle du continent, de soutenir les écosystèmes du numérique, et de renforcer la coopération Sud-Sud dans les différents domaines et métiers liés au digital.

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Pour réussir l’inclusion numérique de sa population et sa transformation 4.0, l’Afrique a besoin de la collaboration de tous. Ce n’est qu’au travers d’actions concertées que le continent pourra surmonter les défis nationaux et régionaux qui plombent encore son développement. 

L’Agence marocaine de développement du digital (ADD), une entité publique stratégique qui dirige l’agenda de transformation numérique du gouvernement marocain, et l’Alliance Smart Africa ont signé le jeudi 1er juin à Marrakech une convention de partenariat en marge du Gitex Africa, un grand événement technologique global du continent.

La convention de partenariat prévoit la coopération dans un certain nombre de domaines, notamment le développement des programmes d’administration numérique et d’encouragement des actions visant à assurer l’interopérabilité et l’interconnexion entre les pays membres de la Smart Africa, le renforcement des infrastructures numériques, le développement des compétences et du capital humain, la promotion de l’entreprenariat innovant, le renforcement de l’inclusion numérique en faveur des populations africaines et la promotion du développement des technologies émergentes.

Depuis sa création en 2014 jusqu’à ce jour, Alliance Smart Africa, qui regroupe actuellement 35 pays sur les 54 d'Afrique, s'est fixée plusieurs objectifs, notamment de mettre la transformation numérique au cœur du développement économique du continent, en faisant travailler le secteur privé et les Etats membres autour d’initiatives concrètes.

L’appui de l’ADD lui sera utile pour avancer dans ces différents projets. Rappelons que, le Royaume du Maroc a adhéré, en décembre 2019, au nom de l’ADD, à l’Alliance Smart Africa en vue de contribuer à la mise en œuvre des projets initiés par l’Alliance et de renforcer la collaboration en matière de développement du digital au profit des Etats membres.

Samira Njoya

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L’économie numérique reste un défi à relever en République centrafricaine. Des actions sont mises en œuvre par le gouvernement dans ce sens pour satisfaire les citoyens dans les cinq prochaines années.

Le ministère centrafricain de l'Economie numérique, des Postes et des Télécommunications a signé, le jeudi 1er juin, un protocole d’accord avec la société Elm, un fournisseur de solutions numériques de premier plan basé à Riyad en Arabie saoudite.

L’accord paraphé en marge du salon technologique Gitex Africa qui s’est tenu du 31 mai au 2 juin à Marrakech, au Maroc, vise à stimuler la transformation numérique en République centrafricaine (RCA) en dotant les ministères et les agences publiques d’une présence numérique.

« Cette association aura un impact positif sur nos efforts visant à promouvoir l'infrastructure numérique, à favoriser le développement économique et l'entrepreneuriat, ainsi qu'à stimuler la transformation numérique en faisant progresser les secteurs de l'économie numérique », a déclaré Majid bin Saad Al-Arifi, porte-parole et vice-président du marketing chez Elm.

Dans le cadre du nouvel accord, Elm fournira ses services et son expertise en RCA pour répondre aux besoins des différentes entreprises dans le déploiement de plateformes numériques de pointe destinées aux institutions gouvernementales. L’entreprise fournira également des services de conseil, de Business Process Management (BPM) et de gestion de projet.

Par ailleurs Elm pourra collaborer avec d'autres organisations pour stimuler des initiatives et organiser des événements dans le but de sensibiliser le public à l'importance de l'adoption des technologies modernes et de la transformation numérique.

Le partenariat signé entre la RDC et Elm rentre dans le cadre du plan national stratégique « Centrafrique digital 2028 », élaboré l’année dernière et validé par les autorités du pays. Ce plan prévoit entre autres la numérisation des ministères et des services qu'ils offrent, la formation des collectivités sur la numérisation des données, la mise en œuvre d’une connexion stable dans les établissements scolaires et universitaires, mais aussi la numérisation totale de la monnaie.

Rappelons que la RCA a réceptionné en février les infrastructures du projet Dorsale à fibre optique d'Afrique centrale (CAB) qui fournit depuis lors une connexion Internet à haut débit dans l’ensemble du pays.

Samira Njoya

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Le Maroc s’est fixé l’objectif de devenir un des acteurs majeurs du numérique en Afrique en 2025. Le gouvernement a donc lancé plusieurs stratégies pour accélérer le développement du secteur en partenariat avec des entreprises nationales et internationales.  

En marge de la première édition du GITEX Africa, un grand salon de la technologie et des start-up d'Afrique qui s'est ouvert le mercredi 31 mai à Marrakech et s'achève ce vendredi 2 juin, Ghita Mezzour, la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration, a signé quatre conventions avec plusieurs institutions et ministères.

La première convention — avec le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’Innovation, la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) et l’association Maroc numeric cluster — vise à mettre en œuvre la phase pilote du projet « JobInTech ». Ce projet a pour objectif de répondre aux besoins sans cesse croissants de l’économie nationale en matière de talents dans les métiers du digital ; il cible la formation de 15 000 jeunes à horizon 2026.

La deuxième convention vise à accompagner et renforcer les capacités des ressources humaines dans la protection des données à caractère personnel par la mise en œuvre du programme « DATA TIKA ». Elle a été paraphée par Mme Mezzour et le président de la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP).

C’est avec le ministère de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille que la troisième convention de partenariat a été signée. Elle permettra de mettre sur pied un projet de simplification et de digitalisation des parcours usagers avec pour objectif de contribuer à améliorer l’accessibilité et la qualité des prestations de services rendus aux personnes en situation de handicap.

La dernière convention de partenariat a été signée avec l'Agence Bayt Mal Al Qods Acharif qui a pour mission de préserver le patrimoine culturel et historique de la ville sainte d’Al Qods et de soutenir les populations. La convention vise à soutenir les projets de transformation numérique et à moderniser la gestion de ladite agence.

Il faut noter que Mme Mezzour a également signé plusieurs mémorandums d’entente avec plusieurs entreprises nationales et internationales toujours en marge du GITEX. Ces accords permettront de construire des infrastructures numériques et de créer des centaines d’emplois directs et indirects dans le pays d’ici 2 à 5 ans.

Samira Njoya

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La société britannique de boissons Diageo Plc a récemment annoncé le lancement de son nouveau centre numérique africain (Africa Digital Hub) à Nairobi au Kenya.

Le hub desservira les marchés clés de Diageo en Afrique, notamment le Kenya, le Nigeria, l'Afrique du Sud et le Ghana, et permettra d’accélérer les plans de transformation numérique de la société sur le continent. Il sera dirigé par Waithera Kabiru, ancienne responsable de Media Futures à EABL (East African Breweries Limited), une société holding basée au Kenya qui fabrique également des boissons.

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